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Critiques de Anthony Doerr (595)
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Voi un bon gros pavé de plus de 1000 pages écrit par le talentueux Anthony DOERR et couronné du prix Pulitzer en 2015.

Une fresque historique qui se passe durant la dernière guerre mondiale et qui nous raconte le destin de 2 enfants Marie -Laure jeune française aveugle et Werner orphelin allemand enrôlé dans la weermacht grâce à son génie des communications. Leurs deux destins finiront par se croiser brièvement à St MALO sous les bombes.

L 'histoire se lit facilement,l' écriture fluide est emplie de détails qui nous rendent toujours plus reels les événements .On s' attache aux 2 héros innocents et courageux qui font face à leur jeunesse brisée. Ce roman empreint d' une grande humanité et de beaucoup de sensibilité effleure également mais sans trop s y apesantir , les " petits"drames de cette guerre : par exemple, la mort inutile d' une mère et sa petite fille,le destin tragique de Frédérick l'ami de Werner."ce que la lumière ne nous laisse pas voir" en quelque sorte....Donc un très bon roman mais de là à lui octroyer le prix Pulitzer il y a un pas que je n 'aurai pas franchi. Un souffle , une particularité que je n 'ai pas su lui trouver peut -être? Mais vous l aurez remarqué , je n ' étais pas jurée!
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Un livre très intéressant, à l’histoire captivante et au dénouement très touchant. Les chapitres court donnent envie de poursuivre la lecture. Les personnages sont attachants, et l’écriture est assez jolies. Cependant, les descriptions très techniques ralentissent le récit et m’ont parfois forcés à relire plusieurs fois certains passages pour pouvoir re situer l’action. Ce n’est pas le meilleur ouvrage de fiction sur fond de seconde guerre mondiale que j’ai pu lire, mais j’ai tout de même passé un bon moment. La connexion entre tous les personnages est très bien amenée.

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

C’est du roman historique comme j’aime, davantage roman qu’historique, même s’il s’ouvre sur une pluie de tracts sur Saint-Malo, le 7 août 1944: « Message urgent aux habitants de cette ville. Dispersez-vous dans la campagne ». L’Histoire nourrit le roman sans plomber l’imaginaire qui s’épanouit ici aussi bien dans de grosses et efficaces ficelles romanesques que dans des cheminements plus subtils.

Il y a la romanesque présence d’un énorme diamant nommé «Océan de flammes», soupçonné de faire pleuvoir les calamités autour de celui qui le possède, recherché par un opiniâtre bien que gravement malade stabsfeldwebel nazi, qui apporte au récit un souffle scintillant.

Il y a des personnages qui ont tout pour déclencher ces mécanismes de projection qui font de la lecture une activité aussi magique: Marie-Laure, une jeune et vaillante aveugle lectrice assidue de Jules Verne, dont le père est maître des clés au Muséum d’histoire naturelle; Werner, un garçon allemand pauvre mais surdoué, qui pour échapper à la mine où son père est mort va entrer dans une école d’élite du Reich.

Anthony Doerr construit de façon très efficace et bien rythmée son roman en passant d’un personnage à l’autre et j’ai eu la sensation qu’il réussissait à nouer un lien entre eux même avant qu’ils se rencontrent, qu’il réussissait le tour de force de faire planer comme du sentiment dans l’air romanesque entre deux personnages géographiquement éloignés, qui ne se connaissent pas.



Un beau roman prenant, un vrai bon plaisir de lecture, le prix Pulitzer 2015 était bien mérité. Et la perspective d’une mini-série avec Mark Ruffalo cet hiver me rend l’avenir un peu moins sombre ;-)
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La cité des nuages et des oiseaux

Anthony Doerr s’avère un redoutable conteur. Avec La Cité des nuages et des oiseaux, il peaufine ce don jusqu’à la perfection. Autour d’un vieux manuscrit écrit en grec ancien, transmis de génération en génération et traduit par un autodidacte résidant en Idaho, les personnages du roman évoluent en des temps et des contextes différents, mais tous ont un lien qui les rattachent. L’auteur joue sa partition sur plusieurs tableaux en de courts chapitres bien identifiés, évitant du même coup à son lecteur de se perdre. Ce roman, c’est de la haute voltige littéraire tout à fait maîtrisée, magnifiée par une prose plus qu’éloquente, qui m’a transportée au tournant de chaque page vers le passé et le futur, en un maëlstrom spatio-temporel dont je suis sortie éblouie.

