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Critiques de Alper Canigüz (45)
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Voilà un roman original !

Je me suis attachée à cette petite tête à claque, j’adore sa repartie.

L’enquête était plus confuse, mais on peut mettre ça sur l’âge du narrateur !
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Du haut de ses 5 ans, Alper Kamu, apprenti détective et philosophe malgré son jeune âge, tente d'élucider le meurtre d'un policier à la retraite qui a été commis dans son quartier, à Istanbul.

  Quelle merveilleuse idée a eu Alper Canigüz  de prendre un si jeune héros pour nous faire parcourir les rue d'Istanbul. Son Alper Kamu est vraiment un sacré petit bonhomme.

« À cinq ans, on est au cœur de l’âge mûr. Ensuite commence la chute. » C'est ainsi que débute ce polar.

Alper Kamu vit donc à Istanbul. À 5 ans, il ne veut plus aller à la maternelle ni faire la sieste. Il préfère Chostakovitch à Il était une bergère. Il lit Dostoïevski et cite Jean Paul Sartre. Je vous l'avez dit ...Un drôle de petit bonhomme ! Jusqu'au jour où il découvre Hicabi Bey, policier à la retraite, égorgé dans son appartement. Et à côté du cadavre, devant la télévision allumée, Ertan le Timbré, les mains couvertes de sang, pousse des cris de joie : l'équipe de Besiktas vient de marquer un but.

Désormais détective, à la recherche du vrai meurtrier, Alper promène son revolver en plastique bleu dans une sa ville multicolore et multiculturelle.Et nous le suivons avec attention. Il nous donne à découvrir une ville tentaculaire et interlope. A travers les pas d'Alper, l'auteur restitue une Istanbul loin des clichés et des cartes postales.

Ce roman est aussi une critique de la société turque. On n'y retrouve la corruption à tous les étages, jusque dans les plus grandes instance du gouvernement.

Et pour clore l'affaire, la plume onirique de l'auteur est un vrai régal.

Voilà donc...

Un polar atypique, drôle, inclassable et désopilant .

Et comme un bonheur ne vient jamais seul un deuxième tome des aventure Alper Kamu est sorti en poche dernièrement. On va retrouver notre jeune héros avec délectation.
Lien : https://collectifpolar.com/
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Le cadre et le narrateur sont originaux, l'intrigue est pleine de rebondissements et je n'ai pas vu venir la fin.



Un récit prenant !
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Une fleur en enfer

Un certain nombre d'aspects inscrivent ce deuxième roman policier de l'auteur turc Alper Canigüz dans la continuité avec le précédent, L'assassinat d'Hicabi Bey, avec cependant des éléments de complexification qui contribuent à me le faire juger plus mature et accompli.

Dans la continuité, nous retrouvons le héros, Alper Kamu (référence à Albert Camus, suggérée pas assonance), qui a toujours cinq ans, les mêmes caractéristiques intellectuelles et caractérielles, les mêmes moments de spleen et questionnements adultes notamment sur ses rapports à l'autre sexe... Les petits chenapans du quartier populaire continuent d'avoir une part importante dans le récits, de par leurs relations avec Alper et leur « guerre des boutons » entre eux. Les deux représentants de la justice, le commissaire adjoint Onur Çalışkan et le procureur Metin Bilgin ont aussi un rôle (encore plus) fondamental dans la fabula. Enfin, l'on retrouve aussi une histoire dans l'histoire, de nature fantastique et métaphysique encore, écrite et italiques, sous la forme, cette fois, non d'une hallucination par auto-intoxication mais d'une fable contée par le père du petit garçon.

Parmi les éléments de complexification, nous sommes confrontés dès le début du récit à deux décès : celui, pour cause naturelle, de l'oncle paternel d'Alper, et celui, par meurtre – en fait, un assassinat – d'un enfant du voisinage de notre petit détective. Le meurtrier avoué, frère de la victime et environ du même âge qu'Alper, s'avérera ne pas l'être, grâce à l'enquête de celui-ci qui, cependant, pour avoir révélé sa découverte à l'assassin avant qu'à la police, se mettra en danger de vie, d'où un long chapitre trépidant de suspense... qui n'est pas la chute du roman, laquelle, beaucoup plus intimiste et psychologique, concernera l'autre décès.

