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Critiques de Balli Kaur Jaswal (140)
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

Les sœurs Shergill sont au nombre de trois. Rajni, l’ainée, est mariée et mère d’un fils de dix-huit ans qui vient de lui annoncer une nouvelle fracassante. Jezmeen, la cadette, se rêve en star de cinéma mais peine à décrocher ne serait-ce qu’un petit rôle. Shirina, la benjamine, se sent à l’étroit dans un mariage arrangé qu’elle a pourtant souhaité.



Si les trois sœurs se retrouvent en plein voyage au cœur de l’Inde, ce n’est pas par choix ni pour le plaisir d’être ensemble mais pour honorer une promesse faite à leur mère qui vient de mourir. Celle-ci leur a laissé une lettre avec un trajet et des directives à suivre. Mais tout ne va pas exactement se dérouler sans difficultés.



Je m’attendais à un livre léger, et par certains aspects il l’est ne serait-ce qu’à travers l’humour qui se dégage de certaines situations vécues par les trois sœurs durant leur périple.



Mais c’est un livre qui renferme aussi une grande profondeur par les sujets qui sont abordés.



Il y a bien sur le rapport entre les trois sœurs. Rijna qui se comporte un peu comme une seconde maman compte-tenu de sa position d’aînée. Jezmeen, confondante d’égoïsme. Et enfin Shirina, la dernière des sœurs, celle qui veut toujours bien faire, qui veut éviter les conflits. Il est intéressant de voir comment chacune interprète et revisite leur enfance. Rijna, parce qu’elle est plus âgée que ses sœurs, n’a pas tout à fait les mêmes souvenirs avec leur mère mais aussi avec leur père qui est mort très tôt. Elles n’ont pas non plus le même rapport avec l’Inde qui est le pays de leurs ancêtres mais où elles n’ont pas été élevées et donc pas le même rapport à leur héritage et à la culture sikh dont elles sont issues. Ce pèlerinage se trouve alors être l’occasion de grands moments d’introspection pour chacune d’elle mais aussi de confrontation.



Le voyage est aussi pour elles, et pour le lecteur, l’occasion de plonger au cœur d’un pays fait de contradictions et qui peut se montrer parfois d’une grande violence.



Ainsi, les sœurs Shergill vont vivre de grands moments de ferveur et de partage mais aussi être confrontées à leur statut de femmes dans un pays qui peut s’avérer dangereux et à tout le moins très inégalitaire.



Ce livre est une intéressante auscultation des relations familiales et un voyage passionnant dans l’Inde contemporaine.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre attise la curiosité par son titre original. La première fois que j’ai posé mes yeux dessus, j’ai tout de suite pensé qu’il ne s’agissait pas de mon style de lecture. Ce titre me laissait entrapercevoir une histoire un peu loufoque et j’ai beaucoup de mal avec ce genre de roman. Néanmoins, juger un livre à son titre n’est définitivement pas une bonne chose. En lisant la quatrième de couverture, nous comprenons que l’histoire est bien plus profonde et complexe qu’elle n’en a l’air.



Nikki est jeune londonienne d’origine indienne, recrutée pour animer un club de lecture à des femmes d’origine sikh, un peuple indien. Même si cette dernière a les mêmes origines que ces femmes, nous nous rendons très vite compte que leurs modes de vie divergent complètement. Entre tradition et modernité, ces femmes vont apprendre à se connaître par l’intermédiaire de ce club de lecture. Si Nikki pensait leur donner des cours de littérature, il n’en est rien, car ses élèves sont majoritairement analphabètes et ne veulent ni plus ni moins qu’apprendre à lire et écrire.



A travers ces portraits de femmes, nous côtoyons le poids des traditions. Les femmes sikh se sont, pour la plupart, mariées très tôt. Le mariage est pour elle plus une tradition qu’un réel acte d’amour. Toutefois, les élèves de Nikki vont se révéler pleines de surprises. Alors que nous avons une idée très traditionnelle de leur vie ; des femmes soumises à leur mari, à travers leurs récits osés et langoureux, c’est une toute nouvelle facette de leur personnalité que nous découvrons. Ces histoires retranscrivent leur soif de liberté et leur envie d’avancer dans un monde plus moderne.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous fait découvrir la communauté sikh dans les quartiers londoniens. Le poids des traditions est toujours très présent, même sur le sol anglais, néanmoins la volonté de ces femmes de s’affranchir de ces coutumes donne un tournant très intéressant à l’histoire. Sous ces airs de lecture légère, c’est un sujet résolument important qui est abordé.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ne vous arrêtez pas au titre, ce roman est magnifique avec quelque chose de profond, réel incarné par le personnage de Nikki.



