Anne-Marie Desplat-Duc

J'entre dans une sorte de papeterie-droguerie-bazar pour acheter de l'encre pour mon stylo plume or, cadeau de la tante Rose pour ma communion. J'ai oublié d'emporter une bouteille. Il n'y a plus ni encre bleue ni encre noire. Je prends de la rouge. Ce sera original.

Pendant une semaine, personne ne s'occupe de nous.
Je blague:
- Hé! les gars, j'avais raison! Depuis qu'on leur a dit qu'on ne savait rien faire, ils nous laissent tranquilles!

J'ai pas l'habitude de parler au bon peuple, mais en écoutant nos hommes politiques, on apprend vite.

Je ne suis pas doué pour les langues. En anglais j'étais le dernier et j'ai toujours confondu pig, fish et ship.

Nous brandissions le poing, criions, demandions à être reçus, à parlementer, à retarder le départ. Au moins, "On" saurait que nous n'étions pas partis de notre plein gré.

Il décline son nom. Impossible à saisir! Il y a beaucoup de "o" de "zo" de "sko".
- Zozo, quoi! décide le Savoyard hilare.

-Mesdemoiselles, annonce Mme de Maintenon un matin d'octobre aux jeunes filles de la classe jaune, j'ai une nouvelle qui devrait vous faire grand plaisir. Lors de votre dernière représentation théâtrale, vous nous aviez interprété quelques scènes d'Andromaque de Mr. Racine; fort bien, je dois le reconnaître. Mais ce texte mettant en scène des passions coupables ne sera plus joué à Saint-Cyr...

Peu après le départ de François, un latin d’août 1685, une troupe entra dans la cour, le sabre haut. Ma mère et ma soeur étaient encore à leur toilette dans leur chambre. Je m'étais vêtue de bonne heure pour admirer trois magnifiques carpes que nous venions d'acquérir pour agrémenter le bassin que mon père avait fait aménager depuis peu. J'aurais dû fuir,me cacher dans une grange ou, mieux dans la forêt proche. Je ne sais pourquoi, cela ne ma vint pas à l'esprit. Au contraire je courus vers le château pour ne pas abandonner ma mère et ma soeur. Je sus, plus tard, qu'elles s'étaient réfugiées dans la placard de la lingerie.

- Trouvez- vous normal que l'un des deux seuls mâles adultes du poulailler représente plus de cinquante femelles et poussins ?
- Non ! Non !- Qui, mieux qu'une poule, peut représenter les poules ? Qui peut mieux caqueter en votre nom ? Qui exigera la nourriture qui convient à nos enfants ? Qui saura leur apprendre la vie du poulailler ?

Je vous conseille se livre il est super et très intéressent car dans les 14 tome vous
Trouverait des aventures formidable.

simplement j'adore ! facile et agréable à lire pour tout les âges aussi très instructif car on y apprend au travers des tomes : la vie dans la maison royale d’éducation , la vie à la cours et tout bêtement la vie au moyen âge j'adore ces livres et je vous les conseil fortement
Aurélie

Si j'avais été un homme, j'aurais enfourché un cheval, j'aurais bousculé la garde, j'aurais enlevé ma mère...
(...)
J'étais femme... et je devais user de la seule arme à ma disposition : le charme. On me disait jolie. Je chantais bien, c'était le moment d'en profiter.

Moi qui n'avait pas de mère, je m'en attribuais à présent deux : Madame de Maintenon et Madame de Montespan. C'était assurément une de trop. Mais laquelle était la bonne.

Décidément, depuis que le théâtre et la Cour sont entrés dans la maison, rien n'est plus comme avant.

" Ce 17 Avril est vraiment le plus beau jour de ma vie."

mais lorsque, l'année de mes huit ans, c'est moi qui lui a signalé la panne sur moteur de BMW sur lequel il suait depuis plusieurs heures ,son orgueil de mécanicien-chef en pris un sérieux coup et il m'a presque considéré comme un extraterrestre

Décidément, depuis que le théâtre et la Cour sont entrés dans la maison, rien n'est plus comme avant.

Je déteste cette Montespan.
Certes, elle fait de nombreux efforts pour que je l'aime : souris, compliments sur ma jupe, mes rubans et ma coiffure. Mais je ne me laisse point attendrir par cette sucrée qui a volé à ma mère le cœur du roi.

Le cœur de Marine cogne fort. Elle saisit le courrier avant de s'enfermer dans sa chambre. Sa main tremble un peu en décachetant l'enveloppe : et si elle n'était pas acceptée ?

- Si tu veux mon avis, enchaîne Zyna, il faut réétudier la liste de tous les suspects... Le coupable est obligatoirement tout près de nous !