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Citations de Angélina Delcroix (216)


Joy était assise à côté de Ben. Ils scrutaient tous les deux l’écran de l’ordinateur, mais leurs pensées étaient restées au charnier. Ben se demanda où placer le maximum sur l’échelle de l’horreur. Chaque fois qu’il pensait l’avoir atteint, une nouvelle enquête venait lui prouver le contraire. L’imagination morbide de l’être humain n’avait-elle donc aucune limite ? Ces monstres naissaient-ils monstres ou le devenaient-ils en grandissant ? Il laissa ces questions défiler dans son esprit sans chercher des réponses. Il savait qu’il ne les trouverait jamais.
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Jeu de rôle mêlant réalité et fiction. Vous entrerez dans la peau d'un technicien de la police scientifique et devrez travailler sur les causes et les circonstances d'un crime. Toutes les informations vous seront transmises en temps voulu. Le nombre de places est limité à six participants. Vous devez donc faire vite. Chaque dossier sera étudié avant validation. Le gagnant remportera la somme de 100 000 euros. La moindre divulgation d'information de votre part entrainera une annulation de votre demande de participation. Pour tenter votre chance, vous devez remplir le formulaire d'inscription.
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- Nous sommes aujourd'hui face à un drame sans précédent. Une affaire qui va marquer l'histoire de son empreinte macabre et terrifiante. Juste derrière moi, regardez bien cet endroit...
La journaliste, engoncée dans son anorak à boudins orange et tassée dans ses après-skis engloutis par la neige, pivote son buste vers un manoir d'un autre temps. Celui-ci est protégé par un portail d'une hauteur démesurée, balisé de rubans jaunes de scène de crime. La simple vue de la bâtisse ferait sauter de joie la famille Addams.
- C'est ici qu'a eu lieu l'horrible découverte en fin de matinée. La caméra balaye le paysage à la recherche de la meilleure prise pour agripper les téléspectateurs et activer à plein régime l'angoisse et la curiositė malsaine. Le nombre impressionnant de doudounes à micro quí s'évertuent à chercher le détail qui hissera leur reportage en tête des audiences indique l'ampleur de ce qui a pu se dérouler dans cet endroit abandonné.
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Rien ne devrait jamais nous empêcher d’être qui on est. Ni la pression, ni la honte, ni les menaces, ni même la peur de l’abandon.
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Ce n’est pas parce que je suis psychiatre depuis un peu plus de trente ans que je me sens légitime à prédire le comportement d’un individu.
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— Ça ne date malheureusement pas d’aujourd’hui. La fascination pour le morbide. L’attrait qui entre en conflit avec le dégoût, et qui agit comme une force invisible nous poussant à ouvrir un œil derrière nos doigts écartés.
— Mais toi, Adam, intervient Patricia. Ce que tu retiens de ta vie professionnelle, c’est quelque chose de choquant ?
— Non, répond automatiquement Adam avant de baisser les yeux pour réfléchir.
Un silence s’installe. Tout le monde semble suspendu aux lèvres d’Adam et le sérieux a pris le pas sur la légèreté du début de soirée.
— Certains actes m’ont énormément choqué, oui, reprend Adam au bout d’un moment. Certains criminels m’ont perturbé. Mais, ce que je retiens, c’est tout ce que cette expérience m’a apporté. Chercher à comprendre le mal et à décortiquer les mécanismes psychologiques nous guide vers une meilleure connaissance de l’humain, inévitablement, et de la société dans laquelle nous évoluons, également. Tu vois, ma chérie, dit-il à Lucille en se penchant par-dessus son fauteuil pour lui saisir la main, parler de mon livre ne rend pas la soirée très gaie.
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Je suis Adam.
Clarice Starling, pour certains. Vous savez, la jeune stagiaire engagée pour interroger un prisonnier de Baltimore ayant commis de nombreux meurtres et actes de cannibalisme.
Docteur Hannibal Lecter, pour d’autres. Justement ce fameux prisonnier-psychiatre incarnant l’intelligence du mal. Il faut croire que l’équipe de production du Silence des agneaux est passée à côté de quelque chose en m’évinçant du casting. Peut-être parce que j’avais trop de poils au menton pour jouer Clarice et pas assez de sang entre les dents pour la seconde option. Toujours est-il que je remercie le grand écran ! L’autre jour, l’un de mes amis m’a dit qu’il avait eu une révélation, qu’il avait enfin compris mon métier. Évidemment ! Il venait de visionner Mindhunter. Que ferions-nous sans la fiction ? Je vous le demande.
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Un silence s’installe. Tout le monde semble suspendu aux lèvres d’Adam et le sérieux a pris le pas sur la légèreté du début de soirée.
— Certains actes m’ont énormément choqué, oui, reprend Adam au bout d’un moment. Certains criminels m’ont perturbé. Mais, ce que je retiens, c’est tout ce que cette expérience m’a apporté. Chercher à comprendre le mal et à décortiquer les mécanismes psychologiques nous guide vers une meilleure connaissance de l’humain, inévitablement, et de la société dans laquelle nous évoluons, également. Tu vois, ma chérie, dit-il à Lucille en se penchant par-dessus son fauteuil pour lui saisir la main, parler de mon livre ne rend pas la soirée très gaie.
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— Ça ne date malheureusement pas d’aujourd’hui. La fascination pour le morbide. L’attrait qui entre en conflit avec le dégoût, et qui agit comme une force invisible nous poussant à ouvrir un œil derrière nos doigts écartés.
