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Critiques de André Aciman (273)
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Appelle-moi par ton nom

Appelle-moi par ton nom est un magnifique roman d'amour. Elio ressent un puissant désir envers Oliver, à tel point que cela en devient douloureux tant il a l'impression que le jeune homme ne fait pas attention à lui. Une écriture sensuelle et parfois très crue, un roman écrit à la première personne qui nous immerge dans les sentiments qui rongent Elio, qui va passer par de nombreuses phases : sentiment de culpabilité et de honte, phantasmes, espoirs et douches froides selon comment Oliver lui adresse la parole ou le regarde, jalousie aussi quand ce dernier sort s'amuser en ville... On est happé par cette passion dévorante, ce premier amour de jeunesse qui pourrait bien s'avérer être le Grand Amour. Mais la vie l'entend-elle ainsi ?



J'avais beaucoup aimé le film Call me by your name, ce qui m'a donné envie de découvrir le roman original. Le film m'avait tiré des larmes, bien qu'il n'ait pas adapté la toute fin du roman. Je l'ai donc découverte avec cette lecture, et là encore, cette écriture m'a bouleversé tant cette histoire est belle, bien que contrariée.



Un très beau roman, très bien écrit, avec beaucoup de sensibilité.
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Appelle-moi par ton nom

Après avoir vu le film, cet ouvrage livre un autre regard sur la trame des évènements, comme si nous regardions depuis un autre angle. Plus intimiste. Nous sommes dans la tête d'Elio, nous le voyons sous les traits deTimothée Chalamet en train de nous conter ses sentiments.

Bizarrement en ce qui concerne Oliver, à la fois en raison de la description de ce beau jeune homme de 23 ans que Elio nous en fait et, peut être, de son nom, c'est le modèle danois Oliver Svejse Brynnum que je voyais dans mon imagination et non Armie Hammer qui avait plus de 30 ans au moment du tournage.



PS : je viens d'apprendre en lisant d'autres commentaires que Gabriel Bismuth-Bienaimé avait doublé Elio dans le film, excellente idée qui contribue à la magie du récit.
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Appelle-moi par ton nom

(issu de mon compte Instagram @l.iris.me)



j'ai lu ce roman (sans connaître le film) à l'occasion de la lecture commune organisée par @totobooksandmore & @elisereadsbooks pour leur Cocktail Readathon. c'était super chouette de pouvoir échanger avec les participants autour de cette lecture qui m'a profondément chamboulée ! 📚



j'ai eu du mal avec un peu tout jusqu'aux pages 40 environ. la plume, absolument magnifique, est très lyrique et métaphorique et c'est quelque chose avec lequel j'ai du mal... j'avais aussi la sensation que la narration (point de vue d'Élio) était très distante avec les évènements qu'il racontait. mais ça passé, j'ai découvert un page turner absolument addictif ! 🤩



cette romance M-M (Mâle-Mâle, une première pour moi) est tellement plus qu'une "simple" romance ! j'étais complètement immergée dans cette Italie des années 80, avec Élio qui se débat avec ses sentiments qu'il ne comprend pas et qui frôlent parfois l'extrême. les dialogues, presque "bruts" étaient d'une puissance dans ce qu'ils exprimaient ! la tension entre les deux protagonistes étaient exceptionnelles. ❤️



la 3e partie m'avait laissée très dubitative - je ne voyais pas vraiment son intérêt. mais en y réfléchissant, cela donne un aspect extrêmement réaliste à l'histoire : évidemment que tout ne tourne pas exclusivement autour des deux ! 👬



les 20 dernières pages m'ont détruites, littéralement. je ne me suis jamais retrouvée dans un tel état avec un livre. mais ne prenait pas ça pour acquis, cela m'évoque aussi des choses personnelles.😉



ce n'est pas un coup de coeur puisque certains points m'ont dérangée mais un coup de 💙 pour ce que j'ai ressenti. d'habitude je dois penser à un livre pour retrouver ce que j'avais ressenti - là, y penser s'impose à moi. c'est définitivement un roman que je n'oublierai jamais. c'est le premier qui me marque de cette façon.
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Les variations sentimentales

A l'époque où chaque geste, chaque approche sexuelle nous fait prendre le risque de nous rapprocher de la Justice, il est bon de lire ce roman !

