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Critiques de Anne Perry (1968)
Un Noël à Eaton Square

Dans ce livre très court, on suit Gracie, ancienne gouvernante de Charlotte et Thomas Pitt, qui va venir en aide à une petite domestique qu’elle connaît et qui a très peur dans la maison dans laquelle elle travaille. Gracie va alors prendre sa place, la faisant croire souffrante, pour découvrir le secret de cette grande demeure.



Quel plaisir de retrouver Anne Perry ! Je me suis arrêtée après le tome 8 de Charlotte et Thomas Pitt mais il faut vite que je reprenne car cette ambiance me manquait !



Le rythme est un peu lent, le côté roman policier n’est pas incroyable mais c’est un mini Downton Abbey très agréable à lire. On s’attache très vite aux personnages, on est très vite pris dans l’histoire et cela manque beaucoup une fois cette courte histoire terminée.



Une vraie ambiance de Noël 👌Je vous le recommande si vous ne l’avez pas encore lu 🎄
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 30 :..

Comme l'annonce le titre de ce roman policier l'enquête principale de Thomas Pitt concerne une disparition, la disparition d'une anglaise qui revient au Royaume-Uni après 15 ans passés en Espagne. Disparition volontaire ou enlèvement ?

L'action se passe en 1898 (en pleine affaire Dreyfus pour la France, et sur fonds de guerre entre les États-Unis et l'Espagne pour le reste)

Il s'agit d'une des enquêtes les plus récentes de cette série (je lis dans le désordre en fonction des tomes que je trouve ici ou là)

Comme maintenant Pitt a un poste élevé, sa femme Charlotte ne l'aide plus dans ses enquêtes (ce que je trouve dommage). Par contre j'ai aimé que les enfants du couple apparaissent plus.

En parallèle de l'enquête au Royaume-Uni, l'ancien supérieur de Pitt mène également l'enquête en Espagne (presque deux jours de train en 1898 pour un Douvres-Tolède)



Une enquête intéressante même si j'ai trouvé les références à la religion un peu lourdes….
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La Marque de Caïn

Le canevas général de ce sixième épisode de la série consacrée à William Monk ressemble beaucoup aux précédents: un appel à l'aide, Monk enquête et piétine, Hester et Rathbone le dépanne, procès à l'issue incertaine suivi in extremis d'un dénouement heureux. En avançant dans ma lecture je me disais que ce scénario répétitif manquait d'originalité, d'autant plus que cette fois-ci la clé de l'énigme pointait son nez assez rapidement. L'intérêt de la série repose notamment sur le passé de Monk et sur sa relations avec Hester; or dans les deux cas on fait du sur place dans ce tome . . .



Du coté positif on en apprend un peu plus sur l'époque victorienne particulièrement les conditions sanitaires déplorables qui permettaient l'éclosion de fièvre typhoïde et sur le climat de violence généralisée prévalant dans les bas-fonds de Londres. Est-ce suffisant ? Je n'en suis plus certain et si rien ne débloque dans le prochain épisode ce sera tout pour moi malgré mon attachement aux personnages principaux.

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Le Manoir d'Alderney

Je ne lis quasiment jamais de policiers , je n arrive pas à suivre l intrigue. Là non plus....!!!!



Par contre j ai trouvé les différents protagonistes très bien campés de même que le milieu britannique de ce début du XX°; les personnages sont dans le huis clos de leur milieu





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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Premier volume de la série consacrée à Thomas Pitt et à sa femme Charlotte, nous faisons ici connaissance de nos deux héros.



L'inspecteur Pitt enquête sur les meurtres de quatre jeunes femmes étranglées et est amené à poser des questions à la famille Ellison dont l'une des servantes est la victime de l'étrangleur de Carter Street. Son enquête le pousse à revenir souvent poser des questions à Charlotte. Ou a-t-il une autre motivation ?



Ce roman est surtout l'occasion de confronter deux mondes : celui dans lequel vit Charlotte, la haute bourgeoisie londonienne, et celui de Thomas Pitt, inspecteur de Scotland Yard. Si l'univers de Thomas Pitt est synonyme de misère et de crimes, le monde de Charlotte, bien que feutré et douillet en apparence, recèle des secrets que l'enquête de Pitt ne manquera pas de dévoiler.



C'est aussi une critique de la société des années 1880 dans laquelle les femmes ont peu de droits et beaucoup de devoirs, contrairement aux hommes.