Outre l'imbrication de ces deux histoires de mort, le lien de parenté du défunt adulte avec le petit détective affecte beaucoup ses parents, et lui permet de voir clair dans les causes de leurs rapports si tendus, déprimés et névrotiques – que nous n'avions qu'aperçus avec le sourire dans l'opus précédent. Dans ce roman-ci, les parents sont donc des personnages d'une épaisseur psychologique significative, grâce à leur passé et aux secrets de famille, et Alper est confronté aux relations conjugales adultes dans le plus cru et douloureux questionnement sur ses propres origines et sa place auprès du couple parental. Par conséquent, le personnage d'Alper gagne aussi en profondeur, et ses comportements dépressifs ne sont plus qu'uniquement anecdotiques.

Le style est sensiblement identique à celui que nous connaissons déjà, alternant les registres de langue et jouant constamment sur le décalage entre l'âge mental d'Alper et son quotidien ainsi que son imagination foisonnante de petit garçon.
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L'assassinat d'Hicabi Bey

J’ai eu beaucoup de mal à rédiger cet avis, pour un livre dont j’ai terminé la lecture il y a plus d’un mois. La raison en est simple : ce que j’ai préféré est l’ultime page du roman, qui éclaire d’un jour nouveau le jeune narrateur et ses proches, et donne une résonance toute particulière à ses pensées et à ses actes. Comme je ne peux pas vous le révéler, il m’est difficile d’en dire plus.

Je reviendrai donc sur le coeur de l’intrigue : le meurtre d’un policier à la retraite, bienfaiteur du quartier en particulier et des jeunes en difficultés en général, un homme aimé de tous. Seul un fou, un marginal, un rockeur chevelu a pu commettre ce crime, n’est-ce pas ? Autant vous dire que, quand la police tient un suspect, elle estime déjà tenir un coupable et se refuser à poursuivre les investigations. Heureusement pour tout le monde, Alper Kamu enquête.



Bien sûr, il faut accepter le postulat de départ, à savoir que le narrateur est un gamin de cinq ans, surdoué, à la pensée aussi ordonnée qu’un penseur adulte. Il n’en conserve pas moins les jeux et les préoccupations d’un gamin de son âge, et nous fait découvrir la vie quotidienne dans les rues d’Isatanbul, pour un gamin de cinq ans et ses amis, parfois très très costauds, très très bagarreurs – et pas toujours très finauds. Grâce à son père, il nous fait aussi découvrir le charmant monde du travail, les charmantes manipulations dont sont capables les patrons pour un peu plus pourrir la vie de leurs employés. Un problème de plus à résoudre pour Alper, et, en parallèle, une belle promenade dans les rues d’Istanbul.

L’assassinat d’Hicaby Bey est un polar hors-norme, tout comme son étrange et impertinent enquêteur.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'agence secrète

Musa est rédacteur publicitaire . Par hasard, il rencontre un copain qui cherche un colocataire, et c'est l'occasion de s'émanciper de sa famille, de se bouger un peu.

Un peu beaucoup.

De fait, coincés entre une vieille folle qui vit avec ses chiens et collectionne les photos du Prince Charles (2e étage) puis l’École du Bonheur Intergalactique (au-dessus d'eux), les jeunes gens mènent une vie relativement calme jusqu'à ce qu'on propose du travail à Musa, dans une agence de publicité dont il n'avait jamais entendu parler: l'Agence secrète. Et là, tout bascule.

D'abord, il règne un froid polaire dans les locaux de l'agence. Ensuite, ses collègues masculins sont tous plus farfelus les uns que les autres: des jumeaux patibulaires, un fétichiste des boîtes, un homme qui pleure continuellement à grosses larmes, et enfin le patron: un chat. Un gros chat méprisant, qui feule et vous considère tout au plus comme un bol de croquettes périmées, un chat qui assiste aux entretiens d'embauche et aux réunions de direction. Un chat nommé Satan.

Mais à l'Agence, il y a aussi une femme. Et pour cette femme, Musa est capable d'aller beaucoup plus loin qu'il ne l'envisageait. Beaucoup trop loin ..
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L'agence secrète

