Anthony Horowitz

Quand j’étais enfant et que je voulais frissonner ou m’évader, la collection Vertiges d’Hachette avec ses couvertures argentées pour la SF et rouge pour le fantastique/horreur était ma première source. J’ai donc lu il y a longtemps cette Île du crâne ici adaptée en BD, mais je ne me rappelais pas à quel point elle faisait Dark Academy, un style dans l’air du temps que j’adore et ai adoré retrouvé sous le pinceau de Clément Lefèvre.



Je n’ai que peu de souvenirs de ma lecture d’autrefois, ce fut donc une quasi totale découverte ici et quelle surprise de découvrir qu’en 1993, soit 4 ans avant, il avait déjà posé une grande partie des bases du futur succès mondial : Harry Potter. Alors l’autrice s’en est-elle inspirée ? L’a-t-elle plagié ? Il y a de quoi se poser des questions… Mais pour le lecteur actuel, fan de ce genre d’univers, c’est un vrai bonheur d’en faire la lecture et encore plus dans ce si joli objet. Les éditions Jungle ont en effet mis les petits plats dans les grands avec une belle reliure texturée, un signet et des couvertures intérieures inspirées des vieux livres. Les dessins de Clément Lefèvre, eux, m’ont enchantée et fait rêver. J’ai adoré cette version illustrée !



L’histoire, elle, de nos jours est un classique. On découvre David, un jeune garçon un peu rebelle qui vient de se faire renvoyer de son école. Ses parents reçoivent une lettre à point nommé leur proposant l’établissement sévère qu’ils souhaitent et l’y envoient. Mais tout ce qu’il va alors croiser va sortir de l’ordinaire et lui sembler bien étrange.



Les auteurs de la BD semblent reprendre et synthétiser à merveille les éléments clés de l’intrigue du roman pour nous offrir une belle aventure frissonnante aux racines même du fantastique où l’on suit un ado en train de basculer malgré lui dans un univers étrange. C’est très mignon en soit de voir David douter autant de tout ce qui l’entoure, de ces figures un peu horrifique, ces professeurs qui sont de drôles de créatures, de ce lieu loin de tout et d’entrée de cette lettre étrange venant l’inviter qui diffère de celle de ses camarades. Tout est là pour l’intriguer. Forcément, il n’a pas envie de rester et c’est le récit de cet esprit qui se rebelle face à ce qui se produit devant lui, qui cherche à percer le mystère mais y plonge malgré lui, qu’on suit.



C’est graphiquement un vrai enchantement. J’avais déjà aimé Clément Lefèvre dans ses autres oeuvres jeunesses, les albums du jeune cowboy Billy et la BD merveilleuse du Roi ensommeillé, c’est à nouveau le cas ici. Il a un style très actuel, rond et rassurant, presque duveteux et onirique, comme un nuage. Je suis fan de son utilisation des couleurs et de leur rendu. Ici les atmosphère sont quasi brumeuse et que ce soit les éclairages tamisés de cette étrange école ou les bleus de la nuit, ils m’émerveillent. Il a en plus une narration graphique qui s’approche de celle du manga dans son rythme et son tempo, profitant amplement des 70 pages de l’album pour ne pas donner le sentiment que ça va trop vite. Chapeau, c’est rare en BD à mes yeux !



J’ai donc passé un très bon moment à découvrir l’univers de la mystérieuse Île au crâne où je me suis amusée à traquer les ressemblances avec Harry Potter et elles sont nombreuses ! Ayant précédé ce roman à succès, je suis encore plus surprise qu’Horowitz n’ait pas eu le même succès en dehors du « prix européen du roman pour enfants » qu’il a reçu pour lui en 1993, car tout y est. On retrouve une famille détestable, un voyage en train où il rencontre deux amis fille-garçon, un personnage différent qui accueille et joue les majordomes, un étrange directeur, des professeurs singuliers, un lieu reculé loin des familles, un miroir magique et j’en passe. C’est fou ! Après l’aventure est différente, les biais et leviers aussi. Harry savait un peu où il allait, ce n’est pas le cas de David ici, et ce premier tome est l’occasion pour lui de percer les mystères de ce lieu, non de combattre une force maléfique. C’est donc différent au final et j’ai apprécié cette différence. L’auteur est arrivé avant J.K. Rowling et a d’autres inspirations comme cette histoire de 7e fils de 7e fils qui vient d’Orson Scott Card ou encore Terry Pratchett mais surtout d’anciennes légendes évoquées ici. Une figure qu’on aime bien en fantasy !