Nikki va donner des cours à des veuves pour la plupart analphabètes et qui ont une imagination débordante. Oui, nos veuves, les élèves de Nikki écrivent des histoires érotiques. Elles m'ont souvent fait sourire et même rire avec leurs réparties et leurs histoires.



Il y a aussi ici la découverte d'une communauté de ses traditions. Pour Nikki , on a aussi ici un parcours initiatique, une quête de soi. Elle doit apprendre à se sentir à sa place dans cette société britannique tout en étant indienne. Pour Nikki, deux façons de vivre, de penser s'opposent : la modernité et le traditionaliste.

L'auteur nous propose aussi un petit côté thriller, suspense avec le mystère autour de la mort de Maya. Il y a aussi une petite romance qui aide Nikki. On a aussi des tensions familiales et bien d'autres choses.



Vous voyez ce roman mêle allègrement les genres pour notre plus grand plaisir.

J'ai adoré voir évoluer Nikki, perdre ses a-priori sur sa communauté, trouver enfin ce qu'elle veut faire de sa vie.



Ce roman est magnifique. C'est un parcours initiatique pour Nikki qui cherche sa place dans sa famille, sa communauté, dans sa vie. Les nouvelles érotiques écrites par les veuves sont un plus qui donnent de la légèreté au récit et permettent des pauses pleines de sourires et aident Nikki à comprendre que ses femmes ne sont pas différentes d'elle et l'aident à mieux comprendre sa communauté.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Un roman très original pour évoquer la condition de la femme à travers un atelier d’écriture où les récits sensuels de femmes analphabètes se mêlent pour raconter leurs désirs mais aussi tout ce que la tradition ne leur a pas permis d’être.


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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture, même si le rythme assez lent. Par contre, j'ai trouvé intéressante la peinture de cette communauté qui tente de conserver ses traditions orientales au milieu de notre occidentalité. Ces femmes sont touchantes.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Née à Singapour, Balli Kaur Jaswal a passé sa vie entre le Japon, la Russie, les États-Unis et l'Europe. Premier de ses romans publié en France, Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique a rencontré un fort succès lors de sa publication internationale et a été sélectionné par Reese Witherspoon pour son fameux book club.

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est bien plus profond que ce que son titre laisse paraître. C’est un roman original et engagé qui fait réfléchir sur la place des femmes orientales en Occident.

Tiraillées entre leurs traditions ancestrales et leurs libertés individuelles, les femmes de ce club débridé vont choisir de s’affirmer et de vivre librement quand d’autres vont rester ancrés dans les traditions et porter au pinacle l’honneur de leur famille et de leur communauté.

Entre honneur et horreur, Balli Kaur s’insinue habilement dans les interstices d’un acte barbare qui affecte un large éventail de cultures, de communautés, de religions et d’ethnies. Si elle possède l’art et la manière de créer des personnages crédibles et attachants, elle condamne néanmoins sans appel ces meurtres perpétrés aujourd’hui encore dans de nombreux pays du monde.

Développée avec humour et légèreté, son intrigue est une dénonciation du modèle patriarcal et un rejet pur et simple de cette culture de violence et de contrôle des femmes. Les mariages forcés, les violences conjugales, l’assujetissement et la soumission psychologique et matérielle des femmes à leur mari sont autant d’exemples au service du maintien du conservatisme oriental. Tout au long du roman, on le voit, cette subordination des femmes conduit à des situations de déférence, de dépendance et de pauvreté. C’est profondément révoltant !

Même s’il faudra encore beaucoup de temps pour changer des attitudes aussi profondément enracinées, Balli Kaur Jaswal reste optimiste et positive. Loin de plomber les espoirs, elle prouve avec Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique qu’il est possible d’agir, même à très petite échelle, pour améliorer le statut et la place des femmes dans la société. Son roman d’empowerment est particulièrement éclairant, stimulant et mobilisateur ! Une magnifique leçon de tolérance et un espoir pour toutes les femmes du monde, qu’elles soient de culture orientale ou occidentale !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture surprenante. Dans "Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique" on trouve bien plus que ce à quoi l'on s'attendait.