Laissez-vous porter sur les ailes de cet ouvrage inclassable et faites à votre tour un voyage inoubliable dans ce que la fiction offre de meilleur!

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Des rares prix Pulitzer que j'ai lus, il y a eu de l'excellent, du culte ("Lonesome Dove") et à l'inverse, du vraiment navrant ("Le chardonneret").



Que penser alors de ce roman d'Anthony Doerr, lauréat 2015 ? Clairement, du bien.



J'ai été porté par cette histoire se déroulant principalement au cours de la seconde guerre mondiale. On suit avec intérêt et attachement les trajectoires de Marie-Laure, jeune aveugle réfugiée à St Malo, et Werner, orphelin allemand enrôlé par l'armée pour ses compétences techniques. Il n'y a pas de temps morts dans le récit, vivant et documenté, l'écriture est très fluide. Il y a une forme de lueur qui persiste en dépit des heures noires traversées, même si la réalité de la guerre et les atrocités commises ne sont pas évacuées. Les sciences, l'art, l'ornithologie pour certains, demeurent des radeaux, des bouées de sauvetage pour ne pas sombrer totalement dans ces contextes tragiques, pour se raccrocher à la vie, à la normalité. Car les destinées individuelles peuvent vite être broyées lors de certaines périodes... voici en tout cas de la belle littérature.

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La cité des nuages et des oiseaux

On me l'avait conseillé pour la rentrée littéraire - et d'une telle façon que j'avais de suite refusé de le prendre.



Et pourtant, quel incroyable roman. C'est une histoire de liens, d'une histoire, mais surtout de nostos (la définition est : Nostos est un thème utilisé dans la littérature grecque antique, qui comprend un héros épique rentrant chez lui, souvent par la mer [...] considéré comme un haut niveau d'héroïsme ou de grandeur pour ceux qui réussissaient à revenir).



Il y a un mélange de points de vue, de Constantinople à la Bulgarie aux USA et à d'autres endroits (qui seraient du spoil) - et tout tourne autour de cette histoire d'Aethon, écrite par Antoine Diogène dans l'Antiquité à l'intention de sa nièce malade - un manuscrit, parfois incomplet, qui guide les protagonistes dans la recherche de leur foyer et à surmonter des obstacles. Son histoire est omniprésente et à la fois si lointaine qu'elle en est poétique, et j'ai versé une ou deux larmes dans cette recherche personnelle de chacun à parvenir à la fin de leur chant.



Vraiment un gros coup de coeur.
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La cité des nuages et des oiseaux

J'avais beaucoup aimé "Toute la lumière que nous ne pouvons voir", mais lorsque ce dernier roman est paru, je me suis méfiée... tout le monde parlait de chef-d'oeuvre !

J'ai quand même fini par le lire, mais effectivement comme certains j'ai trouvé que c'était bien complexe.

Alors j'ai décidé de recommencer la lecture en la fractionnant par période, et cela m'a paru beaucoup moins rébarbatif mais franchement, Konstance dans son vaisseau spacial ou Aethon le berger ne m'ont guère inspirés.

J'ai en revanche bien aimé Anna et Omeir, à Constantinople.

Mais je n'avais qu'une hâte... terminer ce pavé décevant !
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La cité des nuages et des oiseaux

Poétique et brillant, ce sont les 2 1ers adjectifs qui me viennent à l'esprit pour qualifier ce roman original et étonnant dédié "A tous les bibliothécaires, passés, présents et à venir".



Roman fantastique, historique, de science fiction, où tout s'entremêle parfaitement sans que jamais on ne se perde, c'est fascinant !

De courts chapitres, de plus en plus courts quand on approche de la fin du livre, nous font traverser les siècles de l'Antiquité jusqu'à un futur proche.

5 personnages principaux pour nous faire vivre cette épopée, liés par un manuscrit écrit par Antoine Diogène intitulé : la cité des nuages et des oiseaux.

"La cité des nuages et des oiseaux, un récit en prose partiellement disparu dans lequel l'auteur grec Antoine Diogène relate le voyage d'un berger vers une utopique cité céleste, date probablement de la fin du premier siècle après J.-C."