Cette première enquête qui, malgré les visites fréquentes de l'inspecteur Pitt au domicile des Ellison, reste au second plan, nous permet essentiellement de faire connaissance avec nos deux héros.
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Un Noël à New York

1904. Jemina Pitt, fille du chef de la police anglaise Thomas, accompagne aux USA son amie Delphinia qui doit prochainement épouser le très riche Brent Albright. Un événement d’importance pour l’aristocratie américaine. Cependant, la mère de Delphinia ne peut être présente. En effet, Maria a abandonné sa fille voici 16 ans. Or, la crainte de la famille Albright est de la voir débarqué lors du mariage pour commettre un scandale. Le frère du marié demande à Jemina de mener l’enquête afin de la retrouver et de la contraindre, si nécessaire avec de l’argent, à se tenir à carreau. Mais lorsque Jemina retrouve la disparue ce-dernière vient d’être assassinée. Et Jemina se retrouve suspectée du meurtre !

En 1979 Anne Perry lance une série d’enquêtes victoriennes menées par Thomas Pitt et Charlotte Ellison. A raison d’un roman chaque année (ou presque), la saga compte aujourd’hui 32 titres. Beaucoup plus tard, au début des années 2000, l’écrivain écrit, chaque Noel, un court roman consacré à un personnage secondaire de ces récits, ici la fille de Thomas Pitt. Le résultat ? Une lecture plaisante et « facile » qui mise sur la description de New York au début du XXème siècle avec l’ambiance des fêtes de Noel et les relations entre les différentes classes sociales. L’énigme policière, de son coté, semble accessoire et l’identité du coupable parait immédiatement évidente. L’important n’est donc pas là. Le roman avance heureusement rapidement et les échanges de dialogues lui donnent suffisamment de vie et de « peps » pour que l’on ne s’ennuie pas. Ce n’est sans doute pas un grand roman, plutôt une petite récréation mais le tout se montre plaisant et donne envie de découvrir d’autres romans d’Anne Perry.


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Le Brasier de Tooley Street

Est-ce que c'est moi ou les derniers ouvrages d'Anne Perry sont de plus en plus cérébraux ? Il n'y a cette fois pas une intrigue mais trois à la suite comme les trois procès qui découlent de deux meurtres. L'accent est mis sur le rapport entre ce que peut faire la justice et le sens de la loi. Entre la manière dont intrigues et manipulations peuvent dévoyer ou servir la morale. Ici, les crapules ne sont pas que du côté des accusés et les experts en prennent aussi pour leur grade. Dans une époque charnière où les progrès de la science mettent en question les certitudes passées, les fondations des arbitrages en droit chancellent.

L'importance de ces enjeux relègue les personnages à l'arrière plan de ces considérations et ils n'apparaissent qu'à peine esquissés. Même la meurtrière, potentielle tête de gang (ce qui a un certain panache et un potentiel romanesque indéniable) n'a pas le droit à un entretien, à l'exploration de ses motivations ou de sa psychologie. C'est bien dommage. De même, Daniel Pitt et Miriam fford Croft oscillent entre les principes fondateurs de leur existence, leur attirance mutuelle, un passé affectif traumatisant pour elle sans que ces puissants ressorts dramaturgiques soient réellement exploités. Comme s'il y avait bien, chez Anne Perry, l'intention mais plus l'énergie de l'incarner.
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Le Corbeau de Noël

Qui aime cet animal ? Plutôt effrayant de par son cri entre autres, suivant les croyances,il peut être associé à la chance ou à la mort.

C'est dans la mythologie romaine qu'Appolon fit assassiner son épouse qui l'avait trahi. Information donnée par le corbeau blanc qu'il transformera en noir pour sa mauvaise action.

Il reste associé à l'archétype de l'escroc ou de la tromperie.

Le titre n'annonçait pas un roman joyeux et ce type de messagerie est on ne peut plus abjecte.

Je ne fus pas déçue car Anne Perry a choisi un personnage que personne n'aimerait avoir dans son entourage.

A lire près de la cheminée avec une tasse fumante afin de positiver tous les acteurs de cette histoire car en fait,un seul est affreux.

