André Aciman

J’ai toujours eu l’impression que les avis se battaient entre la problématique d’une différence d’âge dans la relation des personnages et d’autres pour qui cela ne dérangeait pas. Je vous avoue que je n’ai que faire de cette différence car on ne l’a ressent pas tant que ça dans le récit et que rien ne nous ai imagé qui pourrait procuré un choc entre leur deux âges. L’écart n’est même pas si important. Mais bref cela dit c’est un roman que j’apprécie tout particulièrement pour cette odeur et ce décor qu’il nous apporte et que je n’ai jamais retrouvé ailleurs. Qui n’a jamais rêvé de se retrouver au nord de l’Italie dans un petit village aux paysages estivaux avec votre amour d’été ? Tout est enjolivé pour nous faire envier les personnages et puis finalement compatir pour eux, certains s’y retrouveront sûrement. Très touchant aussi et surtout déchirant, enfin moi j’ai lâché toutes les larmes de mon corps en atteignant les dernières pages ! il faut dire que je suis sensible aux histoires d’amour. Mais je ne peux que recommander.

Livre totalement magnifique racontant les histoires d'amour de Samuel père D'Elio dans le film Call Me By You're Name et de Elio lui même.

Le livre est riche en émotions et moments de séduction incroyablement ravissantes.

Tout le long du livre est splendide mais nous attendons tous bien évidemment les retrouvailles entre Elio et Oliver, et cette fin... Magnifique.

Seul bémol, je suis resté sur ma faim pour la finalité du livre, j'espère en avoir une suite.

En tout cas c'est très réussi et j'espère que si suite s'en suit, elle sera centré sur ces deux hommes faits pour être ensembles.

"Call me by your name" (ou "Appelle moi par ton nom") est un magnifique roman empreint par l'écriture fine et poétique d'André Aciman qui apporte à ce roman une note philosophique sur le désir et l'amour. Une subtile histoire d'amour entre Elio et Oliver dans un cadre édénique qui m'a permis de me plonger dans l'ambiance du livre sans problème et d'ainsi le dévorer d'une traite ! Ce livre était d'ailleurs nettement mieux que l'adaptation cinématographique qui en a été faite dans laquelle il manque de nombreux détails importants du livre permettant de mieux comprendre l'histoire. Je vous recommande donc vivement de lire le livre avant le film pour pouvoir en apprécier toute la beauté !

Quelle déception.

Je n’irai pas au bout de cette lecture à côté de laquelle je suis complètement passée.

J’avais d’abord regardé le film qui m’avait plutôt plu.

Mais le livre n’est vraiment pas pour moi.

D’abord, je n’ai pas du tout adhéré à la plume de l’auteur. Les phrases sont d’une longueur… On n’est pas encore arrivé à la moitié de la phrase qu’on a déjà oublié le début.

Je n’ai rien compris à l’enchaînement des événements. D’une phrase à l’autre, on est dans une temporalité différente et je n’ai pas apprécié.

Beaucoup de longueurs, rien ne se passe.

J’apprécie les livres où il ne se passe pas grand chose, où le narrateur nous parle à cœur ouvert. Ici, je n’ai pas apprécié.

Je ne comprends pas le personnage principal, ce qu’il ressent, malgré de très longues explications…

C’est la première fois que j’abandonne un livre en cours de lecture, d’autant que j’arrive presque à la fin mais ça ne l’a vraiment pas fait pour moi.

J’ai beaucoup aimé cette ballade au fil de la vie d’un homme, racontée à travers les amours les plus essentielles de sa vie. J’ai aimé que la question du sexe ou de l’âge de ses partenaires ne soit jamais un sujet et que Paul s’attache de façon inopinée à un homme, une femme, quelqu’un de plus vieux ou de plus jeune.

J’ai aussi aimé la construction du récit. Chaque chapitre ciblé sur une de ses amours pourrait être une nouvelle bien distincte des autres, car ce n’est pas juste un récit plat de circonstances, il y a un debut, un climax, une fin qu’on voit ou pas venir, une morale ou une réflexion. Et la force du texte tient aussi du fait que les personnages se croisent et se recroisent au fil des chapitres, même quand ils ne sont pas le partenaire attitré de Paul.

