Je n'ai pas adoré ce roman car j'avais adoré les séries en feuilleton de Bernard Borderie. Et le film avait été tellement bien travaillé (sauf les 2 derniers volets), tellement réussi qu'en voulant comparer avec le livre, j'ai été déçue par celui ci.
En effet, je n'ai pas retrouvé la virtuosité du scénario du film, les différences entre les deux m'ont gêné en faveur du film. Donc par exemple les différences de prénom et de personnages au sujet de ses amours de jeunesse m'ont déplu.
Bref je n'ai donc pas trouvé ce roman savoureux c'est à dire beaucoup beaucoup plus fade.
Je précise que cette analyse est tout à fait personnelle et subjective et je comprends tout à fait les internautes qui ont adoré cette série de romans et j'en suis ravie pour eux.
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J'ai été tout aussi charmée par la vie à la cour du roi qu'à la cour des miracles. Aventure et suspens se bousculent comme dans les tomes précédents.
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Il y a déjà très longtemps de cela, dans ma tendre adolescence, j'ai lu avec grand plaisir l'histoire d'Angélique, Marquise des Anges. Et c'est avec tout autant de plaisir, que quarante ans plus tard, j'ai relu la série jusqu'à ce tome que je ne connaissais pas.
Pour les onze volumes précédents, j'ai fait ma paresseuse, j'ai profité de mes lectures et me suis abstenue d'en faire des critiques, ça m'a semblé du coup beaucoup plus léger, beaucoup moins stressant. C'était cool ;-)
L'année commence, le challenge multi-défi aussi, alors ma période de libre lecture va laisser le pas à un regard plus appliqué et plus critique.
La vie aventureuse et amoureuse d'Angélique est toujours aussi prenante, le fond reste super bien documenté et forme alors un canevas des plus serrés pour intégrer l'histoire dans l'Histoire. J'ai adoré la ville de Québec au temps de Louis XIV, une ville bouillonnante l'été, trépidante en automne, méchamment frivole en hiver et reconnaissante au printemps.
Une ville où l'hiver prend la part du lion, une ville qui se referme alors sur elle-même dans la neige, dans un manteau de glace et qui frémit des commérages, des radotages, des médisances qui seuls peuvent encore la faire un peu bouger. Une petite ville qui s'enivre alors d'alcool, de fêtes, de feux de bois, de bonnes ripailles et d'aventures galantes.
L'histoire reste donc toujours des plus plaisantes à découvrir !
En ce qui concerne le style, là, j'ai eu un peu de mal… Beaucoup de répétitions et j'ai horreur de cela. Je passe sur celles qui expliquent un point du passé pour ceux qui n'ont pas, comme moi, relu l’entièreté de la saga mais les répétitions répétitives dans chaque chapitre, et bien, comme d'habitude, ça m'a un peu gonflé !
Un peu triste car je n'avais pas remarqué cela dans les volumes précédents et ça peut, je crois, s'expliquer par le décès d'un des auteurs.
Je ne vais bien sûr pas en terminer là, reste deux volumes à découvrir pour achever cette belle saga qui finalement n'a pas trop mal vieilli ;-)
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Angélique, mon héroïne. J'ai lu la série à l'age de 13 ans sur les conseils de ma mère qui l'avait lue au même âge, et elle a fait naître ma passion pour le siècle de Louis XIV. Aujourd'hui, 13 ans plus tard, j'ai décidé de les relire (et j'ai dû pour cela commander les 2 livres qui me manquaient en Allemagne, puisqu'ils ne sont plus édités en France). Comme d'autres l'ont dit avant moi, on est loin des romans à l'eau de rose. Certes, c'est romancé, certes, la belle héroïne poursuit une quête amoureuse passionnée, mais on n'ira pas plus loin dans la mièvrerie. Ces romans constituent avant tout une fresque très détaillée du XVIIe siècle et de la vie à cette époque. Absolument passionnant pour qui s'y intéresse, et on ajoute bien sûr à cela une intrigue haletante. Avec quel plaisir j'ai retrouvé les pas de la marquise des anges, bondissant des plus belles merveilles aux pires épreuves! Le récit est parfois très descriptif voire technique (tome 1 notamment), je suis encore étonnée que cela ne m'ait pas rebutée étant ado. Une remarque toutefois, que je n'avais pas dû faire à l'époque: certaines phrases sont incroyablement sexistes. Sans oublier que le roman a été écrit dans les années 70, c'est plutôt paradoxal pour une histoire écrite par une femme et dont le personnageprincipale est une femme forte et indépendante... pourtant toujours soumise aux hommes et à ses pulsions sensuelles. Dommage, mais si l'ont fait abstraction, angélique a tous les atouts de la saga culte.
