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Critiques de Antoine Dole (867)
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109, rue des Soupirs, tome 2 : Fantômes sur le..

Avec ce 2eme opus on monte un peu plus en intrigue. Il y a davantage de rebondissements peut être un peu trop et certaines scènes sont à mon goût un peu longue même si elles permettent de mieux comprendre l’histoire de ces gentils fantômes. On s’y attache d’ailleurs de plus en plus. Le graphisme est dans le même tempo que le volume précédent et correspond parfaitement à cette série.
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Météore

Lu en 2021. Mon 3e livre de l'auteur.

Encore un récit coup de poing qui s'adresse aux adolescents (à partir de 14 ans) mais pas que. Une plume efficace, introspective et percutante.: une salve de mots et de maux jetés en vrac : mal-être intérieur, désir de reconnaissance, discrimination sexuelle, fierté, liberté, etc. Impossible d'y rester indifférente...
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L'instant de la fracture

Lu en 2021. J'avais été soufflée par ce petit livre, par cette plume extrêmement incarnée, incisive et percutante.

Le narrateur, avec des mots ciselés et presque sans respirer, évoque des souvenirs d'une indignation sans nom. C'est un monologue, une logorrhée, une salve de douleur enfouie, un cri exutoire faute d'être à cet instant vraiment résilient.... Dans ce récit très court, la tension est palpable et l'on tangue dessus, comme sur un fil, jusqu'au point final.
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A copier 100 fois

Lu en 2021. J'apprécie vraiment la plume de l'auteur, toujours ciselée et percutante.

Ici, il s'agit d'un récit d'apprentissage encore très court, mais d'une efficacité et d'une force émotionnelle redoutables ! A la fois révoltant et bouleversant, il parle de harcèlement scolaire, d'homophobie, de relations père-fils et d'estime de soi. (A conseiller dès 14 ans).
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Vida

On suit ici l’histoire de deux jeunes filles, en alternance.

Virginie, évolue dans le monde réel, abusée par son père incestueux et condamnée au silence et au feu intérieur qui la recouvre d’eczéma. Vida, quant à elle, évolue dans un univers de science-fiction. C’est un animal de laboratoire, choyée par son créateur qu’elle appelle père, et consumée par un feu intérieur qui la transforme en bombe humaine.

Comme les deux facettes d’une même personne, si le feu qui les ronge explose, ce sera la destruction totale de l’environnement autour.

J’ai aimé l’idée de ces deux histoires parallèles, la thématique sombre et percutante de l’inceste traitée avec originalité, et l’écriture, sublime. Il y a des passages bouleversants, d’une poésie et d’une force crue. Pourtant quelque chose n’a pas pris, comme un manque d’équilibre, ma lecture alternant entre moments de fluidité, et d’autres plus laborieux… Trop de longueurs peut-être, d’emphase répétitive...

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L'amour maternel

Ce recueil de nouvelles tente de répondre à la question, jusqu’où peut aller l’amour maternel ?

La réponse est : très très loin !



Caroline Vallat a rassemblé dix nouvelles sous le thème de l’amour maternel... thème qui semble universel, mais il y a autant d’amours maternels, de preuves, de formes d’amour que de mères. Des mères louves, prêtes à tous les sacrifices pour maintenir leurs petits en sécurité, des mères innées, qui portent cette envie de maternité et de materner dans leur chair ; des mères paumées, sombres, mères-ogresses, mères d’enfant mort, mères surprotectrices, vengeresses... Celles qui font semblant, celles qui ne veulent pas être mères, celles qui voudraient mais ne savent pas comment s’y prendre ; celles qui ont failli, pas par négligence ni manque d’amour, mais parce que l’adolescence est une étape mais que le harcèlement est sournois... Certaines de ces histoires vous hanteront longtemps. Plusieurs m'ont émue, je pense à La Gorge de Maud Mayeras, aux Deux mères de Romain Puértolas, deux époques totalement différentes, et des situations extrêmes.



Qu’elles soient mères d’aujourd’hui, avec les problématiques modernes comme le harcèlement scolaire, la dépression post-partum, l’adoption, les violences conjugales, des mères du Moyen-Âge, du XIXème siècle, elles ont toutes en commun cette maternité qui les sublime parfois, les révèle aussi dans la force, la noirceur, et parfois la perte de soi.



On lit des mamans dont on rêve, qui font peur, qui font rire, pleurer, qu’on admire, qu’on déteste aussi, qu’on voudrait voir disparaitre. Chaque auteur a mis de son univers littéraire dans sa version de la maternité, bousculant parfois le lecteur. Le tout forme un arc-en-ciel de mères inoubliables.