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

On découvre une famille londonienne faisant partie des « bourgeois ». Ils sont assez aisés pour avoir des relations influentes mais pas assez pour faire partie du « Monde », ce milieu largement décrit dans les romances historiques de J’ai Lu pour elle collection Aventures & Passion. Un milieu où l’argent semble couler à flot, où on fait plus la fête qu’autre chose, etc. Un monde insouciant mais fascinant… Anne Perry ancre ses personnages principaux dans un milieu plus sérieux. On se préoccupe beaucoup de sa réputation et de l’image que l’on renvoie. On organise pas des fêtes pour des dîners. Les choses sont plus austères dans un sens et plus réalistes. La famille Ellison vit dans Cater Street, à Londres. Cette rue est le cœur d’une série de meurtres qui va bouleverser le quotidien de ses habitants. Les victimes sont toutes étranglées, issues de toutes les conditions. Cela sème le trouble dans les esprits. Dans ce climat lourd et angoissant, nous faisons la connaissance de Charlotte Ellison, une jeune femme plus libérée que ses sœurs. Elle ose dire ce qu’elle pense et sa vision du monde nous rappelle franchement Elizabeth Bennett de Jane Austen. En avance sur son temps, elle aimerait changer les mœurs mais cette tâche est ardue quand on vit dans une famille plutôt réfractaire aux changements. On découvrira aussi Thomas Pitt, un inspecteur sans gêne et posant un peu trop de questions au goût des autres. Il est issu d’un milieu plus populaire et se contente pas d’observer. Ses réflexions montrent son intelligence et sa clairvoyance.



Ce duo détonne dans son assemblage : une fille de bonne famille avec un policier !!! Cette profession était mal vue au sien de la bonne société. Cela allait faire jaser !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 5 : ..

Résumé : Dans le quartier très select de Rutland Place, à l’époque victorienne, où tout reste feutré, une jeune femme meurt par empoisonnement. Les langues vont bon train. Suicide ? Accident ? Ou pire, meurtre ? Charlotte, fille d’une des résidentes, et épouse d’un policier, va mener l’enquête.



Mon avis : L’ambiance des quartiers anglais de la noblesse anglaise à l’époque victorienne est admirablement restituée dans ce roman, qui fait partie d’une série, mais qu’il est tout à fait possible de lire sans avoir lu les autres, comme je l’ai fait. Anne Perry nous rend témoins d’une époque aux habitudes surannées, où tout est discret et feutré, régi par les règles bien rigides de l’étiquette.



Les femmes cachent leur ennui sous des conversations futiles, se rendant l’après-midi pour le thé chez leurs voisines, ou recevant ces dernières. Mais parfois cette existence bien réglée peut voler en éclats, notamment lorsque la mort s’invite brutalement.



Charlotte, fille d’une aristocrate, avec son franc parler, détonne un peu, d’autant plus qu’elle s’est mariée à un policier. En recevant un courrier de sa mère, elle découvre que cette dernière est amoureuse d’un autre, et craint que cela se sache dans la haute société, car elle a perdu un médaillon avec le portait de celui qu’elle aime à l’intérieur. Elle demande alors à sa fille Charlotte d’enquêter discrètement… D’autant plus qu’elle se sent espionnée…



Charlotte commence alors à rechercher des indices, quand une des voisines de sa mère meurt brutalement, empoisonnée. Son mari enquête et va devoir déterminer s’il s’agit d’un suicide, d’un accident ou d’un meurtre.



Et ce sera l’occasion pour Charlotte, et le lecteur, de découvrir les faux semblant de cette société qui sait si bien cacher ses secrets derrière une apparente respectabilité.



Un roman que je vous recommande avec plaisir, à lire en lisant une bonne tasse de thé, et en envisageant tranquillement différentes hypothèses, en s’amusant de l’hypocrisie d’une société fermée, jusqu’à la révélation finale, qui révélera de biens sombres secrets.
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La disparue de Noël

e Lors d'un rassemblement d'amis dans un manoir en Angleterre, un jeune femme se suicide à la suite d'une remarque déplacée faite par une invitée. Pour ne pas être exclue de la société, la responsable va devoir partir en Ecosse afin d'annoncer à la mère de la morte les circonstance de son décès.