Nous suivons Paul dans ses relations amoureuses avec ses différents partenaires ; chaque partie est consacrée à l'un (ou l'une) d'eux, mais s'y retrouvent également les personnages précédents comme en écho.

Paul, le héros, nous conte ses désirs, ses rencontres, ses partenaires, ses angoisses. Constamment, il semble chercher à faire coïncider sexualité et et sentiments, alors que tous ses gestes disent le contraire. Sa sexualité seule est apollinienne ; ses sentiments, ses attachements psychologiques sont l'objet d'analyses, d'interrogations douloureuses et d'un sentiment général d'échec.

nb : J'aurais cependant aimé assister à son détachement de Manferd dont il parle si bien de son approche.

Magnifique première partie, "Premier amour", sur les émoi de Paul adolescent envers un jeune ébéniste : cela vaut à lui seul la lecture du roman.



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Trouve-moi

« Suite » ultra perturbante étant donné qu’on n’y retrouve quasiment pas Élio et Oliver. C’est forcément décevant. Néanmoins, l’écriture est mélodieuse et nous enveloppe comme une nuit d’été. Retrouver certains persos a été agréable, mais l’auteur s’est égaré dans son fanservice.



A. Aciman parle joliment du temps qui passe et des regrets, mais c’est loin d’être suffisant. Il évite de nommer clairement les choses, d’utiliser les mots homo/bisexualité. La fin est super touchante mais dissone après la conclusion de Call Me By Your Name.



Ce n’est pas un tome 2 mais un companion book qui semble avoir lieu dans un univers parallèle. J’espère que l’adaptation cinématographique s’intéressera surtout au dernier chapitre plutôt qu’à la première moitié du livre. Abaissez vos attentes pour cette lecture, je vous avertis :(
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Les variations sentimentales

IL y a une dizaine d'années, le précédent roman d'André Aciman m'avait profondément touché et marqué. Le film qui en a été tiré a d'ailleurs rencontré un succès planétaire et ramené vers ce livre relativement passé inaperçu un énorme lectorat.

Le sujet des variations sentimentales semblait être une variation sur le sujet de la découverte du sentiment amoureux et de l'exploration du désir. C'est en partie, en effet, le sujet du premier chapitre. Certaines pages sont exceptionnelles de sensibilité, d'autres sont assez ennuyeuses tant le protagoniste se plaît à tergiverser et à ressasser les mêmes souvenirs. Quant à la suite, elle met en scène par chapitres plus ou moins longs les coups de foudre du protagoniste tout au long des années. Sa bisexualité ne lui facilite pas les choses même si, me semble-t-il, les chapitres dédiés aux amours masculines sont beaucoup plus crédibles (et parfois sensuelles) que ceux consacrés aux femmes. Mais à dire vrai, je me suis lassé très vite de ses trahisons amoureuses... Car oui, l'homme promet l'amour éternel et s'en va toujours voir ailleurs. Pourquoi pas ? Mais s'il assumait un peu plus ses désirs, on s'amuserait certainement davantage, nous, lecteurs... Trop de longueurs nuisent à ce roman du doute amoureux.
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Appelle-moi par ton nom

Un roman d'atmosphère très troublant sur la découverte de la sexualité à l'adolescence. L’ambivalence de sa double attirance pour sa voisine avec qui il entretien un rapport de flirt de tendresse et pour Olivier avec qui la relation est plus animal et plus instinctive domine tout le long de la lecture. l'atmosphère de chaleur estivale, de huis clos et de langueur s'accorde à merveille avec l'état d'esprit d'Elio. Lecture que je n'oublierait pas de sitôt.
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Appelle-moi par ton nom

Victor Hugo disait dans une lettre adressée à Juliette Drouet : " Le 26 février 1802, je suis né à la vie, le 17 février 1833, je suis né au bonheur dans tes bras. La première date ce n'est que la vie, la seconde c'est l'amour. Aimer c'est plus que vivre."