On découvre donc Nikki, jeune anglaise d'origine indienne, désespérée, en recherche de travail. Quand l'opportunité d'enseigner à des femmes sikkhe se présente, elle saute sur l'occasion. Car ces femmes illettrées ont des idées bien arrêtées sur ce qu'elles veulent et le cours d'alphabétisation prend très vite un autre tour.



Ce roman est attachant parce qu'il permet de connaître toutes sortes d'émotions. Bourré d'humour et de quiproquos, il se révèle bien plus bien plus que cela. Car sous des dessous humoristiques, l'auteur décrit la commauté sikkhe de Londres avec beaucoup de tendresse. Se plaçant du point de vue des femmes, et décidant de "secouer les idées reçues", il questionne sur le rôle des femmes dans cette culture et leur envie d'évolution.



Au travers de personnages hauts en couleurs, il va les aider à trouver au fond d'elles, le courage, la force et la détermination nécessaire pour oser prendre la parole, dans une société très hiérarchisée. En s'attaquant à la littérature érotique, elles démontrent que leur modernisme et leur capacité d'imagination sont sans limite, pour notre plus grand plaisir.



Tout cela va livrer ainsi quelques scènes "cultes" comme l'équipée dans le pub ou le premier cours d'écriture.



Merci donc pour cette lecture pleine de finesse et de découverte qui a su beaucoup me faire rire !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Dès la première page, le ton est donné : « Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique » s’inscrit dans un mélange Orient-Occident. Une fusion qui commence avec les deux filles de la famille Grewal.



Nikki est une jeune fille de 22 ans, moderne, qui fume et qui souhaite vivre sa vie comme elle l’entend. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à s’opposer à son père qui voyait en elle une future avocate. Nikki est indépendante, elle a préféré fuir le domicile familial pour être libre. Elle travaille dans un pub, a un appartement et se débrouille comme elle peut. Nikki veut faire ce qu’elle veut, le seul problème, c’est qu’elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut !



Tout le contraire de sa sœur, Mindi. Agée de 26 ans, Mindi est infirmière et vit toujours avec sa mère, -leur père étant décédé deux ans auparavant. Elle rêve du prince charmant et aspire à un mariage arrangé. En tant qu’aînée et pensant faire plaisir à leur mère, Mindi veut trouver un bon mari qui pourra aussi les aider financièrement. Ce à quoi s’oppose fermement Nikki, considérant les mariages arrangés comme une entrave à la liberté et une régression. Alors qu’elle est dépêchée par sa sœur de déposer une annonce au temple de Southall, quartier où vivent grand nombre de sikhes, Nikki est loin d’imaginer que c’est une autre annonce qui va bousculer sa vie.



En répondant à cette offre d’emploi, apparemment innocente, de cours à donner à des femmes indiennes, Nikki ne s’attend pas à trouver un groupe de veuves qui ne souhaitent pas apprendre l’anglais mais bel et bien libérer leur parole. Que ce soit Arvinder, Preetam ou encore Sheena, ces femmes, dont la plus jeune est à peine âgée de 36 ans, sont cantonnées à leur statut de veuves. Elles doivent toujours paraître éplorées, s’habiller avec un « salwaar-kameez » blanc, couleur qui définit leur statut de veuves, et surtout elles n’ont plus le droit d’être en contact avec des hommes. Comment alors continuer de vivre lorsque la communauté sikhe considère que votre statut de veuve vous condamne à une solitude éternelle ?



Ce cours avec cette jeune femme d’origine pendjabi mais tellement occidentale est l’occasion pour elles de n’être plus considérées comme des veuves, de ne plus être enfermées dans leur statut mais de redevenir des femmes. Malheureusement, les traditions sont omniprésentes, et même en vivant dans un pays occidental et moderne, ces femmes sikhes ne doivent pas déroger à certaines règles.



J’ai trouvé que ce roman prenait de l’épaisseur dans la seconde moitié du récit. Car plus les veuves se dévoilent, plus elles mettent en avant la vie dans la communauté, les règles à accepter, l’honneur à respecter. L’histoire parallèle qui raconte le destin de Maya (fille de la patronne de Nikki) témoigne parfaitement de cette existence dictée. Un monde avec lequel Nikki est moins familière. Ses parents se sont choisis, aimés, ont fait des études et ont laissé leurs filles libres de leur choix, ce que la jeune femme comprendra tardivement. Avec ces femmes, Nikki comprend que si elle, a le choix, ce n’est pas le cas pour toutes. Et elle va vite l’apprendre à ses dépens.



« Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique » met en relief ces notions de traditions et modernité et montre à quel point il est difficile pour des jeunes femmes, vivant en Occident, de se soumettre encore à des traditions ancestrales. A travers ce club des veuves, c’est toute une société qui est dépeinte. Comment être une femme pendjabi en Europe ? Comment résister à la tentation de la modernité quand vous vivez dans un pays libre ? Ces femmes sont emplies de paradoxes, femmes plurielles qui sont à la frontière des traditions et de la modernité, qui sont « un mélange Orient-Occident ». Les mariages arrangés, pour certaines à l’âge de dix ans, les ont rendues malheureuses et ont détruit leur vie. Certaines ont même perdu la vie. Car s’opposer à un mariage, et plus généralement s’opposer à leur père, est un signe de déshonneur. Et pour la plupart, mieux vaut la mort plutôt que le déshonneur…



Je conseille ?



Ce roman est passionnant. Si le titre et l’histoire d’un club de veuves écrivant des histoires érotiques prêtent à sourire, ce livre n’a pourtant rien de léger. C’est une observation profonde d’une communauté bercée par les coutumes. L’auteure n’oppose pas l’Orient et l’Occident mais au contraire montre à quel point il est important de rassembler, d’essayer de fusionner. La rencontre entre Nikki et ces veuves ne sera que bénéfique et permettra de soulever des problèmes, de libérer ces femmes et surtout de les respecter à nouveau.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

C'est l'histoire de Nikkie, jeune londonienne de 22 ans issue d'une communauté Indienne très conservatrice, qui au grand désarroi de ses parents, décide de prendre son envol et de trouver par elle-même ce qu'elle souhaite faire dans la vie.

Alors qu'elle désespère de trouver sa voie, elle tombe sur une petite annonce au Temple Sikhe concernant la recherche d'une animatrice de cours d'écriture pour veuves de la communauté.

Passionnée de lecture et d'écriture, elle se lance dans l'aventure, qui va s'avérer bien différente de ce à quoi elle s'attendait !



Une histoire très touchante qui m'a fait découvrir une culture que je ne connaissais pas, dans laquelle la place de la femme est définie bien avant qu'elle n'en devienne une.

Une culture conservatrice très dure pour les femmes, pour lesquelles il est difficile de s'affirmer et de s'exprimer.



Entre amour, désir et vengeance, l'autrice joue avec nos émotions et le fait plutôt bien !

J'ai apprécié cette lecture aussi surprenante qu'addictive !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je n'ai jamais lu un livre dans lequel autant de gentes littéraires se croisent et se mêlent. Je ne souhaite pzs trop en dévoiler pour ne pas gâcher les effets de surprises.

Mais si vous aimer les histoires de famille, les histoires d'amitié, les témoignages de vies ou les polars, ce livre est pour vous.

Pour moi, il s'agit avant toute chose d'un livre portant haut la sororité.



Nous suivons Nikki, de nos jours, qui a souhaité prendre son indépendance pour poursuivre sa propre voieet ses propres rêves vis à vis de famille très pieuse. Elle s'investit dans sa communauté en développant un club d'écriture.



Ce roman aborde la complexité des vies des femmes. Il se passe au sein de la communauté sikh d'Angleterre mais aborde les sujets universels touchant les femmes.



Le titre n'est finalement qu'anecdotique et sert de pretexte pour cette histoire profondément feministe où nous sommes ballottés entre mystères et recits érotiques pour mener des combats de libertés et de vérités.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Deuxième roman de cette autrice que je lis et je n'arrive pas à accrocher à sa plume, je crois. Alors que les thèmes me plaisent !



Ici, nous suivons deux femmes à Londres : Nikki, une jeune pendjabie sikhe moderne et féministe, qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et a l'impression d'être le mouton noir de sa famille avec ses envies d'indépendance. De l'autre, Kulwinder, une femme qui travaille dans une association et qui a perdu sa fille dans des circonstances étranges. Elles vont se rencontrer autour d'un projet : des cours d'écriture communautaires, et ce qui devait être un cours d'alphabétisation en anglais pour ces veuves pendjabies devient un cours d'écriture érotique.



À travers ces deux parcours principaux et les sujets qui émergent suite aux lectures des récits érotiques, c'est la condition de la femme dans la culture indienne qui est dépeinte. Une culture codifiée où la notion d'honneur a un rôle important, l'exemplarité, le sens des responsabilités... mais une culture qui essaye aussi de s'adapter dans un autre pays, l'Angleterre. C'est tout cet aspect là qui m'a plu !



