AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anthony Horowitz (987)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Susan Ryeland, tome 1 : Comptine mortelle

J'ai terminé cet ouvrage, qui se distingue par la mise en abîme de deux romans, par une lecture en diagonale.





La première partie - le whodunit strico sensu - est, au fond, assez quelconque ; le plaisir de la lecture est très largement ruiné par un rythme essoufflé. La seconde partie se distingue par une somme de considérations diverses - assomantes et pédantes - à propos de l'histoire de la littérature policière anglaise.





Enfin, le rédacteur de la quatrième de couverture (éditions du Livre de Poche) pourrait laisser entendre qu'il na pas franchement apprécié ce roman, en proposant un mini résumé approximatif et partiellement erroné.





Passionné de whodunit, de romans d'enquête et de détective, j'ai ressenti une immense déception.





Michel
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
Commenter  J’apprécie          180
L'Île du crâne, tome 1 : Groosham Grange (BD)

J'avais lu le roman au titre éponyme quand j'étais au collège (4ème C, d'après ce que j'ai écrit dans le livre que j'ai gardé) et j'avais adoré. Lorsque j'ai vu qu'une adaptation en bande dessinée avait été faite, illustrée par Clément Lefèvre que j'avais découvert avec le fabuleux Chaque jour Dracula, j'étais ravie !



Dans cette histoire, nous allons suivre David Elliot, qui s'est fait renvoyer d'un collège prestigieux, rendant ses parents furax. Immédiatement, une lettre étrange arrive, proposant d'envoyer le garçon à Groosham Grange, un établissement à la discipline de fer. David est envoyé dans ce pensionnat où il va faire la connaissance de Jill et Jeffrey, deux autres ados qui sont mécontents de venir dans ce château situé sur l'île du Crâne. Rapidement, les trois comparses vont se rendre compte que les professeurs sont étranges et les élèves se comportent bizarrement...



Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que j'avais gardé peu de souvenirs de ma lecture du collège, même en ayant lu ce roman plusieurs fois. J'ai donc redécouvert cette histoire aux côtés de David, Jill et Jeffrey. Si je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages cette fois-ci, c'est parce que tout se déroule très vite.



La bande dessinée raconte le premier tome (le seul que j'ai lu, Maudit Graal étant encore dans ma pile à lire) en une cinquantaine de pages seulement. C'est un peu court mais l'essentiel dont je me souviens est là et j'ai bien accroché au récit. Même si mes souvenirs du roman sont flous, j'ai trouvé que Maxe L'Hermenier avait bien réussi son adaptation !



Au niveau des illustrations, j'ai adoré l'ambiance que Clément Lefèvre avait instauré, avec la colorisation et les visages des personnages. J'ai trouvé qu'il y avait des similitudes avec Chaque jour Dracula, qui m'avait aussi séduite pour son aspect graphique.



J'étais ravie de pouvoir redécouvrir cette histoire dont s'est clairement inspirée J.K. Rowling pour écrire Harry Potter. L'ambiance est un peu inquiétante, mais il y a surtout une enquête menée dans ce château pour découvrir ce qui se cache à Groosham Grange... Une très chouette adaptation en bande dessinée d'un grand classique de la littérature jeunesse !
Commenter  J’apprécie          180
Alex Rider, tome 2 : Pointe blanche

De la bonne littérature de jeunesse: un héros jeune Alex Rider, quatorze ans, enrôlé contre son gré par les services secrets britanniques le MI6, un peu James Bond sur les bords. Même si tout n'est pas vraiment possible dans le monde réel, je me suis laissée emportée par cet adolescent charismatique qui a de multiples talents et qui ne peut compter que sur lui-même la plupart du temps! Dans ce tome 2, Alex infiltre une école dans les Alpes, Pointe Blanche.
Commenter  J’apprécie          180
Satanée grand-mère !

