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Critiques de André Frossard (21)
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Le crime contre l'humanité

En 1987, débute à Lyon, le procès Barbie. André Frossard sera appelé à la barre pour témoigner, fort de son expérience de détenu dans « la baraque des juifs » du fort Monluc à Lyon, où il ne devra son salut qu’à la « négociation » qui conduisit à minorer des trois quarts son ascendance juive.

Dix ans plus tard s’ouvrait un nouveau procès du même genre : celui de Maurice Papon, à Bordeaux. Ce sera l’occasion pour l’éditeur Robert Laffont de rééditer ce texte, subtil mélange entre essai et témoignage…

Outre le témoignage, épuré mais puissant du détenu Frossard, on assiste ici à la tentative de définition des trois chefs d’inculpation signifiés à Klaus Barbie :

• « Crime contre la paix », déjà connu

• « Crimes de guerre », également connu, mais aussi, et c’est nouveau,

• « Crime contre l’humanité », sans doute le plus difficile à cerner…

Un petit ouvrage qui se veut également didactique envers la jeunesse en tentant de répondre à deux de leurs questions :

• Comment on devient Barbie ? « c’est très simple, on devient Barbie quand on adhère à un système totalitaire – qu’il soit nazi ou stalinien –. » leur dit-il

• Cela peut-il recommencer ? « malheureusement, la réponse est oui », se lamente-t-il…

Pour terminer par un conseil : « Enfants, soyez vigilants, enfants, méfiez-vous. »

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Dieu existe, je l'ai rencontré

Il y a tout de même des destinées pas banales… Celle d’André Frossard par exemple : fils d’instituteur répudié pour « menées subversives » et reconverti dans le journaliste ; premier secrétaire de Parti Communiste Français, ami de Jules Guesdes…

Et ce n’est pas tout… Ajoutez à cela une grand-mère juive, d’un côté et de l’autre des grands parents protestants ; et toute la famille « convertie » au socialisme… le tout évoluant dans le seul village de l’Est sans clocher, mais doté d’une synagogue…

On comprend qu’il faudra un événement extraordinaire pour qu’à vingt ans l’auteur découvre « la Vérité Chrétienne ».



Enfant particulièrement doué, il gatera son passage au lycée, puis celui à l’Ecole des Arts Décoratifs, pour finalement se retrouver, sur recommandation de son père à la rubrique des « chiens écrasés » d’un journal du soir.

Son licenciement sans préavis le mènera, toujours sur recommandation paternelle, chez le journal concurrent ; là où il rencontrera Willemin. Son alter ego… croyant, lui ; bientôt son ami…



Le huit Juillet de la même année, alors qu’il attend son ami Willemin, entré dans une chapelle ; et trouvant le temps long, il entre… Il en ressortira transfiguré.



Certains on crié « à l’abus de confiance » tant le récit de la conversion de l’auteur au catholicisme est bref en fin de volume. C’est vrai, mais son intention n’était-elle pas de démontrer par tout ce qui précède, le caractère improbable d’une telle conversion en présentant le contexte par le menu ?

Mieux, la prose d’André Frossard est un régal pour les amateurs de belle langue. Et puis : Dieu existe, il L'a rencontré...

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Ecoute, Israël

André Frossard est le fils de Louis-Oscar Frossard, l'un des fondateurs historiques du Parti communiste français, qui fut à 31 ans le premier secrétaire général du PCF, puis ministre dans les gouvernements du Front populaire. Élevé dans un athéisme militant, « celui où la question de l'existence de Dieu ne se pose même plus », il se convertira néanmoins qu catholicisme, à 20 ans…

Il fera carrière dans le journalisme et notamment à l’Aurore et au Figaro tout en publiant une petite trentaine d’ouvrages d'inspiration religieuse.



« Écoute, Israël », comme l’incipit du verset 6 : 4 du Deutéronome. : « Chema Israël… » « Écoute, Israël », publié en 1994 est son avant-dernier ouvrage, et un vibrant plaidoyer en faveur d’Israël, en tant que peuple, être collectif, personne morale… et pensée.

