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Critiques de Anthony Doerr (606)
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La cité des nuages et des oiseaux

Un livre peut-il être le trait d’union culturel entre les époques ? La littérature le ciment sur lequel se construisent les civilisations ? Questions posées indirectement par cet étonnant et excellent roman à travers différentes histoires placées à des époques différentes. Des scénarios parallèles écrits comme des thrillers dont un livre est le point commun.

Un très bon livre avec une traduction solide et érudite.

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Un très bon roman. Je me suis très rapidement laissé prendre par l’histoire de Werner et Marie- Laure, les personnages principaux de cette histoire au coeur de la seconde guerre mondiale. La construction du roman avec des aller-retour entre le passé et le présent sert bien l’histoire et contribue au suspense. Ce n’est ni mélo, ni bien pensant.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Difficile de résumer et commenter ce roman tant il est dense en événements et en émotions.

Avec beaucoup de talent l’auteur entremêle le destin de deux jeunes gens qui dans un monde en paix auraient jamais dû se rencontrer.

On s’attache immédiatement à Marie-Laure, une jeune fille aveugle qui vit à Paris avec son père, serrurier au Musée. Elle découvre Jules Verne et vingt-mille lieues sous les mers grâce à un livre en braille et se passionne pour les coquillages et les mollusques qu’un employé du musée lui fait découvrir. Quand Paris est envahi, ils doivent fuir et trouvent refuge à Saint-Malo, chez l’oncle Étienne.

Commence alors la vie quotidienne dans la France occupée.



Werner a grandi avec sa sœur dans un orphelinat allemand. Petit génie bricoleur, il répare de vieilles radios, et parvient à capter une émission scientifique destinée aux enfants, en français. À 15 ans, il est remarqué par un officier SS qui lui fait intégrer une école nazie élitiste où il pourra développer ses talents pour les outils de télécommunication. Quelques mois après, il intègre l’armée allemande…



J’ai adoré suivre la vie de ces deux jeunes adolescents plongés malgré eux dans les horreurs et les privations de la guerre. Les chapitres sont très courts, ils alternent les deux personnages apportant un rythme prenant au récit. L’écriture est très agréable, à la fois visuelle, plongeant le lecteur avec détails dans le bombardement de Saint- Malo mais également poétique et empreinte d’humanité.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Lorsque la lumière ne peut plus être captée par les yeux, elle va directement toucher le coeur des êtres sensibles.

Dans ce roman doux et profondément humain, l'auteur va nous montrer comment malgré les évènements, ici le théâtre de la 2ème guerre mondiale, une femme et un homme que l'histoire humaine tente de séparer à tout prix, vont voir leur chemin peu à peu se rapprocher jusqu'à s'entremêler pour faire face à la violence de la réalité et changer leur destin.

D'un côté Marie-Laure, qui a perdu la vue durant son enfance et, sous la menace de l'invasion allemande, doit fuir Paris avec son Père pour se réfugier à Saint-Malo. de l'autre, Werner, qui vit dans un orphelinat allemand avec sa soeur et se prend de passion pour les radios et l'électronique jusqu'à être enrôlé dans l'armée nazie pour traquer les transmissions clandestines. D'après la loi inique et aveugle des puissants, ils sont ennemis.

Mais l'âme transcende les décisions des Hommes et de simples ondes électromagnétiques captées par les postes radio que Werner rafistole depuis ses 10 ans vont peu à peu les mener l'un à l'autre. Et toute cette lumière que Marie-Laure ne peut plus voir va pourtant briller dans le coeur de Werner quand l'étincelle des sons qui inondent peu à peu son esprit va allumer le feu de l'amour. Un amour sobre et profondément altruiste qui va changer leur destinée à tous les deux.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui mêle à l'Histoire une épopée romanesque. Les personnages sont attachants et ont une vraie stature, que ce soient les deux héros ou leurs proches. Chacun est pris à sa façon, entre résistance, batailles et survies, dans les affres de la guerre, mais tous ont en commun un caractère bien trempé et une indéniable sensibilité. Cela offre une lecture pleine d'émotions et d'actions avec un petit côté mystérieux amené par la quête de cet adjudant allemand parti à la recherche d'une pierre légendaire, l'Océan de Flammes, conservé par le père de Marie-Laure. La narration est délicate, les chapitres courts s'enchainent à merveille pour nous plonger dans cette période de souffrances autant que de convictions, de courages et d'espérances. La bienveillance qui accompagne la vaillance des actes nous rappellent aussi que dans ces moments sombres, ces valeurs sont une lumière qui peut guider le monde vers ce qu'il peut offrir de plus beau. Si j'ai une « déception », elle réside dans le côté éphémère de la rencontre entre les deux héros et le sort que l'auteur assigne à leur existence. J'aurais aimé qu'ils ne soient pas pris dans l'urgence de la situation mais ce parti pris donne aussi sa noblesse et sa gravité au sort des deux héros qui, sous les bombes et dans les gravats, n'auront jamais cessé de vivre le coeur ouvert, reliés par ses ondes radios, invisibles pour les yeux, émises des années auparavant et qui auront scellé leur avenir.

