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Critiques de Anne Rice (937)
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Les Chroniques du don du loup, tome 1 : Le ..

Reçu dans le cadre d'un Masse Critique, je remercie Babélio ainsi que les éditions Michel Laffont pour ce moment de lecture.



Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai clairement été déçu par ce livre et par cet auteur.

Peut-être avais-je mis la barre trop haute, mais moi qui aie adoré entretien avec un vampire je m’attendais forcément à quelque chose d’aussi bien, et là, pour le coup il faut bien reconnaître qu’on est très très loin de la première œuvre d’Anne Rice.



Tout d’abord le premier chapitre, celui qui conditionne le lecteur. D’une lenteur incroyable, des pages et des pages de descriptions pour pas grand-chose. Alors, connaissant l’auteur je sais qu’il y a toujours des descriptions, donc je m’en accommode en temps normal. Mais là, le hic, c’est que cela laisse peu de place au reste, à tel point que quand les deux personnages du premier chapitre couchent ensemble, cela tombe comme un cheveu sur la soupe. Déjà, le héros, Reuben, tombe sous le charme de Marchent (prénom pas vraiment génial en français) sans que l’on sache vraiment pourquoi. Mais bon admettons, mais le pire la dedans c’est lorsque elle aussi tombe sous le charme du jeune journaliste…



Cela donne des personnages peu crédibles, d’une fadeur incroyable et un premier chapitre qui peut sembler atrocement long alors qu’il ne fait que quelques pages. Ensuite vient le style qui ici aussi est bien trop lourd. Si cela sonnait très bien dans Entretien avec un vampire, car cela se passe à un autre siècle, une autre époque, de nos jours ça cloche, on ne pénètre pas assez dans le livre.



Alors bon, j’ai bien poussé la lecture, afin de voir la transformation de notre héros mais j’ai également été déçu. Notre jeune Reuben devient, en deux coups de cuillères à pot, un justicier nocturne qui va sauver la veuve et l’orphelin. Je vois globalement ou l’auteur a voulu en venir, car notre Héros est assez content de ce qui lui arrive, mais lorsqu’on le voit pour la première fois bondir de toit en toit, cela est juste risible.



Alors, tout n’est pas à jeter dans ce livre, l’histoire est très intéressante, il n’y a rien à dire la dessus, comme dans tous les livres d’Anne Rice, il y a de super idées, ce qui en fait d’ailleurs un très bon auteur, mais son style, trop lourd, ses personnages trop stéréotypés plombent vraiment l’histoire, surtout qu’elle se passe de nos jours. Le même récit, à une autre époque comme dans Entretien avec un vampire serait bien mieux passé.



J’attendais beaucoup de ce livre, je voulais voir ce qu’étais capable d’écrire cet auteur en sortant du contexte vampire et sorcières, et si elle maîtrise parfaitement ses deux sujets, pour moi, elle ne parvient pas à suffisamment se renouveler avec ce premier tomes sur les Hommes-loups. Dommage, mais je n’irais pas au-delà, je préfère continuer à avancer dans sa chronique des vampires, qui restera pour moi la référence en matière de vampires.

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Les chroniques des vampires, tome 2 : Lesta..

Lestat le vampire s’éveille en 1984, à La Nouvelle-Orléans, après un sommeil de 55 ans. Son caractère et son esprit rebelle le fait devenir très vite chanteur de rock, activité dans laquelle il connaît un succès planétaire. Sa provocation n’est toutefois pas uniquement à destination des mortels, mais également à destination des vampires, puisqu’il révèle aux premiers l’existence des seconds dans les paroles de ses chansons, ce qui est formellement proscrit par les commandements que doivent suivre tous les vampires. Pour couronner le tout, et à l’instar de Louis qui a confié l’histoire de sa vie à un journaliste, il décide d’écrire sa propre histoire…

Avec Lestat le vampire, Anne RICE s’intéresse donc au personnage le plus charismatique d’Entretien avec un vampire. Elle reprend aussi le principe de ce premier roman, celui de l’autobiographie. C’est donc Lestat lui-même qui relate les étapes de sa vie, de sa jeunesse humaine dans la campagne auvergnate au San Francisco contemporain, en passant par le Paris de Louis XV, l’Italie et l’Egypte. On y apprend bien sûr comment il fut fait vampire, comment il le vécut, et comment il mena sa vie d’immortel. On y est également témoin de ses rencontres et de la manière dont il est perçu par ses congénères. C’est finalement l’ensemble de sa personnalité qui est mise à nue, en particulier ses obsessions, la première d’entre elle étant la connaissance de l’origine des vampires.

Comme pour la première chronique des vampires, l’écriture d’Anne RICE est très belle, l’émotion étant bien plus privilégiée que l’action. Cela permet d’ailleurs au lecteur de prendre conscience des sentiments de Lestat, certes particuliers, mais qui étaient effacés par rapport à ceux, beaucoup plus humains, de Louis dans Entretien avec un vampire. Ce qui frappe aussi dans la prose de RICE c’est son souci du détail. Celui-ci est si poussé que le lecteur français, par exemple, peut vraiment avoir l’impression de se promener dans les rues de Paris à la fin du XVIIIème siècle quand Lestat y ère.

Ce travail de précision implique que le roman est long. Il implique aussi quelques longueurs, en particulier au milieu du récit. C’est toutefois le prix à payer pour apprécier l’atmosphère si particulière de ce roman. C’est aussi utile pour obtenir quelques réponses aux innombrables questions posées dans le premier tome. Mais d’autres questions restent en suspends une fois l’ultime page tournée, la fin appelant d’ailleurs inévitablement une suite.
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Les chroniques des vampires, tome 2 : Lesta..

J’ai découvert l’univers d’Anne Rice grâce au film Entretien avec un vampire. J’étais en 3ème, dans ma période “trop fan des acteurs beaux gosses”. Oui, j’assume car je suis sûre que presque tout le monde est passé par là. Bref, un film avec Tom Cruise et Brad Pitt ? Je fonce !



