Alexandre Galien

Le souffle de la nuit est la suite des Cicatrices de la nuit mais vous pouvez lire les tomes indépendamment. L’histoire débute par un violent meurtre, celui d’un flic retrouvé dans le bois de Vincennes, le ventre béant avec une poupée vaudou à l’intérieur… C’est le début d’une enquête fascinante menée par une équipe attachante et perspicace. Les chapitres sont courts et se dévorent. Les thématiques, elles, sont tristement réalistes et actuelles telles que les réseaux de prostitution de jeunes Nigérianes retirées à leurs familles et qui vont vivre un quotidien de misère et de sévices. Un roman policier original et addictif.
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Il n'a certainement pas remporté le Prix du Quai des Orfèvres grâce à ses qualités littéraires (pauvres mais efficaces, avec un brin d'humour de temps en temps), mais l'histoire est vraiment prenante et le flic attachant. On se croirait dans un épisode de la série Engrenages. Plutôt sympa - Bon moment de lecture.

J'étais tellement impatiente de retrouver Valmy et son équipe, dans ce qui s'annonçait comme une enquête palpitante sur fond de magie noire et de corps sauvagement mutilés. Côté retrouvailles, c'était l'apothéose ! Les personnages n'ont rien perdu de leur charisme, et moi je gagne quelques séances de fou rires à l'intervention de Monsieur Dicton. Côté intrigue, j'ai manqué d'implication. Sans doute, l'enquête précédente laquelle touchait Valmy dans son intimité rendait la traque bien plus haletante, mais il était bien trop détaché cette fois-ci, et moi aussi. J'ai suivi le cheminement avec distance, révolte malgré tout, mais sans véritablement me sentir ravagée par un tel carnage. Parce que peut-être aussi, ce roman est plus politique que passionnel. Je ne ressors pas tout à fait déçue de ma lecture, néanmoins. Les romans d'Alexandre Galien se lisent avec toujours autant de plaisir et sans contraintes.

Je découvre le commandant Valmy avec cette deuxième enquête. Ce n’est pas gênant puisqu’il s’agit d’enquêtes qui se terminent à la fin du livre. D’autant plus que nous avons force détails sur l’enquête précédente, trop à mon goût. Alors si je lisais « les cicatrices de la nuit » ce serait plus pour la mécanique que pour la résolution de l’enquête.



Toutes ses informations liées au passé permettent au lecteur de se faire une idée de la profondeur du chagrin de Valmy.



La coïncidence ou le destin veut que Valmy soit parti au Nigeria pour se remettre des drames vécus et que les crimes actuels semblent avoir un lien avec le milieu des prostituées nigérianes.



Son retour à Paris ne va pas être de tout repos. On va le suivre avec une équipe qui doit travailler avec d’autres services de police. On va le voir se débattre avec ses propres démons intérieurs alors que les « forces du mal » semblent se déchaîner.



C’est un roman à la troisième personne du singulier alors on va suivre plusieurs personnages dans leur « vie personnelle » si tant soit peu qu’ils en aient une et cette enquête criminelle assez violente et viscérale. Amours, sexe et carrières… soif de pouvoir.



Cependant l’auteur réserve au lecteur la primeur de certaines informations puisqu’on va avoir des chapitres à la première personne où le tueur s’exprime et raconte ce qu’il fait et pour quoi. Le lecteur en sait plus que les enquêteurs du moins pour cette partie de l’enquête.



Il va y avoir des développements inattendus puisque le lecteur n’a pas certaines informations et qu’il les découvre quand il croit que le « coupable » va être appréhendé… qui vont entrainer les enquêteurs dans des milieux autres que ceux les petits trafiquants de Barbès.



On découvre certains aspects de l’Afrique tant au niveau des traditions du Nigéria que dans les arrangements avec le gouvernement français !



Pour ceux qui connaissent Paris il y a quelques scènes d’action que vous visualiserez facilement.



De nombreux rebondissements et twists vont tenir en haleine le lecteur jusqu'à la conclusion de cette affaire.
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Paris by night où une immersion dans la faune parisienne la nuit et chez les flics le jour.