J’ai absolument adoré l’ambiance créée par André Aciman, j’ai ressenti la chaleur de l’Italie, senti son odeur, j’ai dîné au printemps avec ces New-Yorkais huppés, j’ai vu le court de tennis urbain baigné des fleurs de cerisiers. L’association des doux atermoiements de Paul et des descriptions fidèles et précises m’a transportée.

André Aciman est plus connu pour “Call me by your name” qui a été adapté en film. Je ne l’ai ni lu ni vu, mais ces “variations sentimentales” m’ont donné bien envie de connaître plus de l’œuvre de André Aciman.

J'avais visionné le film avant de même d'acheter le roman.



Et dans ce sens, je ne suis pas déçu.

Le livre m'a conforté dans la compréhension des silences entre Elio et Oliver dans le film.

Je trouve que le roman a une approche psychologique sur le personnage d'Elio qui est intéressante. Je trouve que grâce à cela le roman et le film sont complémentaires.

André Aciman nous livre un roman avec une écriture profonde et pourvu d'une certaine sensualité sur le lien entre Elio et Oliver.

Il arrive à nous faire ressentir l'ambiance d'un Été en Italie et d'un court séjour à Rome.

"Appelle moi par ton nom", restera le roman que je préfère pour traiter du lien amical, amoureux et charnel entre deux hommes.

Samuel rencontre dans un train une jeune femme nommé Miranda avec qui il engage une discussion qui va se prolonger même après leur arrivée à Rome. Elio fait la connaissance de Michel après un concert dans une église à Paris. Leur intérêt réciproque pour la musique va les rapprocher. Oliver organise, dans son appartement new yorkais, une soirée pour fêter son départ. Il y invite notamment deux personnes qui l’intriguent : Erica et Paul.



Si vous êtes familier de l’œuvre d’André Aciman, ces prénoms vous sont forcément familiers. L’auteur reprend ici les personnages de « Call me by your name » mais ceux qui espèrent une suite à ce fabuleux roman vont être déçus. J’ai trouvé que « Trouve-moi » se rapprochait plus des « Variations sentimentales » que de « Call me by your name ». Les histoires de Samuel, Elio et Oliver sont indépendantes les unes des autres et forment des chapitres distincts. Bien entendu, les histoires des uns influent sur celles des autres puisque les personnages sont liés. Mais chaque chapitre pourrait parfaitement se lire comme une nouvelle. Ils portent tous des titres en rapport avec la musique (tempo, cadence, capriccio et da capo) comme s’ils étaient une variation autour de celle-ci.



Comme toujours André Aciman aime mêler l’art à ses histoires. Ici la musique prend une place prépondérante en raison des titres de chapitre et du métier d’Elio. Le dernier temps du livre ne pouvait d’ailleurs pas trouver meilleur titre que da capo, je vous laisse découvrir pourquoi.



Comme dans « Call me by your name » ou « Les variations sentimentales », André Aciman excelle à parler du désir naissant et qui flamboie. Ses différentes histoires sont empruntes de sensualité, d’une infinie tendresse également. Mais j’ai surtout trouvé que l’auteur nous parlait du temps. Il y a bien entendu la mélancolie des moments passés et des fantômes qui continuent à hanter les personnages. Samuel et son fils Elio se promènent dans Rome en passant par leurs endroits « vigiles », des lieux qui leur évoquent des souvenirs. Elio et Michel vont partir à la recherche de la jeunesse du père de ce dernier. Et la grande histoire d’amour d’Elio et Oliver ne cesse de revenir et d’habiter les esprits des uns et des autres.



Mais le rapport au temps n’est pas que nostalgique. Deux des couples de « Trouve-moi » sont composés d’une personne jeune et d’un homme d’âge mûr. Leur histoire d’amour est inespérée, inattendue. André Aciman semble nous dire qu’il ne faut jamais désespérer de la vie et qu’elle peut nous offrir des cadeaux à tout âge.



Même si « Trouve-moi » ne peut égaler l’éblouissement que fut pour moi « Call me by your name », je n’ai pas boudé mon plaisir et j’ai apprécié mes retrouvailles avec Samuel, Elio et Oliver.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/

Déception. Un mot simple, mais qui résume tout.



