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Citations de Anne B. Ragde (457)


Une femme prénommée Larissa nous attendait au bar dans un chemisier de soie à pois mettant en valeur une grosse poitrine laiteuse qui montait et descendait derrière l'étoffe lisse.
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J'ai alors aperçu des oiseaux, des montagnes, une plage brune dans le lointain. J'ai eu soudain envie de peindre. Mais comment rendre cet air cristallin?
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Ca sentait l'huile, le tabac à priser, la sueur des jeunes corps d'hommes.
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De vieilles montagnes immuables, présentes depuis des siècles, pour les yeux de personne.
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Pas un mouvement. Le calme total. ni arbres, ni végétation qui auraient pu bouger au gré du vent et amener des changements de couleurs.
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L'avion s'est penché sur le côté, j'avais maintenant les montagnes en face. De larges vallées entre les parois nues, lisses, couvertes de velours sombre qui engloutissait la lumière.
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Des montagnes. Partout. Plates, larges, enchevêtrées, brunes avec des cols noirs, entrecoupées de ruisseaux scintillants formés par la fonte des neiges.
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Mourir vite, c'est mieux que de mourir lentement. Les hommes le savent depuis le début des temps.
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Il s'est mis à raconter des souvenirs de parties de chasse en Alaska et au Canada, de pêche au Finnmark, bref, le genre d'expéditions que font les hommes de pouvoir pour se prouver leur virilité et faire savoir à tout le monde qu'ils contribuent à la bonne santé de la vie économique norvégienne.
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Une bonne rasade d'alcool hors-taxes me procure toujours le bagou nécessaire pour être tout à fait moi-même.
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La vieille femelle phoque somnole sur son banc de glace, clignant des yeux. Par moments, elle bouge un peu pour trouver une position plus confortable. Couchée sur une plaque de glace de quatre mètres de large seulement, elle se sent parfaitement en sécurité. L'eau noire, profonde, là où personne ne peut l'atteindre, n'est pas loin.
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Ici, les bêtes vont d'un pas léger à la recherche de nourriture ou d'un refuge, un terre-plein où creuser un abri, avoir des petits, tandis que sous eux s'étend la permanence de toutes choses, l'éternité...
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Les montagnes semblent avoir toujours existé, au-delà du temps et des hommes, suivant le cycle imperturbable des saisons. Une pierre change parfois de place pour se mettre plus à l'aise. Et par-dessus tout cela, la neige, la mousse, les bouleaux nains qui luttent pour plonger leurs racines dans des failles étroites afin d'y puiser de la nourriture : des hommes qui se déplacent sans laisser de traces et qui envoient leurs pensées vers les cimes pour qu'elles s'envolent.
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Les montagnes frémissent sous les couleurs jaune d'or et rose pâle. Des ombres au contour net surgissent en contrebas des collines.
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Des montagnes sauvages. Des bouleaux si malmenés par le vent qu'ils sont à genoux, comme s'ils demandaient pardon d'exister.
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Pas une seule couleur d'automne ne transparaît, tout baigne dans une lumière scintillante sur laquelle s'étendent des ombres bleu acier.
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Un soleil rasant et glacial nimbe les montagnes. Des rayons horizontaux font danser les cristaux de neige.
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Elle renifle l'air et perçoit l'odeur du voyage, la fièvre du départ qui approche.
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Mais les soirées sombres étaient une chance. Allumer la lumière, se pelotonner sur le canapé, trouver le calme dans un livre; l'obscurité ne l'avait jamais effrayée, au contraire. Les journées et les nuits ensoleillées étaient vécues comme une incitation à rester éveillée, présente, contente et sociable à toute heure, tandis que l'obscurité lui donnait la possibilité de se reposer en sa propre compagnie.
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Elle entendit sa mère inspirer par le nez, prenant en quelque sorte son élan pour ses épanchements suivants.

— Je change de nom de famille, dit Torunn très vite. Je veux m’appeler Neshov. J’ai vérifié. Il faut seulement régler ça chez le préfet. Voilà. Maintenant c’est dit.

Sa mère garda le silence un long moment, il n’y eut pas un son à l’autre bout du téléphone. Mais Torunn pouvait l’entendre respirer, donc la ligne n’était pas coupée.

— Tu es toujours là ? demanda Torunn malgré tout.

Seulement ?

— Que veux-tu dire ?

Alors il fallait seulement régler ça chez le préfet ?

— En fait, oui. Puisque je vis ici, que Tor Neshov était mon père et que je suis l’unique héritière, cela me paraît juste. C’est aussi simple que ça.
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