Anne Besson

Les Pouvoirs de l’enchantement est un essai universitaire d’Anne Besson dans lequel elle examine les interactions entre les cultures de l’imaginaire et les combats politiques de notre monde.

Elle évoque ainsi la politisation des genres et des auteurs, dans l’anglosphère et en France, en évoquant certains préjugés sur la SF et la Fantasy, mais aussi la manière dont les œuvres des deux genres interagissent avec leurs époques d’écriture. L’imaginaire traite ainsi des problématiques sociales qui lui sont contemporaines, à travers des auteurs qui peuvent être explicitement engagés ou non. La Fantasy n’est donc pas un reflet du passé, et la SF n’est un pas qu’une prédiction du futur.

L’autrice traite également du pouvoir de la fiction dans le monde réel, à travers l’utilisation de références à l’imaginaire dans des organisations politiques et des mouvements sociaux. Elle montre aussi que ces références s’inscrivent parfois dans des polémiques et des guerres culturelles au sein des différents fandoms de l’imaginaire.

Les Pouvoirs de l’enchantement montre ainsi que les domaines de l’imaginaire ne constituent plus exactement une « évasion », mais un véritable moyen de réfléchir sur le monde et les changements qu’on peut lui apporter.

Si vous vous intéressez aux interactions entre le politique et l’imaginaire, je ne peux que vous le recommander !

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Fantasy et Histoire(s) est un ouvrage extrêmement érudit, qui regorge d’articles complets et établis par des spécialistes qui étudient les rapports qu’entretient le genre de la Fantasy avec l’Histoire.

Certains auteurs connus du grand public français, tels que Tolkien, Ursula le Guin, ou George Martin, sont étudiés par les chercheurs, qui s’interrogent également sur des œuvres qui ne sont pas encore traduites et qui mériteraient de l’être de par les thématiques qu’elles déploient et leur originalité !

Les œuvres d’auteurs français sont également examinées, ce qui contribue à les inscrire dans le paysage du genre.

Pour moi, cet ouvrage a constitué une lecture très intéressante et enrichissante, qui intégrera sans aucun doute ma bibliographie de mémoire !

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C'est in-extremis que j'ai terminé la lecture intégrale de ce dictionnaire avant de publier ma critique. En effet, 30 petits jours pour donner son avis sur un pareil pavé, c'est un peu court. Mais je remercie les éditions Vendémiaire et Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre lors de la dernière opération Masse Critique.



Ce dictionnaire rassemble une grande quantité de thèmes, d'auteurs, d'explications, propres à la fantasy, genre littéraire riche et aux limites peu claires.

On y aborde différents sous-genres, comme la science-fiction, le steampunk, la dark fantasy, l'urban fantasy etc...

Les auteurs nous rassemblent aussi quelques biographies d'écrivains fondateurs du genre tels que Tolkien, Martin, Lovecraft etc.

Le dictionnaire énumère plusieurs concepts, plusieurs lieux, plusieurs époques, créatures, etc propres à la fantasy pour notre plus grand plaisir. Les différentes rubriques sont suffisamment développées sans être trop longues. Toutefois, je trouve que le livre méritait un peu plus d'illustrations et d'aération pour le plaisir des yeux. En effet, en fantasy, il y a largement de choix et de possibilités, ce ne sont pas les idées qui manquent.

En parlant d'illustrations, on en a quelques unes au centre du livre. Elles sont très jolies, diversifiées (poème, littérature, films, séries, BD, affiches etc...), mais tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Elles sont insérées un peu maladroitement dans le dictionnaire, au lieu d'être placées dans les rubriques concernées. Dommage.

J'ai pas mal apprécié à la fin de l'ouvrage l'annexe conseillant des livres, des films séries etc, en rapport avec le genre fantastique. Cela permet d'approfondir notre culture sur le sujet, et pour ma part, cela m'a donné l'envie de me plonger encore un peu plus dans ce vaste univers. De même, le fait d'évoquer tous les supports (BD, films, séries, littératures, jeux de rôle, et même jeux vidéos) est très appréciable. En effet, ces deux derniers sont toujours mis de côté malgré leur grande richesse.



En conclusion, ce livre est une véritable mine d'or en ce qui concerne la fantasy. On y obtient des explications, des exemples pour approfondir notre culture. Malgré un manque de légèreté, les thèmes abordés sont tous aussi intéressants les uns que les autres. C'est une véritable mine d'or pour les fans du genre qui veulent en apprendre d'avantage sur les origines de leur genre littéraire préféré.