Un vibrant plaidoyer, non exempt de petites piques mais toujours avec respect et admiration.

André Frossard, de père communiste, et des grand-mères protestante et juive nous retrace « une petite histoire du judaïsme » : une série de petits textes d’une grande valeur littéraire et spirituelle.

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Le parti de Dieu

« Lettre aux évêques ». Tel est le sous titre de ce petit essai d’André Frossard, « Le parti de Dieu ». Lettre, certes si l’on s’en tient à la forme, mais véritable réquisitoire contre les évêques accusés d’avoir vidé les églises…



Comment, me direz-vous ?



Tout simplement en passant la Bible et les Evangiles au travers de différentes grilles de lecture, celle, par exemple, de Freud, ou de Marx, ou de Darwin, etc… enlevant de ce fait tout leur mystère aux textes en question.

« Il y a mille façons de prendre l’Ecriture sainte, en dehors de la plus simple qui consiste à la manger comme une première version de l’Eucharistie », nous explique l’auteur. Et parmi ces mille façons, celle, « psychanalytique », qui consiste à lire ces textes avec les lunettes du Dr Freud, lequel considérait la religion comme une névrose historique et collective… la « sociologique » aussi, qui applique à l’Evangile les principes de l’analyse marxiste… Enfin, la « structuraliste » qui « présente, sur toutes les autres, l’avantage de n’avoir aucun intérêt et de ne mener nulle part »…



On le voit, l’auteur est en forme dans un style qui allie l’ironie à la caricature, voire au cynisme ; un sens de la formule inimitable…



« Le parti de Dieu », un violent réquisitoire contre les évêques, certes, mais également un vibrant plaidoyer pour une lecture littérale des textes, dénuée de toute référence à quelque idéologie que ce soit. La préservation du mystère est à ce prix : « Les mystères sont des objets de contemplation, non des énigmes à élucider ».

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Excusez-moi d'être Français

Par les temps qui courent, le thème sous jacent de ce pamphlet, l’identité nationale, pourrait en faire la cible des détenteurs de la pensée unique.

Mais il a été écrit en 1992 et la question ne se posait pas vraiment en ces termes.



Une première partie où, par comparaison avec nos voisins, pour en arriver à dire qu’en tant que Français, il est "un assez trouble mélange de Germains, Francs, Wisigoths, Alamans, venus en foule [lui] apprendre à devenir Français



N’est-ce pas lui, André Frossard qui signalait dans le journal « Le figaro » au moment du grand débat sur l’Europe que « jusqu'alors, il n'y a pas eu une seule allusion à une vocation spirituelle, morale ou culturelle de l'Europe! On mesure là l'indigence des hommes politiques et la grande misère de nos intellectuels », pour conclure : que « le seul élément fédérateur d'une Europe que tout divise, les mœurs, les langues, les cultures et l'économie, c'est le christianisme » … CQFD !



C’est marrant comme c’est vivifiant de se voir rappeler des évidences sous la plume alerte et imagée d’André Frossard. André Frossard qui ne dédaigne pas le calembour. Si, Si…du calembour d’académicien, certes, mais du calembour.

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Dieu existe, je l'ai rencontré

Un livre qui n'est plus réédité, quel dommage ! Mais qui s'explique peut-être par la personnalité très forte de son auteur, André Frossard, qui après sa conversion de l'athéisme au catholicisme n'a jamais mâché ses mots. Ce premier livre, le témoignage de sa conversion en plein vingtième siècle déchristianisé est saisissant. D'abord parce que Frossard écrit très bien, ensuite, parce que sa conversion, survenue de façon instantanée dans une église dans laquelle il est entré par désoeuvrement, rappelle celle de Claudel. Une phrase m'a frappée dans ce livre, c'est la reconnaissance qu'il a exprimée pour toutes les vieilles petites dames, fidèles aux célébrations, qu'il remercie en leur criant intérieurement: Merci d'être là! Merci d'avoir tenu bon! Attendez-moi! J'arrive !
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Le crime contre l'humanité

Dans cet ouvrage, André Frossard, avec intelligence et humanisme, nous fait partager sa définition du crime contre l'humanité.

