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Citations de Arnaud Cathrine (411)


"Ceux qui nous voient passer doivent nous trouver le regard bien vide, semblables à des statues de cire auxquelles on a voulu prêter une expression mais dont la pupille n'en demeure pas moins lisse et aussi muette qu'une bille."
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Comment garder le goût d'un baiser ?
Qui sait ça ?
Personne.
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Arnaud Cathrine
cette lecture me fait un peu songer à ces rares phrases, venues au bon moment et dans la bouche de la bonne personne, qui ont parfois le don de changer le cours de notre existence
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On cherche tous la même chose: un vivant à proximité, une âme à portée de la main, un baume à consommer sur place.
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J'y ai cru.
J'y ai cru.
J'y ai cru.
Putain, j'y ai cru.
J'y ai cru.
J'y ai cru.
J'y ai cru.
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L'écriture, c'est comme quand on joue sur scène : ça ajoute quelque chose à la vie ( et au chagrin donc ) mais ce n'est pas la vie. Si tu ne fais pas gaffe, tu te réfugies dans cette seconde vie et tu te mets à vivre à moitié.
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" C'est la phrase que disent tous les amoureux qui ne sont plus amoureux. Et c'est la phrase que dit mon cousin qui n'est plus mon cousin. "
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" Il ne faudrait jamais fréquenter quelqu'un qui écrit: tu te retrouves dans un livre en moins de deux. Sauf que toi, t'as la chance de pouvoir lire avant tout le monde. Alors si quelque chose te déplaît... "
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" Depuis quand décide-t-on ou choisit-on de tomber amoureux? fait remarquer Solal. "
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" Tu penses qu'il est irremplaçable, Esther. Tu y crois parce que tu es amoureuse. Mais il n'est pas irremplaçable. "
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" J'ai dix-sept ans, la vie devant moi et de la mort partout. Une saloperie d'équation à résoudre. Je pourrais très bien renoncer. Au goût des choses. Aux règles d'un jeu dont je devine qu'il n'a aucun sens. Oui, je pourrais très bien laisser tomber. "
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" Le réel finit par se transformer en un film à suspense, Hakim. Et je ne crois pas que ce soit la meilleure façon pour comprendre le monde et la gravité des choses. Enfin, souvenez-vous que vous ne vivez pas dans l'état de nature et que des dizaines de personnes dont c'est le métier sont à la recherche des assassins. Ils les trouveront. Et justice sera rendue. Fin de cette funeste parenthèse. "
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'est vrai: on ne va pas cesser d'être cette jeunesse qui entend aller au bout de son insouciance.
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"- Eh bien moi, je revendique le droit de vivre dans un cliché à partir de maintenant. La scène qu'on vit, là, c'est un cliché " - Arnaud Cathrine
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Bien sûr que non : ça ne passe pas. J'ai tout essayé mais ça ne passe pas.
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J’ai honte depuis mercredi matin. Honte d’être amoureux. Honte d’être tout à mon obsession et de ne pas être totalement assailli – quoiqu’assalli quand même – par la sauvagerie qui paralyse mon pays. Impression de ne pas avoir le droit de vivre ça. Est-ce ma faute si le pire et le meilleur sont survenus au même moment ?
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Ma main suit la ligne de ton dos. Tu as chiffonné le drap à tes pieds. Je regarde ton cul. Si seulement je m'étais lassée de ton cul mais je n'y arrive pas.
- Anna...
Ta voix déformée par le sommeil proteste. Mais Anna fait comme si elle n'entendait pas, ma main continue à avancer sur tes cuisses retournées. Quelque chose m'intime quand même l'ordre de ne pas y poser ma bouche (un truc de survie, une évidence, je ne peux pas m'humilier plus que ça, je ne peux pas t'investir comme une voleuse quand ta voix rocailleuse vient de me rabrouer salement). (...)
Tu ouvres les yeux. Je te fixe dans l'espoir absurde que mon regard nous sauve de ton indifférence barbare. Ma main remonte vers ton dos.
- Anna...
Le ton de ta voix n'est déjà plus exigeant mais implacable. Et, brusquement, il y a un silence terrible. Ma main s'immobilise au milieu de ce silence, l'édifice écroulé de notre amour.
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On ne fantasme jamais seule, on ne se voit jamais sur le point de faillir par son seul désir, il faut bien qu’il y ait quelqu’un en face pour t’inspirer le désir, le désir d’une histoire, et surtout : te l’autoriser ; on s’engouffre dans la brèche que quelqu’un à ouverte sous tes yeux.
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– Dans notre République, on a le droit de caricaturer tout le monde, dit Théo.
– Voilà effectivement la problématique essentielle : d’un côté, la tradition française qui a toujours fait place à la caricature et, de l’autre…
– Les musulmans choqués, dis-je.
Et je lance un regard aussi discret que possible vers Hakim qui flippe sa race depuis tout à l’heure, je le sens bien.
– Oui. Et puis, il y a les terroristes islamistes qui s’en servent de prétexte pour semer la terreur, hélas, conclut Mme Barsacq. Y a-t-il d’autres éléments que nous aurions omis pour votre compréhension de la situation ?
– Madame, en fait ils l’ont bien cherché, Charlie Hebdo !
– C’est une question ou une affirmation, Claire ? Tu as suivi ce qu’on vient de dire ou quoi ?
Mme Barsacq se lève et passe derrière le bureau, signe qu’on est repartis pour le grand sommeil.
– Pour finir, je vous pose cette question : pourquoi suis-je contre vous voir passer des heures devant les chaînes d’info en continu ?
– Parce que c’est des mythos, dit Kevin.
– Non, pas du tout.
Kevin, mouché, la défie du regard.
– Je fais partie d’une génération qui a vu les tours du World Trade Center à New York s’effondrer en direct à la télévision, dit-elle.
Un silence particulier enveloppe la classe brusquement.
– Nous avons été des milliers à passer des heures incalculables à voir et revoir ces images affreuses. Alors je ne dis pas qu’il n’aurait pas fallu les voir, mais rester des heures aimanté devant l’écran finit par tout « déréaliser ».
– C’est quoi Madame, « déréaliser » ? demande Hakim qui intervient pour la première fois.
– Le réel finit par se transformer en un film à suspense, Hakim. Et je ne crois pas que ce soit la meilleure façon pour comprendre le monde et la gravité des choses.
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Là encore, il m'a menti. Et pourtant il souffrait. Et son sourire faisait mal.
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