— Mais toi, Adam, intervient Patricia. Ce que tu retiens de ta vie professionnelle, c’est quelque chose de choquant ?
— Non, répond automatiquement Adam avant de baisser les yeux pour réfléchir.
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Je suis Adam.
Clarice Starling, pour certains. Vous savez, la jeune stagiaire engagée pour interroger un prisonnier de Baltimore ayant commis de nombreux meurtres et actes de cannibalisme.
Docteur Hannibal Lecter, pour d’autres. Justement ce fameux prisonnier-psychiatre incarnant l’intelligence du mal.
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Je suis le docteur Jacuri.
Un expert psychiatre dont la vie ne ressemble pas en tout point aux idées véhiculées par le cinéma. Je suis avant tout psychiatre. J’exerce à l’hôpital et je suis médecin chef d’un service médico-psychologique régional, ou SMPR. C’est une unité de soins en santé mentale présente au sein d’un établissement pénitentiaire, permettant d’accompagner les détenus souffrant de troubles psychologiques. En plus de cela, je suis inscrit sur la liste des experts près la cour d’appel de Lyon. Je suis donc parfois sollicité par la justice pour évaluer l’état psychologique d’une personne ayant commis une infraction. Je peux intervenir à différents niveaux du parcours judiciaire. Mais, ce qui vous intéresse, j’imagine, c’est de savoir comment se passe un entretien avec un tueur.
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— Non, bien sûr que non. Lou est une excellente avocate, totalement investie dans sa mission. Il est parfaitement logique qu’elle trouve cela injuste. Moi-même, il m’arrive de me poser la question du bien-fondé de ma fonction. Quand on voit ce qui nous est demandé en expertise post-sentencielle par exemple, on se demande jusqu’où la justice compte nous faire porter la responsabilité du sort des détenus. Ce n’est pas parce que je suis psychiatre depuis un peu plus de trente ans que je me sens légitime à prédire le comportement d’un individu. Nous devons statuer sur la dangerosité et le risque de récidive. Parfait. Donc, si on estime que l’individu présente peu de risques de repasser à l’acte, il est libre à la fin de sa période d’emprisonnement. S’il récidive, nous sommes pointés du doigt. Le plus sûr serait donc de faire un rapport dans le sens d’une dangerosité toujours accrue. La personne sera alors placée en rétention de sûreté. La société sera tranquille, mais nous, nous aurons sur la conscience le fait d’avoir concouru à l’emprisonnement par anticipation, parce que si ça se trouve, l’individu en question n’aurait jamais récidivé.
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Savoir laisser les dossiers au bureau et se libérer l’esprit une fois à la maison. Certaines professions le permettent sûrement. Certaines personnes en sont sûrement capables. Mais mon travail ne m’a jamais donné l’opportunité de tester ce concept de cloisonnement. Physiquement, j’ai toujours trimballé mes dossiers, comme un toutou qu’on traîne où qu’on aille, jusque sous la chaise d’un restaurant. Mentalement, j’ai toujours trimballé mes patients, mes détenus, mes problèmes, comme des puces qu’on vous injecte dans le cerveau jusqu’à vous réveiller la nuit avec la suite du film qui défile.
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Ma maman est là, près de moi, son regard est inquiet et plein d’amour. Mais j’en fais quoi de cet amour ? Personne ne m’a jamais appris. Je ne sais pas faire. Je suis habituée à autre chose. Mes doigts viennent agripper les bandages sur mes poignets pour tenter de les arracher. Maman m’en empêche.
— Non, Charlie ! Je t’en supplie, arrête !
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La peur ne nous protège pas, docteur. La folie, si.
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- Annoncer des choses terribles sans y mettre les formes.
- Ça sert à quoi ? C'est comme les papiers cadeaux, ça part à la poubelle et on ne garde que ce qu'il y a dedans. Inutile de tourner autour du pot.
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Ne laissez jamais quiconque ternir ce qui fait pétiller vos yeux. Votre bonheur vous appartient.
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Les musiques de Noël envahissent déjà les rues quand elle arrive près de la librairie. Le soleil n’est pourtant pas encore levé, mais les chalets temporaires ouvrent leurs volets et de bonnes odeurs de chocolat et d’épices flottent dans l’air.
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- Nous sommes aujourd'hui face un à drame sans précédent. Une affaire qui va marquer l'histoire de son empreinte macabre et terrifiante. Juste derrière moi, regardez bien cet endroit...
La journaliste, engoncée dans son anorak à boudins orange, et tassée dans ses après-skis engloutis par la neige, pivote son buste vers un manoir d'une autre temps. Celui-ci est protégé par un portail d'une hauteur démesurée, balisée de rubans jaunes de scène de crime. La simple vue de la bâtisse ferait sauter la joie de la famille Addams.
- C'est ici qu'a eu lieu l'horrible découverte en fin de matinée.
La caméra balaye le paysage à la recherche de la meilleure prise pour agripper les téléspectateurs et activer à plein régime l'angoisse et la curiosité malsaine.
[...]
- Il s'agit d'une affaire criminelle hors norme ! Pour le moment, sic corps ont été retrouvés.
Les yeux ronds de la journaliste montrent à quel point elle se laisse envahir par l'horreur des événements.
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La folie se cache dans tous les esprits. Elle est sournoise, patiente, maligne. Elle attend. Et le jour où on lui ouvre la porte, elle se faufile. Lentement au départ pour qu'on ne la remarque pas, puis elle prend de plus en plus de place et tisse sa toile autour de la partie saine de l'esprit pour la tuer progressivement.
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