André Bouchard

Magnifique B.D. qui a beaucoup plus aux petits comme aux plus grands. Sans spolier, je peux dire que...et bien ... les loups...les chiens..enfin vous voyez ce que je veux dire. L’histoire : un loup tout maigre et affamé est recueilli par une vielle dame très riche et très chic. C𠆞st beau et drôle !

"Un roi qui vaut 4 euro 50, qu'est ce que cela vaut vraiment", me demanderiez-vous.



Mais 4euro 50!



C'est inscrit ici, voyons!?!







Insinueriez-vous aussi que 4 euro 50 ne vaut pas grand chose? (nous vous laissons deux minutes pour méditer tout cela en valeur bonbons)



Même si certaine monarchie actuelle ne sont que symbolique, elle conserve néanmoins précieusement la valeur qu'on lui donne sur d'autres critères que la richesse.







"Mais un roi sans richesses n'est pas un roi?!", me diriez-vous, sinon Cendrillon serait une princesse bien mal habillée.



Tout ceci semble un peu confus et nous tenons l'album idéal qui nous permettra de mettre tout cela à plat, jeunes lecteurs.



"Le roi qui valait 4 euro 50".







André Bouchard est un auteur roi de l'humour (critère des hautes fortunes en pièce de rires) et vraiment, nous adhérons à 100%.



Cette histoire n'est pas seulement délirante de dérision mais elle est efficace de bon sens et ça, c'est fort.







Nous allons donc parler de valeurs, de droits, de devoirs et d'égalité pour tous (plus que d'équité).







André Bouchard imagine un Monsieur Marcel, banal employé de bureau, modeste seigneur en sa maison qui apprend que les soldes viennent de s'appliquer à des couronnes de roi.



4 euro 50, c'est une affaire! La fortune à petits prix!



Les yeux brillent et le coeur de Marcel palpite.



Mais qu'est ce que cela va t-il engendrer de sensé que de mettre ainsi le même pouvoir à portée de tous?



Quelle vision a monsieur Tout le Monde du pouvoir et des responsabilités léonines?







C'est monstrueusement drôle, Monsieur Marcel devient roi de la maison, du bureau, de la rue et tout le monde est à son service.



Cependant, lorsque tout le monde achètera sa propre couronne bénéficiant d'une nouvelle ristourne, qui sera au service de qui, si il n'y a plus de hiérarchie, qu'il n'y a que des patrons et plus d'employés pour servir?



L'effet papillon sera une fiction catastrophe qui fera mourir de rire les jeunes lecteurs.



Monsieur Marcel se réveillera de cette drôle d'expérience comme d'un mauvais rêve et tout cela fera réfléchir.



Un titre incontournable de l'auteur!

Un enfant décrit l'enfance de son père comme il l'imagine. Une enfance qui remonte au temps des dinosaures.



L'album joue entre ce que le père doit dire de son enfance et ce que l'enfant en imagine.

Ça donne quelque chose de loufoque, de complètement anachronique et de très drôle.

Le rapport texte image est vraiment très réussi.

Je pense que l'album fait autant rire les petits que les grands et peut-être même plus les grands que les petits ;)

Un soir, un loup se glisse dans la chambre d’une petite fille et se met à hurler pour tenter de la réveiller et de lui faire peur. Mais elle dort apparemment sur ses deux oreilles. C’est alors qu’apparaît une bestiole qui prétend être le cauchemar de la petite. Cette bestiole enguirlande le loup parce qu’il risque de réveiller l’enfant et que du coup il ne pourra plus entrer dans ses rêves ! Pendant que le loup et la bestiole du cauchemar se disputent, un autre monstre arrive… Une ribambelle de personnages vont en réalité défiler dans la chambre de la petite fille. Je ne vous en dis pas plus, sinon ce n’est pas drôle !



Pour découvrir en profondeur cet album et d'autres d'André Bouchard, rendez-vous sur notre site !
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Les auteurs nous font remonter à l’ère préhistorique, où avons-le, les notions de beauté, mathématiques, histoire, musique (petite dédicace à la flûte à bec, désormais remisée), civisme et j’en passe n’avaient pas vraiment d’importance !



Mais comme il aurait été bon de savoir lire et écrire un peu, pour déchiffrer le paquet de céréales ou juste pour le plaisir d’envoyer/recevoir des cartes postales (restons encore un peu en vacances !) ou pour tout simplement rester entier ou même en vie !

Grinçant et marrant, cet album fait (sou)rire et réfléchir sur notre rapport à l’école !
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Un passage à la médiathèque où ma fille allait rendre des livres ... 