Une lecture lumineuse qui résonne comme une ode à l'humanité et à l'espoir.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

A mes yeux, une pépite ou plutôt un diamant de 600 pages ''turner'', qui plonge le lecteur en addiction.



C'est l'histoire de Marie-Laure Leblanc et Werner Pfennig, jeune française aveugle et jeune allemand qui vont se croiser une journée en 1944 après le bombardement des alliés sur Saint-Malo.



Tout est en suggestions, sans description glauque, au service d'une fiction démontrant le courage des uns, l'engrenage des autres comme acteurs dans un rôle imposé de soldat.



Restera une lecture inoubliable que j'aurais souhaité n'avoir pas de fin.
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La cité des nuages et des oiseaux

J'avais beaucoup aimé TOUTE LA LUMIÈRE QUE NOUS NE POVONS VOIR, son idée, sa construction. Celui-ci, un pavé de près de 700 pages m'a profondément déçu.

Le fil rouge - un conte de la Grèce Antique disparu, retrouvé à plusieurs reprises par hasard - est articulé autour de trois histoires distantes de plusieurs siècles, faites de bric et de broc, aux personnages caricaturaux tous enfermés dans une forme de solitude et jetés dans des circonstances historiques improbables: chute de Constantinople, Guerre de Corée, fuite de l'humanité dans l'espace. L'auteur ajoute, pour faire bonne mesure comme si le mélange n'était pas déjà assez indigeste, l'homosexualité refoulée, le réchauffement climatique, et le complotisme des faux sauveurs de l'humanité.

Heureusement les chapitres courts favorisent la lecture, l'incrédulité face à la minceur de l'intrigue et à sa construction maladroite se transformant progressivement en stupeur.

Ce livre est pour moi un bon exemple d'ouvrage écrit sans inspiration et construit artificiellement autour de deux ou trois idées sans rapport les unes avec les autres, la quantité devant compenser l'absence de qualité.

Quel gâchis!
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

C’est après avoir vu la série que j’ai eu envie de lire ce roman et je ne regrette pas du tout.

On s’attache très vite à Marie-Laure et à Werner, tous deux pourtant de « camps » différents vont finir par se rencontrer grâce notamment à un être qui leur est cher : l’oncle de Marie-Laure, Etienne, dont nos deux héros écoutaient ses réflexions à la radio et que Werner écoutait même dans son enfance avec sa sœur Jutta.

Ce qui est vraiment très intéressant c’est que l’auteur alterne entre les deux protagonistes ainsi on connaît leur enfance et comment ils en sont arrivés à être à Saint-Malo.

A côté de cela, un Allemand travaillant pour Hitler dans la réquisition de pierres est à la recherche d’une en particulière qui selon une légende protège son possesseur de la mort et son enquête va aussi le mener à se retrouver à Saint-Malo.

Toute la lumière que nous ne pouvons voir est un roman touchant sur fond de guerre mais pas que… la fin bien qu’elle soit différente de la série m’a beaucoup plus voir même davantage. Bref c’est un gros coup de cœur ! Je préfère ne pas trop vous en dire sur l’intrigue mais, je vous encourage vivement à le lire.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Voici un roman que j'ai longtemps hésité à lire. Il me "narguait" à la bibiothèque mais j'hésitais devant son succès de page-turner qui, généralement me rebute.

Je confirme, c'est bien un page-turner sur le destins croisés de deux enfants pendant la 2nde Guerre Mondiale, une française aveugle et un allemand orphelin aux prises avec les soubresauts de ce conflit.

Dit comme cela, on peut se dire que cela sent le mélo larmoyant et racoleur.

Et pourtant que nenni. Le texte est très fragmenté et opère par flash-back successifs, ce qui peut le rendre difficile à lire de façon ponctuelle.

Et on se laisse emporter par le roman et certains personnages remarquables (y compris les secondaires d'ailleurs qui se révèlent attachantes et pour certaines lumineuses et courageuses ).