Plongée dans l'Angleterre du 19e siècle, où les moeurs ultra conservatrices cachent souvent beaucoup de secrets. J'ai aimé l'ambiance, j'ai aimé le voyage en Ecosse. Après j'ai moins accroché sur le fond de l'intrigue. La révélation du secret de la famille de Gwendolen m'a surprise à la fin. J'ai passé un moment de lecture sympa mais sans plus.
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Mariage impossible

Killian Melville, brillant architecte, refuse le mariage qu'a organisé à son insu Lambert, son ami et client, avec sa fille Zillah Lambert. Pour sauver l'honneur de la demoiselle, un procès a lieu. Le lendemain, Killian est retrouvé mort empoisonné : suicide ou assassinat ?

Voici donc la neuvième affaire pour William Monk. Le Commandant William Monk est en quête de justice, il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas trouvé la vérité.

Mais alors que Monk doit enquêter sur la disparition de petites filles, il découvrira un horrible secret et la clé du mystère Melville.

Entre coups de théâtre et peinture de mœurs, Anne Perry offre une ode douce-amère des laissés-pour-compte de l'Angleterre victorienne. Mais « mariage impossible » est aussi sans doute le roman le plus féministe de notre auteur à succès.


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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Londres, 1880.

Curieuse, sincère, intelligente et légèrement rebelle, Charlotte Ellison et sa famille sont confrontés aux interrogatoires du jeune inspecteur Pitt de la police de Scotland Yard. Car, oui, non loin de leur demeure bourgeoise et tranquille, à Cater Street, des jeunes femmes se font sauvagement étrangler lorsque le brouillard tapisse les ruelles.

Plus qu’aux meurtres eux-même, l’auteure s’intéresse beaucoup aux relations intrinsèques de la famille Ellison. Tout le monde devient suspicieux, chacun considère l’autre comme criminel potentiel et la question se pose: à quel point connaît-on vraiment les personnes avec lesquels nous vivons, ceux que nous côtoyons au quotidien? jusqu’où leur accordons-nous notre confiance? Sommes-nous nous même capables de tels actes? sujets à la folie à notre insu?

Et pendant que sa jeune soeur Emilie s’enamoure d’un riche dandy, se projetant dans un mariage avantageux, la belle Charlotte voit le policier Thomas Pitt s’immiscer à pas de velours dans sa vie. L’inspecteur ne reste pas de marbre face à la personnalité franche et moderne de cette fille qui n’a pas froid aux yeux. Osera-t-il bousculer les principes de cette famille de la gentry, à la vie codée où il est relégué à un rang inférieur.

Ferait-il un aussi piètre mari que tous les hommes qu’elle connaît ou croyait connaître, aussi hypocrites les uns que les autres, menants les femmes à la baguette, leur imposant des dictats qui ne s’appliquent pas à eux.

L’intrigue est bien construite, le lecteur aussi voit des suspects partout. J’adore cette ambiance victorienne dans les ruelles dangereuses de Londres. J’ai tout de suite accroché aux personnages, Charlotte qui découvre l’univers criminel dont elle n’avait pas conscience, ses malfrats et ses pickpockets attachants, et l’audacieux Thomas Pitt à la carrière prometteuse.

Une belle découverte donc de cette auteure que je n’avais jamais lue qui est en fait la jeune criminelle qui inspira Peter Jackson pour son film Créatures Célestes.
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Les Anges des ténèbres

Voici le troisième tome des aventures des frères Reavley. Nous sommes en 1916, et nous sommes en Angleterre, une Angleterre plus conservatrice que celle qu'il a été donné de voir dans les enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt - peut-être parce que nous sommes dans un petit village, dans lequel beaucoup voudrait que rien n'ait changé, que tout redevienne comme avant. Je pense au personnage d'Hannah, la soeur aînée : mariée, mère de famille, elle ne souhaite rien de plus, ne souhaite rien de plus pour les autres femmes (une femme directrice de banque, une femme élisant des députées, quelle horreur !). Cependant, je comprends qu'elle souhaite un retour à la vie d'avant, un temps où elle n'avait pas à craindre pour son mari, pour ses frères et soeur, où elle ne se sentait pas démunie face au chagrin des femmes de la paroisse, qui ont perdu un mari, un fils, un frère, où elle ne se sentirait pas mise à l'écart par son mari, par son frère, parce qu'ils ne veulent pas, ne peuvent pas lui dire ce qu'ils ont vécu au front. Aussi les questionne-t-elle, malgré tout, et tant pis s'ils pensent qu'elle n'a pas la force d'entendre ce qu'ils ont vécu - à elle de leur prouver le contraire.