Journaliste, essayiste et membre de l'Académie française, André Frossard a été un des témoins directs de la barbarie nazie. Non celle des camps, mais celle des arrestations, des détentions, des humiliations gratuites et des tortures physiques et morales. Durant la Seconde guerre mondiale, il entre dans la Résistance et est arrêté par la Gestapo de Lyon le 10 décembre 1943. Il est alors interné dans la « Baraque aux juifs » de la prison Montluc et sera l'un des sept rescapés de la Baraque, soixante-douze détenus sur soixante-dix-neuf ayant été massacrés à Bron le 17 août 1944.



Dans son livre « Le crime contre l'humanité », cette expérience est évoquée à l'occasion d'un autre événement, déclencheur pour lui d'une prise de conscience sur l'horreur nazie de la part de la jeunesse de l'époque : le procès de Klaus Barbie. Durant celui-ci, André Frossard témoigne en effet sur le martyre du professeur Gompel au fort Montluc et apporte une définition du « crime contre l'humanité ».

Si cette notion est apparue pour la première fois lors du procès de Nuremberg au côté de celles de « crime de guerre » et de « crime contre la paix », il rappelle que ce crime n'a pas d'équivalent. le crime contre l'humanité, c'est tout d'abord « tuer quelqu'un sous prétexte qu'il est né » ; c'est également l'avilissement avant la mort : torture, humiliation, déshumanisation, peur, mépris… « Il y a crime contre l'humanité, quand l'humanité de la victime est niée, en clair, et sans appel ». Ainsi, de manière très simple, il définit le crime contre l'humanité de la façon suivante : ce dernier se distingue dans la différence qui réside dans le fait d'assassiner un enfant portant l'étoile jaune - et toute sa famille - et un opposant politique. Les causes et les conséquences de cette violence ne sont forcément pas les mêmes : « Un opposant pouvait cesser de s'opposer. le Juif ne pouvait cesser d'être Juif […] La seule pièce de son dossier était son acte de naissance. ». Voilà, tout est dit.



André Frossard nous parle également des thèses révisionnistes, du totalitarisme, de la volonté de nombreuses personnes à ne jamais remuer le passé. Il revient également sur les notions d'antisémitisme et surtout d'antijudaïsme.

Enfin, avant tout, il met en garde notre jeunesse et la prévient que le pire peut toujours revenir, bien souvent sous une forme anodine au départ.



Voici pour moi un petit livre intemporel et essentiel, dont la portée est universelle. A lire et à relire.

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Dieu existe, je l'ai rencontré

Livre très bien écrit, c'est surtout un témoignage. Il n'a pas la prétention de convaincre quiconque.
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Dieu existe, je l'ai rencontré

Essai intéressant et facile d acces
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L'homme en questions

André Frossard est un homme intelligent, très. Mais qui comme beaucoup d'intelligentes personnes dit beaucoup de conneries. Même et surtout si elles ont l'air d'être composées d'intelligence.

Le format : quelques dizaines de questions avec une réponse entre 2 et 4 pages. Avec chaque fois un premier argumentaire qu'il reprend pour mieux démonter avec un "cependant" bien torché. Et derrière ce cependant, il y a beaucoup de conneries, parfois juste ridicules ou à côté de la plaque dans l'absolu ou en 2023. Parfois choquantes, voire révoltantes.

Parfois oui c'est intelligent. Mais il y a trop de mauvais morceaux pour faire de ce livre une symphonie que je conseille aux oreilles de qui que ce soit.

A oublier.
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La maison des otages

La guerre s'installe, les hommes deviennent ombres d'eux mêmes et l'horreur prend nom dans toute sa dimension.



Portes à ouvrir, pas à entendre dans ces couloirs se faisant mort d'un genre humain, d'une civilisation.



Les pages se tournent mais les mots ne s'effacent pas des mémoires qui se font éternelles par leur sang versé.



A découvrir et lire avec questionnements de ce qui aurait pu être si les choses ne s'étaient faites ainsi?
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N'oubliez pas l'amour

Ce livre est une biographie de Saint Maximilien Kolbe, franciscain polonais mort déporté à Auschwitz en août 1941 et canonisé en 1982.