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Dans cet opus, la belle marquise réussi à échapper à la vigilance de la police parisienne (Louis XIV lui ayant interdit de sortir de la ville, pour des raisons expliquées dans le tome 3 (voyez comme je m’auto-linke impunément !)), et elle parvient à Marseille où elle séduit un homme qui l’embarque sur sa galère, en direction de Candie (ne me demandez pas à quelle île de Méditerranée cela correspond, vous seriez bien aimables), dans l’espoir de retrouver la trace de son premier mari, Joffrey de Peyrac (celui qui a péri sur le bûcher à la fin du tome 1). Pour une galère, c’en fût une, vu qu’elle se fait alpaguer par des pirates, qu’elle échoue sur une île, qu’elle se fait sauver et embarque dans un plus petit bateau, qu’elle atterrit à nouveau chez des esclavagistes qui l’engraissent et surtout, lui lavent les cheveux gâtés par l’eau de mer (spéciale dédicace à Erzébeth).
- Attention, spoilers dans le paragraphe suivant entre crochets (qui ont en fait pour but de me servir de mémoire lorsque je m’attaquerai au tome 5 dans quelques années) –
[Après cela, Angélique passe de mains en mains, le Rescator, cet énigmatique (!) pirate masqué qui sillonne les mers sans faire commerce d’esclaves, mais uniquement de métaux précieux, la rachète pour 35.000 piastres (soit le prix de 2 vaisseaux et leur équipage), mais la sauvage Angélique s’échappe (c’est un peu sa spécialité dans ce tome 4), se retrouve prisonnière dans un harem, où elle s’empiffre de pâtisseries marocaines en attendant d’être présentée à son futur mari, le tyrannique et cruel souverain, Moulay Ismaël. Mais là, un nouveau retournement de situation totalement inattendu se produit (allez, tous en chœur) : Angélique s’… !]
Bref, ce quatrième roman de la saga tient largement ses promesses : de l’aventure, en veux-tu, en voilà, des sexy men (je pose cependant un bémol : ils sont pour la plupart sales, puants, grossiers et bourrés de cicatrices, mais bon, finalement, il y n’y a guère de différence avec Louis XIV !) qu’Angélique manipule à sa guise (mais parce qu’elle est en quête de son Grand Amour !), des évasions plus ou moins réussies, d’horribles massacres, des tortures, des sentiments et des loukoums.
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De retour en France après son périple en Méditerranée qui n'avait rien d'une croisière de rêve, notre héroïne est en proie à la rancune de Louis XIV qui ne lui pardonne pas d'avoir résisté à ses avances . Exilée dans son château du Poitou en attendant de faire sa soumission officielle, voici qu'elle se trouve confrontée à l'occupation du pays par les troupes royales qui cherchent à réduire les derniers foyers protestants. Entre pillages et exactions de toutes sortes, la révolte gronde en Angélique durement touchée par la perte de son fils et les violences qui lui ont été infligées, ne peut qu'en prendre la tête et la voici chef de guerre avant de devoir se replier sur la ville de La Rochelle au sein du bastion protestant qui la protègera pendant un temps de la vindicte royale.
Mais il lui faudra bientôt prendre le large avec ces familles réformées qu'elle a appris à respecter et c'est vers l'océan Atlantique qu'elle se tournera grâce à l'aide providentielle du toujours présent Rescator qui a diablement bien fait de venir trainer dans les parages...
Ah les merveilles du romanesque à la façon des feuilletonistes du 19ème ...On ne dira jamais assez que ces auteurs qui ont fait rêver les générations de nos ancêtres avec leurs histoires rocambolesques et leur style impeccable, ont apporté une belle pierre à l'édifice de notre littérature car ils ont contribué à donner le goût de lire et surtout à y prendre un délicieux plaisir !