Par contre, je n'ai pas réussi plus que ça à m'attacher aux personnages, malgré leurs douleurs, leurs espoirs. Certaines femmes du cours sont vraiment touchantes, malgré tout, et j'aime comment chaque personnage représente une vision de la femme et de la culture, sans jugement. Qu'elles soient modernes ou plus traditionnelles, on comprend pourquoi.



Je suis passée à côté et c'est bien dommage...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

'Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique' de Balli Kaur Jaswal.

Un livre qui développe à travers un roman les coutumes et les traditions fortes et imposantes d'une communauté indienne en Angleterre d'aujourd'hui.

Certaines jeunes filles rêvent de liberté, de féminisme et de choix mais ne s'affirment pas par peur de représailles et du qu'en dira-t-on mais aussi par peur du manque à gagner. Comment y trouver le bonheur ?

NIkki a justement du couper les ponts avec sa famille qu'elle aime pour vivre ses propres aspirations sans oublier certaines de ses valeurs. Une vie plus moderne.

Une vie qui en fin de compte va la pousser à encore plus de réflexion, d'humilité, de courage, de patience. Une vie qui va la pousser à mentir et à trouver des stratagèmes pour un monde meilleur.

De part, une mésaventure, elle en sera récompensée, remerciée, évoluée par son entourage du moment ; non pas le club des analphabètes dominées mais le club des veuves qui aiment la littérature érotique et la possibilité d'exprimer honnêtement de ce qui les touchent. Elle se rapprochera à nouveau de sa famille parce que, dans cette histoire, l'amour gagne et les mal-entendus se dissipent dans le malheur.
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

Un très beau voyage initiatique en Inde par trois jeunes femmes, chacune un peu perdue dans leur vie, à la demande de leur mère décédée. Un voyage qu'elles nous font partager à travers leurs visites et découvertes. De très beaux sentiments entre soeurs. Bref un livre émouvant et exotique.
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

une histoire basique dans laquelle on s’ennuie très vite

Fort heureusement on peut découvrir quelques trésors de l’Inde ainsi que quelques scènes de vie
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

On respire l'Inde au travers du road trop de ses 3 sœurs bien différentes. On en apprend sur chacune d'elles au cours de l'histoire. On observe leur rapprochement et leur quête individuelle. Belle lecture. Ca change un peu. On évoque la condition de la femme à travers la culture et les traditions indiennes.Plutôt intéressant.
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

J’ai eu bien du mal à entrer dans l’histoire, comme souvent avec les histoires ayant trait à la culture indienne. Ici, les prénoms des personnages, ont été un premier rempart à franchir pour moi, je n’arrivais pas très bien à suivre qui était qui, on passait d’une sœur à l’autre, leurs époux, leurs parents, ça a été un peu long pour moi de situer chacun. En plus, les sœurs commencent ce périple en Inde, au décès de leur mère, pour lui rendre hommage et passent d’un lieu à l’autre, nouvel inconnu pour moi et j’avais bien du mal également à visualiser les lieux.



Malgré tout, l’auteure glisse petit à petit des éléments qui nous intriguent sur la vie de chaque sœur. Rajni, l’aînée, est peinée par un choix de son fils unique et lui en veut pour cela. Jezmeen va être confrontée à un scandale qu’elle n’avait pas imaginé et qui va venir entacher son avenir professionnel de comédienne. Quant à Shirina, c’est elle qui m’a le plus émue. Mariée par arrangement, elle subit tout le poids des traditions indiennes via son mari et sa belle mère. Je sentais que c’était par elle que l’histoire allait changer.



C’est au cœur de l’Inde que les 3 sœurs si différentes vont vivre des événements qui vont les rapprocher à jamais. Elles vont enfin se rapprocher, s’écouter, et s’en sortir à 3, plus fortes et unies comme jamais. Leur périple est alors très émouvant pour ce qu’il va faire naître dans leur relation et j’ai beaucoup apprécié ce que chacune va tirer de ce voyage sur le plan personnel. Aucune des 3 ne reviendra la même, toutes feront de nouveaux choix pour leur avenir, des choix qui amènent un beau message via ce roman.
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Les incroyables aventures des soeurs Shergill

Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman. J’ai eu la chance de découvrir les incroyables aventures des sœurs Shergill. Ce qui m’a le plus attirée dans cette histoire, c’est bien évidement le voyage. Tout respire l’Inde dans ce roman et franchement, j’avais besoin de partir un peu plus loin qu’en Angleterre ou je ne sais où. L’Inde ! Parfaite destination, non ?