Oui, le roman débute par la blessure de Joseph, alors qu'il était allé dans les tranchées chercher un blessé, lui sauvant ainsi la vie, manquant de son côté perdre un bras. Le lecteur suivra ainsi la convalescence de Joseph, les douleurs, la difficulté à se réapproprier les gestes de la vie quotidienne. Il s'interroge aussi sur sa capacité à retourner au front, lui qui se trouve désormais à l'abri en Angleterre. Qui pourrait lui reprocher, lui qui a été décoré pour son acte de bravoure, de rester et de reprendre la charge de la paroisse, d'autant plus que Kerr, qui a cette charge, semble totalement dépassé par elle, c'est du moins ce que ressentent les paroissiens, ceux qu'il visite parce qu'ils ont perdu un proche.Note : Kerr est un être humain comme les autres, il est simplement confronté, comme tous ai-je envie de dire, à une situation qui le dépasse. Et comme si la guerre n'était déjà pas assez douloureuse, un meurtre est commis, un jeune chercheur de l'institut, qui travaillait d'arrache-pied à la conception d'une nouvelle arme. La douleur est une chose, le fait de se suspecter les uns les autres parce qu'un espion peut être dans la place en est une autre.

L'enquête n'est pas facile, parce qu'elle touche de prêt à des personnes que la famille Reavley aime et estime. Et si Joseph, de par sa blessure, reste à St Giles, c'est Matthew qui monte au front, à sa façon, et sera témoin à son tour des atrocités de la guerre : il admirait déjà son frère aîné, il l'admire encore plus. C'est un peu comme si cette "pentalogie" avait pour but de nous montrer toutes les facettes de la guerre, y compris les moins reluisantes : la guerre n'a pas fait taire les ambitions personnelles, n'a pas empêcher les trahisons intimes. Les frères Reavley en seront les témoins.

Cette série de livre n'est pas toujours facile à lire pour moi, parce que la réalité des combats est vraiment décrite avec précision, et qu'en lisant ces récits, je ne peux m'empêcher de penser à mes ancêtres qui ont vécu ces combats et qui en ont payé le prix fort.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Cette série met en scène les Pitt, dont le père de famille est dans la police à Londres, au XIXe siècle.

Les enquêtes se suivent et se ressemblent un peu, mais on s'attache à ces personnages fort sympathiques et les détails historiques sont intéressants.

Si on veut se rendre compte par soi-même, il vaut mieux commencer par le premier titre puis, éventuellement, lire les histoires dans l'ordre.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Premier roman d'une longue série policière, Anne Perry, nous entraîne dans un milieu bourgeois de l'époque Victorienne à Londres.



Charlotte Ellison, vit confortablement dans un quartier huppé de Londres, dont notamment, avec ses soeurs – Sarah et Emily - . Elles partagent leur temps, à la lecture, peinture et autres commérages de leur milieu. Et ne s'effraient pas lorsqu' un tueur en série, perpétue des meurtres de jeunes femmes dans leur environnement. Mais le changement – le destin peut-être - arrive avec le meurtre de leur bonne Lily Mitchell.



Le temps de l'angoisse, de l'inquiétude apparaît, et bouleverse la douce quiétude de cette cellule familiale, et confère une ambiance délétère dans le quartier… ! Un policier de Scotland Yard, l'inspecteur Pitt, est chargé de mener l'enquête. Et se heurte très rapidement au système de classe sociale, ciment de cette époque victorienne. Si dans le début de l'enquête Charlotte et l'inspecteur Pitt, discutent à fleuret moucheté, la résolution de l'énigme, permettra un rapprochement de ceux-ci…



Confrontation lors de cette énigme, d'un homme intelligent et perspicace, - d'une classe inférieure – et d'une jeune femme éprise d'égalité sociale, que révulse la mainmise des hommes sur leur vie – sociale ou religieuse - . Une féministe avant l'heure ! Mais ce duo apporte ainsi un vent de fraîcheur dans un univers pétri d'injustice et d'inégalité.