Et là, plus que la belle gueule des acteurs, ce que j’ai retenu c’est un univers vampirique très “cliché” mais tellement cool. Et j’ai surtout aimé le personnage de Lestat, qui représente le vampire parfait à mes yeux : charismatique, séducteur et libertin pour mieux appâter ses proies et s’en délecter sans remords. Le gentil Louis est un petit joueur à côté… et ne parlons pas d’un certain Edward qui fait fantasmer les filles de 3ème à présent (que voulez-vous, chacun son temps mais nous n’avons pas les mêmes valeurs…).



Bref, j’ai adoré le film et l’ambiance et je me suis jurée de lire Lestat le Vampire un jour pour en apprendre plus sur ce personnage hors pair. D’autant plus que plusieurs personnes me l’avaient conseillé si je voulais lire une histoire vraiment bien avec de “vrais” vampires. C’est à présent fait et je ne suis pas déçue.



Je dois avouer qu’au tout début j’étais assez sceptique, même en connaissant la personnalité de Lestat : le livre s’ouvre le “réveil” de Lestat, en 1984, après presque 1 siècle de sommeil à la Nouvelle Orléans où notre jeune héros tombe amoureux de la musique rock et fonde un groupe avec les humains rockeurs du coin. Je me suis dit “Ah non, une histoire de vampire qui se déroule de nos jours, ça ne m’intéresse pas ! On en a déjà assez. Je veux du raffinement, des bals, des dentelles, des courbettes, bref un autre siècle plus romantique !” Heureusement ce n’est qu’un prologue car le reste du roman nous conte les premières années de Lestat le vampire au 18ème siècle, jusqu’à son départ pour la Louisiane (le roman Entretien avec un vampire est résumé dans l’épilogue).



Donc nous découvrons un Lestat qui se différencie déjà de sa fratrie lorsqu’il est encore humain : il est raffiné, entreprenant, sort des sentiers battus en devenant comédien à Paris et ne croit déjà ni en Dieu au Diable. On retrouve donc certains aspect de sa personnalité qui m’avait tant séduite dans le film mais nous en découvrons aussi d’autres : Lestat est incroyablement “humain” dans ce premier tome, un peu comme je m’imaginais Louis. Cela a été ma seule petite déception : je voulais retrouver le vampire malin et sournois du film. Ceci dit, il ne se laisse ni marcher sur les pieds et ni impressionner par des vampires bien plus âgés que lui et défend ses idées qu’il croit les plus justes : ne tuer que des criminels, vivre parmi les humains incognito ou même entrer dans la Maison de Dieu, lui qui est un être du Diable. En tout cas c’est ce que croient dur comme fer les autres vampires de Paris, qui se terrent dans les cimetière et vivent cachés, sous les ordres d’un vampire que ceux qui ont ont vu le film connaissent : Armand ! Pour ma part, je suis tombe sous le charme de ce vampire qui peut être aussi calme que rapide et sans pitié. J’ai beaucoup aimé son instabilité et son côté ange/démon très prononcé, loin de l’interprétation d’Antonio Banderas (WTF ?! Armand a 17 ans physiquement et est roux !), bien pâlichonne. Je lirais le roman qui lui est consacré avec plaisir.



Mais revenons à notre vampire blond. Il est impétueux mais souvent tendre quand même. Car si vous ne l’aviez pas encore compris, Lestat est un séducteur au coeur d’artichaut mais qui se soucie néanmoins de ceux qu’il aime (homme ou femme d’ailleurs). La relation qu’il entretient avec les autres personnage est d’ailleurs un des points les plus intéressant du livre. Quand il aime c’est passionnément, mais malheureusement pour lui, c’est souvent à sens unique ou impossible pour d’autres raisons que je vous laisse découvrir…



A côté de ça, Lestat met un point d’honneur à faire tout aussi passionnément les quêtes qu’il entreprend. Et notamment en savoir plus les vampires et leurs origines. Là encore beaucoup d’imagination de la part de l’auteur et de belles surprises. Les origines et les aventures de vampires plus âgés nous sont contées au fur et à mesure que Lestat rencontre ces personnages d’exception. Et il faut bien avouer que c’est passionnant. L’histoire autant que la personnalité des-dits vampires.



Un très bon roman que je conseille chaudement aux amateurs de bit-lit et surtout, SURTOUT aux non amateurs : voici un roman qui a l’odeur des vieilles légendes vampiriques avec une touche de d’extravagance venue de Paris, de Venise et du Caire du 18ème siècle.



Si vous avez toujours voulu lire un livre avec des vampires romanesques à l’ancienne, et pas cucul comme on nous en sert à lire-larigot, je vous le conseille !



J’ai été captivée par ces vampires et le conte de leur origine. J’ai envie de lire les autres tomes de la série, et je pense que vous en feriez autant si vous lisez Lestat le Vampire.
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Les chroniques des vampires, tome 5 : Memno..

Ce cinquième tome des Chroniques des Vampires devait être le dernier, même s'il n'en fut rien... Memnoch le Démon semble être un livre que Anne Rice a écrit pour se faire plaisir à elle-même (encore plus que les autres), une sorte de masturbation spirituelle et théologique.



L'auteur est connue pour avoir toujours été obsédée par la religion (on est obsédé par ce que l'on peut, pour ma part, ce n'est pas mon obsession) et tout ce qui a trait au notion de Bien et de Mal. Profitant de sa marotte dans le privé, elle l'a fait passer dans ses romans, le privé rejoignant ainsi la fiction.



Là, elle s'est laissée aller et nous a fait goûter à ses convictions, le vampirisme devenant presque accessoire.



Non, le vampirisme n'est même pas un accessoire dans ce livre : il n'existe plus ! A croire que le tome 5 ne fait pas partie des Chroniques Vampiriques...