Lien : https://www.instagram.com/zo..
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Les Rois de l'univers

Cet album est un cri de liberté pour les enfants tout en leur permettant de s’évader dans un autre univers.



Justin rêve d’être le roi de l’univers quand ce rêve devient réalité. Le roi de l’univers (qui est un extra terrestre) débarque et lui dit qu’ils ne peuvent pas être deux. Après plusieurs négociations et surtout idées plus farfelues les unes que les autres, Justin invite tous les enfants à devenir reines et rois de l’univers et de s’emparer de leur univers.



Fantasque mais remplit d’humour et de tendresse, cette histoire nous fait comprendre que le monde est à tous, et qu’il faut le préserver.
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109, rue des Soupirs, tome 2 : Fantômes sur le..

Pour ce deuxième tome, on est dans les tons gris-violets.

On apprécie de retrouver les personnages dans de nouvelles péripéties qui apportent toujours de l'humour.



Par contre bémol par rapport au "teasing" en fin du tome1. Comme l'histoire de ce tome n'avait pas de lien avec ce teasing, j'ai cru que j'avais sauté le tome 2.

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Météore

Une nouvelle très poétique sur la transition. On y suit Sara qui vit un événement haineux de transphobie. Cette haine, Sara l’analyse et la décortique de manière poétique, car après tout une gifle ce n’est rien sur un météore. Sara se questionne aussi sur la haine, car elle est la première à s’être détestée. Elle s’interroge aussi sur sa féminité, sur cette force qu’elle possède et a hérité de toutes les femmes. Récit puissant et poétique, Météore utilisé à la perfection les métaphores pour parler de la transition. Un beau et court récit sur la transidentité.
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Bienvenue à Filouville, tome 1 : Le voleur de..

Bienvenue à Filouville !

" À Filouville, il y a toujours une bande de copains qui t'attend ! ...", nous dit on.

Et c'est sans doute une bonne nouvelle car il n'y a pas meilleure accueil pour les jeunes petits lecteurs qui attendent de vivre une nouvelle aventure dans un lieu sympathique.

Va, pour Filouville !



À Filouville, il n'y a que des animaux et comme nous, ils travaillent ou vont à l'école.

Nous ferons la connaissance de Malo, de Gildas, de Vlad, de Camélia, un lapin, une tortue, un hamster et un chat.

C'est déja mimi tout plein avec ses bouilles dessinées à la manière des dessins animés du matin du producteur TV Nickelodéon ( " Bob l'éponge, Bienvenue dans la famille Loud, Hé Arnold... " ). Ce que l'on aime dans cette marque de fabrique, c'est qu'elle annonce de la malice pour le genre d'aventure, parfois même des bêtises. C'est un bon moyen de communiquer avec les petits lecteurs qui connaissent ces séries animés TV et d'annoncer un ton qu'ils vont probablement aimer.

Les copains de Filouville seront donc des coquins.



Que va t-il bien leur passer par la tête cette fois?

La bande s'inquiétera de ne pas se rappeler de leurs rêves de la veille.

Pour eux, ce n'est pas normal : quelqu'un leur dérobe leurs rêves, c'est évident.



Se faisant ainsi toute une histoire, la bande va mener l'enquête dans Filouville et tenter de débusquer de potentiels indices dans les actions quotidiennes des habitants.

Est-ce à dire que Filouville est une vie de rêve, comme les copains y verront des liens partout?

La bande projetera même une soirée tv sans se coucher pour surprendre le voleur.

Et puis quoi encore? ...



Ceci devrait faire rire, évidemment, nos petits lecteurs doués d'un peu de bon sens déja mais aussi parce qu'ils sont restés eux aussi de grands coquins.

La bande se fera elle-même ses explications.

L'aventure ressemblera à un " On dira que ...", récréation imaginaire qui fait passer agréablement le temps sur la règle du jeu de l'imaginaire.
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Ueno Park

Ueno Park est un roman choral. Huit adolescents se racontent. Leur vie dans le Tokyo d’aujourd’hui. Chacun avec ses doutes, ses rêves, sa solitude. Tous convergent vers le parc d’Ueno.

- Ayumi : hikikomori qui trouve enfin la force de sortir de chez elle pour voir les cerisiers en fleur.

- Sora : trouve sa force dans son look genderless kei dans une société conservatrice qui rejette ceux qui ne sont pas dans la norme. La floraison des cerisiers est l’occasion rêvée de faire de belles photos de lui.