Très belle aventure jeunesse qui embarque le lecteur dans les racines du genre fantastique aux côtés d’un jeune héros curieux de percer les mystères qui l’entourent. Cette adaptation BD est très réussie : bel objet, superbes dessins, histoire bien contée, atmosphère mystérieuse à souhait. Elle plaira assurément aux fans de Dark Academy à condition que la ressemblance frappante avec Harry Potter (qui lui succède) ne les gêne pas trop. Moi, j’ai adoré retrouver ce type d’histoire dans un si bel écrin
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Je sais, je sais, je mets toujours 5 étoiles aux livres que je critique.





Mais ils sont tellement bons !



En particulier ce roman policier pour enfant de Horowitz, ou du mystère et du suspense résident tout le long du livre. J'ai beaucoup aimé ce genre de course poursuite entre deux jeunes détectives et un tueur insaisissable. Je vous conseille ce livre, qui est un bon premier roman policier pour enfant. Si votre enfant veut lire des romans policiers, il peut faire ses premiers pas avec ce livre. Je vous conseille l'auteur, ainsi que d'autres de ses livres : Alex Rider, le faucon Malté...

Je ne sais pas si c’est parce qu’on m'a trop vendu cet auteur ou vraiment à 100% d’avis non influencé mais je n’ai malheureusement pas apprécié ce livre.

Le concept en lui-même est intéressant mais, pour moi, le rythme était trop lent et certaines “surprises” beaucoup trop prévisibles. Les actions sont tellement décrites que ça casse terriblement l’effet selon moi.

Le texte est très simple à lire même si son vocabulaire est bien développé. Les tournures de phrases sont souvent bien équilibrées.

Niveau personnages, on sent qu’il y a du travail derrière. J’ai eu plusieurs fois envie de secouer le héros mais je me suis retenue en me rappelant qu’il s’agissait d’un livre pour ado.

Malgré tout cela, je n’ai pas trouver mon bonheur parmi ces lignes mais je ne doute pas qu’elles doivent parler au cœur de pas mal de lecteurs malgré tout.

Au même titre que le premier tome L'Ile du crâne ce deuxième opus fut un coup de cœur ! Je l'ai même trouvé un peu plus meilleur d'ailleurs !



C'est un livre que je me procurerai pour ma collection personnel car je trouve que c'est un livre important, précurseur de l'univers d'Harry Potter !



Je ne sais pas s'il est considéré comme un classique dans la sphère littéraire jeunesse, mais pour ma part je pense que pour débuter dans le monde de la magie il est parfait ! Avant même de commencer par Harry Potter(1997), car sans parler de sa date de sortie antérieur (1988 UK, 1991 FR), il permet d'entrer tout doucettement dans l'univers du fantastique avant de se plonger dans un monde immense et complexe tel que HP !



Je compte d'ailleurs en parler dans mon prochain club lecture, pour inviter les jeunes présents à commencer les romans magiques par L'ile des Sorciers :)

Voici la suite du "Faucon Malté", roman policier pour adolescents des années 80.



On retrouve notre héros Nick, toujours déterminé et astucieux. Il est emporté dans un maelström de situations impossibles, d'actions qui se succèdent à un rythme d'enfer.

C'est très cinématographique, et traité avec un ton décalé et absurde qui m'a fait penser en filigrane aux Monthy Python.



Cette enquête invraisemblable suit les codes du polar noir. Heureusement, l'humour est omniprésent, surtout dans les répliques de Nick : de scolaire à roublard, d'ironique à détaché, de goguenard à cynique, il y en a pour tous les goûts.



J'ai trouvé dommage que la fin soit si abrupte, elle est bâclée en 2-3 pages.



Malgré ce petit bémol, c'est un roman sympathique et agréable à lire, j'ai beaucoup souri, même si je ne suis pas le public visé.

Imagine

Allez...