Je me souviens de ces moments d’extases, de découverte de soi, d’amour fou et violent qui ont fait la beauté de Call me by your name. Il n’en n’est rien ici. Pas de scènes torrides, excitantes voire jouissantes comme on pouvait s’y attendre. Seulement trois histoires vaguement entre-mêlées : celle du père d’Elio qui rencontre Miranda, une femme bien plus jeune que lui et en tombe amoureux, puis celle de l'histoire d'amour entre Elio et Michel (sans doute ma préférée du roman) et, enfin, celle d’Elio et d’Oliver, qui se cherchent, se trouvent et se retrouvent.



Mais call by your name avait-il vraiment besoin d’une suite ? Un roman aussi exquis ne connait jamais (ou rarement) une suite digne de son nom. Trouve-moi en est la preuve. Si le style est toujours au rendez-vous, avec quelques teintes proutiennes, l’organisation du livre est, quant à lui, à remettre en question…



Pas une larme de versée, pas un sentiment de nostalgie ressenti, très peu d’émotion, en somme. C’est peut-être cruel dit comme cela, mais ce livre est mille fois inférieur à son aîné.

Très déçu.

J’étais impatient de le lire, mais en fait il ne s’agit pas vraiment d’une suite de appelle-moi par ton nom.

On retrouve nos héros qu’à la fin du livre, mais on perdu la sensualité, les émotions du premier livre.

Quel dommage … une suite ratée.

C’est la première fois que je lis un livre qui parle aussi ouvertement de désir et de relations sexuelles.

André Aciman nous parle surtout de la peur d’Elio que son désir soit rejeté et qu’Oliver se moque de lui, que son idée de l’amour soit fausse et des centaines d’autres questions qu’il se pose.



Call me by your name, c’est aussi un film. Un film que j’avais déjà vu et qui m’a donné envie de lire le livre. J’ai adoré les deux.



Parce qu’une histoire qui parle de désir et de sexe à tous les chapitres mais sans pour autant en abuser c’est peu commun.



Parce qu’une aussi belle histoire d’amour entre deux garçons racontée comme s’ils étaient des amoureux « normaux » c’est très joli.



Parce que même si d’ordinaire je n’aime pas ça, il y a une fin ouverte. Une fin qui nous laisse le choix.

Un roman psychologique dans sa première partie : des ratiocinations à n'en plus finir sur les émois amoureux et sensuels d'Elio vis à vis d'Oliver ; les analyses psychologiques sont poussées au maximum et dégagent un certain ennui dans la mesure où rien n'avance. Tout cela manque de fraîcheur, de spontanéité car il s'agit quand même d'un gamin de 17/18 ans !

Tout se dégage à partir de l'aveu amoureux. Les trois dernières parties sont plus réussies.

Il aurait été passionnant de lire les analyses de l'auteur sur le passage de l'amour homosexuel à l'amour hétéro puisque Oliver se marie. Le personnage du père aurait aussi mérité bien davantage, non par ce qu'il avait deviné (ce qui devait sûrement crever les yeux), mais par le mystère de sa jeunesse.

La persistance de ce premier amour au fil des années est très romanesque, mais ne me semble pas correspondre à la réalité vécu par chacun de nous ; le souvenir ne surmonte jamais la réalité.

"Les variations sentimentales" du même auteur me semblent beaucoup plus riches.

J’ai d’abord vu le film au cinéma (Call me by your name) et il m’a tellement émue que j’ai couru acheter le livre, pour pouvoir replonger dans cet univers, mais aussi comparer les deux versions...



Bilan ? J’ai adoré les deux :

- le film, pour le jeu des acteurs, la photographie, la musique. Chaque détail et chaque plan sont soignés. Ce qui frappe le plus c’est la langueur, la chaleur méditerranéenne qui traverse l’écran pour submerger le spectateur. Magnifique !

- le livre, pour cette histoire d’amour vibrante et le parti pris par l’auteur : ici, il n’est pas question d’homosexualité, peu importe qu’il s’agisse de deux hommes, ce n’est pas le propos. L’auteur a voulu aborder les premiers émois, la découverte de l’autre, les sentiments et le désir. Une des plus belles romances que j’ai pu lire ces derniers temps ! Élio et Oliver vous m’avez touchée au cœur.

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J’ai trouvé le film fidèle au livre, même si certains passages ont été évincés et que le film se termine plus rapidement (le livre va plus loin dans le temps). Mais peut-être que ça laissera la place à une suite cinématographique ?