Très bon roman, dont le caractère très particulier ne peut être dévoilé sous peine de spoiler. Le mélange des genres, thriller et fantastique, est en tout cas particulièrement heureux.
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L'assassinat d'Hicabi Bey

sans plus

Bien présenté, séduite par la quatrième de couverture,j'avais hâte d'ouvrir ce petit roman à la couverture acidulée et décalée... J'ai été vite déçue car on tourne rapidement en rond, peu de choses sont réalistes,sans toutefois être légitimée par un côté fantastique....Le personnage principal est totalement incrédible et il est difficile de passer au delà de ce profil improbable tant il en rajoute au fil des pages.... L'idée de base était bonne mais aurait mérité un peu plus de crédibilité ou alors un basculement réel dans un roman fantastique ou science fiction afin de rendre le tout crédible. On ne peut pas faire du réaliste en étant si peu crédible....les mésaventures sont parfois à la limite du ridicule. Habituellement bon public et aimant beaucoup de genres littéraires différents, je n'ai donc malheureusement pas apprécié cette histoire que j'ai trouvé creuse et ennuyante.
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Une étoile pour l'écriture et le dépaysement et la moitié d'une pour les cinquantes dernières pages lorsque Alper Kamu garnement stambouliote de 5 ans grignote quelques champignons hallucinogènes et nous emmène dans un délire philosophique rencontrer son ami imaginaire (Öztürk), le roi Mangemémoire (Castratus) et AEN (Acide égonucléique).

J'ai un peu de mal à voyager en Absurdie même si j'ai détecté l'ombre légèrement voilée d'Orhan Pamuk dans la description d'Istanbul.

L'auteur brosse une réalité sombre de l'administration turque gangrenée par les bakchich.

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Une fleur en enfer

Alper Kamu a 5 ans et le cerveau d'un sage cynique. Il se méle de tout dans le voisinage, des troubles entre gamins qui pourraient dégénerer en guerre de quartier et du destin d'un garçon à peine plus âgé que lui qui s'accuse de la mort de son frère invalide. C'est drôle, enlevé. L'enquête est minimale et on en apprend un peu plus sur sa drôle de famille, son oncle mort toujours amoureux de son ex femme selon la legende familiale mais Alper découvre qu'il était éperdument epris d'une autre femme...
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Une fleur en enfer

Vous savez si vous passez régulièrement sur le blog (d’ailleurs j’en profite pour vous dire un grand merci !) que je n’aime pas commencer une série par un autre tome que le premier. Et là, Alper Canigüz a écrit un premier roman mettant en scène son jeune héros :

L’Assassinat d’Hicabi Bey : Alper Kamu, cinq ans, détective. Mais comme l’intrigue d’Une fleur en enfer ne me tentait pas franchement, je n’ai pas eu envie de lire le premier Canigüz avant. Alors forcément, il a fallu que je raccroche les wagons.



Alper Kamu est un sacré petit personnage qui a l’air bien plus vieux que son âge. Faire sa connaissance, c’est un peu comme rencontrer Hercule Poirot coincé dans un corps d’enfant. J’ai bien aimé la fraîcheur de ce court roman et découvrir Istanbul avec Alper, ainsi que cette porte d’entrée sur la littérature turque.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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L'agence secrète

Une soirée... Il suffit d'une soirée pour dévorer ce roman policier déjanté !

Alors allez-y, fermez vos portes à double tour, veillez à ce qu'on ne vous dérange pas

et installez-vous confortablement en vous servant un thé, un café, un soda ou une bière.

Prêt à découvrir un polar turc hors du commun ?



Faites la connaissance de Musa, un rédacteur publicitaire au chômage vivant en colocation avec un homme qui travaille dans "une sorte de commerce" et leur voisinage ubuesque...Musa, qui a une fâcheuse tendance à boire beaucoup de vin, reçoit un soir un coup de téléphone important : un appel pour un entretien d'embauche. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin !Réveil difficile, crâne encore lourd des vapeurs d'alcool, Musa vit une étrange entrevue. C'est ainsi que notre publicitaire stambouliote est engagé par l'Agence secrète... Loin d'être une agence de pub comme les autres, cette entreprise ne compte qu'un unique client et dissimule bien d'autres mystères.Musa n'est donc pas au bout de ses surprises : il va tomber amoureux, avoir des relations conflictuelles avec un chat et surtout, être témoin de faits étranges et pour le moins sordides ...



L'auteur, qui n'en est pas à son coup d'essai, nous sert des situations et des personnages désopilants en contant d'une plume acerbe et furieusement intelligente les tribulations de Musa qui, malgré sa verve souvent intarissable, se trouvera déconfit devant des événements qui le dépassent complètement !

Un polar qui nous emporte dans les arcanes de l'Agence secrète avec malice.

Un roman surprenant, burlesque et complètement addictif !

UNE PÉPITE !



Lea.
Lien : http://librairielefailler.bl..
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Une fleur en enfer

Je ne connaissais pas du tout cet auteur que je découvre donc grâce au Prix Polar des Lecteurs du Livre de Poche.