Cette nouvelle réédition très colorée devrait attiser l'envie des premiers lecteurs ! Les illustrations de Tony Ross ponctue avec beaucoup d'humour un récit désopilant sur cette grand-mère hors du commun qui caricature à merveille le décalage de perception entre génération !
Commenter  J’apprécie          180
Le Nouveau Sherlock Holmes : Moriarty

Ce roman nous transporte en 1891 près des désormais célèbres chutes de Reichenbach. C'est en ce lieu que deux hommes se sont livrés à une lutte implacable : Sherlock Holmes et James Moriarty sont tombés dans la cascade au terme d'un combat épique. Une seule dépouille a été repêchée, et l'inspecteur Jones de Scotland Yard est chargé de l'indentifier. Il reconnaîtra le corps sans vie de Moriarty, mais de Holmes nulle trace. Frederik Chase, détective de l'agence Pinkerton, assiste lui aussi à l'identification du corps et raconte à Jones que le Napoléon du crime projetait une alliance avec Clarence Devereux, génie du crime américain. Chase lui demande son aide afin de l'arrêter et de la traduire devant la justice de son pays.

Anthony Horowitz n'est pas un inconnu dans l'univers holmesien. La maison de soie est un excellent hommage à l'oeuvre de Conan Doyle. Dans ce roman, il va encore plus loin et se détache du personnage de Holmes pour situer son action lors du grand hiatus. Les mains libres, il nous offre l'histoire de Moriarty.

Le roman est bien mené avec un style très agréable. L'intrigue est intéressante et la fin est ... intéressante.

Horowitz nous propose un duo à la façon de Doyle, c'est assez jubilatoire de voir Jones s'exclamer de manière condescendante à un Chase éberlué "élementaire".

Mais jamais nous ne tombons dans le plagiat. Le Londres décrit par Horowitz est sombre, sale, glauque et miséreux. Et Jones, loin de vouloir remplacé l'illustre détective, lui rend plutôt un hommage appuyé. Moriarty lui-même afirme qu'il n'en est qu'une pâle copie et qu'Holmes est irremplaçable.

Irremplaçable comme l'oeuvre de Doyle, cependant nous apprécions les pastiches qui prolongent le rêve...
Commenter  J’apprécie          180
Le Diable et Son valet

An 1593. Tom, petit miséreux exploité par un couple d'aubergistes peu scrupuleux, se découvrira au fil des aventures qui le mèneront à la cour de la reine Elisabeth, une passion pour le théâtre.

Ce roman pour les enfants (approximativement entre 10 et 12 ans) est riche d'informations sur la vie à Londres au XVIe siècle, plein de rebondissements et bien écrit. Je découvre cet auteur et j'ai apprécié.

Ok j'avoue...j'ai un peu plus de 12 ans^^
Commenter  J’apprécie          180
Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

Alex Rider vit tranquillement chez son oncle, un banquier à la vie simple mais peu présent.



Lorsqu’on annonce au jeune homme que celui-ci est mort dans un accident de voiture banal, Alex n’y croit pas et enquête. Il va découvrir rapidement que son oncle n’était pas du tout banquier.



Ayant fait preuve d’un grand talent pour ses recherches, l’agence secrète décide d’employer le neveu pour terminer le travail de l’oncle.





Voilà ce que m’annonçait ce livre : un roman ado avec quelques aventures inexistantes.

Point du tout.

Ce roman commence à dater, et il ne ressemble pas à la plupart de ceux qu’on nous met sous le nez de nos jours.

Notre héros n’est pas parfait (quoique), se prend des coups, se loupe mais vit quand même de sacrées aventures qui nous entraînent derrière.

Bon, n’attendez pas non plus un James Bond version ado mais on s’en approche.

Le méchant est méchant, les services secrets sont…non, pas secrets, mais typés boulets face au héros, l’aventure est simple mais difficile à réaliser pour un ado ordinaire.

Bref, un roman, comme je vous le disais, qui parait bateau mais qui possède ce grain de puissance qui empêche le lecteur de s’ennuyer.

L’écriture doit aussi jouer un rôle important puisque le style n’est ni trop chargé ni trop simple et qu’il ne donne pas l’impression au lecteur d’être pris pour un sous-doué en lecture et en grammaire…Comme certains…Je ne nomme personne…car beaucoup de crabes…Brrreeff.

Ce premier tome a été adapté au cinéma et j’ai commencé le visionnage mais celui-ci ne m’a pas assez plu pour que je le continue.

A savoir que notre héros Alex Rider apparaît dans une suite assez conséquente, ce qui réjouira ceux qui ont apprécié le roman. Pour ma part, je m’arrête là…Je ne trahirai jamais James…
Commenter  J’apprécie          180
La photo qui tue : Neuf histoires à vous glac..