Par le choix des thèmes traités, la variété des auteurs, la convergence entre la recherche et l’écriture, l’objectif d’Anne Besson et de son équipe est de montrer que la fantasy, c’est du sérieux ! et que son image de littérature escapiste sous-estime sa capacité à couvrir de grands sujets et aborder des questions cruciales, voire interroger l’actualité de notre monde.
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'avais déjà lu Fantasy & Histoire(s) (Actes du colloque Imaginales 2018), un recueil édité par  Actusf -- cette fois, grâce à Masse critique Babelio, j'ai reçu Fantasy & medias 

sous la direction d'Anne Besson, Florent Favard et Natacha Vas-Deyres. 

On trouve ici  12 actes qui abordent des sujets aussi divers que la musique ans la série The Witcher,  l'illustration dans Conan, la représentation théâtrale tirée des combats du Seigneur des anneaux, les liens  entre l'univers de Tolkien et celui des jeux vidéos The Elder Scrolls (worldbuilding), l'identité dans Once Upon a Time et d'autres sujets plus ou moins intéressants selon l'angle d'approche et ses propres centres d'intérêts. 

Bien entendu, il s'agit de courts essais et les personnes qui ne sont pas familières du genre seront peut-être décontenancées par les termes employés ou l'aspect rigoureux et/ou universitaire.

Pour ma part, j'apprécie la lecture d'essais ou d'actes de colloques ; ce n'est pas ce point qui m'a fait parfois lire certains passages en diagonale plus que d'autres  mais simplement parce que le sujet traité m'intéressait moins. Par exemple, j'ai beaucoup aimé La fantasy à destination de la jeunesse dans les séries Netflix dans la deuxième partie intitulée : Quels publics pour quels médias ? De même, j'ai trouvé la dernière partie consacrée la transmédialité  ainsi que les différentes interventions, particulièrement bien construite et éclairante. On y parle autant de séries que de Tolkien, de la notion de lore ou de The Witcher.  



Bref, une fois de plus, les actes du colloque des Imaginales apportent un éclairage riche pour les gens qui aiment la fantasy et qui aiment se creuser la tête. Je ne peux que conseiller de se pencher sur cette série de publications quand on a envie d'approfondir le sujet. 
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Feuilleter des actes du colloque des Imaginales 2022, c'est prolonger le plaisir du partage entre des universitaires passionnés et passionnant, et le large public. Anne Besson pilote pour la troisième fois ce recueil, et l'ensemble des auteurs et autrices qui ont collaboré à ce volume sont à son image : pointus mais accessibles, érudits mais engagés pour une grande clarté. Le genre de la fantasy est abordé dans son intense richesse, par ses rapports avec ses multiples supports médias. Des jeux , de la musique, des séries, des adaptations animés, des illustrations, des communautés de joueurs...les pistes sont variées, ancrées dans l'actualité, très intéressantes. On pourra lire cet ouvrage en sélectionnant les articles dont les références nous parlent, choisir de se laisser guider vers des univers inconnus, ou le lire dans son intégralité, chaque méthode aura l'avantage de faire grandir encore l'intérêt du lecteur ou de la lectrice pour l'univers de la fantasy.

Un très joli objet, mais je regrette un certain nombre de coquilles, dont quelques-unes sur des noms propres, ce qui est tout de même la première chose à vérifier.

C'est finalement aussi davantage un livre sur la Fantasy que sur L Histoire, qui ne creuse pas toujours la réalité historique des thèmes abordés. C'est dommage parce que l'ouvrage demeure l'incarnation d'une initiative trop rare.

Fruit d'un effort collectif associant dans une démarche croisée historiens, sociologues, spécialistes de la littérature et autres chercheurs en sciences humaines, ce Dictionnaire du Moyen Âge imaginaire paru en 2022 propose un panorama du médiévalisme, c'est à dire des usages du Moyen Âge dans leurs versants érudits comme populaires, passés comme présents.



Les images d'un Moyen Âge sombre et barbare y fleurtent avec celles du Moyen Âge aventureux et fantastique, sans faire l'impasse sur la dimension politique, mémorielle ou identitaires de ces projections dans un passé plus souvent fantasmé qu'historique.