La plume d'André Frossard peint à merveille l'itinéraire spirituel de ce fou de l'amour. Et l'on comprend que le geste héroïque qui le conduira à prendre la place d'un père de famille dans le bunker de la faim n'est que l'aboutissement d'une vie toute tournée vers le service de l'autre.

Que l'on soit catholique ou pas, on ne pourra que se laisser toucher par la passion de ce prêtre. Une figure à découvrir immédiatement pour notre siècle car à l'opposé du culte prédominant de la performance et de l'individu.

Je recommande particulièrement le chapitre intitulé Auschwitz. En quelques lignes, tout est dit de l'horreur des camps et de leur principe de négation de l'Humanité et de la dignité propre de chaque homme. Il y a là des mots admirables de Frossard.
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L'homme en questions

Encore une fois – après «Dieu en questions» (1990) –, André Frossard fait montre de son sens aigu de la formule qui traverse les époques sans une seule ride, et surtout sans laisser transparaître un quelconque décalage ou anachronisme avec notre actualité. Les quelques citations mentionnées dans la rubrique éponyme manifestent clairement cet état de fait ainsi que leur pertinence pour toutes les générations. C’est donc dans cette perspective qu’André Frossard, avec «L’Homme en questions» (1993), répond à nouveau à de nombreuses questions énoncées par des élèves de terminale en proposant la même méthode à la fois didactique, élégante et plaisante – méthode développée et employée déjà avec «Dieu en questions» (1990).

Les explications débutent d’abord par un bref et sincère exposé des considérations, mais aussi des controverses qui découlent de la demande elle-même. La suite prend la forme d’un « Cependant » qui apporte à ces assertions une réplique pleine de bon sens, une objection qui pousse à la réflexion. En dernier lieu, la réponse proprement dite finalise le propos par des éléments explicatifs et descriptifs, non pas tirés de la doctrine biblique et chrétienne comme dans «Dieu en questions», mais bien plutôt puisés dans la raison et la pratique – à quelques exceptions près.

André Frossard traite ainsi des problèmes que la vie quotidienne tout autant que l'état du monde posent à notre conscience... Bien que près de trois décennies se sont écoulés entre les propos de l’auteur et nos propres questionnements, les problématiques abordées restent d’actualité et nous concernent encore et toujours. À se demander si l’humanité est capable de surmonter ses obstacles de vie et ainsi apte à progresser vers de meilleurs cieux. Pour cela, l’Homme devrait revenir à Dieu. Et pour ceux qui se sentent concerner, lire ou relire «Dieu en questions»… !!!

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Dieu en questions

André Frossard répond à de nombreuses questions énoncées par des élèves de terminale en proposant une méthode à la fois didactique, élégante et plaisante. Les explications débutent d’abord (sauf pour la première et la troisième interrogations) par un bref et sincère exposé des considérations, mais aussi des controverses qui découlent de la demande elle-même. La suite prend la forme d’un « Cependant » qui reprend tel quel un verset de la Bible ou s’en inspire fidèlement pour contredire le précédent exposé des objections, stéréotypes et autres clichés. En dernier lieu, la réponse proprement dite finalise le propos par des éléments explicatifs et descriptifs tirés de la doctrine biblique et chrétienne (ou plutôt catholique romaine).

André Frossard a voulu ainsi traiter les arguments traditionnels invoqués par ceux qui s’opposent à la foi mais également les thèses (souvent peu doctrinales) qui ont du crédit au sein de l'Eglise elle-même. Face à cette nonchalance de l’Église et la détérioration des dogmes chrétiens, face à une fidélité douteuse et une pratique religieuse qui s’étiole, l'auteur avance sa propre réflexion sur la foi dans un monde moderne en perte de spiritualité chrétienne. Dans un esprit positif (et non positiviste !) André Frossard a de cette manière essayé de réconcilier les contemporains avec une foi plus personnelle et plus courageuse, celle qui réhabilite le mystère et la transcendance, cette « nourriture naturelle de l'intelligence ». Mais il reste malgré tout très (trop) proche des dogmes du catholicisme romain, bien loin des vraies valeurs du christianisme évangélique…