Anthony Doerr a inventé l'histoire du berger de ce livre mais s'est appuyé sur un texte réellement découvert par Antoine Diogène.



Dans ce roman choral ambitieux où tout s'imbrique merveilleusement, nous suivons donc 5 personnages extrêmement attachants.



Avec Anna et Omeir, nous sommes à la fin de l'Empire bysantin suite à la chute de Constantinople en 1453.

Anna, jeune brodeuse, vit à l'intérieur des murs de Constantinople. Elle préfère apprendre le grec ancien plutôt que les points de couture. Omeir, quant à lui, est enrôlé dans l'armée du sultan Mehmed II grâce ou plutôt à cause de ses 2 magnifiques bœufs. Leur destin se croisera après la prise de Constantinople par les Ottomans, Constantinople, ville qui abrite une des plus grandes bibliothèques au monde..

De nos jours, aux Etats-Unis, Zéno Ninis, un vieil homme, vétéran de la guerre en Corée, est bénévole dans une bibliothèque de l'Idaho. Il se passionne pour le grec ancien dont il traduit les textes.

A la même époque, Seymour, un jeune hypersensible, fréquente la même bibliothèque. Très proche de la Nature et ne supportant pas sa destruction, il est prêt à tout pour la défendre.

Enfin, Konstance, une adolescente de la fin du 21ème siècle, est enfermée dans une capsule spaciale, l'Argos. Ce vaisseau doit la conduire sur une lointaine planète afin de fuir le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs sur la Terre. Ayant accès à un atlas virtuel depuis la bibliothèque de la capsule, elle garde le contact avec, notamment, les écrits du passé.



Anthony Doerr nous fait naviguer sur plusieurs siècles avec comme fil conducteur le texte "La cité des nuages et des oiseaux" qui jouera un rôle particulier dans la vie de chacun des protagonistes. L'auteur fait preuve d'une inventivité incroyable et arrive à mêler tous ces thèmes (faits historiques, différence, écologie), toutes ces histoires et l'Histoire avec une aisance extraordinaire. C'est brillant, je l'ai déjà dit mais c'est le mot qui me vient spontanément.

Ce livre, comme il a été dit de nombreuses fois, est un roman-mondes, un livre sur les livres, qui m'a un peu fait penser, beaucoup au début, à "La mer sans étoiles" d'Erin Morgenstern.

Un livre sur l'importance de la Culture mais aussi sur le bien-être voire le réconfort et les soins qu'ils apportent au lecteur. Un livre sur la transmission et sur les liens que tissent les ouvrages entre les siècles. Un livre aussi qui m'a touchée avec l'amour que portent les personnages aux animaux.

Un bel hommage à la Littérature qui peut sauver. Un message plein d'espoir dans un livre éblouissant ! Et bien sûr hommage à tous les bibliothécaires, qui, de tout temps, conservent les précieux écrits.



Je remercie Babelio et Audiolib qui m'ont fait découvrir ce roman et m'ont donné envie de lire"Toute la lumière que nous ne pouvons voir", livre pour lequel cet auteur talentueux a reçu le prix Pulitzer en 2015.

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Gros coup de coeur pour ce livre qui allie Histoire, poésie, tendresse, aventure, suspense... L'itinéraire de deux enfants aux prises avec la seconde guerre mondiale : Marie-Laure Leblanc, petite fille aveugle vivant seule à Paris avec son papa, et Werner Pfennig, jeune orphelin allemand enrôlé trop jeune dans les rangs de Wehrmacht, pour son génie des émetteurs radio. Ils ne se connaissent pas, mais leurs pas les mènent l'un vers l'autre au sein de Saint-Malo bombardée. Au fil des flash back racontant leur histoire, on croise un diamant précieux et maudit, un grand-père qui voit des revenants, Jules Verne, des mollusques, un gramophone... et un beau message d'espoir : au plus profond de la nuit, il existe une lumière que nous ne pouvons voir. Un grand livre, tout sauf manichéen : dans une guerre tout le monde est perdant. Peut-être juste un bémol sur la toute fin qui selon moi n'apporte pas grand chose.
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La cité des nuages et des oiseaux

Après « Toute la lumière que nous pouvons voir », qui lui a permis de décrocher le prix Pulitzer en 2015, le romancier américain Anthony Doerr a méritoirement remporté le Grand Prix de Littérature américaine 2022 pour ce roman qui vous invite à voyager à travers le temps et l’espace sur près de 700 pages.