Alper Kamu (aussi philosophe que son presque homophone) a cinq ans à Istanbul et se mêle de tout ce qui ne le regarde pas a priori. Cet enfant surdoué aime surtout résoudre des énigmes policières et quand il n'en trouve pas son imagination en crée. Un oncle qui meurt d'une crise cardiaque en laissant les traces d'un amour malheureux, un petit voisin accusé du meurtre de son frère handicapé, une voiture à pédales qui disparaît... tout lui est prétexte à exercer son esprit d'observation et de déduction !

Il insuffle sa philosophie dans la narration de ses aventures et partage ainsi sa vision de l'amour, du couple, de l'amitié...

Je n'ai pas été convaincue par ce roman à l'intrigue très ténue. Le personnage-narrateur m'a semblé plutôt antipathique dans la condescendance avec laquelle il considère tous ceux qui l'entourent. Tout cela m'a paru manquer d'énergie, de comique et de mordant. Une déception !

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L'assassinat d'Hicabi Bey

Alper Kamu (cf. Albert Camus ?), cinq ans, fils de petits fonctionnaires mi-névrosés mi-déprimés, est un enfant surdoué parfois coléreux, lecteur de Nietzsche à ses heures, se réfugiant sous son canapé dans ses moments de spleen, et essayant de se faire une place parmi les chenapans du quartier populaire où il habite ainsi que de manipuler des adultes pas du tout bienveillants. Il est témoin d'un meurtre qui s'avérera glauque et crapuleux. Par nécessité, il en résoudra le mystère sans même se donner le plaisir d'élucider au grand jour ses conclusions. Un long chapitre proche de la chute - et la retardant - constitue une sorte d'histoire dans l'histoire, une nouvelle fantastique intitulée "Ainsi hallucinait Zarathoustra" qui contribue à ajouter un aspect d'"énigme métaphysique" au récit.

Dans l'ensemble de l'ouvrage, cependant, le décalage entre l'imagination foisonnante de l'enfant et sa pensée désabusée et sophistiquée, dictée par son âge mental et ses lectures et rendue par un langage assez baroque, provoque un effet comique très réussi. J'ai hâte de connaître sa nouvelle aventure.

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L'assassinat d'Hicabi Bey

une franche récréation dans l'univers du polar, ou le plaisir de suivre les tribulations et surtout les réflexions, les réparties, d'un enquêteur de cinq ans, désabusé quant aux bienfaits et enseignements de l'école et quant à la valeur et l'intelligence de la plupart de ses contemporains.

Comment mélanger intelligence acérée, bon-sens, en même temps que naïveté, coteries de gamins, débrouille...

Des personnages jamais vus dans cet univers, exotisme, fraîcheur, franc-parler, un petit air de la Zazie de Queneau.

Une fois commencé, impossible de lâcher ce bouquin, une vraie belle aventure.

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L'assassinat d'Hicabi Bey

Comment peut-on, âgé de cinq ans, même si on est un surdoué, même si on s'appelle Alper Kamu (si, si!), même si on parle philo et littérature comme un grand, même si on sait décortiquer les rapports homme-femme et accessoirement y prendre sa place, comment peut-on, dirons-nous, se lancer dans une enquête policière et même la résoudre ?



Car voilà toute l'intrigue : Istanbul, ses ruelles, ses gargotes, ses habitants plus ou moins misérables, ses gosses de la rue et un ancien commissaire de police proprement égorgé sur son canapé. Qui va-t-on accuser en premier ? Forcément, le semi-débile couvert de sang trouvé sur place. Ceci serait sans compter l'acuité de l'intelligence d'un Kamu en culottes courtes qui va envisager d'autres possibilités.



Par le regard perçant de ce mioche, qui enquête et joue aux billes selon les moments, qui se castagne avec les grands et use de son flingue en plastique, Istanbul vit pour nous et dévoile ses services de police, pas toujours aussi violents qu'on le croit, son administration un brin corrompue, son épicier malin comme un singe, ses gamins des rues, ses mamans protectrices dépassées par leur progéniture, bref, des clichés assez convenus mais rafraîchis par l'humour et la malice du petit ouistiti qui mène l'enquête. Des moments drolatiques, des surprises, une émotion jamais mièvre, un bon moment de lecture, avec tout de même certaines longueurs – dont le rêve explicatif suscité par des champignons hallucinogènes !
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Les éditions Mirobole nous réservent souvent de belles surprises, et celle-ci en est encore une. Ils sont allés dénicher un polar turc qui est vraiment "à part", pas du tout classique. On ne s'attend pas du tout à ça, malgré un pitch qui le dit clairement : c'est un enfant de cinq ans qui mène l'enquête, avec son pistolet en plastique !