En fait, Memnoch le démon met en scène la rencontre de Lestat avec… Dieu et le Diable. Oui, rien que ça ! Enfin, leurs incarnations…



Nous savons que personne ne peut plus résister à Lestat le vampire impie. Ses pouvoirs qu'il a acquis auprès d’Akasha sont quasi divin et le placent en haut de la chaîne alimentaire. Bon, même sans les pouvoirs, le vampire, tout comme le loup-garou, se trouve en haut de la chaîne alimentaire...



Alors, tant qu'à faire, Anne Rice nous fait profiter de La rencontre ultime.



Loin de moi l’idée de dire que ce tome ultime est mauvais. Loin de là.



Comment ça je fais de l'ironie ? Juste un tout petit peu...



Comprenez-moi, Rice avait atteint un certain niveau dans trois premiers volumes (Entretien - Lestat - La reine des damnés) avait déjà un peu foiré dans "Le voleur de corps" et là... ben, comment dire ?



Ok, le scénario en lui-même est original, avec des personnages incroyables (tu m'étonnes ! Dieu, le Diable, Lestat).



Le problème c’est qu’il ne se passe pas grand-chose. Je dirais même plus : il ne se passe vraiment pas grand-chose du tout.



Si vous êtes un accroc (à crocs ?) d’action, de suspense, de rebondissements à gogo, vous risquez la famine !



A contrario, les fans de descriptions qui n'en finissent plus et des explications à ne pas en voir la fin, vous allez prendre dix kilos !



Comment l'auteur pouvait-elle mettre en scène un combat entre Dieu et un vampire ? Ben, vous le saurez en le lisant...



A sa décharge, l’aspect biblique et religieux n'est pas rébarbatif, ni endoctrinant.



Vous aurez même droit à un résumé de siècles de vie de notre être démoniaque préféré, qui, ne l'oublions pas trop vite, vit aux dépends des être humains. Pour ne pas dire qu'il est un parasite de la société qui nous pompe notre sang encore mieux qu'un contrôleur des contributions en manque de redressement fiscal.



Là, le vampire qui vit aux crochets de la société, c'est un véritable affront pour Dieu.



Le "plus" de ce livre réside en fait dans ce face à face dantesque entre Le créateur universel et une créature anti-nature.



Au final, le feu d’artifice final pourrait s’avérer être un pétard mouillé (pour certain), mais il ne sera qu’un « long » (très long) clou du spectacle pour les vrai fans.



Memnoch le démon est une fin incontournable, seulement ne vous attendez pas à vivre des aventures trépidantes ou similaires aux opus précédents.



A lire, surtout pour les inconditionnels de Lestat, puisque ce tome est tout de même le dernier livre dont il est le héros (je ne tiens pas compte de "Armand le vampire" puisque Lestat se fait voler la vedette par l'ennui et l'emmerdement).
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Les chroniques des vampires, tome 3 : La re..

Anne Rice savait soigner ses personnages, leur créer une personnalité propre à chacun et ne pas se copier elle-même. Même le plus infime troufion avec sa personnalité à lui tout seul.



Lestat... rock star ! Hurlant à la face de l’humanité sa condition de mort-vivant et les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu’il leur dit la vérité. Mais cela va chauffer pour son matricule : désormais considéré comme un traître par les vampires. Aie, aie, aie !



Sans oublier ceux qu'on ne pouvait pas réveiller : la Mère, la Reine des Damnés, leur ancêtre à tous...



Akasha, la reine des Damnés tient bien sûr un rôle prépondérant, vu qu'elle donne le titre au roman.



On découvrira de quelle manière cette souveraine Égyptienne a attiré sur elle et son époux les affres d’une malédiction éternelle.



Sans oublier nos amis, les vampires bien connus que sont Gabrielle, Louis, Armand ou encore Marius. Oh joie, les revoilà.



Néanmoins, ce sont les deux jumelles rousses porteuses d’une mystérieuse prophétie qui se révèleront cette fois-ci le pilier central du troisième tome.



L’histoire de Mekare et Maharet nous sera révélée progressivement durant notre lecture, ainsi que toute la lumière sur les origines des tous premiers immortels. La Genèse vampirique...



Pas de temps mort dans ce roman qui répondra à des questions que nous nous posions. Tenu en haleine, vous n'aurez qu'une envie, le lire d'un coup, et tant pis pour les réveils difficiles suite à votre nuit blanche.



Roman que l'on dévore, tel un vorace affamé," La Reine des Damnés" est un livre à côté duquel il serait dommage de passer.



ne fut-ce que pour comprendre l’origine du mythe vampirique (selon Anne Rice) ou simplement pour savourer un roman remarquable.
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Le livre de chevet de mon adolescence. Même si Louis nous fascine, cet ouvre est surtout celle qui marque le commencement des chroniques de vampire de la grande Anne Rice. Rien que pour cela, il devrait être culte, justement parce qu'il nous entraîne dans son univers, mais il est aussi dérangeant, fascinant, et d'une grande beauté à travers les lignes et l'histoire. Bref, on y résiste avec beaucoup de mal.
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Les Infortunes de la Belle au Bois Dormant,..

Ma critique va être courte, car que dire sur ce livre, je ne suis déjà pas adepte de la littérature érotique, mais l'auteure Anne Rice que je connais au travers de ses livres sur les vampires m'a inspirée confiance, et quelle erreur.

Ce n'est pas un livre érotique, mais plutôt un livre d'horreur, adepte des thrillers, je crois n'avoir jamais vu un personnage de thriller souffrir autant que les personnages de ce livre. Il ne s'agit pas de plaisir sexuel, mais de scènes de torture et ce tout au long du livre, et à ma grande peine, et ayant la fièvre acheteuse concernant les livres, j'ai acheté les trois tomes en une seule fois, mais je pense que les deux autres vont gentiment attendre que je me décide à les ouvrir car même si les critiques les concernant sont meilleures, reste le côté pervers et inhumain qui va à l'encontre de ce que je suis capable de lire.
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Lu et relu deux fois.