Tu rates touttouttout à l'école et donc pfuiiiit tu es renvoyé. Tu es la honte de tes parents et là bim, une lettre arrive pour te proposer un super pensionnat qui poutre.

Bon il est perdu sur une île et tout le monde semble être suprazarbisurnaturel. Paraîtrait même que si tu es là c'est parce que tu es le septième rejeton d'un septième rejeton. Et comme tes parents ont hâte que tu dégages de la demeure familiale, hop, en deux jours te v'la dans un train pour l'école avec deux nouveaux compagnons.



J'ai été charmée par le ruban signet (oh la bonne idée) et les cases qui semblaient bien chouettes et particulières. A la lecture j'avoue ne pas savoir sur quel pied danser. Le ton du récit est entre l'ubuesque, l'humour et l'étrange et... C'était assez bizarre comme mélange. A voir ce que donne quand l'histoire sera bien commencée, après tout, les introductions ne sont que des mises en bouche, et là tout était assez "classique" dans la présentation du monde. Mais p'tet que comme je ne suis pas la septième fille d'une septième enfant je ne peux pas comprendre-han !

isbn:9782012015647

isbn:9782012015036

isbn:9782012012509

isbn:9782012033139

isbn:9782012015166

Après le décès de son oncle, Alex Rider un jeune collégien de quatorze ans va avoir des changements dans sa vie . Il va essayer de découvrir comment son oncle est mort. Suite à ça, il se fera embaucher par les services secrets Britannique (son oncle travaillait dedans mais leur couverture était une banque). Il va devoir chercher ce qui se trame derrière Strombreaker, sous le nom de Félix Lester. Le créateur de cet ordinateur révolutionnaire est Herod Sayle un migrant qui a été aidé par un londonien. Toute l'histoire se passe près de Port Tallon. Je trouve ce livre passionnant et bien pensé, il est différent des autres livres d'espion : là c'est une aventure où l'on suit un enfant. Vous pouvez vous dire que le livre est long à première vu, mais quand on le lit on ne voit pas le temps passer.

Rodrigue

A mon sens, il faut savoir d'emblée que ce roman ne se prend pas au sérieux. Sinon la déception guette alors que l'intrigue est sympa. J'ai aimé suivre ces jeunes dans leur aventure. Ils m'ont offert ce que je cherchais en ouvrant ce livre : une distraction. Un môme pourri gâté, c'est tellement gros que c'est drôle.



Ayant découvert l'auteur avec la saga Alex Rider, écrit 20 ans plus tard, j'ignorais que dans le monde de la littérature il était connu à l'origine pour avoir “écrit des romans pleins d'humour pour la jeunesse”. Je retrouve l'aspect incroyable de son style même si ce roman-ci est, pour moi, moins prenant, car volontairement invraisemblable. Si je ne m'attendais pas à ce côté humoristique, je ne suis pas déçue par l'intrigue qui m'a bien embarquée.



(+) : Les illustrations sont sympas. Je ne me souviens plus du nom de la technique consistant à faire dans l'arrondissement comme ça, mais j’aime bien.



(-) : Pas aussi pédagogique que les Alex Rider. Si ici je n’ai rien appris pour ma culture générale, j’ai apprécié le mystère. Surtout que je me suis trompée d’hypothèse concernant le secret, j’étais pas loin mais j’ai apprécié me faire avoir.



Il y a une première phase introductive, davantage burlesque qu'aventureuse, mais ensuite on nous amène une grande révélation. Si le récit ne semble toujours pas se prendre au sérieux, l'aventure prend son élan et m’a embarquée. Entre complot et poursuite, j’ai passé un bon moment.
Lien : https://chrislecture.wixsite..

Le Faucon Malté est un roman pour adolescents, se situant à Londres dans les années 80, dont le héros est un garçon de 13 ans. Il a une enfance assez malheureuse, entre un frère aîné, imbu de lui-même, et des parents aux métiers bizarres, qui abandonnent leurs fils à Londres pour faire carrière en Australie.



Très intelligent, courageux, seul parmi les adultes, Nick résoudra une énigme digne de la littérature policière et des films noirs des années 30-40. Les références sont d'ailleurs abondantes.