Son charme, car c'est bien de ça qu'il s'agit, vient donc de son personnage principal, le petit Alper. Un gamin surdoué, qui refuse d'aller à la maternelle où il perd son temps. Cela fait deux ans qu'il lit couramment, Sartre, Rousseau et même Kant n'ont plus de secrets pour lui. Mais il possède également un culture générale qui serait déjà assez étourdissante pour un adulte... Et à côté de ça, il reste un gamin de cinq ans avec ses questionnements, ses incompréhensions, et le mélange de ces deux traits de caractère est finement dosé par l'auteur.



La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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L'assassinat d'Hicabi Bey

Une pure pépite d'humour et d'ingéniosité !

Un roman policier rondement mené par un enfant de cinq ans à la foi génial et détestable. Il est parfois difficile de se dire qu'il a cinq ans, mais, quand un détail vient nous le rappeler, c'est toujours une bonne surprise ! Le personnage d'Alper est plus qu'attachant malgré son narcissisme. Idem pour ses petits copain, qui même si ils font leur âge sont sympathiques, c'est d'ailleurs amusant de voir les voir confronté aux petits tracas du quotidien (devoir, conflits avec les copains, parties de football,...) tandis qu'Alper a des problèmes bien plus complexes !

Concernant les personnages adultes, ils ne manquent pas de piquant. Même si moins présents leur caractère est recherché, s'approchant souvent du cliché sans jamais en être.

C'est ce qui est cocasse dans cet ouvrage : l'auteur se joue des codes du romans policier, s'en amuse, les détourne... Il se moque du policier imbécile, du procureur trop sur de lui, de l'enfoiré de patron ou encore de musicien sans talent et leur copine alcoolique...

Même si le récit est fait avec humour, cela ne change en rien la qualité de l'intrigue policière...



Sa résolution est digne des grands romans policiers... Elle est délicate, touchante, avec ce qu'il faut de touche enfantine pour un roman qui ne l'ai pas !
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L'agence secrète

Une soirée... Il suffit d'une soirée pour dévorer ce roman policier déjanté !

Alors allez-y, fermez vos portes à double tour, veillez à ce qu'on ne vous dérange pas

et installez-vous confortablement en vous servant un thé, un café, un soda ou une bière.

Prêt à découvrir un polar turc hors du commun ?



Faites la connaissance de Musa, un rédacteur publicitaire au chômage vivant en colocation avec un homme qui travaille dans "une sorte de commerce" et leur voisinage ubuesque...Musa, qui a une fâcheuse tendance à boire beaucoup de vin, reçoit un soir un coup de téléphone important : un appel pour un entretien d'embauche. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin !Réveil difficile, crâne encore lourd des vapeurs d'alcool, Musa vit une étrange entrevue. C'est ainsi que notre publicitaire stambouliote est engagé par l'Agence secrète... Loin d'être une agence de pub comme les autres, cette entreprise ne compte qu'un unique client et dissimule bien d'autres mystères.Musa n'est donc pas au bout de ses surprises : il va tomber amoureux, avoir des relations conflictuelles avec un chat et surtout, être témoin de faits étranges et pour le moins sordides ...



L'auteur, qui n'en est pas à son coup d'essai, nous sert des situations et des personnages désopilants en contant d'une plume acerbe et furieusement intelligente les tribulations de Musa qui, malgré sa verve souvent intarissable, se trouvera déconfit devant des événements qui le dépassent complètement !

Un polar qui nous emporte dans les arcanes de l'Agence secrète avec malice.

Un roman surprenant, burlesque et complètement addictif !

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L'assassinat d'Hicabi Bey

Une lecture que j'ai appréciée car le théme sort des sentiers battus par son originalité

Alper Kamu a 5 ans et il ne va plus à la maternelle avec l'accord de ses parents car il a le cerveau d'un adulte . Il passe son temps à observer sa rue et les habitants de son quartier . Il ne craint rien ni personne et c'est pourquoi , il est bien décidé à résoudre le meurtre de Hicabi Bey . Ertan le timbré a été arrêté mais Alper qui le connaît bien comprend que c'est une erreur car Ertan est timbré mais n'a rien d'un criminel.
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