Au fil de plus de 120 entrées se développant sur plusieurs pages, on explore donc autant les figures les plus "pop" du Moyen Âge, de Robin des Bois au roi Arthur, que les différents objets et thématiques que l'on rattache à cette époque : l'épée, le dragon, l'alimentation... mais aussi les domaines qui se se nourrissent au quotidien de ce Moyen Âge et en propose leur image : bandes dessinées, romans, films et séries, reconstitution ou encore jeux vidéos.



L'exclusivité d'un tel sujet est bien sûr impossible, mais ce premier ouvrage consacré à la thématique du médiévalisme ouvre de nombreuses réflexions sur notre rapport au passé et sur les vecteurs de transformation et d'appropriation de ses images.

Les littératures de l’imaginaire est un essai qui se donne pour objectif, en une soixantaine de pages, de présenter les trois “genres” liés à l’imaginaire : la science-fiction, la fantasy et le fantastique.



Et c’est un objectif réussi ! Le format court permet d’avoir une vue d’ensemble et rapide sur ces différents genres qui nous sont familiers et nous en apprend davantage que ce que l’on sait de prime abord. Cela rend également cet essai accessible à tout le monde car il va à l’essentiel. L’ouvrage ne simplifie cependant pas la complexité de définition des trois genres, et c’est ce que j’ai apprécié. Que l’on soit débutant ou que l’on s’intéresse déjà à la littérature et sa classification, chacun pourra y rencontrer ce qu’il recherche. Le glossaire final permet de fixer les différentes notions abordées tout au long du livre.



J’ai également apprécié les différentes références utilisées pour illustrer la réflexion : des romans bien sûr, mais aussi des séries et des films récents. Ce qui permet, encore une fois, de rendre l’essai accessible, intéressant et actuel.



Un grand merci aux éditions Presses Universitaires Blaise Pascal et à Babelio pour l’envoi de ce livre passionnant !

Le médiévalisme ne s’embarrasse pas de vraisemblance, il se prête aux pastiches et à maints contresens historiques, nous informant surtout sur les préoccupations de notre propre époque, comme tout phénomène de réappropriation d’une période révolue. Mais le parti pris de l’ouvrage est d’en analyser toutes les dimensions, en évitant les jugements académiques a priori.
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J'ai beaucoup (beaucoup) de mal à lire cet ouvrage d'Anne Besson. J'ai connu cette professeure de littérature via les MOOC qu'elle a présidé il y a déjà de ça quelques années et auxquels j'avais participé.



C'est une enseignante passionnante et, bien que pointue, je l'avais trouvée accessible à l'oral. C'est bien moins vrai par écrit. C'est évident que son ouvrage s'adresse à un public averti, universitaire même, mais je trouve dommageable malgré tout de le placer à une telle hauteur qu'il en devienne inaccessible pour un lecteur curieux. Les idées auraient pu être présentées de façon plus simple.



Le style est lourd, avec un vocabulaire peu accessible à une lecture fluide et des phrases à rallonge. Je ne sais pas si j'arriverai à aller au bout et c'est bien dommage parce que les idées sont là mais le format est indigeste. Un exemple de phrase au hasard :



"Certaines oeuvres, on a commencé à le voir, semblent pourtant davantage attachées à une interprétation idéologique, quand d'autres se veulent d'emblée plus disponibles : il y a des degrés dans l'hétéronomie, entre l'allégorie au sens strict (l'oeuvre pour laquelle on peut établir une correspondance point par point entre ses contenus symboliques et une interprétation morale ou religieuse unique), procédé largement obsolète en notre ère de l'ouverture interprétative, et l'applicabilité d'un système analogique apte à faire sens dans différents contextes."



Voilà voilà... bonne digestion ! Ahah



Rajout du 09/10/2021 : Je l'ai enfin fini, ça doit faire un mois que je le lis petit bout par petit bout... Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit en amont : il est extrêmement fatiguant à lire, il demande beaucoup de concentration, l'autrice fait peut d'effort pour se rendre accessible MAIS malgré tout, les idées sont riches, argumentées et très intéressantes.