- Fuko : atteinte de leucémie, elle décide de vivre ses derniers instants en compagnie de ses parents et de sa petite sœur au milieu des sakura.

- Natsuki : lycéenne en rébellion contre la société patriarcale et la soumission des femmes, elle pratique l’Enjo Kosai (= escort girl) pour s’émanciper.

- Haruto : survivant du tsunami de Fukushima, il vit avec sa mère à Tokyo depuis la mort de son père. L’héritage de son père, médecin mort en service, est lourd à porter pour l’adolescent qui ne rêve que de musique. Ne voulant décevoir personne, il s’apprête à suivre des études de médecine. Comme son père.

- Daisuke : ayant arrêté ses études, il travaille dans une minuscule échoppe de pancakes, près du parc. Ses perspectives d’avenir inexistantes, il espère apporter un peu de bonheur aux clients en remplissant leur ventre de pancakes tout chauds.

- Airi : a préparé le bento dans les moindres détails. Tout doit être parfait pour celui qu’elle aime. Il ne va pas tarder à arriver …

- Nozomu : ce jeune SDF, qui a fugué de chez lui pour sauver sa famille, vit dans le parc et doit disparaître dès que les premiers promeneurs arrivent.



Ce roman comporte donc huit petits textes, chacun suivant les pensées et le ressenti d’un protagoniste. Certains se croisent, se toisent. On sort de la lecture essoré, ces jeunes représentent tous ceux qui ne se sentent pas à leur place dans la société japonaise, aux codes et aux valeurs traditionnels, où les sentiments et les ressentis doivent rester secret. La lecture est intéressante mais peut aussi saper le moral bien que des notes d’espoir soient distillées de-ci de-là dans les récits (la grand-mère et Sora, la rencontre entre Ayumi et Nozomu). À lire, surtout si on s'intéresse au Japon et à sa société.
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Le monstre du placard existe et je vais vou..

J'ai trouvé cet opus à une bourse aux jouets en très bon état au prix imbattable d'un euros, j'aime beaucoup le thème de ce récit car tout enfant a eu un monstre dans le placard ou au fond de son lit.



Dans cet opus justement nous suivons un petit garçon qui souhaite démontré à ses parents que ce monstre est bien présent par des "preuves irréfutables" de sa présence.



Car qui d'autres que le monstre joue avec ses jouets et mange tous les bonbons dans sa chambre? Le monstre est en effet un bouc émissaire bien pratique pour toutes les bêtises qu'un jeune enfant peut faire.



On suite donc ce récit le sourire au coin des lèvres car cela peut également nous rappeler notre propre enfance, par exemple le fait de devoir laisser la lumière allumée me rappelle beaucoup la mienne.



De beaux dessins, une histoire sympathique pour petit et grand, une bonne pioche et j'avoue beaucoup aimé les livres de la collection du monstre du placard.
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Vida

Une fois n’est pas coutume sur sambabd.net, voici un roman ! Mais Antoine Dole, aussi connu sous le pseudo Mr Tan, n’est pas un inconnu du site, ayant réalisé le manga “4life” également aux éditions Glénat. Qui plus est, il s’est accompagné de Mato (souvent partenaire de l'auteur) pour faire quelques illustrations dans le style nippon, pour agrémenter l’existence de Vida... et quelle existence.

Il suffit de quelques lignes pour comprendre la scène : une petite fille dans un caisson, à l’arrière d’un camion militaire sur une route cahoteuse. Au dehors, des coups de feu, d’explosions... c’est la guerre et on l’emmène, gamine d’à peine 7 ans, sur le front. Parce que Vida n’est pas une enfant comme les autres ; elle est le fruit d’une expérience sordide : l’inoculation d’un agent radioactif explosif dans le corps d’un fœtus amené à grandir avec ce poison jusqu’au jour où on la fera exploser.

Antoine Dole joue sur les sentiments. De cette petite évidemment, mais aussi sur la corde sensible du lecteur. On aimerait croire les sourires du professeur Sam responsable de cette mutation, croire chacune de ses paroles comme Vida le fait à chaque fois. Car ce scientifique, elle l’appelle “père” et ça veut tout dire de l’affection qu’elle a pour lui.

En parallèle, c’est l’histoire de Virginie, dans un monde réel où on ne clone pas des enfants explosifs. Mais son calvaire n’en est pas moins grand car elle est rongée de l’intérieur, ça la brûle, l’étouffe et pourtant elle n’ose rien dire de ce que son père lui fait la nuit quand elle va loger chez lui. Nous, lecteur, on en vient à également étouffer la rage ressentie par les non-dits qui en disent tellement.