Et puis cela reste un tour de force pour un Américain de nous intéresser à cette période, nous Français (le Paris de l'Occupation, l'exode et la bataille.

de Saint-Malo que je ne connaissais pas).

Mais, malgré tout, on ne peut occulter un manque criant de concision, particulièrement dans la 1ère partie (la deuxième emporte tout à mon avis).

A découvrir quand on a le temps de le lire en continu !!!



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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

La série est adressée au grand public. A partir de là, elle se tait sur certains aspects montrés dans la fin du roman. A comparer entre les deux supports, je dirais que la série se montre plus optimiste que le récit écrit. On peut le comprendre au vu du public visé.



Cependant, c’est bel et bien le roman qui me laisse une impression indélébile. Pas parce qu’il est dramatique bien que cela en fasse partie. Mais parce qu’il dénonce. Il n’y a pas de grande déclaration ou d’explosion ou quoi que ce soit dans le genre. Il n’y a que des énoncés, des faits purs et simples qui nous sont montrés sans détour et ce sont ceux-ci qui me restent en tête.



en lire plus sur...
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Un chef d'œuvre ? Oui je peux le dire de ce roman ! Dès les premières pages, nous sommes transportés en 1940, en Allemagne, en Bretagne. Nous sommes à la fois Marie-Laure, Jutta, Werner. Quelle histoire incroyable ! Quel livre ! J'ai eu la chance de rencontrer cet auteur à St Malo sur les remparts et je ne le regrette pas ! Merci...
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

On se retrouve aujourd’hui avec ma chronique de Toute la lumière que nous ne pouvons voir, d’Anthony Dœrr, un roman dont je n’avais jamais entendu parler avant de voir la série adaptée sur Netflix. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette dernière, et cela m’a bien évidemment donné envie de découvrir le roman dont elle était issue. Anthony Dœrr a reçu le prix Pulitzer pour ce récit et on comprend aisément pourquoi. Malgré tout, je n’ai pas été aussi emballée que par la série, la faute à quelques longueurs.



Nous sommes en 1944, et Saint-Malo est pilonnée par les Alliés pour la libérer du joug de l’occupant. Au sommet d’une maison par miracle encore debout, Marie-Laure, une jeune aveugle dissimulée dans le grenier, lit Vingt mille lieues sous les mers à la radio. De son côté, Werner, soldat allemand emprisonné dans la cave d’un hôtel effondré, attend la mort. Si ce n’est sous les bombes, ce sera de faim et de soif… Comment tous deux en sont-ils arrivés là ? C’est ce qu’Anthony Dœrr se propose de nous raconter.



On suit leurs histoires respectives jusqu’à ce que, bien sûr, elles se rejoignent brièvement à Saint-Malo. C’est un récit plein d’émotions, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Marie-Laure étant aveugle depuis l’âge de six ans, la manière dont elle vit l’occupation, en la ressentant plutôt qu’en la voyant, est d’autant plus poignante. La fuite de Paris, le bonheur trop bref à Saint-Malo et le départ puis l’arrestation de son père, qui la plonge dans la solitude, sont autant d'événements qui nous prennent aux tripes.



De son côté, Werner est orphelin, il se retrouve embarqué dans les Jeunesses hitlériennes sans réaliser ce que cela signifie, puis de là, sur le front à tout juste dix-huit ans, à traquer les radios clandestines et voir assassiner leurs propriétaires ou d’autres innocents sous ses yeux. Certaines scènes sont difficiles et on ne peut pas s’empêcher de plaindre ce garçon, peut-être davantage encore que la petite française. Deux destins si différents et si poignants l’un et l’autre. Cela ressort d’ailleurs très bien dans la série.



Malheureusement ici, de trop nombreuses longueurs viennent nous gâcher un peu le plaisir de lecture, notamment du côté de Werner et d’un certain officier allemand obnubilé par un diamant. Peut-être était-ce dû au fait que je connaissais déjà en partie l’histoire grâce à la série, je ne saurais l’affirmer, mais une chose est sûre, je me suis ennuyée ferme par moments. C’est un peu dommage car l’émotion qui se dégage de ce récit mérite vraiment qu’on s’y attarde. Une lecture agréable, mais pas autant que je l’avais escompté.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

CAPTIVANT





Près de 700 pages pour ce roman bien mené et très touchant qui se déroule durant la deuxième guerre mondiale.



Il ne raconte pas uniquement la guerre, ces atrocités, ces combats, non, il la décrit au travers de deux regards, de deux destins que tout oppose.