Elio et Oliver ont bel et bien vécu avant cet été-là et pourtant c'est comme si ils s'étaient attendus pour vivre l'amour qui bouleversera leur vie. Au fond, c'est ça aussi l'Amour, vivre avec des traces dans le cœur, sur le corps et des bleus à l'âme.



"Call me by your name", c'est avant tout l'histoire d'un premier amour, celui qui ne finit jamais vraiment tant il semble logé dans chaque parcelle de notre être, mais c'est aussi celui qui fait mal tant il est vrai, tant il est pur. On aime avec innocence et grandeur, on parlerait même de "Cor Cordium", on aime avec le Cœur des Cœurs.



Elio, jeune Italien de 17 ans, passe ses vacances dans la maison familiale, dans un ville où se sont côtoyés Monet, le célèbre peintre aux Nymphéas, les poètes mais aussi et surtout les amoureux qui se sont laissés aller aux rêveries solitaires. Un mystérieux invité fait son entrée et le sort en est jeté, " Alea jacta est " aurait dit César si il avait vu ces deux jeunes hommes se voir pour la première fois. Oliver est un brillant professeur, érudit, aimant Héraclite. Il a 24 ans, il est beau, désinvolte et lâche ses éternels "A plus" - Later - comme des couperets.



Call me by your name - Appelle moi par ton nom - est un livre merveilleux qui narre avec beauté et sensualité cette histoire d'amour qui n'aurait pu durer que le temps d'un été mais qui pourtant ne périra jamais. "Je suis comme toi dit-il. Je me souviens de tout." Parce qu'on ne peut oublier les battements de deux cœurs qui battirent à l'unisson dans les rues pavées de Rome. Parce qu'on ne peut oublier les frôlements discrets, les sourires, la peau, l'odeur, de celui que l'on a tant désiré.



Les deux personnages brillent par leur sincérité, leur timidité. On se retrouve parfois en eux, parce que l'auteur André Aciman, pose avec justesse des mots sur ce qu'est le désir, l'émoi mais surtout l'Amour, sur les frémissements des corps et des âmes.



" Tourne-toi vers moi et, même en plaisantant ou comme sous l'effet d'une pensée après coup, ce qui aurait tant compté pour moi quand nous étions ensemble, regarde moi dans les yeux comme tu le faisais alors, soutiens mon regard, et appelle moi par ton nom."
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Appelle-moi par ton nom

Qu’est-ce que je me suis ennuyée. À en mourir. Des tergiversions à n’en plus finir, la chaleur d’Italie est étouffante et écrasante au possible, le quotidien d’Elio et sa famille est rasoir. Les journées s’étirent en longueur, rien n’avance.

Une lecture que j’ai déjà oublié et dont je n’ai, de fait, pas grand chose à dire.
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Appelle-moi par ton nom

Je suis mitigée concernant la lecture de "Appelle-moi par ton nom".



En effet, malgré une très belle écriture et toute la sensualité qu'il en ressort, la sensibilité des personnages (les odeurs, les ressentis...), la poésie, l'ambiance (la maison, la piscine, le jardin, le cours de tennis, les balades en vélo), j'ai trouvé le rythme un peu lent surtout la première partie du roman et je me suis ennuyée.



A présent que j'ai lu le roman, je m'apprête à regarder le film .
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Les variations sentimentales

Une écriture si fine, si délicate et belle, à la fois dure et crue mais tout autant poétique pour décrire les sentiments et le désir. Merci André Aciman de savoir dire l'amour et les variations sentimentales aussi bien (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/05/19/lamour-les-remords-et-les-regrets-les-variations-sentimentales-andre-aciman/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Appelle-moi par ton nom

Call me by your name, également publié sous le titre Appelle-moi par ton nom ou encore Plus tard ou jamais, est un roman d'André Aciman dans lequel le protagoniste, Elio, retrace l'été de ses dix-sept ans, marqué par son histoire avec Oliver, un étudiant américain hébergé par ses parents pendant six semaines.