Suggestion de mon fils, quand j'ai cherché une petite lecture halloweenesque . Lecture destinée à 12 -13 ans, je dirais, mais j'ai passé un bon moment ! Neuf histoires écrites d'une façon qui ne prend pas un jeune lecteur pour un enfant attardé, certaines excellentes - "Le transport éclair" rappelle un peu Stephen King, "La photo qui tue" a une fin digne d'Ambrose Bierce, "Bain du soir" glace le sang et il y a même un clin 'oeil a la célèbre "Patte de singe"....
Commenter  J’apprécie          170
Le Pouvoir des Cinq, Tome 1 : Raven's Gate

Un premier tome qui vaut le détour. En effet, ce livre est un roman fort avec une histoire bien trouvé qui sort de l'ordinaire. De plus, l'auteur a une très belle plume et un bon vocabulaire, de ce fait, nous n'avons pas vraiment l'impression d'être dans de la littérature jeunesse... Bref, j'ai très envie de lire le tome 2 !
Commenter  J’apprécie          170
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Ma fille m’a fait découvrir cet auteur et « le nouveau Sherlock Holmes » à Noel dernier en m’offrant Moriarty. Ayant beaucoup apprécié, je ne pouvais que me procurer le premier opus qui se nomme la maison de soie.



Comme l’écrit Watson, cette enquête est l’une des plus noires qu’il a menées avec le célèbre détective. Il a attendu un an après la mort de son comparse pour la coucher sur le papier.



Pas la peine de vous faire patienter davantage : j’ai adoré une nouvelle fois.



C’est superbement écrit, avec des rebondissements et surtout toujours ce flair inégalable de Sherlock Holmes. On n’est pas au courant de tout mais on cherche… on pense deviner certains faits et méfaits… Et plouf ! Les deux derniers chapitres avec les démonstrations du détective sont des modèles de subtilité et un régal de lecture.



Ajoutez-y un « autobashing » assez fréquent de Watson quand il se retrouve à enquêter tout seul (la encore relativement subtil, ultra réaliste (n’est pas Holmes qui veut, même si ce dernier donne toujours toutes ses techniques…) et délicieux à lire), et surtout les côtés cachés des riches bourgeois à Londres à la fin du XIXème siècle, et vous obtiendrez une enquête à dévorer. Attention, tout n’est pas rose, loin de là. L’une des deux histoires dans l’histoire est même humainement difficile… C’est un roman, mais malheureusement ce genre de méfaits a existé dans le passé...



Horowitz nous dépeint à la fois les états d’esprit, les endroits, les relations entre les personnages et les paysages. On est successivement envouté, charmé, terrifié. Durant les 20 chapitres, on appartient à vie londonienne et on vit aux côtés du Docteur John Watson et de notre détective préféré. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas rester indifférent à son écriture, ni à l’intrigue.



Une fois commencée, il est impossible de lâcher le livre. Chaque chapitre délivre des indices et annonce le suivant. Watson se permet en début ou en fin de certains de nous éclairer sur son état d’esprit ou celui de Holmes. Rien n’est laissé au hasard, j’irai même jusqu’à dire que tout est quasiment parfait.



Point positif supplémentaire : c’est bien écrit. C’est agréable à lire et c’est dynamique. Peu de temps mort dans cette mystérieuse maison de soie.



Je ne peux que vous encourager à découvrir cet auteur et ce livre. Si vous aimez Sherlock Holmes ou si vous avez envie tout simplement de passer un bon moment, procurez-vous ce petit livre de poche. Vous n’en serez pas déçu. Bonne lecture



5/5

Commenter  J’apprécie          170
L'auto-stoppeur : 9 nouvelles noires pour n..

Un petit recueil de nouvelles, à déguster en cette fin octobre pour "trembler" gentiment. Je ne suis plus dans la tranche d'âge cible mais j'ai pris plaisir à me laisser (plus ou moins) surprendre par les chutes de chacun des récits.

Mon coup de coeur revient à la nouvelle "l'autostoppeur" qui m'a immédiatement donné envie de lire la suite!

Commenter  J’apprécie          160
Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

Premier tome de la série des Alex Rider, une sorte de James Bond adolescent. Catapulté bien malgré lui dans l'univers très secret et mystérieux des espions anglais, le jeune Alex se voit confier la reprise d'une enquête menée auparavant par son oncle sur Harod Sayle et ses médiatiques Stormbreaker.