Flic à la Mondaine Philippe Valmy quitte le monde de la nuit pour la brigade criminelle à la demande de sa femme. Pas de chance sa première affaire est le meurtre d’une de ses anciennes indic Cynthia. Cynthia est le nom d’emprunt d’Anaïs qui en sus de faire commerce de ses charme était étudiante en lettre. D’autres meurtres de call gril suivent alors que Philippe doit faire sa place au sein de cette nouvelle équipe. Pas toujours raccord avec sa hiérarchie, en difficulté avec sa femme, il doit gérer le tout heureusement il peut compter sur son équipe pour chercher le tueur.

Celui ci parle aussi, il se raconte, il est froid, glaçant, à l’affût de ses proies, il hait Philippe et ira jusqu’à l’extrême.



Un premier roman qui tient sa promesse. D’un côté le langage flic, l’immersion

au sein de l’enquête, le monde de la nuit, de l’autre le tueur qui joue avec les flics et tue sans état d’âme. Au milieu le fic vieillissant qui essaie de sauver son mariage.



L’utilisation de l’argot, du jargon policier pourrait être agaçant mais cela

donne un réalisme au roman. On ne peut que sentir le professionnalisme d’Alexandre qui en ressort. J’ai lu ce roman d’une traite, l’intrigue est bien menée. La surprise vient de l’explicit…..Mais je vous laisse le découvrir

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Quand un cadavre est retrouvé les viscères à l'air



Quand ce cadavre se révèle être un flic



Quand ce cadavre se trouve à proximité du bois de Vincennes



Quand on découvre dans le ventre de ce cadavre, une sorte de poupée laissant penser à du vaudou 



Oui et ben vous voilà plongé sans aucune pause dans le second thriller d'Alexandre Galien, faisant de ce tome une sorte de suite aux Cicatrices de la Nuit.



Nous voilà arpenter les couloirs du 36 accompagné de plusieurs personnes de la police, totalement abasourdies par cette découverte.



Il est fait appel à Valmy, parti depuis quelques temps après un drame, au Niger pour essayer de se ressourcer.



Sauf que là aujourd'hui, tout le monde va avoir besoin de tout le monde, surtout quand on commence à gratter un peu le dossier et découvrir que ça se joue dans les hautes sphères.



 





 



J'ai vraiment adhéré dès les premières pages à chacun des personnages au caractère particulier. Les relations entre tous sont bien travaillées et ne laissent rien au monde des Bisounours. Entre eux, c'est plutôt l'ambiance de travail réel, et pas de cadeau au passage. Mais tout ça c'est sur la forme, car sur le fond, on ressent cette famille qu'est la police et l'entraide.



Puis le fait de cibler l'intrigue dans la communauté nigériane est particulièrement courageux, surtout quand on se balade à l'ambassade ou tout simplement dans le pouvoir et l'argent ou les contrats qui soutiennent la France et les autres pays.



Combien vaut l'arrestation d'un meurtrier face à des millions d'euros ou face à des contrats spectaculaires ?



Sûrement pas assez. Mais quand on est à l'échelle des policiers, cela laisse un goût amer.



On ressent le côté professionnel de l'auteur, car l'ensemble des procédures est décrit sans fausses notes.



Puis la force de ce thriller réside pour moi dans l'évocation du vaudou via le biais des poupées portant des cicatrices. Qui n'a jamais entendu parler de ces poupées à qui l'on plante des aiguilles. 



Ici la pratique est détournée pour s'en servir d'une autre manière quelque étonnante.



Quant aux poisons naturels ? Cela permet de faire fonctionner l'imagination du lecteur à une vitesse folle.



La lecture est rendue agréable par une écriture fluide et particulièrement rythmée.



N'ayant pas lu le précédent tome, je peux donc vous préciser que cela ne m'a pas manqué pour la bonne compréhension.



Je vous conseille cette lecture.