Elle relève comment l'actualité s'implante, génération après génération dans les œuvres de fictions grâce à ce léger décalage avec la réalité justement. Les fictions sont porteuses de valeurs, elles dénoncent mais aussi implantent des idées qu'une autre réalité est possible et permet à des générations de se politiser voir de militer. Anne Besson souligne que les fictions de l'imaginaire visent à éveiller une culture/conscience politique qui n'est actuellement transmise nulle part ailleurs mais SURTOUT une transmission des valeurs : écoféministes, antispécistes, la liberté, le care... Elle donne de nombreux exemples pour étayer ses propos même si les phrases sont (encore et toujours) un peu trop grandiloquentes pour être digestes.



Une partie est également consacrée aux sous-cultures, j'ai trouvé ça extrêmement intéressant, elles cherchent à prendre (comme l'imaginaire mais en plus marginale encore) le contre-pied de notre société libérale consumériste mais Anne Besson souligne qu'à chaque fois les mouvements se font avaler par le courant mainstream (ex du grunge, du punk...) Et dans le cas des fictions de l'imaginaire il faut bien avoir en tête que certaines franchises sont carrément, dès l'origine, fondamentalement capitalistes dans le sens où la communauté de fan rapporte gros à ceux qui les créent. (HP, Le seigneur des anneaux, Star Wars, GoT...)



BREF passionnant mais pénible à lire !

Anne Besson, professeur de littérature générale et comparée à l'Université d'Artois, travaille sur l'imaginaire, les mondes fictionnels et la fantasy. Elle a piloté le MOOC "Fantasy, de l'Angleterre victorienne au Trône de fer" sur FUN.



Dans Les pouvoirs de l'enchantement. Usages politiques de la fantasy et de la science-fiction, elle s'interroge sur l'appropriation politique d'oeuvres sérielles et multimédiatiques ancrées dans la culture de masse et leur interprétation morale. Ces oeuvres qui remettent en cause l'autorité sont devenues des outils pour penser le monde.

La recherche d'Anne Besson s'interroge sur les pouvoirs de la fiction, le travail du lecteur concernant le cadre référentiel (proximité ou distance) d'oeuvres présentant d'autres possibles, et par conséquent plusieurs interprétations. Ces récits appartiennent à la SF ou sont des dystopies contemporaines ado young adult qui explorent des dérives sociétales (Divergente, Game of Thrones, Harry Potter, Hunger Games, The Handmaid's Tale, U4, etc.) que les communautés de fans se réapproprient dans un but contestataire et/ou politique. Les personnages bien connus permettent de "marquer" les mouvements : les tenues des servantes pour manifester contre Trump en 2017 ou le maquillage du Joker pour manifester contre la classe politique au Liban en 2019.



Un ouvrage de recherche très dense et exigeant pour les universitaires qui s'intéressent aux oeuvres sérielles multimédiatiques et à leur appropriation politique par les Fandom.


Lien : http://roxane-feuilledeblog...

Cet ouvrage regroupe les actes du premier colloque universitaire des Imaginales qui s’est déroulé en 2018 sur le thème « Fantasy & Histoire (s) ». Découpé en quatre parties, dont « La fantasy, revanche des oubliés de l’histoire ? » qui m'a beaucoup plu, on retrouve dans ce livre seize articles qui analysent le rapport qu'entretien le genre de la fantasy avec l'Histoire.

La plupart de ces textes sont assez faciles d’accès, mais il faut malgré tout rester concentré pour ne pas perdre le fil et bien comprendre les différentes analyses proposées par les chercheurs.

Ces articles, dans leur grande majorité, sont très intéressants, j’ai tout particulièrement apprécié les travaux de Maureen Attali, Joanna Pavleski-Malingre, de Caroline Duvezin-Caubet, ou encore de Justine Breton, qui m'ont permis de voir sous un autre angle des récits que j'ai pu lire.

Enfin j’ai pu piocher quelques nouvelles idées de lectures que j’espère faire dans les prochains mois en gardant en tête ces articles.



Merci à Babelio et son opération Masse critique de m’avoir fait découvrir ce livre.

Je viens de lire Fantasy & Histoire(s), publié par ActuSF, qui rassemble les actes du 1er colloque universitaire de 2018 dans le cadre des Imaginales. Un livre très instructif et intéressant à lire.



Ce livre est très varié et comprend de nombreux essais écrit par des spécialistes qui nous parle de la place de l’Histoire dans les romans de fantasy, mais également dans des films et des jeux. Comme souvent dans des compilations, j’ai trouvé que certaines parties étaient plus ou moins intéressantes ou pertinentes, en fonction de mes goûts ainsi que de mes connaissances du sujet abordé.