Été bucolique.

. L’auteur nous transporte dans le nord de l’Italie, dans les années 1980. Elio est un jeune homme de 17 ans dont le père est professeur de littérature à l’université et chaque année il invite un doctorant à séjourner dans leur villa italienne en vue de l’aider dans ses travaux. Le nouvel arrivant s’appelle Oliver, venant de la nouvelle Angleterre, il va, dans un premier temps, être l’obsession nourrie d’Elio. Au cours de cet été, une relation exaltée va naître entre Elio et Oliver.

. Ce roman est un ouvrage prenant, émouvant, le texte est fluide, les descriptions sont réalistes et le lecteur se projette avec aisance. Je considère que c’est véritablement le journal intime d’un héros adolescent, passant à travers diverses émotions, de l’adoration à la mélancolie, d’une fille à un garçon.

. L’auteur a construit son roman autour d’Elio : c’est son point de vue subjectif qui nous est présenté, ses ressentis, ses pensées intimes. On dirait vraiment, par moments, un roman d’analyse psychologique à la Stendhal. « Dès lors nos relations devinrent officiellement plus distantes. »

. Tout tourne autour d’Elio, à mesure que les années défilent. Ils se retrouvent… Plusieurs fois ! La communication se transforme, le passé ne peut être reconstruit, mais la sensualité demeure.

. Un récit subtil, poétique, mais la fin est vraiment frustrante selon moi : douce-amère, ce n’est pas une fin en soi. Par ailleurs, l’Italie est très bien décrite, elle devient personnage à part entière. J’adore quand une ville est personnifiée, quand elle prend vie sous nos yeux !

4/5

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La suite de CALL ME BY YOUR NAME - Bonne ou mauvaise idée ? La magie n’a définitivement pas opéré. 👎🏼



Je l’attendais avec impatience la suite de la romance Elio/Oliver qui nous a tant marqué. Et pourtant... Sur un livre qui fait 310 pages, seulement une quinzaine est consacrée à l’idylle des tourtereaux. Peut-on m’expliquer l’utilité d’une suite si elle ne concerne pas les personnes principaux ? Malgré l’écriture sensuelle et envoûtante d’André Aciman, cela n’a pas suffit à me transporter... loin de là. J’attendais que l’histoire décolle, j’ai attendu 300 pages - c’est long 😬. En ce qui concerne l’histoire du père d’Elio, ennuyeuse elle-aussi. Ça sonne faux à la limite du ridicule.

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Elio se remémore l'été de ses dix-sept ans, passé dans la maison familiale en Italie. Comme chaque été, ses parents accueillent un jeune étranger pour six semaines. Cette année-là, c'est Oliver, enseignant américain, qui est l'heureux élu. Immédiatement une relation particulière s'installe entre les deux jeunes hommes, entre froideur polie, indifférence et flirt timide, Elio décrit ses émotions à fleur de peau et son désir intense de cet homme.

Call me by your name est un roman magnifique de par son écriture poétique et sensuelle, son histoire d'amour touchante et le désir tangible qui filtre à travers les mots, les pages. Ce n'est pas une simple romance de vacances, c'est une histoire d'amour passionnelle, l'éveil à la sexualité d'un jeune homme qui se découvre une attirance pour une personne du même sexe, à une époque (les années 80) où l'homosexualité est encore tabou. S'il a parfois des mots très crus pour parler de leur expérience, ce n'est que pour mieux illustrer la passion qui le/les dévore.

André Aciman a par ailleurs su donner vie à des personnages réalistes, authentiques. Il est agréable de voir qu'à aucun moment il n'a cédé à la facilité et en a fait des personnages stéréotypés. Elio et Oliver sont juste deux hommes qui se découvrent une attirance mutuelle et tombent amoureux. Et de manière si belle et intense que ça en est tout simplement magnifique.