Pour moi, ce roman est l'un des meilleurs jamais écrits sur les vampires. Publié dans les années 70, il est rapidement devenu un classique du genre et c'est amplement mérité.

Premier tome des "Chroniques des vampires", il peut se lire comme un one-shot même si je conseille vivement la lecture de "Lestat le vampire". Honnêtement, je ne suis pas convaincue que les autres tomes en vaillent la peine. Tout est dit dans ces deux premiers opus.



Louis, Lestat, Claudia et Armand font partie à jamais de mon panthéon de personnages littéraires. Que voulez-vous, j'aime les mélancoliques, les cyniques, les maudits et les solitaires.



Foncez si vous aimez les âmes perdues.

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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

L'histoire se situe à la fin du 18ème siècle. Louis est le fils de riches propriétaires terriens d'origine française habitant à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au moment dramatique où son frère cadet meurt. Celui-ci était un chrétien convaincu et avait même eu des visions, que Louis n'avait pas prises au sérieux. Culpabilisant et étant dégoûté de la vie, Louis ne pense qu'a mourir, ce qui attire Lestat, le vampire. Celui-ci décide de lui accorder, après une lutte sans espoir de la part de Louis, le "Dark Gift", le Don Ténébreux, pour une raison que Louis croit être l'envie de posséder ses terres. Mais Louis était un romantique innocent en tant qu'humain, il le restera en tant que vampire, refusant de boire le sang d'êtres humains et se nourrissant de rats. Un jour Lestat aperçoit une fillette abandonnée, et décide d'utiliser son Don, bien qu'il sache que c'est une erreur d'accueillir parmi les vampires des personnes trop jeunes. Claudia, Louis et Lestat partageront à partir de ce moment des expériences fortes, que je vous invite à découvrir par vous-mêmes...



Ce bouquin fait partie de mes préférés, bien que je sois bien plus passionné de l'horreur et de la science-fiction que d'un autre style de littérature. En effet, la sensualité est omniprésente dans ce livre, le baiser fatal du vampire en est un très bon exemple, celui du Dark Trick en est un encore meilleur. Je pense qu'un homme aurait vraiment eu du mal à retranscrire des sensations aussi fortes, et à créer des vampires aussi attachants. En effet, on n'est pas effrayé par ces vampires, on souffre avec eux, on doute avec eux, sont-ils des êtres maudits, damnés, ou au contraire bénis par le don de l'immortalité qui leur a été accordé ?

En effet, un vampire est immortel ou presque, mais est-ce que ça ne peut pas s'apparenter à la damnation éternelle. Ainsi, tout d'abord on voit les humains qu'on aimait mourir, puis on voit le monde avancer, continuer son chemin en laissant le vampire sur le bord du chemin, emprisonné dans l'époque qui l'a vu naître. Beaucoup de vampires ont du mal à le vivre, et décident donc de se retirer, de s'enterrer et de ne plus se nourrir du sang salvateur.

"Entretien avec un vampire" commence les "Chroniques des Vampires" de fort belle manière, et même si j'ai également beaucoup apprécié sa suite, la vision de Louis est tellement fascinante qu'il vous sera impossible de décrocher. Je n'ai jamais vu de vampire (normal) avec autant d'humanité, croyant qu'ils étaient, au contraire, inhumains.

Pour conclure, cet ouvrage est une réelle réussite. Il explore bien des thèmes au-delà du thème du vampire, et aborde largement la question de l'amour de la vie, comme une recherche des choses qui font que la vie se doit et vaut vraiment d'être vécu : l'amour, la beauté du monde, la beauté des êtres qu'ils soient mortels ou immortels, avec une façon de décrire les choses mêlant subtilement la description physique à la description des sentiments que l'on peut en éprouver. Le lecteur qui réfléchi sur sa lecture se rappellera que parfois nous passons à côté de beaucoup de choses sans réellement y prêter attention. Un véritable classique du vampire romantique moderne, un excellent chef-d'oeuvre fantastique que je vous recommande chaleureusement.
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Les chroniques des vampires, tome 8 : Le sa..

J’avoue avoir longtemps hésité quant à savoir quelle note j’allais mettre à ce huitième tome. La plume de Anne Rice est toujours appréciable, élégante, riche, allant tout à fait avec ses personnages plein de charme, majestueux et énigmatiques mais malheureusement, il y a pour moi trop de points négatifs qui ont fait que cette lecture n’a pas été très plaisante.



Marius est pourtant un des personnages que je préfère dans les Chroniques de vampires. Sans doute parce qu’il est sage, d’un caractère égal tout en restant passionné. Il est aussi celui qui a le plus de liens avec tous les autres vampires que l’on connait, et jusqu’ici nous l’avons découvert à travers les yeux de ses compagnons. Il est celui qui reste le plus fiable, le plus aimant, le patriarche en quelque sorte. Il est l’égal des jumelles si je puis dire. Alors pour moi, ce roman devait être très agréable à lire. J’en attendais beaucoup, d’autant plus que les derniers tomes que j’avais lu m’avaient beaucoup déçue. Je crois que l’erreur de Anne Rice a été de vouloir nous compter l’histoire de Marius « une nouvelle fois », alors que je m’attendais à un récit inédit, une nouvelle aventure se passant à notre époque. Mais il faut croire qu’à part Lestat, les autres enfants damnés n’y ont pas droit.



J’ai lu les sept tomes précédents, ainsi que la chronique narrant l’histoire de Pandora. Pour moi, Marius n’avait donc plus aucun secret. Et le roman, même si il apporte quelques événements inédits, a été pour moi dans sa quasi-totalité une relecture de ces romans. Je me suis donc ennuyée. Sans compter que l’auteur part souvent dans des faits historiques, artistiques qui alourdissent le roman. Je n’ai rien contre, à petite dose, mais ajouté « aux répétitions » cela faisait beaucoup. Le début du roman m’avait pourtant laissé espérer. L’arrivée de Thorne, vampire encore inédit dans les chroniques, était une bouffée d’oxygène, mais le pauvre ne se voit attribuer que cinq pourcents du roman… Une autre déception.