Le style est fluide, les personnages très cadrés, l'intrigue ciblée. Bref, on sait d'emblée où on met les pieds avec ce roman et il se conforme parfaitement aux règles du genre du roman d'espionnage. En ce sens, je pense qu'il peut être une belle initiation pour les jeunes lecteurs qui désirent découvrir ce pan de la littérature, ils ne seront pas perdus. Mais j'avoue que pour moi, c'est un peu convenu. Je ne suis pas le public cible de cet opus que je situerai plus vers les collégiens (de l'âge d'Alex en fait). D'Horowitz, je préfère nettement les récits historiques dans lesquels mon âme de lectrice adulte s'amuse beaucoup plus. C'est une lecture agréable et qui le serait certainement plus si je l'avais lue en classe de 4ème.
Commenter  J’apprécie          160
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Il est intéressant de lire la Maison de Soie après avoir lu les récits et romans originaux de Arthur Conan Doyle et avant d’entamer Moriarty. Le plaisir de lecture n’en sera que plus grand. Anthony Horowitz nous propose une histoire qui ressemble beaucoup à la ligne classique du canon holmesien tout en proposant une actualisation tout à fait contemporaine.



La première partie de l’ouvrage est classique (excepté le fait que le scénario est ici bien plus long que d’ordinaire et croise deux histoires). Un effort certain a été fait pour ancrer cette histoire dans notre quotidien de lecteur en expliquant pourquoi Watson a attendu si longtemps. Et il faut dire que l’explication se tient. Il est d’ailleurs recommandé de garder la quatrième de couverture pour la fin, afin de recevoir une petite piqure de rappel.



Un certain nombre d’épisodes vont toutefois blesser les adeptes. Il est ici souvent question de violence, de meurtre, de légitime défense. Certains épisodes sont franchement sordides et déplaisants. Ces choix sont curieux, tout comme un certain nombre d’autres… qui du coup réserveront ce roman à un public averti et adulte. Les révélations finales ne feront que renforcer ce constant.



Le scénario a tout pour séduire les inconditionnels du célèbre défective : Sherlock et Mycroft, Watson ainsi que les Irréguliers de Baker Street donnent lieu à une série de révélations. Ce menu est certes alléchant mais il est une partie intégrante d’un bien sombre récit, digne d’un auteur de roman noir.
Commenter  J’apprécie          160
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Il a bien du flair et du nez, comme on dit, ce privé londonien... même s'il a le vice de prendre certaines substances, qui seraient illicites aujourd'hui !

L'appartement reconstitué de ce drôle de personnage est à visiter à Londres au fameux 221B Baker street... Immanquable !

L'adaptation ciné (V1) avec Jude Law et Robert Downey Jr passe sur TMC le 11/03/21 !
Commenter  J’apprécie          151
Satanée grand-mère !

Ma fille Maud a dû lire ce livre pour l'école. Cela s'est avéré une aventure assez pénible. Elle n'a pas du tout aimé et de ce que j'en ai lu (j'ai lu la fin pour elle, je sais c'est pas bien) je n'ai pas aimé non plus. Quelle histoire affreuse!
Commenter  J’apprécie          150
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

David a été renvoyé de son collège privé et ses parents sont furieux. Ils se demandent ce qu'ils vont faire de lui, jusqu'au jour où ils reçoivent une curieuse lettre. Elle a été envoyé par le directeur de l'école Groosham Grange, qui accepte de prendre David comme élève. Fait étrange : cette école se situe sur une île mais n'apparait sur aucune carte. David y fait son entrée où il rencontre Jill et Jeffrey qui deviendront vite ses amis. Les trois amis réalisent que les professeurs ne sont pas normaux et essayent alors de quitter cette île par tous les moyens.

Anthony Horowitz nous offre un sympathique roman jeunesse entre horreur et fantasy. Les actions s'enchaînent à grande vitesse et l'humour noir est apporte une touche originale. Seul bémol, je ne suis pas certaine que les plus jeunes comprennent ce genre d'humour.

En revanche, on soupçonne J.K. Rowling de s'être inspirée de ce roman pour l'univers d'Harry Potter.
Commenter  J’apprécie          150
Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

Stormbreaker est (un roman romantesque et fictionaire d'Anthony Horrowitz). C'est le premier tome de la série d'Alex Rider.

Le personnage principal de cette série est Alex Rider; c'est un collégien orphelin de 14 ans qui vit (alors) avec son oncle.