Dans un premier temps, (la partie que j’ai préférée^^), la parole est donnée aux écrivains avec Fabien Cerutti, Jean-Laurent Del Socorro, Estelle Faye, Jean-Baptiste Jaworski et Johan Heliot qui évoque leur rapport à l’Histoire dans leurs romans. C’est très intéressant à lire, de découvrir leur inspiration et le pourquoi de telle ou telle période.



Dans les autres parties, un spécialiste étude une œuvre, un thème, un auteur, un support… et étudie la place de l’Histoire dans l’histoire. Cette partie est plus pointue mais reste tout de même accessible. On aborde, entre autre, Tolkien, Le seigneur de anneaux, Harry Potter, Game of Thrones, la fée Mélusine… et nous permet de mettre en perspective nos lectures, de les voir d’une autre façon ainsi que de donner l’envie de lire certaines des autres œuvres citées.



Je ne vais pas dire que j’ai tout trouvé intéressant, car ce n’est pas le cas, comme par exemple avec la fée Mélusine que je ne connais (je n’ai lu aucunes de œuvres évoquées), idem pour la littérature polonaise et les reconstitutions historiques…



Mais dans l’ensemble c’était une lecture passionnante (j’ai plein de nouvelles idées de lectures grâce aux différentes bibliographies^^) et très accessible pour des essais universitaires. Cela m’a permis de découvrir de nouvelles choses et de redécouvrir des livres avec une autre vision. Alors si vous aimez la littérature de fantasy, je vous conseille ce livre qui est très enrichissant.
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Contenu très intéressant pour tous les amoureux de fantasy. On sent par contre que le colloque s'adresse à un public universitaire quant aux termes très spécifiques qui nous poussent parfois à se plonger dans un dictionnaire. Il fait également avoir bien en tête ses classiques de fantasy pour pouvoir comprendre toutes les références et les comparaisons.



Cependant, je recommande cette lecture à tous ceux qui veulent approfondir leur connaissance sur cette littérature ! Perso, ça m'a donné plein de pistes de lecture et l'envie d'en savoir encore plus. Très sympa.

Les Imaginales, c'est chaque année le rendez-vous immanquable de tous passionnés de littérature de l'imaginaire. Aussi pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y assister cet ouvrage rassemble les actes du colloque de 2018 ayant pour thème "L'Histoire et la fantasy". On ne présente plus, Anne Besson, directrice de l'ouvrage et maitre de conférence à l'Université d'Artois (et l'une des mes professeurs d'ailleurs ^^) a qui l'on doit déjà le très instructif "La fantasy" dans la collection 50 questions chez Klincksieck.

Dans Fantasy et Histoire, professeurs et historiens, s’intéressent à travers une série d'essais à la place de l'Histoire dans la fantasy sous toutes ses formes, romans, adaptations cinématographiques et télévisuelles, jeux de rôles... l'époque viking dans Advanced Dungeons and Dragon, l'anti-fascisme dans Harry Potter, uchronie et steampunk postcolonial dans l'empire contre attaque... Les thématiques sont aussi divers que variées. Finement documentés et regorgeant de références, chaque article reste parfaitement accessible au lecteur néophyte qui souhaiterait approfondir ses connaissances en la matière ou élargir ses horizons grâce à la l'impressionnante bibliographie qu'offre cette édition. Personnellement, cet ouvrage m'a aidé à approfondir certains points de mon travail de recherche pour l'écriture de mon mémoire et je tiens donc à remercier particulièrement les éditions ActuSf et Masse Critique pour cette découverte !

Un dictionnaire vraiment sympa. Soyons honnêtes, je ne l’ai pas lu dans son intégralité, c’est un dictionnaire quand même ! J’ai lu de nombreux articles de façon aléatoire. Les entrées sont assez complètes et la parole est donnée à de nombreuses personnes faisant vivre le monde de la fantasy en France. Pour les néophytes en fantasy, c’est une parfaite aide pour comprendre ce que c’est, ses origines et ses sources d’inspirations. On y retrouve aussi les « grandes figures » de ce genre : les armes, les animaux, les auteurs et autrices, les créatures, etc. Pour les initiés, il pourra être une source d’information pour compléter sa culture générale.
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J’aime beaucoup les entrées diverses de ce dictionnaire, qui couvrent aussi bien l’aspect chronologique de la fantasy (ses origines, les nombreux auteurs qui en ont fait partie..) que l’aspect diachronique avec des thèmes récurrents (la forêt, l’élu…). De plus elles sont très complètes et les créateurs n’ont pas hésité à faire des parallèles dans leurs entrées ce qui est top !