D'un côté, on suit Marie-Laure, jeune française aveugle, contrainte de fuir Paris avec son Père pour se rendre à Saint Malo.



De l'autre, le jeune soldat allemand Werner orphelin, enrôlé par la Wehrmacht pour ses talents de radiophoniste.



Anthony Doerr alterne son récit passant d'un protagoniste à l'autre, dévoilant chapitre après chapitre l'enfance et le passé de chacun des deux jeunes adultes.



Ces chapitres courts dynamisent vraiment le récit.



On suit leur évolution, leurs craintes, leur détermination.



Ce roman est un roman lumineux, un roman tout en nuances qui traite aussi bien de l'endoctrinement que de la résistance, chacun avec sa part d'ombre et de lumière.



Exit les bons ou les méchants, c'est surtout deux êtres qui vont subir la guerre, lutter...



Il se dégage de ce récit beaucoup de poésie malgré l'horreur décrite.



C'est donc une jolie galerie de portraits vraiment réussie qui me permet de bien démarrer cette année littéraire 2024!





L'avez-vous lu? vous tente t-il?



Sachez aussi qu'une série a été adaptée sur Netflix...



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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Anthony Doerr



Dans ce roman, les destins de Marie-Laure Leblanc et Werner Pfennig s'entrecroisent dans le contexte tumultueux de la Seconde Guerre mondiale.

Marie-Laure est une jeune française aveugle, élevée par son père à Paris. Elle passe ses journées au musée d'Histoires naturelles.

Werner, lui, est un talentueux mécanicien allemand, recruté très (trop) jeune dans un orphelinat dans lequel il grandissait avec sa sœur.

Ils ont chacun des vies bien distinctes jusqu'à ce que la guerre les réunisse dans la ville bombardée de Saint-Malo en 1944.

Leur quête de survie se mêle à une mission mystérieuse, celle de protéger un diamant d'une valeur inestimable.

Le roman est très rythmé, addictif. Il se lit facilement grâce à l'alternance des chapitres courts qui donnent la parole à chacun des personnages.

L'auteur Anthony Doerr est un écrivain américain. Je l'ai pensé malouin tellement sa description de Saint-Malo était immersive. J'ai eu envie de visiter la ville sur les traces de Marie-Laure tout au long du roman.



Ce récit nous parle de guerre, de résistance, d'amour de la famille, mais aussi sur le choix que pouvaient faire les allemands lors de cette guerre...











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La cité des nuages et des oiseaux

Ce livre m'a vraiment emballé. Quel plaisir de lecture ! Bien sûr, au début, je me suis demandé où l'auteur voulait m'entraîner. Une jeune fille dans une navette spatiale dans un chapitre, la transcription incomplète d'un livre très ancien traduit du grec dans un autre, un vieil homme emmenant des enfants dans une bibliothèque dans le suivant... Quels pouvaient être les liens entre tous ces chapitres ?



Mais après en avoir lu quelques-uns, mon intérêt s'est aiguisé. Et plus je lisais, plus j'avais du mal à déposer mon livre pour faire autre chose. Chacune des différents histoires, à différentes époques, est passionnante. Chacun des personnages est attachant. Et quand j'ai commencé à déceler des liens entre tous et toutes, l'envie de connaître les suites s'en est trouvée décuplée.



Arrivé à la dernière page, j'étais à la fois comblé par tous les personnages et mondes que j'avais côtoyés grâce à l'imagination débordante d'Anthony Doerr, mais aussi mélancolique car j'aurais encore aimé poursuivre mes voyages dans ses univers. En tout cas, pour moi, c'est un très grand roman.
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La cité des nuages et des oiseaux

La Cité des Nuages et des Oiseaux de Anthony Doerr m'a été révélée de manière fortuite, et je ne savais guère à quoi m'attendre lors de ma lecture. Paru lors de la rentrée littéraire 2022, ce roman m'avait échappé jusque-là.



Dès les premières lignes, la plume de l'auteur m'a conquise. Poétique sans excès, accessible dans sa syntaxe et son vocabulaire, elle m'a transportée dans un univers où chaque mot semblait choisi avec soin. Comme le dit si bien l'auteur, « Même les livres meurent, de la même manière que les humains. » Une citation qui résonne tout au long du récit et donne le ton à cette ode magnifique aux livres, à la lecture, et à la mémoire qu'ils portent. 



Le roman se dévoile comme une fresque chaleureuse et complexe s'étalant sur plusieurs époques. Plusieurs personnages principaux, à différentes temporalités, gravitent autour d'une histoire centrale. Leur écriture est remarquable, chacun étant touchant à sa manière. La lecture, thème central du livre, est explorée avec une profondeur qui transcende les générations.