Je n’ai de plus, pas eu l’impression de découvrir Marius plus en détail. Certes sa vie avec Avicus et Mael était intéressante, certes nous en apprenons un peu plus, ses sentiments face à son devoir de garder Akasha et Enkil est aussi très bien exploité. Mais, Marius est resté pour moi le Marius que je connaissais déjà. J’aime toujours autant le personnage, je trouve sur que le roman n’a pas su exploité ce personnage comme il aurait dû ou pu.



La fin en elle-même est plus intéressante, comme le début avec Thorne. Je regrette juste son dénouement vis-à-vis de notre nouveau vampire. J’ai été très contente de son action par rapport à un vampire en particulier. Marius avait tellement de haine face à ce dernier que cette action a été libératrice. Malheureusement, Thorne par son action se retrouve dans une situation qu’il a certes voulu mais qui pour le lecteur se transforme un peu en « tout ça pour ça ». Il reste ainsi avec les derniers pages cette sensation que Thorne n’a été que le faire-valoir de Marius, celui qui lui a permis de raconter enfin son histoire… Une énième et dernière déception.



Les tomes neuf et dix sont des cross-over avec les sorcières Mayfair ce qui s’annonce beaucoup plus prometteur. Je poursuivrais donc. Mais avec appréhension…
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

-Je vois... dit le vampire d'un air pensif.

Cette première phrase aurait pu être dans n'importe quel roman vampirique. Mais sa particularité est que le roman dont elle ouvre le récit n'est d'autre que le chef d'oeuvre qu'est Entretien avec un vampire. LE livre qui a modernisé le mythe, faisant naître la figure de vampires torturés, romantiques et passionnels, qui a engendré des personnages cultes comme le très connu Lestat et qui a inspiré quasiment plein d'histoires vampiriques...

Quand on connait la réputation d'un tel livre, évidemment, on a beaucoup d'attente mais on a aussi un peu peur. J'ai décidé de lire ce livre car le film adapté par le livre est un de mes préférés et il me fallait découvrir le support d'origine.

Et rares sont les roman vampiriques qui méritent pour moi les cinq étoiles, dont d'êtres des équivalents à la littérature classique ! C'est dire ! Et écrit par une femme !

Donc l'histoire, tout le monde connait un peu : un vampire du nom de Louis se fait interroger par un journaliste humain et lui confie sa vie de vampire : comment il est devenu ainsi, sa découverte, ses expériences, ses désillusions... bref, là, on est d'accord, je fais un rapide résumé vu que tout le monde est censé connaître un peu ne serait-ce que l'oeuvre.

Donc, le roman nous emporte directement avec le magnifique style d'écriture d'Anne Rice. Son vocabulaire élégant, ses tournures qui parfois prennent la direction d'anciens siècles, ses métaphores et comparaisons inouïs (ça parait simple comme exemple mais la phrase " fontaine intarissable de changement qu'est l'humanité" me donne le coup de cœur !) nous captive immédiatement. Et mêmes dans les moments les plus "hardcord", son écriture est toujours précieuse (sans pour autant être trop édulcoré attention hein) et nous rend ces moments supportables, avec même une étrange portée.

L'histoire de notre cher Louis se compose en quatre parties. Donc il n'y pas vraiment de chapitres mais que des parties, plus où moins longues. Mais on ne voit pas le temps passer vue que son récit est d'une intense fascination...

On suit l'évolution du personnage, on partage ses épreuves (non, je vous jure, le moment où il se fait mordre, j'ai cru ressentir la morsure ainsi que les sensations après !), puis ses découvertes ainsi que ses déceptions et souffrances, on les ressent avec lui... mais il se pose beaucoup de question et il est vrai qu'il y a BEAUCOUP d'instants où il ne cesse de philosopher. Heureusement que les questions qu'il se pose sont très intéressantes parce qu'à part ça, un moment, j'avais envie de dire à Louis " arrête et continue le fil de l'action, mec !"

A travers Louis, on explore les lieux et siècles. Et ça, j'ai adoré comment on voyage à travers le temps et les endroits. Ainsi, la Nouvelle-Orléans, la ville phare de la moitié du roman, colorée, sombre, extravagante et riche en personnalité et de mixité, épicée aussi. Les Carpathes avec ces montagnes froides, l'ambiance lourde et renfermée, les traditions paysannes qui y règnent. Et Paris, le Paris du XIXeme siècle, fait d'opéra et d'élégance, mais aussi de danger et de décrépitude. Quand aux siècles, cela se ressent aussi : le XVIIIeme, faste mais noir, tandis que la XIXeme siècle, chic et épuré mais aussi glauque...

Quand aux personnages que croise Louis, ils sont très passionnants à rencontrer et ont chacun quelque chose à nous raconter. Ainsi... mesdames, voici Lestat, le beau ange maudit ! Lestat, le vampire attachant mais aussi voyou, cruel, sarcastique... et pourtant, malgré son caractère détestable, on l'adore, eh oui ! Il incarne l'attitude épicurienne, le mode " je fais ma vie, je me fiche de vous, voilà", une sorte de poète rebelle et parfois énervant mais paradoxalement sympathique ! Quand à Claudia... c'est tout de même, un des premières ENFANT-VAMPIRE, oui, c'est elle , cette petite fille blonde qui coincée dans son corps juvénile, traverse le temps, mûrit, devient aussi une vampire sanguinaire mais torturée... elle, elle incarne une jeunesse enfermée malgré elle, qui voudrait vivre comme une adulte mais qui n'y arrives pas... Et mon vampire préféré : Armand ! Armand, le chef du Théâtre des Vampires, mystérieux, énigmatique, sibyllin, dont on ne sait pas beaucoup de chose... mais qui a une réponse implacable de l'immortalité et du vampirisme. Et puis d'autres personnages mais qui ne sont pas aussi marquant qu'eux, hélas...