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Véritable page-turner, rare d’efficacité pour un deuxième roman, Le souffle de la nuit baigne dans une ambiance de flics omniprésente.
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j'ai passé un superbe moment de lecture avec ce roman



la fin ... parlons en ... elle m'a déstabilisé



encore une belle découverte d'écrivain qu'il va falloir suivre

il n'y a pas à dire nous avons dans la police française de très belle plumes qui arrive à nous scotcher sur place

Pur polar avec une utilisation récurrente de l’argot de la Police (ce qui pourrait agacer certains). Ce n’est pas un chef d’œuvre mais on se plonge rapidement dans l’ambiance nocturne de Paris à la recherche de ce serial killer de call girls particulièrement sadique. Forte chance que l’on retrouve le personnage VALMY et son équipe dans d’autres aventures.

Très bon roman policier.Simple et humain. La vie réelle malheureusement très bien retranscrite par l'auteur.Un livre a lire et a relire.

Très agréable du début à la fin.

J'ai apprécié les précisions techniques qui n'empiètent pas sur le récit.

Style qui nous emmène jusqu'au dénouement sans à-coup.

Prix du quai des Orfèvres...! Ce n'est pas immérité, tant se livre nous plonge dans le quotidien des policiers de la Crim'. L'auteur étant lui-même policier.

J'y ai trouvé tous les ressords des romans policiers de P.Lemaître, avec une moindre raideur : les policiers ont tous une singularité, le 'méchant' est..très méchant, la viloence est à la fois physique et psychologique, les détails importants sont mentionnés, le style simple mais agréable, la construction du livre qui oscille entre un journal intime et des chapitres narratifs renforcent l'intrigue...

Presque 4 étoiles.

Presque car:

- d'un côté on n'est pas happé par le suspense, probablement car on suite une enquête avec des rebondissements qui la font progresser plus que la renverser

- Un excès du cuauté, de sang.

Mais ce n'est que mon avis....

Le Vaudou plane sur ce polar où se côtoient flic parisiens et groupuscules nigérians sur fond de prostitution dans les sous-bois de Boulogne. La bibliographie de fin laisse comprendre que tout n‘est pas fiction.

J'ai été très déçu. Ce livre a peu d'ambiance, ce que l'on cherche pourtant dans un policier. C'est surtout une suite de séquences, avec un scénario plutôt convenu. Les personnages sont très classiques, je dirais même que l'on frise le poncif des romans policiers français. Un chef charismatique qui doit digérer son passé, une équipe dévouée et en admiration, une jeune policière, un commissaire rébarbatif...

C'est dommage car avec sa connaissance de cette profession, l'auteur aurait pu faire un excellent roman.

Premier livre que je lis de l'auteur et.. c'est le dernier d'une trilogie enfaîte. Alors je ne pense pas que ça change énormément la donne, peut être au niveau du personnage principal qui est Valmy. Les deux premiers doivent être porté sur ce qui arrive à sa femme, collègue....etc que je vais lire car j'ai plutôt bien accroché avec la plume et le rythme que donne Alexandre Galien à son histoire. Très vite on accroche au décor, à l'ambiance glauque, et à l'intrigue que j'ai trouver sur la fin un peu vite conclu et en prenant le recul pas si transcendante . Je ne me suis pas dit "Wahouuu je m'y attendais pas" et le fait aussi qu'il y est ce côté politique m'a un peu ennuyée. Mais j'ai aimé les personnages et tout ce qu'il y autour donc je lirais les deux premiers tomes pour avoir une vue d'ensemble sur cette trilogie.

Nous voici donc de retour aux côtés du Commandant Philippe Valmy, un policier abîmé par la vie comme par son métier.



Après les événements tragiques de l’épisode précédent, Valmy est intégré à la BAPSA : brigade d’assistance aux personnes sans-abri. Il est toujours hanté par des fantômes persistants, celui de son ex-femme . Il va être obligé de retrouver ses anciens coéquipiers de la Crim pour dénouer les fils du suicide d’un japonais retrouvé dans une chambre d’hôtel.