La dernière partie du roman est un morceau de bravoure car il est impossible d'arrêter sa lecture tant le sauvetage in- extremis de la petite communauté protestante protégée par Angélique est narrée avec un sens du suspense qui évoque les scènes les plus palpitantes des films d'action. James Bond a le masque noir et la silhouette menaçante du Rescator , les méchants (qui tirent vraiment très mal) tombent comme des mouches, les boulets de canon pleuvent dans la mer, la fusillade fait rage , le retournement de situation providentiel permet au lecteur qui a jusque là retenu son souffle , de pousser un soupir de soulagement... Bref, rien que du bonheur...
Plus sérieusement le roman met en avant d'une façon historiquement impeccable, les révoltes provinciales au grand Siècle, la violence déchainée des bandes dans les campagnes et surtout la situation précaire des protestants qui, bien avant la révocation de l'Edit de Nantes, n'étaient pas en odeur de sainteté dans le Royaume de France.
Plaisir de lecture garanti ....Et on se précipite sur la suite...au prochain numéro...comme dans le bon vieux temps.
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Jamais vu les films, mea culpa.... Toutefois, le livre m'attirant depuis un moment j'ai enfin franchis le pas. Le livre est vraiment passionnant, mais un peu déçu du caractère de Angélique que je croyais plus forte et indépendante, peut être dans les tomes suivants.
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Angélique épouse Joffrey de Peyrac dès son arrivée à Toulouse. Le visage défiguré et la claudication de ce dernier la rebute tout autant que le mariage forcé qu'elle subit.
A son soulagement, Joffrey lui déclare dès la première nuit qu'il attendra qu'elle vienne à lui.
Il faudra du temps à Angélique pour découvrir qui est vraiment son mari, riche, voyageur, scientifique... et laisser de côté les préventions qui lui ont été mises dans la tête.
Dans ce tome, nous mangeons notre pain blanc. Entre l'enfance d'Angélique dans le premier opus et les inévitables difficultés qui sont en germe ici et qui ne vont pas manquer de s'abattre sur notre héroïne dans l'avenir, ce tome nous permet de découvrir comment et pourquoi Angélique va s'attacher à Joffrey.
L'auteur nous laisse voir aussi l'état des connaissances scientifiques, l'influence de l'église dans la vie quotidienne et politique, les festivités de la noblesse de province, complétant le tableau d'époque qu'elle a commencé à nous dresser.
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Comme beaucoup, j'ai abordé l’œuvre en ayant en tête les images des films vus dans mon enfance. Mais impossible de me souvenir si le premier film commence dans l'enfance d'Angélique comme le livre. Donc ce n'est pas plus mal, pas de comparaison possible.
Dans ce tome, nous faisons la connaissance d'Angélique dans son enfance de noble de campagne et désargentée. Nous découvrons les gens et les événements qui vont forger son caractère et sa force.
Elle est entourée de son père qui se débat avec les soucis d'argent, de sa nourrice qui raconte des histoires à faire peur, de ses nombreux frères et sœurs dont les plus âgés fuient la situation, d'amis roturiers de son âge, de sa mère très peu présente, de ses tantes, et d'une sorcière qui lui transmet son savoir des plantes.
L'auteur nous dépeint les conditions de vie de l'époque, avec beaucoup de détails et de précision. De quoi se retrouver vraiment plongé dans l'époque, d'en apprendre plus, sans s'ennuyer.
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Fin du combat entre notre héroïne et la "Démone". Depuis j'adore les Gloutons....
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sixième opus de cette saga pour ceux qui ont les formules en un tomes. paru en 1964 ( la saga a commencé en 1950, pour etre editée en 1956)
Angélique quitte l'Europe pour découvrir le nouveau monde. Et de nouveau danger bien entendu. A l'époque ou je les ai lu, j'ai apprécie ce changement de décors. Restée en Europe, la série se serait essoufflée.Nouveau monde, nouveau départ pour cette saga
Apparaît d'autres personnages qui vont devenir récurant comme son ennemi d'abord puis ami ensuite le Père Jésuite Sébastien D'Orgeval. Et puis bien d'autres...les Hurons, les Iroquois, , les colons, les hommes des bois, les épidemies de varioles, le sectarisme religieux. Nous sommes bien loin du faste de Versailles
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notre belle Angélique en révoltée et croyez moi après tous ce que elle a enduré elle ne se laisse pas faire : sait manier la rapière, la dague tout en mettant au monde sa fille Honorine issue du viol d'un affreux militaire. Mais que de surprises dans ce roman ...