Anne Perry, nous séduit, à l'appui de ce roman policier, avec moult répliques acerbes, dans un monde où la réputation, le scandale ne peuvent avoir lieu. Encore un monde de l'apparence…


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Le curieux Noël de Mrs Ellison

Déçu par cette histoire de Noël d'Anne Perry , déjà l un des ses contes ( si l on peut dire ) de 2016 " un Noël à Jérusalem"m avait laissé perplexe . Mrs Ellisson a beau être la grand mère de Charlotte Pitt de l excellente série éponyme cela ne donne aucun charme à ce court roman ,152 pages écrites . L histoire est peu crédible , les motivations du tueur obscures et superficielles . Les personnages transparents pauvres spectres errant sans consistance. L héroïne octogénaire , à certes eu, une vie désespérée entre les mains d un mari sadique , violent , et violeur et inspire un réel chagrin ,une vraie empathie

, mais je ne peux m empêcher de penser que ce récit est factuel dans le courant très mee too de notre époque , et cela sent le surfait pour coller (que l on m'excuse pour le mot ) à une certaine mode qui permet de faire parler de soi sur de vrais malheurs
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 22 :..

Contrairement à l’habitude de l’auteure, ce roman est la suite directe du livre précédent, La conspiration de Whitechapel. Cela m’a quelque peu étonnée car les enquêtes de Pitt sont en général indépendantes les unes des autres. Cependant, j’ai beaucoup aimé celle-ci. Ce livre m’a beaucoup plus plu que La conspiration de Whitechapel, que j’avais trouvé un peu trop complotiste à mon goût. Les intrigues étaient complexes et sans doute trop nombreuses pour ne pas se perdre en route.



Dans ce roman-ci, le suspens est incroyable et les diverses affaires toujours imbriquées les unes dans les autres. Cependant les intrigues sont de mon point de vue plus intéressantes que dans le livre précédent. Pitt doit enquêter sur un meurtre, ce qui ressemble davantage aux enquêtes habituelles de Pitt. Il réunit donc tous les ingrédients qui m’ont plu dans les livres précédents. Les personnages secondaires sont toujours là. Tante Vespasia, Gracie, Tellman. C’est toujours agréable de les voir se mêler à l’enquête pour tenter d’aider Pitt.



Et finalement, le contexte particulièrement propice aux mystères permet d’ajouter encore au suspens: les élections parlementaires. Politique, corruption, manipulations de foules. Comme quoi, pas besoin de réseaux sociaux pour manipuler une foule en colère. Cela rappelle étrangement l’actualité, le Brexit et l’élection de M. Trump. Anne Perry sait parfois créer des intrigues qui résonnent toujours à notre époque. C’est étonnant sachant que le récit se déroule à à l’époque victorienne. C’est même parfois perturbant, parfois triste, de se rendre compte que certaines problématiques sont pertinentes, quelque soit la période. C’est le cas par exemple de la politique, de la corruption, mais aussi de la justice, de la pauvreté ou du rôle des journalistes dans une société.



En fait ce livre permet à Anne Perry de continuer à se renouveler tout en gardant les recettes qui ont fait le succès de ses romans précédents. Un très bon mélange d’originalité et de continuité. Et c’est ce qui fait que je ne me lasse toujours pas des enquêtes de Thomas Pitt, elles arrivent toujours à me surprendre.

Ce livre m’a donc consolée de ma déception suite à la lecture de La conspiration de Whitechapel.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 18 :..

Unity est une jeune femme brillante, féministe et convaincue par les thèses darwiniennes toutes récentes. Quand elle se tue en tombant dans un escalier, les soupçons se portent sur l’austère pasteur chez qui elle travaille. Une enquête de Thomas et Charlotte Pitt qui a l’intérêt de renouer avec un personnage du début de la série et, surtout, de présenter des questionnements scientifiques et théologiques de l’époque victorienne, mais perd le lecteur par trop de lenteurs dans son déroulement.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 11 :..

Toujours aussi passionnée par les aventures de Thomas et Charlotte Pitt, je poursuis cette série.

Quelque années se sont écoulé, car j'ai sauté quelque romans, ne les ayant pas en ma possession, j'ai donc appris les changements survenus dans la famille de Charlotte sans connaitre les détails, mais cela n'a pas perturbé ma lecture.

Alors que plusieurs incendies ravagent un quartier à l'extérieur de Londres, Pitt est envoyé sur place, mais c'est, encore une fois ,Charlotte avec l'aide de sa soeur Emilie et tante Vespasia que l'enquête avance le plus.

Ces dernières vont s'allier pour une même cause, dénoncer les propriétaires de taudis où vivent des pauvre gens dans des conditions épouvantables et là encore, la bourgeoisie n'est pas aussi propre que les apparences qu'elle se donne.
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