Au-delà du voyage proposé, il y a une aventure. Une dernière volonté d’une mère chagrinée par les distances qui se sont installées entre ses trois filles. Ainsi, Rajni, Jezmeen & Shirina vont se retrouver à Delhi. Si on pouvait s’attendre à des sœurs unies dans la douleur, rien de tout cela ne se passe. En effet, les trois sœurs sont envahies par leurs problèmes personnels et ont oublié l’essentiel : la famille. Ainsi, Rajni ne sait plus comment gérer son fils en pleine crise, Jezmeen est en deuil d’une carrière artistique qui ne décolle pas et Shirina, la plus mystérieuse, voit son mariage arrangé fondre au soleil. J’ai beaucoup apprécié cette idée d’essayer de recoller les morceaux entre ses sœurs qui ont oublié ce qu’est la définition de « sœur », « famille » ou encore « entraide ». J’avoue que, par moments, l’égoïsme des trois m’a été insupportable. J’ai aussi trouvé que c’était très long à vraiment démarrer. Le temps que les sœurs commencent à se parler et à s’ouvrir un peu, il se passe un temps assez long.



A travers la plume et l’intrigue de l’auteure, on est vraiment embarqué en Inde. Ce pays ne sert pas de toile de fond. On y est, on y croit. On entend les bruits de la ville, on sent les épices émaner des marchés, on est propulsé dans ce pays dans tout ce qu’il a de plus sacré avec les descriptions des temples et des endroits que l’on connait, finalement, que très peu.



L’auteure prend le pari de raconter la vie dans tout ce qu’elle est de plus simple et de plus compliqué à la fois. Cette volonté de cette mère décédée reste belle. C’est avec cette idée que les filles vont d’abord être obligées d’être ensemble… Plus les pages passent plus on sent que les rapprochements se font. Bien sûr, tout n’est pas rose. Ça explose, ça s’explique, ça crie mais les sœurs vident leurs sacs et essayent d’avancer malgré les secrets de famille et ces rancœurs gardées bien trop longtemps en elles. Véritable ode à la vie, ce roman est vraiment très sympathique à découvrir pour ces multiples facettes.



On touche aussi à une thématique délicate mais ô combien importante : la place de la femme en Inde. C’est plutôt révoltant pour les femmes modernes qui évoluent dans des pays où la femme n’est pas forcément l’objet de l’homme. Cela reste ultra intéressant à lire quand même.



Honnêtement, je m’attendais à un périple léger. Un voyage sur un ton humoristique, quelque chose de frais à se mettre sous la dent. J’étais vraiment surprise par le tournant que pouvait prendre ce roman en proposant des thématiques assez fortes, culturelles et intéressantes.



La plume de l’auteure est assez sympathique. J’ai facilement accroché au style de l’auteure. Le rythme de l’intrigue est vraiment chouette. J’ai adoré le voyage en soi. C’était très dépaysant, exotique et très sympathique.



En définitive, mon voyage en Inde avec les trois sœurs Shergill a été très rafraichissant sur le point culturel. Si j’ai apprécié ce trio de personnages assez agréable, elles m’ont un peu fatiguée avec leur égoïsme. Je trouve que les trois se rassemblent dans ce défaut. Bien qu’il agisse différemment selon les sœurs, l’égoïsme est vraiment présent dans ces trois personnages. J’ai trouvé que l’intrigue a mis du temps a démarré. En effet, c’est le bémol du roman pour moi. Le temps que les filles commencent à discuter et à s’ouvrir, c’est assez long. La plume de l’auteure est très sympathique et je vous invite à plonger dans cet univers si les secrets de famille et les voyages initiatiques vous plaisent.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J'ai adoré ce livre. J'avais du mal à m'arrêter pour aller me coucher le soir. Un délice. On apprend beaucoup les coutumes, les tabous,... J'ai retrouvé un peu ce qui se passait dans ma famille vieille France où les choses sérieuses ne se disent pas .
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Très intéressant, le choc des cultures. Ou comment arriver à se sortir de son carcan culturel. On voit plusieurs aspects, ceux qui essaient de "changer" les conventions et ceux qui restent engluer dans les traditions; Et le côté il n'y a pas d'âge pour avoir de l'imagination est pas mal non plus lol
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Hilarant!

Un bon moment de détente.

Une histoire bien ficelée.

Une écriture cohérente.

Des personnages attachants.
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