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Je l'ai lu il y a très longtemps et franchement il m'a passionné comme les autres tout en sachant que Angélique allait s'en tirer car le Jésuite et la Duchesse ils étaient terribles de perversité et de méchanceté. Je dois dire que le seul que je n'ai pas lu c'est le dernier et bien sur vous direz à mon age c'est bien malheureux mais je le regrette.
Je dois vous dire aussi que je les avais pratiquement tous sauf le dernier et je les ai donné à une BB dans le Maine et Loire qui à l'époque les a reçu comme un don du ciel.
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Je connaissais les téléfilm, vu dans ma jeunesse; j'ai profité d'une lecture commune pour lire cette histoire.
L'intrigue n'avait donc pas de secret pour moi dans la première partie; par contre, j'avais oublié les détails de la suite.
Les intrigues et cabales de la cour du Roi Louis XIV m'ont toujours attiré, ainsi que les romans historiques , je me suis donc régalée à lire les aventures d'Angélique.
Il y a des passages qui relatent la période dans laquel nous évoluons qui permet de réviser son histoire ; puis des moments totalement romancés qui sont distrayant à lire.
J'ai toujours aimé ces romans que j'ai trouvé dans des vieilles éditions "Trevisse", les avoir en main est déja un régal, et je ne suis jamais déçue par leurs contenus, qui sont d'une écriture assez riche malgré la légèreté, parfois, des histoires.
Un bon moment de lecture qui m'a fait replonger dans mes années d'adoslescence où je ne ratais jamais un épisodes d'Angélique"
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Un second tome que j'ai trouvé plus intéressant que le premier mais j'ai toujours du mal à être emporté par les plumes des auteurs, cela ira peut-être mieux dans les tomes suivants...
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Les début du couple Peyrac, est difficile sur ce nouveau monde, et après la destruction de leur premier fort, les voici qui sont obligés de s'enfoncer dans les terres hostiles du grand nord pour leur petit fort de Wapassou. J'ai adoré ce tome ou de nouveau tous les dangers guettent ce couple qui sans cela .....Vous les imaginez regardant netfix le dimanche après midi sur leur canapé...lol...
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En ce rude hiver, le complot qui menace Angélique et dont un puissant jésuite, Sébastien d’Orgeval, est à l’origine, n’est hélas pas le seul. En effet, le duc de Vivonne est prêt à tout pour la conquérir alors qu’une femme mystérieuse cherche à l’évincer pour séduire Joffrey. Angélique doit se défendre contre ceux qui l’attaquent de toutes parts.
Tout le monde connait cette saga dont ce tome est le 11e de la série et qui a été immortalisée à la télévision grâce à Robert Hossein et Michèle Mercier. Paru en 1980 et nous plongeant dans le Québec du dix-septième siècle, ce récit décrit Québec comme une petite ville insignifiante du bout du monde, telle qu’elle devait être vue à l’époque.
Sur la 4e de couverture, que je n’ai pas reprise en entier, on lit : "Comment Québec, cité perdue, abandonnée aux confins du monde, au-delà d’un océan de ténèbres, livrée à la cruauté du froid et des glaces t à celle des sauvages Iroquois qui ont juré sa perte, passera-t-elle ce terrible hiver ?"
Et page 14 : "Ce retour vers la France, ne fût-ce qu’en mettant pied dans la petite capitale du Canada…"
Mais Québec est aussi une ville de fête où savourer l’art de vivre et ce tome qui lui est dédié voit défiler les mondanités. Il mêle aussi la grande et la petite histoire et les descriptions que nous font les auteurs montrent à quel point ils se sont documentés sur les habitudes et les événements de cette période de l’Histoire et la vie des premiers colons. Je pense notamment à cette scène incroyable où des milliers d’Iroquois remontèrent le St Laurent en canoë passant sous la ville de Québec en hurlant des insultes.
Immergé dans le règne de Louis XIV, ce récit a une dimension historique incroyable, chaque détail étant passé au crible et beaucoup de personnages cités ayant réellement existé. Même si c’est un roman d'aventures, il existe toujours un fond de vérité.
Cette fresque romanesque m’a fait passer un bon moment avec ce couple mythique de la littérature, épris de liberté et d’aventures.
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Ma période Angélique et quand vous la commencez vous ne pouvez plus vous en passer. des aventures, des nuits d'amour intense et notre Angélique sublime et magnifique.
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