Un tour au rayon Jeunesse pour emprunter des livres cartonnés pour sa fille ... et pour moi qui ai craqué pour cet album où un petit garçon aime à croire que son père a vécu au temps des dinosaures, quand il n'y avait pas de congélateur (et qu'il fallait finir les restes chaque jour), pas de voiture pour partir en vacances, et plein d'animaux dangereux, dont des T Rex qui se promenaient aux environs de la grotte. 



Des personnages poilus, vêtus de peaux de bête, dessinés à la perfection !



Un bon moment de rire ... 



A conseiller pour les plus de 6 ans ! 
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André BOUCHARD. Quand les poules auront des dents.



Tous les soirs, papa raconte une histoire à son petit garçon, Antoine. C’est un rituel. Et ce soir papa va lui raconter la véritable histoire de madame Dujabot. Mais qui est donc cette dame ? Il s’agit de la poule Colette pour ses amis intimes, les vrais.



Notre poule Colette habite en ville. Et tous les matins, elle se réveille au chant du coq, comme tous ceux qui habitent à la campagne. Elle prend son petit déjeuner, se brosse les dents et …. Mais papa dit le petit Antoine, les poules n’ont pas de dents. Ah oui, c’est vrai, répond papa. Colette prend le bus et va à l’usine de ponte et elle pond toute la journée. Le soir, fatiguée, elle s’installe dans son canapé et lit…. Mais papa, les poules ne savent pas lire. Ah oui, dit papa.



Elle est si fatiguée que le lendemain, à l’usine, elle ne peut pas pondre. Elle est convoqué par le directeur. Elle est licenciée. Elle n’a plus de travail et donc ne reçoit plus d’argent. Comment va-t-elle pouvoir vivre? Elle vole de la nourriture. Mais papa, les poules ne volent pas. C’est bien vrai, mon garçon, dit papa. Surprise à voler, dérober des conserves, poursuivie par les vigiles, Colette fuit et grimpe sur le plus haut immeuble et se jette dans le vide. Et là, surprise, Colette vole, vole dans le ciel et atterrit à la campagne où elle rencontre le pélican. Que vont donc faire ces deux oiseaux ? Ils partent à la mer et Colette met son maillot de bain et elle nage. Ah non, papa les poules ne nagent pas ? Et bien si, Colette débarque dans la chambre d’Antoine et va se baigner. Qui a raison, papa, Antoine ou Colette ?



Colette, un petit conte philosophique, évoquant la vie difficile au quotidien, la société de consommation, la difficulté des relations entre les êtres. Les textes sont courts mais ils ne manquent pas d’humour. Je pense que cet album est à mettre entre les mains d’enfants de 6-8 ans. De fort jolies illustrations étayent l’histoire de madame Dujabot. (02/05/2021)


Lien : https://lucette.dutour@orang..

Que je suis contente d'avoir vu que les éditions Seuil nous permettaient de lire des ouvrages en ligne durant cette période de confinement ! Je me lance, c'est parti pour éplucher tout leur catalogue. C'est avec ce petit album pleins de magie et d'humour que nous découvrons ces 2 copines qui jouent à faire de la magie avec une baguette. Tous les rêves de Margot se réalisent, ils sont tellement drôles qu'avec agacement, Margot transforme sa meilleure amie Hortense en crapaud ! A la fin de la lecture de l'album, je n'ai eu que cette maxime en tête : "tel est pris qui croyait prendre!"

Cet album apporte un instant de pur plaisir ! Loufoque et drôle à souhaits, mon fils et moi en redemandons !

La 1ère de couverture de "L'après-midi d'une fée" est assez amusante.



Que penserions-nous d'un voisin ou d'une voisine de métro, de bus, costumée en fée et tenant sur ses genoux, non pas un petit chiot d'appartement mais un crapaud?



Le moins que l'on puisse dire par l'échange des regards, que l'on devine circonspects, du crapaud et sa propriétaire, c'est qu'ils semblent se demander ce qu'ils font là.



Cela tombe bien parce que nous aussi.



André Bouchard les inclut dans une tranche de vie du quotidien, les transports, qu'il voile d'un gris par opposition à la fantaisie colorée des deux personnages costumés. Des regards sévères de voyageurs les dardent, mais nous, lecteurs, serions plutôt preneurs de connaitre l'histoire de cette fée qu ne passe pas partout.



Et bien, ouvrons le livre.



Retour sur...



Nous apprenons que le crapaud n'est pas un crapaud mais une petite fille.