Quant aux vampires ici... nous avons ici les premières vampires torturés. Ceux qui en dépit de leur condition, de leurs pouvoirs et de leur immortalité, souffrent, se sentant écrasé par le poids du temps, s'interrogent sur la mort, la vie, l'humanité, l'immortalité... qui ne sont pas vraiment méchants, juste des gens différents à qui nos tourments humains paraissent bien futiles et ridicules comparé à la leurs. Et cela, c'était nouveau à l'époque ! Certes, on a bien quelques vampires (dont Lestat) qui tuent sauvagement mais mêmes eux sont plus fragiles qu'il n'y parait. De même, autre chose nouvelle sur le vampirisme, nous avons un clan de vampires. Certes, on avait Dracula avec ses femmes vampires, les Vourdalaks avec leurs familles, mais des groupes composés de différents vampires sans lien de parenté (enfin sauf le "père" de tous)...

Le récit nous pousse à nous questionner sur les débats que l'homme se pose par rapport à la mort et à la vie : qu'est-ce que l'immortalité ? L'humanité? L'immortalité est-elle si désirable ? Dieu existe-t-il ? Après la mort, où va-t-on ? Notre vie a -t-elle un sens ? Des questions qu'on trouvent aussi dans la littérature dite classique mais qui sont ici bien tournées dans le roman. Et que même les vampires de Rice ne peuvent pas y répondent... c'est dire...

En tout cas, j'ai été plus que transportée dans le roman, j'ai été époustouflée par ce monument de littérature fantastique et vampirique. A lire pour ceux qui aiment les histoires d'imaginaires et de vampires. Cela vaut le coup, c'est ce livre qui a ouvert la voie à un vampirisme plus humain (même si on a vu que cela ne conduisait pas toujours à de la qualité, prenez l'ignoble Twilight !) et romantique. Et qui ose parfois prendre des questionnements humains

Quant au film, il est très fidèle du roman malgré quelques modifications (je ne vous dirais pas lesquelles) et la fin différente mais au reste, le film a très bien adapté le récit.

Et surtout, venez découvrir le monde de la nuit avec Louis, Lestat et Claudia...
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Les chroniques des vampires, tome 7 : Merrick

Après avoir lu Taltos (le troisième tome de la saga des sorcières), et avoir beaucoup aimé ce tome, je m’étais décidée à poursuivre mes lectures des chroniques des vampires. Memnock le démon avait été une catastrophe pour moi, mais Merrick annonçait un cross-over avec les sorcières Mayfair, j’étais donc très tentée…



Déjà, ce n’est aucunement un cross-over. Première déception. On y retrouve aucunement nos sorcières, à part très très brièvement et sans aucun intérêt pour le roman. Merrick est une sorcière Mayfair, certes, mais on ne la connais pas et elle ne veut pas avoir affaire avec les Mayfair blancs comme elle les appelle. Moi qui me faisait une joie de revoir Rowan ou Mona, cela commençait un peu mal.



S’en suit que le roman est lent, très lent, et ma lecture m’a semblé durer une éternité. Il est très difficile d’y trouver un intérêt, David, notre narrateur, étant tout aussi pompeux que peut l’être un membre du Talamasca, vampire ou pas. Sans compter qu’il se répète très souvent. A croire que son esprit « ancien » prend le dessus et qu’il radote. C’est dommage car ce personnage a beaucoup à apporter. Il est l’un des seuls vampires à avoir eu une vie « entière », il a été membre du Talamasca, puis devenu vampire, a changé de corps… Rien qu’à penser à cela, on s’imagine qu’il possède tous les intérêts du monde. Mais non, il ressasse le passé, encore et encore, et quand le vampire prend le dessus, c’est avec une modération incroyable.



L’histoire de Merrick, notre jeune sorcière, relève un peu l’attention qu’on peut porter à l’histoire, mais sans plus. Elle commence déjà au tiers du roman, et je n’y ai vu pas grand intérêt en soi. En tout cas, pas dans les chroniques des vampires. Il est aussi assez difficile de s’attacher à elle. Trop impérieuse. Mona dégage aussi cela dans la saga des sorcières, mais la jeune femme s’empare de son histoire et on la suit elle ! Et c’est en cela que l’histoire de Merrick pèche. C’est David qui nous la raconte, et il n’y est qu’un spectateur au final, on ne sait jamais ce que pense Merrick, ce qu’elle ressent. Du coup, elle ne s’approprie même pas sa propre histoire, elle est comme un spectre, présent certes, mais pas vraiment non plus.



La fin du roman apporte cependant beaucoup plus, avec notamment l’apparition de Claudia (qui est quand même l’événement annoncé dès le début et au centre de l’intrigue…) et le retour de Lestat. Je n’avais pas apprécié le vampire dans Memnoch, mais là, j’avoue, même s’il n’apparaît pas longtemps, il est redevenu LE Lestat que l’on connait. Et rien que pour cela, ce fut un réel plaisir. Certains événements de la fin m’ont paru un peu étrange, cependant. Trop abrupts. A se demander ce qu’il se passait et d’où cela pouvait venir. Les quelques explications que nous donne Anne Rice ne sont pas satisfaisant pour un sou… Et c’est bien dommage.



Mais, car oui, il y a un mais, le dernier événement du roman est très prometteur. Je ne sais pas si l’auteur va vraiment le développer mais je l’espère fortement, car il redonnerait un grand souffle aux chroniques.



Un tome donc meilleur que son prédécesseur, mais on est très loin des trois premiers tomes qui ont fait le succès de l’auteur.
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Lecture bien décevante!

Motivée à l'idée de retrouver l'atmosphère du film que j'avais adoré (oui, c'est vrai que je l'ai vu il y a quelques temps mais j'avais été séduite par l'ambiance de la Louisiane et bien sûr par les acteurs!), je me suis plongée dans le roman avec beaucoup d'attentes!