Mais Call me by your name est aussi un univers artistique riche (oserai-je dire élitiste) dans lequel les personnages évoluent avec la même aisance qu'un poisson nage dans l'océan. Musique, lecture, sculpture, histoire, l'art est omniprésent et s'imisse entre les personnages, les lie et leur offre de multiples occasions de rencontrer des intellectuels, des biens passants, des gens ouverts et bienveillants. Elio ayant grandi dans ce monde-là a la chance de bénéficier d'une grande confiance de la part de ses parents qui ne jugent pas et n'encouragent qu'à plus d'ouverture sur le monde. Doit-on en déduire que les intellectuels sont plus justes? Je me suis surprise à rêver d'un monde comme celui-ci, un monde dans lequel les hommes s'acceptent les uns les autres, dans lequel les gens s'écoutent, se parlent et se respectent.

Enfin on ne peut parler de Call me by your name sans parler de l'Italie. La description des paysages nous offre un aller simple sous le soleil italien. Entre une ballade au bord de mer et une baignade dans la piscine on prend plaisir à écouter les cigales stridulaient sur les grands pins, en sirotant un jus d'abricots fraichement cueillis dans le verger familial d'une main et en lisant un roman de l'autre.

Vous l'aurez compris, Call me by your name est un énorme coup de ❤. Lu d'une traite, ce roman m'a bouleversé. L'auteur réussit à nous faire ressentir les émois d'un premier amour avec une justesse touchante. Son récit est si parfaitement écrit qu'on en oublie complètement le fait que l'on parle de deux hommes et en cela on peut dire d'André Aciman est vraiment talentueux. Il gomme sans effort les cases dans laquelle la société nous enferme. C'est beau et ça fait du bien!
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Je ne rejoins pas l'ensemble des critiques, ce livre m'a vraiment ennuyée. Trop lent, trop de tergiversations, trop de banalités.... L'écriture est belle, le sujet est intéressant et profond mais l'histoire ne m'a pas touchée, je ne me suis pas laissée emporter par elle. Peut-être suis-je trop loin de mes années de jeunesse, qui sait ?

Elio Perlman se souvient de l’été de ses 17 ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les ans, ses parents accueillent dans leur maison sur la côte italienne un jeune universitaire censé assister le père d’Elio, éminent professeur de littérature. Cette année l’invité sera Oliver, dont le charme et l’intelligence sautent aux yeux de tous. Au fil des jours qui passent au bord de la piscine, sur le court de tennis et à table où l’on se laisse aller à des joutes verbales enflammées, Elio se sent de plus en plus attiré par Oliver, tout en séduisant Marzia, la voisine. L’adolescent et le jeune professeur de philosophie s’apprivoisent et se fuient tour à tour, puis la confusion cède la place au désir et à la passion. Quand l’été se termine, Oliver repart aux États-Unis, et le père d’Elio lui fait savoir qu’il est loin de désapprouver cette relation singulière…

Quinze ans plus tard, Elio rend visite à Oliver en Nouvelle-Angleterre. Il est nerveux à l’idée de rencontrer la femme et les enfants de ce dernier, mais les deux hommes comprennent finalement que la mémoire transforme tout, même l’histoire d’un premier grand amour. Quelques années plus tard, ils se rendent ensemble à la maison en Italie où ils se sont aimés et évoquent la mémoire du père d’Elio, décédé depuis.

 Après avoir beaucoup aimé le film récompensé aux oscars. J'ai voulu lire le roman.

Un magnifique roman d'amour porté par une belle réflexion sur le désir et lire cette histoire dnamour par Elio, avec ses mots, sa passion, sa maturité.

J'ai passé un bon moment en Italie également.

"Call me by your name and i'll call you by mine"



Je suis sortie de ma lecture dubitative, alors que j’étais sortie du cinéma pleins d'étoiles dans les yeux réclamant la suite. J'attendais sûrement trop du roman, je l'ai d'ailleurs trouvé plus long que le film. J'ai été déçue du peu de temps consacré à Elio et Oliver, mais d'un côté, ce roman regorge de points positifs que le film nous a enlevé pour mettre les deux amants en avant.



J'ai particulièrement aimé l'histoire d'Elio, lui qui se cherche, de le voir coucher avec une fille mais restait attiré par Oliver et l’attachement qu'il développe pour celui-ci. De le voir se perdre et se trouver, de le voir découvrir la vie, de le voir se découvrir lui. Il a une fougue certaine, il est intrépide, il a l'envie de connaitre, il a le besoin de changement. Je le vois encore, trainer dans les rues d’Italie, main dans la main avec cette fille, dévalant les pavés, en espérant que la personne à côté de lui ne soit plus la même en bas de la rue.