Qu'Hortense était pliée en quatre des facéties de son amie Margot (très très contente de montrer son nouveau déguisement de fée) qui, tombant des nues de réaliser que sa baguette magique se trouvait être une vraie baguette de fée, poussa la démonstration jusqu'à son amie Hortense.



Hortense riait un peu moins, enfin, nous ne pourrions dire si un crapaud rit à gorge déployée ou se trouve fâchée.



Le rendez-vous au parc se transforme ainsi en désastre.



Avec la chaise qui devient citrouille, la citrouille qui devient carrosse, les pigeons qui deviennent laquais...euh non, des sortes de trolls bêtas, ses transformations pour essais lui échappent de façon catastrophique.



Et cela met de l'animation dans les allées, les passants sortent eux-aussi de leur quotidien, regardent (ou fuient, selon la proximité).



La chute est inattendue et nous comprenons pourquoi Hortense n'aide pas beaucoup "la fée Margot" qui perd pied.







L'album est amusant même si ce n'est pas forcément le meilleur de l'auteur, question de goût.



A découvrir absolument son exploration généalogique vu à échelle d'enfant "Quand papa était petit y avait des dinosaures" ( et bien oui, penser à ses ancêtres, c'est remonter à l'âge de pierre), ses terribles mensonges pour ne pas manger son poisson à table avec "Beurk !" ou l'opportunité démocratique ouverte à chacun de toucher la monarchie du bout du doigt en achetant au supermarché une couronne dans "Le roi qui valait 4 euros 50" (mais si tout le monde est roi, qui va travailler et appliquer les ordres? Un vrai problème?).



L'humour et les illustrations de André Bouchard sont désopilantes, à plusieurs niveaux aussi, "un beau matin le coq aboya" en témoigne (une tempête souffle sur le pays et mélange un matin les têtes, bras et jambes des habitants et leurs animaux de ferme) .



Une fantaisie folle qui fait mouche à plusieurs âges.

Cette fois c’est avec un compatriote qu’André Bouchard se lance dans l’aventure de la conception d’un album. Avec Vincent Malone plus précisément, papa du célèbre Kiki dont Coco vous a déjà parlé ici. Vous saviez déjà que Vincent Malone était déjanté et vous venez d’avoir un aperçu de ce que peut faire André Bouchard. Les deux combinés, je ne vous raconte pas le résultat !

Dans cet album, on découvre différentes scènes, sur une ou deux pages, qui montrent des bribes de la vie au temps des dinosaures. Scènes de vie complètement improbables et le plus souvent anachroniques.



Pour en savoir plus sur cet album et l'univers décalé d'André Bouchard, rendez-vous sur notre site !
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Une nuit, à la ferme, une tempête se déchaîne. Le lendemain matin, quand tout est fini, le petit garçon de la ferme descend prendre son petit-déjeuner. Mais la tempête a fait des dégâts… et pas seulement matériel… Tous les animaux ont été mélangés ! Le coq a la tête du chien, le mouton la tête du coq, la pintade la queue de la vache et ainsi de suite. Miséricorde, les parents du petit garçon aussi se sont mélangés ! La maman a une moustache et le papa des nénés ! Comment faire pour que tout redevienne normal ?

Un album complètement loufoque, qui signe les débuts prometteurs et totalement rocambolesques des différentes œuvres d’André Bouchard.



Pour en savoir plus sur cet album et son auteur, rendez-vous sur notre site !
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Les parents de Clémence lui ont dit qu'ils ne voulaient ni chat, ni chien. Clémence a donc adopté un lion. Et ça se passe bien, Clémence prend grand soin de son lion.

Mais depuis quelques temps, il y a de moins en moins de gens. D'abord les parents de Clémence ont disparu, puis ses amis un à un...



L'album est vraiment drôle. Tout vient du décalage entre le texte : la situation vue à travers les yeux de Clémence et l'illustration qui montre ce qu'il se passe réellement.

Clémence est sur son petit nuage. Elle est contente de son lion et pour elle tout se passe bien : le lion a pardonné (après l'avoir envoyé à l'hôpital) à son père qui lui avait marché sur la queue, le boucher est très conciliant avec le lion et lui donne tout ce qu'il veut, les amies de Clémence jouent à cache cache avec le lion.

L'illustration montre que le lion effraie bien sûr tout le monde aussi bien les parents que les passants dans la rue ou les amis de Clémence et surtout que petit à petit il mange tout le monde.