Je ne vais pas mâcher mes mots : j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman. Il n'est pas exempt de défauts, et certains passages m'ont même déplu, comme j'y reviendrai plus bas, mais dans l'ensemble, il m'a bouleversée. J'irais même jusqu'à affirmer que c'est la seule histoire dont Picsou n'est pas le héros qui a réussi à me tirer des larmes.



Le style de l'auteur est excellent, quoique parfois complexe. Il ne faut pas décrocher un seul instant, car la narration suit les pensées d'Elio et les retranscrit parfaitement grâce à un style décousu, où ses réflexions s'enchaînent les unes à la suite des autres avec un réalisme troublant.



Le scénario en lui-même est poignant. Dès le début, on se laisse happer par les regards glissants et les conversations détournées que s'échangent Elio et Oliver. Je crois que ce qui m'a le plus interpellée dans ce roman, c'est à quel point il est facile de s'identifier aux réactions du protagoniste. Ses questionnements, ses ressentis, ses désirs... À maintes reprises, je me suis reconnue à travers cela, alors que ce n'est pourtant pas un personnage qui m'est particulièrement proche.



J'ai eu en revanche plus de mal à accrocher aux personnages secondaires, que j'ai trouvé assez fades dans l'ensemble, à l'exception de l'adorable Vimini, ainsi qu'au milieu dans lequel ils évoluent. Cette maison où tout le monde est toujours le bienvenu, où les gens sont tous plus serviables les uns que les autres... Un cadre de vie si idyllique qu'il en paraît ennuyeux à mes yeux, mais peut-être est-ce précisément le sentiment que l'auteur cherchait à faire passer.



Si l'évolution progressive de la relation entre Elio et Oliver m'a absolument conquise, je n'en dirais pas autant de la troisième partie de l'oeuvre, qui m'a assez déroutée. Un euphémisme pour ne pas dire que je l'ai détestée. Je conçois l'importance de ce passage qui expose le couple formé par Elio et Oliver à un autre contexte, plus public, mais cela ne change rien à mon opinion. Les longues explications sur le poème du syndrome de San Clemente, les histoires sur la Thaïlande, les conversations interminables... En fait, et je crois que c'est cela qui m'a déplu, j'ai trouvé Elio et Oliver bien trop écrasés par ce qui se déroule autour d'eux, alors qu'ils étaient jusque-là au coeur même de l'intrigue.



La quatrième partie, en revanche, est superbe. Pendant de nombreuses pages, je me suis questionnée sur la véritable nature des sentiments d'Oliver, qui s'éloigne progressivement d'Elio au point de ne même pas réagir lorsque celui-ci l'appelle par son nom. Finalement, l'auteur joue sur l'ambiguïté, puisqu'on finit par découvrir que cette indifférence n'est qu'une façade, et on ne peut avoir qu'un goût de gâchis en bouche à la pensée de cette « vie parallèle » que les deux protagonistes auraient pu vivre s'ils avaient fait d'autres choix (en particulier Oliver).



Je crois que le roman n'aurait pas pu se terminer de plus belle façon que par la phrase qui le conclut, et qui résume quasiment à elle seule toute l'histoire, celle d'un amour éphémère dont le souvenir a pourtant survécu, aussi fort et aussi intense, aux affres du temps.



Call me by your name, c'est un hymne au désir, une ode à la fois poétique et sensuelle, bien que certains passages soient parfois si crus qu'ils ont réussi à me mettre mal à l'aise. Il flotte aussi entre ces pages un parfum de mélancolie, celui du premier amour, qui nous frappe en plein coeur.