Et je le termine avec peu de joie : les personnage restent froids (sans jeu de mots ici) et sont assez difficiles à apprécier. Je n'ai eu aucune empathie avec Louis qui est pourtant malmené par le sort mais qui n'est pas décrit de façon à l'aimer.

De plus, le rythme est très lent, notamment lors des interminables questionnements de Louis sur l'immortalité et le fait de tuer.

Bref une fois n'est pas coutume, le film dépasse le roman!
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Les chroniques des vampires, tome 5 : Memno..

Fuyez ! Pauvres fous !



Mais non... mais quoi... mais qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ?



Je croyais avoir atteint le sommet de l'ennui cette année après Le rouge et le noir et la lecture plus que laborieuse de Mudwoman de Joyce Carol Oates.

Sauf que non. Je me suis obstinée jusqu'au ridicule en lisant ce roman de bout en bout en me disant " C'est trop tard pour abandonner, tu y es presque..."

Parce que je me suis fait la promesse imbécile de lire les Chroniques des vampires dans l'ordre, je me suis forcée à avaler ces quelques 440 pages... Pourtant la lecture du volume précédent aurait dû me servir de leçon.



Si la religion te laisse indifférent ou pire, te hérisse le poil, je t'en prie, ne te lance pas là-dedans. Anne Rice a cru que c'était une bonne idée de faire se rencontrer Lestat et le démon Memnoch, autrement dit le diable. En théorie ça aurait pu être bien, sauf que c'était chiant, artificiel et creux ! Mais creux !



Je suis navrée pour ceux qui ont aimé, je ne remets pas en question vos goûts. Au contraire, ça me rassure de voir que chaque livre trouve son public. Mais il fallait que je vous fasse part de mon ennui abyssal et de la colère éprouvée contre mon obstination torpide.
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Les Infortunes de la Belle au Bois Dormant,..

Arrêt du livre: Page 228 sur 317 pages en tout.



Je penses que j'ai eu beaucoup de courage pour arriver au 3/4 du roman. Je me suis donc arrêter alors qu'il me restait à peine 100 pages, ce n'est pas du tout dans mes habitudes de ne pas finir un livre.

Les circonstances? Je n'en pouvais tout simplement plus, Anne Rice nous ouvre ici un univers très sadomasochiste, de viole, de brutalité, d’esclavage et de torture qui se répète encore et encore tout le long du roman. J'ai eu l'impression que finalement il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est un livre de fesse qui parle de fesse (et pas que!) sans grand but significatif et sans logique non plus d'ailleurs.



Anne Rice que nous as-tu pondu là?
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Les chroniques des vampires, tome 2 : Lesta..

A mes yeux, cet ouvrage est le meilleur livre de vampire qui est, jusque-là, était écrit. C'est un avis, donc tout à fait subjectif, cela va de soi. Meilleur qu'Entretien avec un vampire, incomparable aux Twilight et consors, vastes inepties pour adolescent... non, j'exagère sans doute un peu, histoires d'amour pour midinettes, me semble plus approprié, mais là n'est pas le propos.



Lestat le vampire est le meilleur livre d'Anne Rice, son Roman culte, son oeuvre d'art. Lestat prend son envol, il vit son apothéose. Après la mélancolie de Louis dans Entretien avec un vampire, on pénètre le monde plein d'arrogance, de passion, de sauvagerie de Lestat, de ses amours violents et sans pitié, de ses frasques, de sa haine/amour pour la religion ou son mépris parfois.



Il est grandiloquent, théâtral, vivant. Ce livre est la bible du vampire à mes yeux. On n'est ni dans le roman adolescent, ni dans le Dracula de Bram Stoker. Lestat est un être à part entière. Bien construit, bien ficelé, on a l'impression qu'il a vraiment existé tant il semble réel, plein de sentiments contradictoires, très humains, paradoxalement à son côté vampire.



L'écriture d'Anne Rice est elle-même à son apogée. Elle était déjà très bien dans Entretien avec un vampire, et toute la saga vampirique bénéficie d'un même talent, ce qui n'est pas le cas dans toutes les oeuvres qui ont suivi (erreur de traducteur?)



Bref, ce roman est un pur chef d'oeuvre à dévorer pour se laisser dévorer par le beau et fameux Lestat le Vampire.
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Après avoir dévoré maintes séries qui se réclamaient de la bit-lit, je me suis rendue compte que je n'avais jamais touché au premier tome de ce genre, acclamé par tous et cité en exemple de nombreuses fois...

J'ai donc profité de la réédition de la série chez plon pour acquérir "Entretien avec un vampire", avant de le laisser croupir sur ma bibliothèque jusqu'à ce que je m'en souvienne.



Le livre vaut-il tout ses critiques positives ? Assurément : il ne m'aura fallu qu'une journée pour le dévorer, sans pouvoir le reposer ne serait-ce que quelques minutes. L'intrigue accroche, les personnages aussi.



Mais débutons par l'ambiance : Nouvelle-Orléans, XVIIIème siècle, encore habitée par de nombreux colons d'origine française, faisant travailler dans leurs plantations des esclaves noirs. Parmi ces colons, un jeune homme de caractère étrange voit périr son frère, et est transformé peu après en vampire par un vampire du nom de Lestat.

Comment ne pas déjà savourer le décors, expliqué et détaillé quelques siècles plus tard par ce même vampire à un journaliste ?



Quant aux personnages, tous sont plus intéressant les uns que les autres : Louis, qui se questionne sur sa nature de tueur et sur ses pulsions, Lestat, qui embrasse cruellement sa condition, sans oublier les vampires de Paris et de l'Europe de l'Est...



Mais le point clef de l'intrigue est sans nul doute la transformation de la jeune Claudia en vampire dans sa sixième année, figée à jamais dans son corps d'enfant malgré les nombreuses années qui passent.