Les illustrations de Mato ne font que mettre en images le visage de Vida et ce qu’on vient de lire. On n’aurait pas imaginer autrement, on aurait aimé en voir peut-être plus, mais peut-être pas tout non plus... car le texte est prenant, surtout quand il est à la première personne du singulier. Alors certes, ce n’est pas un manga comme la couverture pourrait le laisser croire, mais ça aurait pu et ça aurait été un sacré challenge de mettre en page ce récit qui prend aux tripes. Parce qu’on s’y attache à ses petites...
Lien : https://sambabd.net/2024/01/..
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Vida

Vida est une lecture qui m’a boulversé, touché. C’est un livre court, oppressant et bourré de TW.



La plume de l’auteur est sublime, chaque mot a retentit en moi et a son impact.

Je l’ai trouvé très poétique et percutant.

Ce livre créer du malaise par son thème (abus et attouchements par un parent) mais j’ai été intriguée par la tournure des évènements même s'il est difficile de lire cette oeuvre tant le sujet est horrible.



Les illustrations de Vida sont très jolies, en particulier les dernières (35).

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Vida

Vida d'Antoine Dole. Illustrations de Mato. éditions Glénat - 2023



Reçu dans le cadre de masse critique de Babelio que je remercie



Antoine Dole est le Mr Tan des "Mortelle Adèle". Il utilise sa véritable identité pour écrire des romans destinés à un public plus vieux que celui de sa BD populaire.

Mato est japonais, il a illustré le roman. Ce n'est pas sa première collaboration avec Antoine Dole.



Le livre alterne l'histoire de deux personnages : Virginie et Vida.



La première, Virginie est le narrateur de son histoire, une histoire qui parle de viol, d'inceste. Son père séparé de sa mère abuse d'elle pendant des années. Sa mère s'est-elle voilé la face ? La parole la libérera.



La seconde, Vida est une petite fille née dans un laboratoire. C'est Sam qui l'a créée. Elle a confiance en lui et le nomme "père". Pourtant très vite on se rend compte qu'elle existe pour tuer et être tuée. L'armée est le commanditaire d'une expérience qui s'avère atroce.



Le feu est omniprésent dans la vie de ces deux petites filles qui vont grandir. Un feu intérieur qui brûle Virginie, Un feu qui pour Vida est de son fait et qu'elle doit maitriser.

L'amour est aussi omniprésent. C'est ce que soutient le père de Virginie dans ses actions délétères. C'est le masque qu'il renvoie à son entourage. C'est ce que croit Vida face à Sam mais n'est-ce pas "les autres" qu'il aime ou n'aime-t-il rien qui lui survit?

Vida s'est toujours sentie intimement liée à une autre détresse.



Virginie et Vida survivront-elles ? Et seront-elles délivrées des monstres d'amour ? Pourront elles revivre et refleurir ?





"A chaque fois que tu parles tu ramènes les âmes oubliées, tu es toi, moi et toutes les vida de la terre. "



J'ai trouvé ce livre extrêmement sombre même s'il se termine sur une note positive et d'espoir.

La partie de Virginie à la 1ere personne est redondante et l'introspection tout au long du livre ne sert pas le propos. Le "trop" tue ce qui veut être démontré.

La partie Vida qui est raconté par un narrateur qu'on découvre au dernier chapitre m'a semblé plus agréable à lire. Par contre que de propos sombres, quel manque d'humanité des personnages !

Je ne sais à qui le conseiller tant une chappe de plomb tombe sur le lecteur. En tous les cas pas avant la 3e, voire le lycée. Et surtout, à un jeune qui a la tête sur les épaules.

Les dessins dans le style des mangas sont très beaux et aux multiples détails. La couverture est hyper attirante.



On s'interroge sur le vécu de l'auteur pour écrire des choses aussi sombres, c'est pourtant le papa de Mortelle Adèle.



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#antoinedole #mato #vida #glenat #livreaddict #bookstagram #bookstagramfrance #bookaddict #livre #livres #roman









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Vida

Ça fait longtemps que je n'ai pas eu autant de mal ni mis autant de temps à faire la critique d'un roman.