En conclusion, ce livre est un petit bijou qu'il faut lire impérativement. En dépit des points négatifs que j'ai relevés ci-dessus (et qui n'engagent que moi), j'en garderai un souvenir impérissable, car je n'ai lu que peu d'histoires qui m'ont autant touchée que celle-ci.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Appelle-moi par ton nom

Peu de temps après avoir apprécié la magnifique adaptation de ce roman au cinéma, je me suis attaqué au texte d’André Aciman réédité à cette occasion par Grasset. J’ai découvert un roman riche, puissant et érudit où l’apparente simplicité du propos est portée par un style foisonnant et complexe.



On peut être dérouté de passer de descriptions d’histoire de l’art ou de propos philosophiques, à des scènes plus triviales sur l’évolution de la relation entre Elio et Oliver. Pourtant, je me suis laissé prendre par l’atmosphère particulière de cet ouvrage. La torpeur de cet été italien, les valses-hésitations entre Elio et Oliver sont largement retranscrits à travers le regard d’Elio. Ce garçon est attachant autant qu’il est parfois agaçant ce qui apporte chair et épaisseur à ce récit. On suit son yoyo émotionnel dans une intimité telle que je me suis demandé à de nombreuses reprises s’il n’y avait pas dans ce texte une dimension autobiographique.



Bien sûr, on pourra reprocher quelques longueurs, une intrigue un peu diluée et pas assez resserrée, des digressions inutiles, mais ce roman est un tel foisonnement tant dans sa dimension émotionnelle qu’artistique qu’il embarque le lecteur. Et si l’on retrouve quelques scènes clés du film Call me by your name, l’ouvrage va plus loin dans le récit, notamment sur le plan chronologique, rendant donc sa lecture postérieure tout à fait passionnante et peu gênante.



Un beau roman doux et tolérant à découvrir.
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Appelle-moi par ton nom

Je ne vais pas vous dire que ce roman est le livre du siècle et pourtant ce livre est un chef d'oeuvre...



Disons que ce genre de roman ne peut pas plaire à tout le monde, je peux tout à fait voir pourquoi. Je ne peux pas vous convaincre de lire si le sujet ne vous plait pas et pourtant, cette histoire d'amour est un tourbillon de sensations brutes, crues, sans détours aucun. Une introspection dans la tête d'Eliot, pour décortiquer une à une ses pensées, ses fantasmes, ses espoirs le temps d'un été... Enfin... le temps d'une vie plutôt...



Je ne saurai vous dire si j'ai tellement aimé ma lecture parce que je me sens proche de Eliot, si c'est le charismatique Oliver qui me fascine tant, si la période et les paysages italiens me rappels mes propres étés dans le sud de la France.



Une pépite pour la littérature homosexuelle, une histoire d'amour qui a un goût de nostalgie.

Une fois n'est pas coutume, un double coup de coeur Livre/Film, si vous hésitiez, laissez vous tenter, je vous garantis un plein d'émotion et quelques mouchoirs froissés...



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Appelle-moi par ton nom

Ils ont 17 et 24 ans. Ils tombent amoureux le temps d’un été.

La prose est magnifique. On peut reprocher au roman son côté fleur-bleu, mais l’histoire est racontée du point de vue d’un ado qui est au commencement de sa vie amoureuse. Alors, souvenons-nous de notre premier amour et de l’émoi créé. On plonge avec délice dans une histoire d’amour cachée où chaque page vibre d’intensité. Les relations familiales/humaines sont exploitées avec soin, partagées entrée pudeur, non-dits et révélations, toujours crédibles, sans aucune once de fausseté. Le coeur brisé, on lit les dernières lignes en pensant ô combien ce roman est une ode à l’amour romantique & sensuel.
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Appelle-moi par ton nom

Cette situation nous l'avons tous quasi connue au moins une fois, "Il/Elle me plait, mais non il/elle ne peut pas le savoir, je vais l'ignorer... Et s'il/elle réagit, c'est qu'il y a quelque chose entre nous " Et oui, que celui ou celle qui n'a jamais fait ça me jette la première pierre. Permettant au lecture de s'identifier relativement facilement, même si, il est vrai cette pulsion homosexuelle pourrait paraître étrange, il s'agit d'un jeune homme qui se cherche, il a déjà couché avec des filles et il couche encore avec des filles, mais l'envie envers Oliver semble extrêmement forte...
Lien : http://parce-que-parfois.blo..
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Trouve-moi

La suite de "call me by your name" porte la même sensibilité, le même accru sur les personnages décrits, les situations, la tendresse, la tristesse et la joie de ces moments.