Dans l’Idaho de nos jours, Zeno Ninis, un vétéran octogénaire de la guerre de Corée, aide des enfants à mettre sur pied une pièce de théâtre dans la bibliothèque municipale de Lakeport. Au même moment, Seymour Stuhlman, un jeune homme hypersensible, s’apprête à commettre un attentat à la bombe pour le compte d’un groupe d’éco-terroristes.



En 1453, à Constantinople, une jeune brodeuse nommée Anna se passionne pour les livres et s’avère d’ailleurs plus douée pour le grec ancien que pour les travaux d’aiguille. De l’autre côté des remparts, Omeir, un jeune paysan au bec de lièvre, se retrouve réquisitionné par un sultan bien décidé à faire tomber la capitale de l’Empire byzantin.



Au 22ième siècle, une adolescente vit confinée à bord d’un vaisseau spatial à destination de la très lointaine planète Beta Oph2, sous la surveillance d’une intelligence artificielle nommée Sybil.



« La Cité des nuages et des oiseaux » est un roman choral déboussolant qui balade le lecteur de la chute de Constantinople au XVe siècle jusqu’au futur lointain du XXIIe siècle, en passant par la guerre de Corée et en utilisant un vieux texte remontant à la Grèce antique comme fil rouge afin de relier l’ensemble en un tout aussi cohérent que puissant !



« La Cité des nuages et des oiseaux » s’avère en effet être le titre d’un manuscrit antique écrit par Diogène et relatant la quête d’Aethon, un vieux berger à la recherche d’une cité céleste utopique, dont l’épopée va miraculeusement parvenir à traverser les époques. En imaginant ce livre venu du fond des âges et traversant les siècles, Anthony Doerr parvient non seulement à nouer les différentes intrigues, mais rend surtout un hommage vibrant à la littérature.



C’est ce petit livre, protégé par les murailles de Constantinople, capable de survivre à la barbarie des hommes et aux désastres climatiques, qui apportera du réconfort aux personnages tout au long du récit, démontrant le pouvoir salvateur des livres à travers les millénaires, ainsi que l’importance de la transmission du savoir, comme en témoigne d’ailleurs la belle dédicace en début de roman : « À tous les bibliothécaires passés, présents et à venir » !



« La Cité des nuages et des oiseaux » est une merveilleuse épopée, profondément humaine, portée par des personnages foncièrement attachants et abordant avec intelligence de nombreux thèmes sensibles, tels que l’écologie, l’homosexualité ou le handicap. Un gros coup de cœur !



« Étranger, qui que tu sois, ouvre ceci et tu apprendras des choses stupéfiantes. »
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La cité des nuages et des oiseaux

Le destin de plusieurs personnages, dans des milliers d'années d'écarts, dans divers endroits de la planête, réunis par un point commun : un manuscrit, rédigé Durant la Grèce antique. La citè des nuages et des oiseaux.



Il n'est pas parfait, mais presque. Presque 700 pages et on ne voit pas le temps passer. Lu en 1 semaines. En gros 100 pages par jours. C'est si doux, si fluide. Même Les passages oú j'ai un peu decroché, j'ai quand même pas pu retirer mes yeux de ce roman. Des personnages tous aussi attachants les uns que les autres, et on passe d'une année à une autre sans même s'en rendre compte, d'un manière fraiche et delicate.

Une lecture passionnante.
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La cité des nuages et des oiseaux

Récit choral où s'entrelace les personnages et les époques, tous liés par un texte qui a traversé les âges. De Konstance à Zeno, Anna, Seymour et Omeir ces trajectoires se font écho et sont la force de ce roman. Qu'il aborde l'enfance, la différence, la protection de l'environnement, l'homosexualité ou la transmission l'écriture de ce roman est créative et superbe. Chaque chapitre nous permet d'aborder l'histoire d'un personnage et à la fin de chacun d'entre eux la frustration de ne pas poursuivre avec lui/elle mais le bonheur de retrouver le suivant, tous et toutes étant attachants. 