L'enquête invraisemblable, mais sans mièvrerie, l'humour pince sans rire et les jeux de mots rendent la lecture très agréable et je n'ai pas pu m'empêcher de chercher des liens avec Humphrey Bogart : le titre, allusion directe au film "le Faucon Maltais", la chanteuse Lauren Bacardi, référence à Lauren Bacall, le Casablanca Club qui rappelle le film "Casablanca".

Le top de l'humour et de la fantaisie : l'épisode du piano... je vous laisse le découvrir.



J'ai donc été agréablement surprise par ce roman, même si je ne suis pas le public visé.

je n'est pas aimé ce livre car je trouve cette ambiance trop lugubre et malsaine;je trouve aussi que les personnages ne sont pas assez poussés des descriptions trop brèves et une fin imprécise.Je suis étonnée que ce livre soit pour les enfants car il pourrait avoir très peur

Ce livre raconte deux "Whodunit" puisque qu'il y a un roman dans le roman. Les deux histoires s'emboîtent bien, ce qui n'est pas toujours facile.



J'ai une préférence pour le récit contenu dans le manuscrit, qui reproduit avec succès les mécanismes des romans d'Agatha Christie.

L'histoire de Susan Ryeland m'a un peu moins convaincue. Elle apporte toutefois un regard intéressant sur le premier récit puisqu'elle en décrypte les enjeux et les procédés d'écriture.



C'était donc un bon moment de lecture, j'ajoute le tome deux à ma liste d'envie.

Tome 1 très introductif de 3 jeunes élèves débarquant dans une école très étrange, avec des professeur et des élèves qui le sont tout autant.

Cette bd rappelle très fortement Harry Potter à l'école des sorciers.

Je déplore l'inexistence du développement des autres élèves de l'école.

Les illustrations collent parfaitement à l'ambiance "bizarre" de cette école.

Anthony Horowitz (tout comme Roald Dahl qui reste le maître) est un auteur jeunesse qui m’a laissé de bons souvenirs de lecture. Ce livre là était une de mes lectures obligatoires de 6ème, et j’avais bien apprécié ce côté frisson restant adapté aux 11 ans. Un peu comme la collection "Chair de poule".

L'humour noir et le lieu lugubre servent bien l'univers farfelu de la saga, le tout est assez savoureux et on s’évade immédiatement en atterrissant dans ce singulier pensionnat.

Effectivement il y a moult rumeurs sur un emprunt par JK Rowling, maybe... néanmoins ce ne sont pas les mêmes styles. Horowitz aurait pu encore plus développer une intrigue autour des élèves et faire des tomes de l'épaisseur des Harry Potter car le sujet de base est sympa. On en veut encore plus, de pages!

Ce n’est pas forcément LE meilleur de cet auteur, j’ai quand même préféré Mortel chassé-croisé mais ça reste une bonne lecture pre ado.

Je trouve qu'Anthony Horrowitz excelle dans le genre de la nouvelle. Il s'agit ici d'un petit recueil de récits "horrifiques" destinés à un public de jeunes lecteurs. Pas de descriptions de scènes sanguinolentes ou atroces mais tout de même de quoi s'angoisser légèrement par le côté suggestif (la nouvelle de "l'ascenseur" par exemple) ou par quelques scènes façon thriller ("le son du meurtre"). J'ai adoré la nouvelle "brûlé". Pour moi, c'est la meilleure du recueil tellement elle incarne l'esprit "humour noir". Bref, de quoi se régaler durant une soirée de lecture sans trop se faire peur. C'est varié, toujours plein de suspens (domaine qu'Horrowitz maîtrise parfaitement) et je suppose qu'on appréciera certaines histoires plus que d'autres. C'est le lot de ce genre de recueil.
Lien : https://www.babelio.com/list..

Mon premier Sherlock Holmes. 





Le récit un peu long a démarrer, où le Dr Watson accompagne Sherlock Holmes dans la protection d'un marchand d'art menacé par un malfrat. Cette affaire l'amènera vers une autre bien plus inquiétante et leur enquête ne comportera aucun répit.



S'il est plaisant à lire, l'ai construction de cette histoire repose sur plusieurs coïncidences inattendues. 



Un point surprenant: en recherchant un jeune garçon, dont il ne connait que le prénom, ils vont dans son école mais ne demandent pas son nom de famille.