Toujours en mettant l'importance sur la fugacité des moments de la vie, André Aciman se focalise sur trois moments de vie, concernant le père d'Elio, lui-meme et bien sûr Oliver.

Dans la forme du livre, j'ai juste eu une légère déception sur la disposition des paragraphes. J'aurais apprécié une mise en chapitre qui aurait aéré le texte, et proposé une lecture plus claire. Le.la lecteur.ice aurait pu choisir de grappiller les chapitres au lieu d'être obligé.e de tout lire quasi d'une traite.
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Trouve-moi

J'ai découvert par surprise qu'il existait une suite au merveilleux Call Me by your name. Je l'ai alors vite emprunté à la bibliothèque.



Pendant le premier gros tiers du roman, je me suis demandé si je m'étais pas trompé car il n'y avait rien qui correspondait au premier roman et ce n'était même pas les mêmes personnages. J'ai mis du temps à comprendre qu'on suivait l'histoire d'amour du ... père d'Elio (personnage principal du premier roman). Mais pourquoi ? Quel intérêt ?



Dans la partie 2 et 3, nous retrouverons (enfin!) les personnages du premier roman. Malheureusement, je me suis ennuyé totalement. J'ai même trouvé certains dialogues et scènes grotesques ... Où est la poésie et la naissance de sentiments interdits du premier roman ? Ici, les histoires sont toutes les mêmes : des personnes âgées tombent amoureuses de personnes bien plus jeunes et des histoires naissent. Alors, oui mr aciman, vous avez raison, l'amour n'a pas d'âge mais cela méritait il un autre roman ?
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Appelle-moi par ton nom

Dans son livre “Call me by your name”, André Aciman raconte avec sensualité et poésie l’histoire d’amour entre deux hommes qui n’ont, à priori, rien en commun.



Dans le fond, c’est une très belle histoire d’amour que dessine l’auteur, avec beaucoup de poésie et d’émotions. C’est une histoire simple, presque banal mais décrite avec force, des premières errances du jeune Elio à l’amour au sens propre, physique puis enfin l’histoire d’amour dans le temps : le souvenir de ce qui a été l’amour (et qui l’est toujours un peu).



Pour ma part cependant, je n’ai jamais bien réussi à me plonger dans le texte. Lors de ma lecture, j’ai trouvé dans le style d’écriture une sensation de mise à l’écart qui m’a laissé simple spectateur. J’ai eu des difficultés à finir également, le rythme retombant un peu dans la seconde partie. Une petite déception, malgré une belle écriture et des personnages extrêmement bien développés.
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Les variations sentimentales

André Aciman est l'écrivain de l'éveil du désir, de l'amour inaccessible, parfois impossible. Il est aussi un merveilleux écrivain pour traiter de la perte du sentiment amoureux et de la nostalgie.

"Les variations sentimentales" écrit en 2017 par André Aciman est le troisième roman que je lis de cet auteur. J'avais débuté par "Call me by your name" dont j'avais adoré l'histoire mais pas l'écriture ; j'avais ensuite lu "Trouve-moi" écrit en 2019. "Les variations sentimentales" quant à elles, portent très bien leur nom ! En effet, ces trois livres sont les mêmes histoires racontées différemment. Ne le sachant pas, j'ai eu, de prime abord, un sentiment de déjà lu qui m'a vraiment perturbé. Puis, je me suis rendu compte qu'André Aciman a rédigé ces trois textes comme un compositeur qui aurait écrit divers variations musicales sur un même thème. Et là, je dis Félicitations pour ce bel exercice d'écriture !
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