Cependant, j’ai pu apercevoir quelques erreurs / jugements personnels subjectifs qui n’ont pour moi rien à faire dans un dictionnaire : ainsi dans la définition de la « science-fiction » et plus précisément du space opera, il est indiqué que la force dans Star Wars est susceptible d’une explication médicale et génétique, ce qui est totalement hasardeux quand des tonnes d’essais circulent sur son lien avec le Qi bouddhiste. M’enfin, je suis un peu susceptible sur le sujet.



Forcément, qui dit focus dit restriction : tous les auteurs ne sont pas présentés en détails. Aussi ceux que vous estimez « classiques », « super connus » etc ne seront-ils peut-être pas décrits ! C’est dommage de ne pas faire ainsi connaître des auteurs comme Zelazny, mais c’est inévitable…



Tous les domaines sont également représentés, et cela va jusqu’aux jeux vidéo ! Alors là, j’adhère totalement, puisque ce domaine est souvent mis de côtés dans les essais et autres écrits théoriques…



La présence de deux indexs en fin d’ouvrage est fantastique (sans jeu de mots). Un index d’oeuvres conseillées, ce qui est un peu le but de ce dictionnaire (agrandir sa connaissance de la fantasy et découvrir) : abstenez-vous donc si vous êtes en no buy, cela vous démangera de sauter sur les romans dont on nous parle ici ! De plus, ils sont classés par popularité, sujet ou thème ! Et enfin, un index des listes d’entrées permet de naviguer plus simplement lorsque l’on sait ce que l’on cherche (par noms d’auteurs, concepts, personnages…).



Ce dictionnaire est enrichie de plusieurs affiches / screenshots de film ou illustrations en couleurs au milieu de l’ouvrage. Elles sont superbes, cependant je me suis interrogée sur la pertinence de cet emplacement totalement aléatoire…



Enfin, les auteurs de ce dictionnaire sont présentés, avec leur métier, leurs recherches etc. Parfait pour se documenter encore plus ! Il est assez difficile de trouver des essais sur des questions qui nous touchent particulièrement, et ce focus était bien trouvé puisqu’il nous offre un autre genre de bibliographie critique !



Malgré quelques aspects subjectifs qui m’ont un peu dérangé, les auteurs de ce dictionnaire ont été très pointilleux et méticuleux, ce que j’ai beaucoup apprécié ! Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui s’intéressent à la fantasy et qui souhaitent approfondir ce sujet très vaste ! Il m’est d’ailleurs pas mal utile en ce moment pour mon mémoire portant sur les transpositions à l’oeuvre dans la saga Star Wars.
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Un nombre d’entrées réduit (117, quand même) mais, pour chacune, un développement assez long. On ne s’y déplace pas avec la même aisance que dans un ouvrage où chaque auteur aurait sa notule – seuls les très grands : Robert E. Howard, J.R.R. Tolkien, George R.R. Martin…, y ont droit –, mais on y trouve de très sérieux articles sur des thématiques plus transversales (Fantastique, Steampunk, Vitalité celtique…) ou générales (Nains, Cheval, Dragons..).
Lien : https://www.telerama.fr/livr..

Grande spécialiste de la fantasy et de littératures de genre, Anne Besson offre ici un ouvrage complet sur la notion de cycle et de série en littérature.

Parfois un peu longuet (surtout quand on a pas lu tous les cycles et séries cités), ce livre s'avère cependant une mine d'informations et de clés de compréhension.

Je ne pourrais que le conseiller à tout les amateurs de cycles qui veulent explorer "la face cachée" de leurs oeuvres préférées et la manière dont elles sont structurées.

Si' l'ouvrage commence à dater (paru en 2004), les analyses demeurent pertinentes (les codes du genre n'ayant pas changés depuis).

Anne Besson écrit et décrit clairement et nous emmène avec elle dans les méandres des cycles et des séries dans la littérature de genre.