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Citations de Antoine Compagnon (255)


Antoine Compagnon
La sagesse voudrait qu'on s'abstienne. Accepter sa bêtise, c'est indispensable pour écrire, et peut-être aussi pour vivre.
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Le récit sur lequel je fonde ce que je crois être devenu repose sur de rares incidents échappés à l'amnésie, les altère en les liant dans une intrigue, si bien qu'ils n'ont plus grand chose à voir avec la réalité, elle, à tout jamais évanouie. (Extrait de l'épilogue page 339)
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L’histoire littéraire, comme discipline universitaire, a tenté de se détacher de la critique, dénoncée comme impressionniste ou dogmatique, pour lui substituer une science positive de la littérature
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l’hypothèse centrale de l’histoire littéraire est que l’écrivain et son oeuvre doivent être compris dans leur situation historique, que la compréhension d’un texte suppose la connaissance de son contexte.
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Le texte instruit et le lecteur construit.
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« Pour parler franc, avouait en effet Anatole France, le critique devrait dire : « Messieurs, je vais parler de moi à propos de Shakespeare, à propos de Racine » »

Anatole FRANCE.
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Les paragraphes de ce nouvel écrivain s’avérèrent quasi impossibles à condenser, ses phrases étant pour ainsi dire irréductibles. Non que leur langue ou leur style fût impénétrable, du moins cela ne me paraissait pas le problème, mais ils fuyaient comme du sable ou de l’eau qui glisse entre les doigts sans que la main retienne rien. Les mots me séduisaient, je croyais les comprendre, mais j’étais incapable de rassembler la pensée de l’auteur en moins de phrases que le texte n’en avait, de la diviser par trois ou par cinq, ou alors il n’en serait rien resté. J’aurais plutôt été tenté d’articuler, de développer, mais ce n’était ni le genre de ce texte ni apparemment l’intention de son auteur, ni non plus l’esprit de l’exercice, si bien que je me retrouvais, si l’on veut, comme une poule qui a trouvé un couteau, perplexe et tout près de renoncer.
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Aujourd’hui, si l’on qualifie volontiers d’écrivains nos maîtres à penser des années 1970, c’est par facilité, pour n’avoir pas à faire le bilan de leurs idées, par exemple de leur apologie de la révolution culturelle en Chine ou de la révolution islamique en Iran ; nous classons nos anciens maîtres à penser dans la littérature pour éviter de devoir juger leurs prononcements les plus immodérés, comme si un poète était moins responsable qu’un professeur. Il est vrai que Roland s’est comporté de plus en plus comme un écrivain dans ses dernières années, rêvant d’écrire autre chose que des essais et consacrant son cours à la préparation de ce qu’il appelait un roman.
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Ces lettres, je les possède donc encore, contrairement à certains de mes contemporains qui n’ont pas jugé opportun de les garder, ou plutôt qui ont jugé expédient de les faire disparaître. Et je suis maintenant face à une alternative qui leur est épargnée. Ils vivent en paix, tandis que je me demande si le moment est venu de publier mes lettres de Roland ou s’il n’est pas trop tôt. Elles ont une bonne quarantaine d’années. Presque deux générations nous séparent de ce temps-là. Les gens qui s’intéressent à Roland aujourd’hui, ou qui romancent sa vie, n’étaient pas nés.
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Jadis, à l’époque où j’étais étudiant, puisqu’il s’agit de cet âge lointain, on écrivait encore des lettres, beaucoup de lettres, tous les jours, plusieurs par jour, à divers correspondants, comme des hommes et des femmes du XIXe siècle, et on conservait les lettres que l’on recevait ; elles s’empilaient dans un tiroir, puis, quand celui-ci débordait, se coinçait, on le vidait dans une boîte à chaussures que l’on stockait au-dessus de l’armoire. Celles de Roland, s’il y en a, doivent être avec les autres, classées dans l’ordre vaguement chronologique de leur arrivée.
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La guerre : quel remède? nous nous durcissons à tout ce que nounous accoutumons. Les guerres civiles ont cela de pires que les autres guerres, de nous mettre en échauguette en sa propre maison.

Philosopher c'est apprendre à mourir (Cicéron)
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