Plus tard, après la mort de celui ci, il découvre que son oncle ne travaillait pas dans une banque mais qu'il travaillait comme espion pour les services secrets brittanique (MI6).

Alex Rider étant le personnage principal, va être confronté à un monde encore inconnu, entouré de dangers. Il est à son tour enrolé par le MI6 pour découvrir ce qui se cache derrière le Stormbreaker, un nouvel ordinateur ultra-puissant qui inquiète le MI 6. Il echappe à deux doigts la mort.



Pourquoi j'ai aimé ce livre?

C'est un roman agréable et facile à lire pour adultes comme pour adolescents.

Il y a beaucoup de moments inatendus, de suspens, beaucoup de rebondissement d'action, on s'identifie assez facilement aux personnages.

Que ce soit un adolescent qui se mette en danger secrètement par ordre du MI6 pour sauver la vie à un grand nombre de personnes, plutôt que d'aller au college comme tout autres collégiens c'est très héroïque.

(Tess)

Commenter  J’apprécie          142
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai lu aucune des "vraies" enquêtes de Sherlock Holmes écrites par Conan Doyle. D'après les chroniques que j'ai lues, le style d'écriture de Conan Doyle est bien imité et les personnages bien repris. Personnellement, je ne peux faire aucun commentaire là-dessus.



Au début, j'étais un peu perdue entre les nombreux personnages et rebondissements. Puis je me suis pris au jeu et ai essayé de trouver des indices et des liens entre les personnages, ce qui a rendu ma lecture beaucoup plus intéressante. J'ai apprécié que, lorsque quelqu'un dont on avait pas parlé depuis une centaine de pages réapparaissait, Watson, qui est le narrateur du livre, nous rappelle brièvement qui il est. Cela m'a permis d'être beaucoup moins perdue. L'enquête est passionnante : je ne voyais vraiment pas comment tout allait se mettre en place, les éléments ne semblant n'avoir aucun lien entre eux. Et finalement, le dénouement est surprenant -en tout cas, il l'a été pour ma part- et rien n'est laissé de côté.



J'ajouterai que l'atmosphère est très bien décrite. On se retrouve à Londres à la fin du XIXème siècle : c'est sinistre, un peu glauque et, ma foi, très prenant ! Je trouve qu'elle ajoute un côté un peu dramatique à l'histoire.



En conclusion : Une très bonne surprise pour moi : j'ai aimé l'enquête, les personnages, l'ambiance... J'ai maintenant très envie de découvrir quelques oeuvres originales de Conan Doyle pour retrouver Sherlock Holmes.
Lien : http://livresquement.blogspo..
Commenter  J’apprécie          140
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

D'accord, ce livre sentait le souffre d'entrée de jeu suite à la Canon Estate qui aurait bien voulu que Sherlock Holmes quitte le domaine public pour réintégrer celui du domaine privé et faire sonner le tiroir caisse... Pas bien !



Mais Horowitz, lui, il n'a rien à voir dans tout cela, on lui a demandé d'écrire un roman de Sherlock Holmes et il l'a fait, sans montrer ses écrits aux héritiers.



Moi, d'emblée, un livre qui sent le souffre m'attire comme un corps gorgé de sang attire un vampire... en plus, si le roman concerne mon héros préféré de la littérature, que demander de plus ?



Ce fut avec une joie mêlée d’impatience (pire qu’un gosse le matin de Noël) que j’ouvris le livre pour retrouver le docteur Watson, fort âgé, en train de nous narrer une des aventures qu’il avait vécue avec le grand détective, en 1890, peu de temps après son mariage. Une qu’il n’avait jamais osé raconter... Ma tension montait.



L’aventure commence de manière habituelle : un client, monsieur Carstairs, propriétaire d’une galerie d’art, vient trouver Holmes parce qu’il pense que le seul membre survivant d’un gang de Boston l’a suivi en Angleterre pour accomplir sa vengeance et le tuer.



Jusqu’ici, tout semble banal, hormis la plume d’Horowitz qui a ressuscité avec brio nos deux héros, leur univers, les personnages secondaires, a rétabli quelques vérités au sujet de ce pauvre Lestrade et m’a fait sourire plusieurs fois.