La façon dont l'amour des deux amants se développe au cours du roman nous laisse autant sur l’hésitation qu’Elio lui-même, que cherche Oliver ? L'aime-t-il vraiment ? Où veut-il seulement jouer à un jeu ? Un jeu stupide qui met en cause ses sentiments. Et on voit Elio tomber amoureux et on a peur pour lui, peur que cet être fragile se voit refuser de simples avances. On le voit perdre la tête et oublié, oublié le monde qui l'entoure, sauf Oliver, le seul mot pendu à ses lèvres, se rebondissant dans ses pensées.



Quant à Olivier, ce grand blond élancé qui arrive étudier auprès du père d'Elio on ne connait rien - ou presque - il s'installe dans la chambre d'Elio, partage avec son père et part quelque part en ville avant de revenir tard le soir. Que fait-il seul en ville ? Combien de conquête a t-il par jour ? Nombreuses questions fusent dans l'esprit d'Elio et l'incertitude ne cesse de monter en lui. C'est certain, il est amoureux.



Le problème du roman, c'est que, comme je le disais plus haut, peu de temps sont accordés aux deux protagonistes, ce n'est qu'à partir des trois quarts du roman que l’histoire devient plus intéressante - vis-à-vis de leur relation - même si l'épilogue final nous apporte bien plus que le film lui-même, qui lui nous laisse sur une scène triste qui brise le cœur. Au fond, ce n'est pas une mauvaise lecture, elle fut seulement trop lente pour moi, car j'en attendais plus.



Je pense faire un édit de cet article le jour où j'aurais l'occasion de le relire, en sachant ce qu'il m'attend je devrait l'apprécier d’autant plus. Tu l'as lu ? Aimé ?





"Ne dit-on pas que lorsqu'une personne est vraiment éprise d'une autre, celle-ci doit inévitablement être éprise aussi ? Amor ch'a mull'amato amar perdona. Amour qui ne dispense nul être aimé d'aimer, les mots de Francesca dans l'Inferno. Attends et espère. J'espérais, mais peut-être était-ce ce que j'avais toujours voulu : attendre et espérer à jamais."



-avec tout mon amour, Loéva
Lien : https://ladroguerieecrite.wo..

Il y a des histoires qui marquent au cœur. Parce qu’elles nous parlent. J’ai découvert ce livre après être tombée par hasard sur le film. Mes barbelés sont tombés à la fin du film quand Elio retrouve son père dans son bureau après le départ d’Oliver. Le quasi-monologue auquel on assiste m’a complètement bouleversé tant il est juste, inspiré et sensible. Après le film, je me suis plongée dans le livre et j’ai tout à fait retrouvé l’ambiance du film. Et notamment ce fameux monologue que l’on retrouve quasiment mot pour mot. L'écriture de l’auteur est à la fois simple et élégante, empreinte de poésie. Ce livre c’est aussi l’histoire d’un premier amour et là aussi, l’histoire est touchante. On se retrouve dans le personnage d’Elio, dans ses sentiments naissants, mais aussi dans ses doutes et ses interrogations. Le seul petit reproche serait les dernières pages qui viennent nous narrer le futur des personnages. Je les trouve un peu inutiles. En tant que lectrice, j’aurai préféré laisser les options (ou non) de retrouvailles entre Elio et Oliver à mon imagination.

Elio, adolescent de 17 ans, s'éprend du jeune homme de 7 ans son aîné qui passe l'été chez lui en Italie.

C'est à travers les pensées d'Elio que l'on voit naître cette passion qui le dévore. On partage avec lui ses fantasmes et ses doutes.



Je ne sais pas si j'ai adoré ou détesté ce roman.

D'un côté, le désir d'Elio est très bien retranscrit et le lecteur a l'impression de vivre avec lui ce fort appétit pour Oliver.

D'un autre côté, j'ai trouvé beaucoup de longueurs. La première partie notamment m'a parue interminable. Je n'ai pas vraiment aimé non plus les nombreuses suppositions qui parfois semblent se mêler à la réalité. Mais à la fois, ces suppositions décrivent très bien les fantasmes d'Elio et son envie que tout devienne réel...



Malgré un bilan mitigé pour ma part, ce roman est à découvrir, en se laissant entraîner sans résister...