Toutes ces histoires individuelles s'inscrivant dans la grande Histoire, cet ouvrage est une odysée sublime.
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La cité des nuages et des oiseaux

Lu en seulement une journée. Une très belle découverte. J'ai vraiment adoré. Presque un coup de coeur. C'est le genre de livre que j'apprécie énormément car il faut réfléchir à ce qui nous entoure et à ce qui est important pour nous. Je le recommande fortement. J'ai vraiment passé un très bon moment.
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La cité des nuages et des oiseaux

Il m'a fallu du temps pour réfléchir à ma prose et aussi laisser « mûrir » ma réflexion. C'est vous dire combien j'ai du mal à critiquer ce roman !



C'est l'histoire, ou plutôt les histoires de cinq personnes (Seymour, Zeno, Anna, Omeir et Konstance) qui se déroulent dans des lieux différents, à travers plusieurs époques (même dans le futur) qui, pour certaines, se rejoignent à un moment, et avec, comme fil conducteur, un vieux parchemin qui raconte une fable. le tout accompagné de personnages secondaires intéressants et importants et d'une foison de détails.



Bon d'accord, écrit comme ça, je ne suis pas sûre de vous inciter à lire ce pavé de presque 700 pages !

Il faut dire qu'au cours du premier tiers du livre, j'ai failli abandonner au moins trois fois ma lecture : je relisais les phrases plusieurs fois, je revenais en arrière, je cherchais à comprendre pour continuer à avancer, bref je m'agaçais.

Et puis un soir, j'ai décidé de lâcher prise, de me laisser embarquer par la magie des mots. Et les phrases se sont assemblées, les chapitres se sont succédés et j'ai enfin pu accompagner chacun des personnages dans son cheminement.

Toutefois, une relecture (bien que j'y sois réfractaire) pourrait m'être salutaire pour apprécier certains détails qui ont pu m'échapper.



Ce roman est, à mon avis, un véritable hommage au pouvoir de la littérature et au livre à travers le temps.

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La cité des nuages et des oiseaux

En tournant la première page, j'ai su que ce livre allait être spécial. La dédicace au début du livre dédie ce livre à tous les bibliothécaire, alors déjà ça a raisonné en moi.



Ensuite, Anthony Doerr nous emporte à travers les époques et les pays, avec des personnages tous relié par une seule chose : un récit antique qui résiste a l'oublie.



Plein de sujet sont traité : la différence, la guerre, l'homosexualité, le changement climatique. Tous les personnages sont aussi attachant les uns que les autres (mention spéciale pour Zeno ❤️). Et même si la longueur du roman m'a fait un peu peur et qu'il y a quelques longueur, surtout au milieu du livre, c'est un merveilleux récit qui m'a fait verser ma petite larmes dans les dernières pages.
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La cité des nuages et des oiseaux

Que dire de ce roman sinon souligner sa prodigieuse singularité !



La Cité des nuages et des oiseaux, est un roman universel, sans frontières de lieu ni de temps : sur la planète entière – et même dans l'Univers – du 15ème siècle à des temps futuristes, nous suivons l'histoire d'un kaléidoscope de personnages, plus singulier les uns que les autres.



D'un côté nous avons Konstance, une jeune fille de 14 ans dans une capsule spatiale en route vers une planète viable pour l'Homme.



Puis, au 21e siècle à Lakeport en Californie, nous découvrons Zeno, un vieil homme qui encadre la répétition d'une pièce de théatre avec des enfants, et Seymour, un jeune homme fragile et influencable.



Enfin, au 15ème siècle à Constantinople, nous suivons Omeir, un enfant né dans une famille d'éleveur, et Anna, une jeune orpheline téméraire qui a soif de savoir.



Alors que peuvent bien avoir en commun ces personnages pour se côtoyer page après page ? L'amour des livres, bien sûr. C'est "La cité des nuages et des oiseaux", nouvelle d'Antoine Diogène, qui les relient. Ce codex, malgré sa fragilité, et les nombreuses parties devenues illisibles, parvient à traverser les époques grâce à la protection que lui offre nos protagonistes, et surement d'autres encore avec eux.