Ensuite, le rythme s’accélère avec un cambriolage, l’entrée en jeu des Irréguliers, un poignardé à mort, un cadavre torturé,... Toutes ces pièces venant se mêler aux premières, nous donnant l’impression que l’on change d’affaire, nous éloignant définitivement de ce ridicule cambriolage et que Holmes ne va pas arriver à démêler cet écheveau. Moi-même je me suis demandée par quelle pirouette l’auteur allait s’en sortir.



Et oui, malgré tout son talent, Holmes va se retrouver confronté à une énigme : qu’est-ce donc que cette « Maison de soie » ?



Même si mon esprit me hurla très vite la réponse (et il avait raison, le vicieux), personne dans l’histoire n’ose y répondre, la question déclenchant même certains comportements agressifs... Mycroft, him-self, subira des pressions et ordonnera à son cadet de stopper tout. Comme s’il pensait pouvoir arrêter son petit frère ! C’était mal connaître Sherlock qui va poursuivre l’affaire et se retrouver en très, très fâcheuse posture, laissant le pauvre Watson bien seul. Faut toujours écouter son grand frère, Sherlock... Quoique, le détective n’avait pas tort de vouloir poursuivre cette croisade, faisant d’elle une affaire personnelle...



Dans sa quête – pas facile – pour aider le détective, le brave docteur croisera brièvement la route d’un personnage bien mystérieux... Celui-Dont-Watson-Ne-Saura-Pas-Le-Nom-Ce-Jour-Là lui fera jurer de ne rien divulguer à Holmes. Une p’tite chute de spoiler ? Non, je ne vous dirai rien de plus.



Mais revenons à notre binôme qui n’est pas celui de Newton : j’ai eu peur pour mon détective préféré et Watson aussi. Nous tremblions de concert... C’était sous-estimer Holmes ! Quand tous se liguent contre lui, il n’en devient que plus brillant, les bluffant, se pavanant presque à leurs nez et à leurs barbes. Brillant, l’ami, très brillant, je n’y ai vu que du feu. Et paf, une claque !



Bien que Watson ait suivi quelques fausses pistes, notre limier a suivi la sienne, finissant par vous emmener dans cette « Maison de Soie » où vous auriez préféré ne pas entrer, je pense, même si l’auteur restera très sobre dans les détails scabreux, vous laissant imaginer l’horreur. J’ai apprécié cette absence de déballage qui aurait fait tache dans l’histoire. Ensuite, lors de la clôture finale de l’enquête, je me suis prise encore deux bonnes claques que je n’avais pas vu venir. Brillantissime ! La pirouette était réussie.



Horowitz a bien fait son travail, semant des tas de références canoniques, mettant des pensées dans la tête de Watson que j’eus plaisir à lire (surtout les questions sur la jeunesse des frères Holmes), rétablissant l’honneur de Lestrade quelque peu malmené, parfois, me faisant lire avec un plaisir sans cesse renouvelé les déductions de Holmes, lui donnant un côté humain lorsqu’il découvre le gamin mort, torturé, un ruban blanc au poignet et qu’il se sent coupable. L’auteur se permettant même de saupoudrer son histoire de la craie blanche d’un mathématicien fourbe...



Au final, l’écheveau fut démêlé, toutes les pièces s’imbriquant l’une dans l’autre, me faisant hausser les sourcils de surprise. Ce fut avec une grande peine que je les quittai ensuite, le livre se refermant sur le mot « fin ». Un goût de trop peu dans ce festin canonique qui n'a fait qu'aiguiser mon appétit insatiable de ce cher détective...


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          140
David Eliot - Intégrale : L'Île des sorciers

Un jeune garçon de 11 ans (David) qui se retrouve dans une mystérieuse école où, en plus du français, des math, on étudie la magie...

Dans le train, il se lie d'amitié avec deux autres adolescents, un garçon et une fille : jeffrey (qui n'a pas les cheveux roux) et Jill.



Un fameux tournois (pour retrouver une coupe) qui se prépare à l'école de magie...



Tout ça ne vous rappelle pas un célèbre sorcier???

Et non!!! Romans sorti en 1988 pour l'ile du crane et 1991 pour Maudit Graal, ces deux tomes viennent de resortir en un seul volume sous le titre L'ile des sorciers...



Pour ceux qui aime Harry Potter, découvrez Le roman qui a inspiré J K Rowling....



Facile à lire; Destiné plutôt à des collègiens
Commenter  J’apprécie          140




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anthony Horowitz Voir plus

Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
306 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur cet auteur

{* *}