Chacun des protagonistes croise le chemin d'un ouvrage qui marquera sa vie, le poussant à des accomplissements parfois inattendus. L'intrigue, douce malgré les thèmes difficiles abordés, se tisse avec subtilité autour de cette idée. « Tu vois petite, les choses qui paraissent les plus solides en ce monde [...] leur stabilité n’est qu’illusoire. » Une citation qui reflète la fragilité des éléments qui constituent nos vies.



Ce qui distingue ce livre des autres, c'est l'habileté narrative de l'auteur à trouver un lien entre des personnages en apparence sans rapport. Il met également en avant l'importance intemporelle de la lecture et du savoir, transcendant les barrières culturelles et temporelles.



Ce roman m'a profondément touchée, la finesse des personnages résonnant en moi bien après la lecture. Une œuvre qui a su me parler et qui restera ancrée dans ma mémoire. Sans hésitation, je lui accorde la note parfaite de 5/5. 
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La cité des nuages et des oiseaux

Excellent ,ce voyage dans l espace et le temps avec ces personnages tous attachants: Omeir, Anna, zeno, konstance, seymour.

Fantastique dans tous les sens du terme.

Sans parler de l écriture, fluide, agreable.

Difficile de revenir sur terre après cette lecture.
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La cité des nuages et des oiseaux

Du rêve et des livres



Malgré un très beau style, je n'ai pu prolonger ma lecture de ce roman de 690 pages…

Pourtant la 4e de couverture était prometteuse : "Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d'autres mondes et à d'autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?"



Oui, j'ai lu des livres de cette qualité, mais pas celui d'Anthony Doerr...



Des personnages (dont certains sont attachants comme Konstance et Anna) qui traversent les époques et les pays, de l'Europe aux Etats-Unis, les conflits, les amitiés, les amours, les bonheurs et malheurs quotidiens.



Mais je me suis lassée…

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Un découpage du livre très particulier. Des chapitres très courts, des retours en arrières et des avancements vers le dénouement final qui progressent de manière contiguë. Une écriture simple et de qualité. Une description de l'univers de Marie-Laure aveugle qui apprend tout au long du livre à s'affranchir de l'accompagnement des adultes pour une prise d'autonomie complète après la guerre. Le tout accompagné de destins d'hommes et de femmes broyés par la guerre mais surtout des personnes qui l'ont accompagné dans cette évolution. Très belle histoire !

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

De Paris sous l'occupation à Saint-Malo, nous suivons Marie-laure. Marie-Laure est aveugle, sa vie devient compliquée lorsque son père est arrêté. A la radio clandestine elle lit Jules Verne. En parallèle, nous suivons Werner, officier allemand qui s'occupe des transmissions du côté allemand.

Werner écoute Marie-Laure à la radio et oublie pour un moment cette guerre qu'il ne comprend pas.

C'est plus qu'un livre sur la guerre, c'est un enchantement de lecture. La série sur Netflix n'est pas à la hauteur à mon goût.
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La cité des nuages et des oiseaux



Quel roman foisonnant !



Foisonnant à travers les nombreux personnages dont les destins sont si distants et pourtant si entremêlés.

Foisonnant car il nous transporte à travers l'espace et le temps, du Moyen Age jusqu'au 22e siècle, des plaines de Mésopotamie à l'intérieur d'un vaisseau naviguant dans l'espace.

Foisonnant par les nombreux thèmes qui sont abordés à travers l'histoire de chacun.



Et malgré cette abondance d'informations qui parviennent au lecteur dès la première page et même si parfois on se laisse un peu dériver d'un chapitre à l'autre, toujours, on reprend pied. L'ensemble repose sur un récit antique, attribué à Antoine Diogène, et dont le déroulé s'insère entre les chapitres. Chacun des personnages est lié, d'une manière ou d'une autre, à ce conte mystérieux qui met en scène un berger.

Au fur et à mesure de la lecture, on découvrira, avec beaucoup d'enchantement pour ma part, les fils qui relient les personnages et le livre. A la manière d'un puzzle, dont on ne connait rien en ouvrant le roman, les pièces vont peu à peu se rapprocher pour finir par s'emboîter de façon assez magistrale.



Ce roman recèle une part de magie... Une ode aux livres et à la lecture qui peuvent mener à la rédemption. Une vraie œuvre littéraire, qui ne ressemble à aucune autre. Un coup de maître !

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