Je ne vais pas faire un résumé précis de l'histoire, celui de la 4ème de couverture est suffisant, pas la peine de trop en dire…



C'est l'histoire de Virginie que l'on suit de ses 4 à ses 35 ans. En alternance, l'histoire de Vida, telle un double. C'est l'histoire d'un inceste, d'un mal amour, d'une révolte et d'une reconstruction. C'est vraiment dur, mais sans doute nécessaire. Les mots sont crus, les scènes explicites, difficiles… Je suis impressionnée par le style de l'auteur, un homme qui raconte une histoire de femme comme une femme. Tellement de sensibilité et de justesse. C'est extrêmement touchant, dérangeant. C'est percutant et ça fait mal ! Je ne peux pas dire que j'ai aimé, j'ai été mal à l'aise, triste, terrorisée. J'ai eu de l'espoir pour Virginie et avec elle, j'ai vu la lumière au bout du tunnel. Ce n'est pas un coup de coeur, ça ne peut pas. Mais c'est assurément une histoire qui ne m'a pas laissée indifférente. le texte est illustré avec délicatesse de planches style manga en noir et blanc, qui accentuent l'atmosphère tendue du récit.



Pour conclure, un court extrait : « Chaque fois que tu parles, tu deviens toutes celles et tous ceux. Tu ramènes à la vie les âmes oubliées dans le silence, tu libères toutes les douleurs condamnées à se taire. »



Merci à Babelio et aux éditions Glénat.

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109, rue des Soupirs, tome 2 : Fantômes sur le..



J’avais trouvé le premier tome de cette bande dessinée à la fois drôle, original et bourré de tendresse. C’est toujours le cas avec cette suite, dans laquelle on ne s'ennuie pas une minute, tant le rythme est fou.



Elliot vit toujours seul avec « ses »fantômes, sa famille d’adoption. Toujours pas de parents à l’horizon, mais la visite redoutée d’un Inspecteur de la Commission des Revenants Inadaptés… Sans compter la célèbre Chasseuse de fantômes, qui est de retour  ! Comment échapper aux deux ? Mission quasi impossible pour nos attachants personnages, qui ne baissent pourtant pas les bras…



***



Du dynamisme, des situations abracadabrantesques, c’est toujours aussi déjanté (et même parfois très caricatural). Aucun temps mort, beaucoup d'humour aussi, sans oublier une belle dose de tendresse, cette petite BD jeunesse se lit vraiment facilement et avec plaisir. On y retrouve ce concept de found family que j’aime beaucoup, cette famille de cœur qu'on se choisit quand la famille de sang fait défaut.



Ce tome nous permet également d’en découvrir plus sur le passé des fantômes, leur vie, leur caractère. J’ai adoré la petite révélation finale et le petit twist en fin d’ouvrage !



En bref, un second tome que j'ai pris plaisir à lire, dans la même veine que le précédent, une bande dessinée que je continuerai avec plaisir !



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109, rue des Soupirs, tome 2 : Fantômes sur le..

Un second tome dans la même lignée que le tout premier, alliant des fantômes, de l'humour, et le talent d'Antoine Dole au service d'une histoire totalement différente de Mortelle Adèle, mais tout aussi qualitatif.



Dans ce deuxième tome, nous suivons la bande de fantômes qui doit passer un test pour savoir si la maison est parfaitement hantée. Cela tombe très mal, car en réalité, aucun d'eux ne fait réellement peur au jeune Elliot, et avec la présence d'Ulrika, la mission devient même impossible.



Ce fut un réel plaisir de les retrouver et d'en apprendre davantage sur eux. Nous découvrons même les raisons de leurs morts. L'attachement est donc toujours présent, et j'ai adoré suivre leurs aventures rocambolesques.



Il s'agit vraiment d'une bande dessinée de qualité pour de jeunes lecteurs, mettant en scène des fantômes tout mignons prenant soin d'un enfant délaissé par ses propres parents. J'ai hâte de lire la suite prochainement.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Naissance des coeurs de pierre

Titre absolument bien trouvé qui fait froid dans le dos !

Deux personnages, deux mondes, deux destins qui émeuvent.



Ce roman très court à deux voix est très prenant. On est happé par le récit au bout de 3-4 chapitres. La lecture est aisée.



Roman qui donne à réfléchir.
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L'amour maternel

Magnifique!!!

de nouvelle en nouvelle, des émotions fortes, joie, tristesse, c'est dur, c'est doux, c'est tendre, et toutes ces mères rappellent que la maternité au-delà des clichés merveilleux n'est pas une épreuve simple de la vie.

Transmettre, protéger, accompagner, bercer tant de moments quotidiens qui ne sont pas vécus pareil.

J'ai adoré l'ensemble de ces textes!
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