C’est avec plaisir que je retrouve le Commandant Valmy tout comme les membres de son (ancienne) équipe, on fait plus ample connaissance avec certains personnages déjà croisés tandis que l’on en rencontre d’autres qui n’ont pas fini de nous hanter…



L’écriture est rythmée, efficace, les chapitres courts, on avale ces 190 pages rapidement. Les personnages sont intéressants car profondément humains, avec leurs faiblesses et leurs aspérités, attachants même s’ils ne sont pas forcément toujours sympathiques..



Au final, j’ai apprécié de retrouver Valmy et l’écriture prenante d’Alexandre Galien.



Il me manque un petit quelque chose pour avoir le coup de cœur…

Le souffle de la nuit ne nous lâche pas. D'un rythme effrén dans les rues de Paris au Nigéria, nous sommes emportés dans l'enquête tambour battant. Entre la sorcellerie nigérianne, un policier tenace et mû d'un instanct exceptionnel, du bois de Boulogne aux 36 quai des Orfèvres, l'horreur est partout, nous suit et nous poursuit. C'est l'histoire de policiers qui meurent les uns après les autres. Qui peut bien être derrière ces crimes horribles ? En remontant la piste, les suspects sont moins cartésiens qu'on peut le croire, ils répondent à des rites ancestraux, ce qui les rend plus machiavéliques encore... Un beau roman, écrit par un auteur qui connaît manifestement les arcanes du métier. Mais quelle violence ...

1ère rencontre avec le commandant Valmy qui a quitté le 36 pour rejoindre la Bapsa ! On va retrouver les empreintes d'un jeune sdf qu'il suit sur une scène de crime ! Il va alors s'associer au 36 et reprendre du service le temps de cette enquête !

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Tout d'abord, le fait de ne pas avoir lu les précédents tomes, ne m'a pas gêné plus que ça, étant donné que c'est une enquête à part entière, par contre attention, ce tome vous spoile énormément de choses sur le passé de Valmy et d'autres personnages !

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Les personnages sont complexes avec des passifs assez intenses, pour autant je n'ai pas su m'attacher totalement à eux, sûrement dûau fait que je n'ai lu les précédents tomes pour pouvoir les appréhender totalement ! Un polar classique qui fait le job et vous embarquera entre Japon et France le temps d'une lecture !

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Les chapitres courts donnent un bon rythme de lecture, la plume de l'auteur simple mais fluide se lit avec plaisir, sans prise de tête !

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Un bon moment de lecture, même si elle ne m'a pas transcendé plus que ça...

Lecture rapide, j’ai été prise dans cette enquête avec engouement!

Un bon polar, bien ficelé.

Vous partagerez les pensées du directeur d’enquête et celles du tueur.

Pas trop de personnages, ce qui laisse au lecteur le loisir de s’accrocher à chacun d’entre eux.

Le fait d'avoir lu ce livre en 1 traite en une journée démontre à lui seul qu'il s'agit assurément d'une histoire passionnante. En tout cas si vous aimez la littérature policière. Ce prix du Quai des orfèvres 2020 est tout à fait mérité. On baigne en plein monde de la nuit parisienne, faite de bars, de drogues, de truands, de prostitution, de flics et d'indics. Philippe Valmy, commandant à la brigade mondaine est muté à la criminelle. Cela fait un moment que la crim n'a plus eu à traiter de gros dossiers et cela va subitement changer avec l'arrivée de Valmy. Alors qu'il doit s'intégrer et montrer sa capacité à diriger sa nouvelle équipe, il devra faire face à quelques faits graves qui, contre toute attente, le replongeront rapidement dans un Paris nocturne qu'il connaît donc très bien et au sein duquel il a de très solides contacts. Et les événements auxquels il va se trouver confronter vont impliquer fortement tout ce petit monde qu'il côtoie depuis si longtemps et le mettre à l'épreuve. Le tout cumulé à une vie de famille qui n'est pas des plus faciles. L'histoire est très prenante, bien imaginée et bien écrite ! A lire !