A leurs côtés, nous découvrons feuillet après feuillet l'histoire partielle et incomplète d'Aethon. C'est cette histoire qui rythme et découpe le récit.Telle une ode aux livres, à la littérature et à la lecture, par-delà les lieux et les temps, cette histoire écrite au 2e siècle, les fera vibrer par le son de ses mots et le pouvoir de la fiction.



Un véritable chef-d'oeuvre qui en 700 pages parvient à nous garder émerveillé et attentif, et ce malgré - ou grâce - à la succession de personnages, de lieux et d'époques. Un roman qui mérite d'être lu, apprécié, et recommandé !
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La cité des nuages et des oiseaux

Avec ce roman, je découvre cet auteur et je ne suis pas déçue. On suit plusieurs personnages, de la Constantinople moyenâgeuse à l’Argos, vaisseau spatial allant conquérir une nouvelle planète, en passant par Lakeport des années 40 à aujourd’hui. Tous les personnages rencontrés vont croiser la route, à un moment donné, d’un récit intitulé La cité des nuages et des oiseaux. Je n’en dis pas plus pour garder du suspense. Ce que je retiens, c’est à quel point une œuvre peut être universelle et traverser les siècles. Le roman est un voyage à travers le temps, avec de multiples retours, et suivre tous les héro.ïnes peut parfois s’avérer compliqué (même si le vécu de chacun reste « simple » sans que ce soit cliché et banal). J’ai donc envie de découvrir d’autres romans de l’auteur, notamment celui pour qui il a reçu le prix Pulitzer en 2015.
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La cité des nuages et des oiseaux

Intelligemment construit, véritablement passionnant de bout en bout, La cité des nuages et des oiseaux est un immense coup de cœur. Son cri d’amour pour le pouvoir de l’imagination et des histoires ainsi que pour les bibliothèques est magnifique et sa version audio, portée par 5 voix talentueuses participe à cette hommage des livres contés. Chaque période, chaque protagoniste comme chaque interprétation à l’audio est superbe. Un grand livre.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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La cité des nuages et des oiseaux

Je me suis plongée dans ce livre pleine d'enthousiasme. Pensez-donc, un hymne à la lecture, un livre qui d'une certaine façon sauve l'humanité.

Bon, au final, un peu déçue. Si j'aime beaucoup le côté petites histoires dans la grande avec de nouvelles choses à apprendre : la chute de Constantinople, la guerre de Corée, des passages de l'histoire que je connais peu voire pas du tout, je n'ai pas trouvé que ces petites histoires soient très abouties. Peut-être y a t-il trop de protagonistes ?

Pour moi l'épisode se déroulant dans le futur manque de profondeur et la fin est décevante malgré la surprise du vaisseau spatial. Qu'est-il arrivé à la Terre au final ? On reprend la vie au même endroit de la même façon ? On ne tire pas de leçon de ce qu'il s'est passé ?

Le côté dichotomique de l'être humain : on a forcément une part mauvaise en soi en tant qu'humain mais si les gens sont gentils avec nous, on va devenir bon (la vie de Seymour), m'a un peu agacée, je retrouve ce côté-là assez souvent dans la littérature américaine moderne.

Par contre la prise de conscience écologique et les capacités incroyables des animaux (la chouette Ami-Fidèle, les boeufs de Omeir) donnent envie d'être plus conscient de ce qu'il reste à sauver de la nature.
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La cité des nuages et des oiseaux

"Raconter une histoire est une façon d'étirer le temps", c'est ce que le roman d'Anthony Doerr nous propose en contant l'histoire d'une jeune adolescente dans un vaisseau spatial dans un futur proche, d'un vieil homme préparant une pièce de théâtre dans une vieille bibliothèque de l'Idaho en 2020, d'un jeune garçon souffrant d'hypersensibilité auditive préoccupé par la destruction de l'environnement , d'un jeune paysan bulgare au visage disgracié par une malformation réquisitionné par le sultan ottoman Mehmet II en 1453 pour marcher sur Constantinople où vit une toute jeune brodeuse et, reliant tous ces personnages et toutes ces époques, un manuscrit de la Grèce antique, La cité des nuages et des oiseaux.

C'est un roman époustouflant à la mécanique ingénieuse que nous livre Anthony Doerr. Une épopée digne des bardes récitants les chants anciens, une odyssée étirant le temps pour nous maintenir un peu plus longtemps dans le monde des vivants.
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