On la comprend cela dit la petite Clémence, il est bien mignon ce lion. Il semble sourire en toute circonstance. Il y a une grosse différence de taille entre le lion et la petite fille, ça aussi c'est amusant. On pourrait même presque croire que le lion protège la petite fille. Mais quand il n'y a plus personne...

La chute est un peu cruelle pour la pauvre Clémence qui était un peu inconsciente.

L'ensemble fait rire les enfants et surtout ils aiment bien la fin.


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André Bouchard qui aime jouer avec les peurs des enfants cultive aussi le second degré qui fera rire les parents.
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L'auteur s'amuse à nous « tromper » en glissant du rêve à la réalité tout au long du récit. Les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné : on passe de la peur (que va-t-il se passer avec ces horribles créatures ?) au soulagement (ouf, elle émerge enfin !) aussi vite que l'on tourne les pages.
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Un brin provocateur (ça sent le vécu), André Bouchard règle ses comptes avec humour à ces objets de malheur. Les illustrations vivantes et fantaisistes reflètent bien le propos mordant de l'histoire. Un excellent album, qui offre différents niveaux de lecture.
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Sébastien Picoré voit pour la première fois, dans son assiette, un merlan, servi pour son déjeuner. Mais le poisson est bien décidé à ne pas se laisser dévorer et raconte au petit garçon ses "pérégrinations dégoûtantes" avant d'atterrir dans son assiette. Des égouts aux toilettes, en passant par la poubelle et d'autres endroits peu ragoutants.

Le merlan pensera être sauvé par son plan. Mais...

Un texte bref sur la page de gauche, une grande illustration amusante sur celle de droite. Un album plein d'humour. Eclats de rires garantis !

L'album est assez grand, lourd, les dessins sont plutôt sympas.



Mais l'humour est assez inégal, et je ne le trouve pas vraiment adapté aux jeunes enfants. Mes filles n'ont pas tout compris. Il y a pas mal de références à des choses plutôt utilisées par les adultes. Et du coup, si on se met à expliquer aux enfants ce qu'a voulu dire l'auteur, on perd le côté humoristique de la chose.



Ce n'est pas un album que nous retiendrons longtemps. J'ai cru comprendre qu'un autre album du même auteur était beaucoup plus drôle et adapté pour les enfants, "quand papa était petit", je regarderai.

Je découvre un auteur/ illustrateur jeunesse. J’ai beaucoup aimé aspect gravure de ses illustrations. Le mélange noir et blanc avec des touches de couleurs crée un contraste visuel intéressant. On est sur du dessin qui se fond dans le blanc de l’arrière plan. On a l’impression d’être en pleine page puisqu’il n’y a pas « d’encadré » tout en laissant un espace blanc pour le texte et pour jouer aussi avec le contraste des « petits traits » des illustrations.



J’adore quand les albums jouent avec les références, chacun arrive avec les siennes mais on en a certaines en commun. En tant qu’adulte lecteur de littérature jeunesse, mais aussi lectrice pour les enfants cela donne à la lecture une saveur différente dans la tonalité. Quand au jeune lecteur, tout dépendra des lectures qu’il a déjà eu. Je ne suis pas sure qu’il connaisse « le loup et le chien » de Jean de La Fontaine mais il y a de grandes chances qu’on lui ai dit que dans les histoires les loups mangent les humains. Il faut nuancer car doit-on continuer à transmettre cette peur ancestrale ou pas… c’est un autre débat !



Les références se trouvent aussi dans les dessins… un exemple on a le loup avec une robe de chambre et un bonnet rouge… et là on pense forcément au petit chaperon rouge et sa grand-mère !



La dame a vu dans cette créature famélique, affamée et à bout de de force un être vivant à qui il fallait tendre la main. Chacun interprétera et donnera un sens à cette histoire. Nous on passe notre temps à nous dire que ses instincts de prédateurs vont prendre le dessus.[blog]
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Ce n'est pas le premier album d'André Bouchard que je lis et on y reconnait tout de suite sa pâte. Dans ce conte de Noël, il raconte la pauvreté extrême de la famille Palsou (à lire Pas le sous) et l'objectif des enfants de faire retrouver le sourire aux adultes. Le tout arrive par un élément magico-fantastique, une cocotte magique qui cuisine tout ce que l'on souhaite... Je tairai la suite et fin pour préserver le suspens... mais nous avons beaucoup aimé cette histoire de solidarité avec Petit Bout.

Les illustrations mettent en couleur la joie et la gaité quand tous le reste (paysage et personnage) reste en noir et blanc.

Idéal à tout moment de l'année, pas seulement à Noël.
Lien : http://boumabib.fr