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Le crime contre l'humanité

Un plaisir douloureux de lire, d'apprendre, de se rappeler et de comprendre la portée du crime contre l'humanité.
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L'Évangile selon Ravenne

L’art de la mosaïque remonte à l’Antiquité. Oubliée en Occident où on lui préfère d’autres formes d’arts, elle est consacrée, dès le VIe siècle comme «art par excellence» dans l’Empire byzantin. La mosaïque est la technique de décoration qui triomphe dans les églises de plan centré construites par les empereurs dans l’ensemble de leur empire réunifié.

Justinien 1er, devenu empereur byzantin en avril 527 ( Il le restera jusqu'à sa mort en 565), fut un des grands personnages de l’histoire, grand diplomate et chef de guerre, grand législateur, chef religieux et formidable mécène. Son règne coïncide avec l’apogée de l’empire byzantin. C’est sous son règne que fut construite la basilique Saint-Vital de Ravenne en Italie, dont l’intérieur est décoré de magnifiques mosaïques. Il est d’ailleurs représenté avec son épouse Théodora, sur l’une de ces mosaïques.
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Le crime contre l'humanité

Un ouvrage poignant qui permet d’entrevoir l’horreur du crime contre l’humanité. C’est un ouvrage très court qui ne permet pas une analyse détaillée mais qui peut être une première approche de ce sujet.

Gros bémol pour moi, sauf erreur de compréhension de ma part, dès les premières lignes l’auteur tient des propos anti-avortement.

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Votre tres humble serviteur vincent de paul

Une biographie intéressante malgré le ton un peu pompeux du style d'écriture de l'auteur.

On y apprend les grandes lignes de la vie de ce saint homme du XVII° siècle. De sa naissance au sein de la paysannerie dans le sud des Landes de Gascogne, à ses réalisations dans le domaine de l'assistance aux plus pauvres... Il fut ainsi un grand orateur, respecté des plus humbles paysans qui revenaient à l'église pour ses prêches mais aussi des plus influentes personnalité de l'époque, telle la Reine Margot, le Roi Louis XIII ou même le cardinal de Richelieu...

Sa plus grande réussite fut de fonder les ordres des "Dames de La Charité" et les "Filles de la Charité", femmes de la noblesse et filles du peuple ayant en commun de s'occuper des plus démunis et notamment des enfants abandonnés... Il fut ainsi en quelque sorte l'inventeur d'une espèce d'assistance publique, financée par les riches de son temps...
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L'Évangile inachevé

Voilà un livre singulier où l'auteur, quelques mois avant sa mort, commence à travailler à l'écriture d'un cinquième évangile sous forme de roman pour exposer sa compréhension du message de Jésus au plus grand nombre.

Lui qui fût élevé dans l'athéisme de parents communistes et ayant reçu une influence familiale juive se prend à croire que cette oeuvre de fin de vie pourra peut-être aider d'autres "incroyants" à se convertir comme il le fit lui-même quelques décennies plus tôt.



Cela a le mérite de nous permettre de revoir quelques notions importantes du message christique.

Je l'ai trouvé moyennement intéressant.
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Les 36 preuves de l'existence du diable

Livre déjà ancien, 1978. Mais plein de bon sens, de lucidité sur notre humanité qui est tellement souvent catastrophique et même... diabolique.

Critique du christianisme, de l'Eglise, la perte de foi, les sociétés capitalistes, la surconsommation, les pollutions diverses... A travers l'artifice d'un diable qui écrit des lettres à un homme, humain qui explique à quel point il se réjouit de voir à quel point ses méthodes marchent sur nous et à quel point il n'a plus gd chose à faire pour que l'homme soit diabolique et fasse du mal. Les messages passent. Ils ne manquent pas d'humour ni de sel.

Et le top c'est qu'on n'a pas le sentiment de leçons de morale. On a un constat avec comme l'idée qui plane, sans forcer, qu'il est sacrément temps de changer...

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