Anne Rice nous prépare donc un cocktail explosif pour ce roman, qui se classe sans nul doute parmi les meilleurs tomes de bit-lit que j'ai lus. Le développement de la réflexion des personnages sur leur condition de tueur, l'aspect moral, le désir, la passion, l'immortalité, autant de thèmes évoqués avec subtilité et une touche d'érotisme, et qui font véritablement entrer le lecteur dans la peau des protagonistes.



À lire pour tout amateur de bit-lit et de vampires !
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Le début d'Entretien est pour le moins surprenant. Alors que l'on s'attend à être plongé immédiatement dans la vie du héros, on se retrouve in medias res dans une conversation entre ledit vampire (ouf, déjà ça !) et un jeune homme. Mais tout est très vite expliqué, et les quelques pages de cette sorte de "prologue" sont bien vites avalées.



Car ce roman se lit très vite, tant les aventures de Louis et Lestat sont hautes en couleur et picaresques. Nous les suivons dans leurs voyages à travers les pays et les époques et sommes les témoins de leur capacité d'adaptation aux coutumes et habitudes vestimentaires du lieu et de l'époque.



Le récit se déroule en grande partie au XIXe siècle, ce qui mène l'histoire à aborder plusieurs détails historiques, ce qui renforce son réalisme. Encore un point positif.



L'auteur dresse de fins portraits psychologiques de ses personnages, qui à la fois se complètent et se révèlent les exactes opposés. De plus, chaque vampire dispose d'une vision personnelle de la vie éternelle, ce qui m'a paru extrêmement intéressant à lire. Elle a de plus réussi à ne pas rendre ses personnages trop humains, en leur insufflant quelques traits de caractères (souvent légers), ne laissant que peu de doutes à ce sujet.



Les amateurs d'histoire de vampires brillant au soleil, ou sexy au plus haut point seront déçus ! Entretien avec un vampire s'inscrit dans la droite lignée de la littérature vampirique "classique" qu'elle renouvelle tout de même.


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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Voilà quelques années que j'ai lu ce livre.

Et les souvenirs du bouleversement et de l'adoration son encore présents.

J'avais dévoré ce livre et vibré d'émotions; les personnages sont incroyables, de pures créatures de sensibilité,de passion,de cruauté et d'amour.

J'avais aimé,pleuré, détesté,tremblé au rythme des pages qui se tournent...

Un souvenir vif qui perdurera très longtemps...



Attention chef d'oeuvre de la littérature vampirique.



(et épargnez moi les comparaisons à twilight et autres navets merci.)
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Les chroniques des vampires, tome 1 : Entre..

Autrice incontournable de littérature fantastique, Anne Rice compte une quarantaine de livres à son palmarès. Son enfance baignée dans la culture de la Nouvelle Orléans, faite de vaudou et d'autres croyances lui a inspirée l'élaboration de récits fantasmagoriques.



Alors que sa série Chroniques des Vampires connait un regain d'intérêt avec la nouvelle adaptation d'Entretien avec un vampire sur Netflix, il était temps que je m'intéresse à la question en plongeant dans le premier tome.



Dans Entretien avec un vampire, on fait la connaissance d'un vampire prénommé Louis qui a accepté de livrer son histoire à un inconnu venu l'interviewer. Tout commence deux siècles plus tôt alors qu'il est un riche propriétaire terrien en Louisiane, il sombre peu à peu dans la dépression après le décès brutal de son frère. Alors qu'il n'a plus goût à rien, il fait la rencontre d'un être mystérieux tantôt fantasque, tantôt irascible qui va lui offrir une immortalité aussi inattendue que cruelle.



Avec Entretien avec un vampire, Anne Rice signe un récit à l'ambiance sombre et intimiste qui redonne au vampire ses attributs ténébreux de chasseur avide. Esclave de ses bas instincts, il ne résiste pas à l'appel du sang. Sous la plume d'Anne Rice, il prend les traits d'un prédateur qui arpente inlassablement le monde, quitte à en devenir fou.



Ce récit investit d'abord la Louisiane du 18e siècle pour se nourrir du folklore local et donner naissance à des légendes que l'on voit s'épanouir en Europe et particulièrement à l'Est où les protagonistes se rendent pour finir par s'établir à Paris. L'autrice nous plonge dans un réalisme où le fantastique survient à la faveur de la nuit. On y retrouve le charme propre aux récit fantastiques du 19e siècle. Ici, Anne Rice s'est beaucoup recentrée autour de la personnalité du vampire.



En effet, en suivant Louis dans l'errance de ses premières années en tant que vampire, l'autrice s'est surtout intéressée à la psychologie de cette créature surnaturelle qui se retrouve tiraillée entre sa nature démoniaque et son humanité fugitive. D'autant que Louis est un vampire atypique qui va longtemps refuser sa condition, préférant se substanter du sang des animaux que de celui des humains.



Elle s'appesantit également sur la relation fusionnelle parfois toxique qui lie un vampire à son créateur. On goûte ici à la fascination quasiment morbide de Louis pour Lestat qui le craint et pourtant semble incapable de s'en détacher. Lestat est un être inconstant et imprévisible. Or, en gardant par-devers lui les secrets du vampirisme, il va mettre Louis dans la posture délicate de la créature qui avance à tâtons dans ce monde fait d'inconnues autour des dangers qui le guettent ou des possibilités qui l'attendent.



Entretien avec un vampire est un huis clos qui met en scène très peu de personnages mais permet à l'autrice d'explorer tous les visages que peut revêtir le vampire. Ainsi, si Louis incarne le vampire tourmenté, Lestat, lui, est plutôt belliqueux tandis que Claudia est orgueilleuse. Tous donnent une vision personnelle et unique de l'immortalité offrant ainsi aux lecteurs matière à réflexion.



Lire Entretien avec un vampire, c'est plonger ou replonger dans le premier roman qui a inauguré les nombreux récits qui ont fait le succès d'une plume devenue incontournable pour le genre. On ne peut que vous recommander de vous y plonger surtout si vous aimez frissonner à l'atmosphère enténébrée du fantastique... plus sur Fantasy à la Carte.








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