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Critiques de Barbara Cartland (218)
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A bord du Diamant bleu

Tamina de Braithwaite, jeune débutante de 18 ans viend d'apprendre que l'homme qu'elle aime et qui lui a demandé sa main n'est attiré que par sa fortune.

Le comte Ian de Daventry quant à lui, apprend que celle qu'il voulait demandé en mariage est déjà fiancée.

Ces déconvenues amoureuses vont permettre à nos deux héros de se rencontrer, Tamina se faisant passer pour une secrétaire qu'à engagé Ian pour son expédition à Madère.



Un Barbara Cartland classique, sous l'ère de la Reine Victoria, facile à lire et sans trop de surprises.

J'ai toujours dans ma bibliothèque un Cartland ou un Harlequin qui, lorsque je n'ai pas trop envie de me prendre la tête, font très bien l'affaire. Ce n'est pas de la grande littérature mais je ne suis jamais déçue avec ce genre de lecture.
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A la conquête de l'amour

Selina, sous le nom de Lucy Groves, va pouvoir vivre une aventure bien à elle. En passant pour une simple secrétaire, elle va pouvoir s'assurer que ce duc collectionneur de belles choses et amateurs de jolies femmes tient vraiment à elle. Un livre plutôt bon dans le genre, distrayant, où l'on découvre les rues de la capitale française à la fin du 19ème siècle.
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A la conquête de l'amour

Le précédent Barbara Cartland que j'ai lu s'intitule « Piège pour un duc ». Celui-ci raconte une histoire similaire, celle d'une riche jeune fille qui cache son identité. Silena se fait passer pour une ancienne secrétaire de son père. Celle-ci était de basse extraction, donc aucun noble ne l'épouserait, mais on pourrait l'aimer pour ce qu'elle est. Silena fuit Londres pour Paris, y rencontre le duc et le conte de fées commence. Je me répète mais les descriptions sont très bien écrites. Les personnages sont un peu trop stéréotypés pour moi.
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A la poursuite d'un rêve

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de livre écrit par Barbara Cartland, une des auteures que j’ai le plus lu depuis que je sais lire, je ne compte même pas le nombre de ses titres que j’ai déjà découvert, et pourtant je suis loin de les avoir tous lu ! Je pense d’ailleurs l’avoir déjà mentionné sur un de mes avis précédents qui la concerne, mais j’aime beaucoup cette auteure, son style est reconnaissable, et nous sommes toujours dans la bourgeoisie anglaise.



Ici nous rencontrons Tiana, jeune fille de 19 ans qui a malheureusement perdu ses parents il y a peu, elle vit chez une de ses cousines et décide de poursuivre le rêve de ses parents en voulant poursuivre la rénovation de Castle Rose. Elle est loin, très loin même, de se douter des problèmes qui l’attendent bien sagement. Mais elle est également très loin de se douter que cette décision va changer sa vie pour toujours !



Tiana est une jeune fille que j’ai trouvée forte sur certains points, mais très naïve sur d’autre. En même temps, elle est encore jeune et a toujours vécu sans devoir se soucier de rien. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle va l’apprendre de bien cruelle manière.



Richard d’Austindale est un célibataire approchant les 30 ans, il vient d’apprendre par son notaire, que s’il n’est pas marié avant ses 30 ans, il perdra une partie de ses biens, dont le château qui reviendra à son cousin. Ce fameux cousin qui préfère jouer au flambeur dans les casinos et boire à ne plus tenir debout ! Impossible qu’il laisse cela arriver !



Richard et Tiana pourraient se rendre service mutuellement en se mariant, Tiana aurait les fonds pour la rénovation de Castle Rose grâce à la richesse du compte, Richard ne perdrait pas une partie de ses biens. Mais, vous pensez bien que si c’était si simple il n’y aurait pas eu besoin d’un livre pour nous raconter leur aventure !



J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la plume de Barbara Cartland, à me retrouver dans cette bourgeoisie où les apparences ne font que confirmer qu’il faut toujours se méfier de tout le monde, même des personnes en qui nous sommes censés pouvoir avoir toute confiance ! Une auteure dont je ne me lasse décidément jamais !
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Aime-moi pour toujours

Waouh !



Oui, waouh, car là, l’auteure que je connais depuis ma prime jeunesse m’a vraiment scotchée. Ce n’est pas une romance fleur bleue et pourtant l’héroïne pourrait coller au rôle. Ce n’est pas juste un roman d’amour même si d’amour il est bien question. Ce n’est pas une histoire où la fin est

prévisible car ce n’est pas le cas. Alors oui, waouh !



L’auteure quitte l’Angleterre et place son récit en France juste avant la révolution. La toile de fond est super bien documentée et interpelle sur l’implication d’une partie de la noblesse dans le clash sanglant et terrifiant qui va suivre. On retrouve dans cette aventure plein de personnages historiques vus par les yeux d’une anglaise qui ne les ménage pas et ce n’est pas mal du tout. Bon, c’est un roman rose et non un documentaire historique, n’empêche ça fait un peu réfléchir quand même ;-)



Une fin surprenante donc où l’héroïne se marie, où le héros reste célibataire et pourtant, ils s’aimeront à jamais. Une énigme à résoudre car moi, je ne l’ai pas vraiment comprise ;-)
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Amour secret

L'amour, l'amour, l'amour toujours l'amour dans le monde de Barbara Cartland. C'est léger, courtois comme toujours.
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Amour secret

Cette histoire est intéressante par ses nombreux mensonges et les têtes de mules qui tiennent lieux de personnages. Gretna se rend seule à Londres, pour aller vivre chez une amie. Sur le chemin, elle rencontre deux hommes ; un séducteur empressé et un charmeur. Stade tente par tout les moyens de protéger la jeune femme et de l'avoir à ses côtés, surtout quand il apprend l'identité de sa chaperonne. Il joue le rôle du chevalier valeureux qui la sauve toujours des mauvais pas qu'elle commet. Ce récit est mignon et drôle par de nombreux aspects. C'est un bon livre de plage.
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Au coeur du péril

Un très bon Barbara Cartland avec tous les bons ingrédients : un marquis séducteur, une jeune fille avec du caractère et déjà amoureuse depuis longtemps, un mariage arrangé, une aventure et des rebondissements, de bonnes réparties. C’est toujours aussi agréable de lire un peu de douceur, des déclarations d’amour peut-être un peu surannées mais après tout l’amour est et doit rester intemporel dans la manière dont il est exprimé.
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Brelan de dames

Au début, Randal semble être un vieil homme célibataire. Avec l’arrivée de Sorella, il rajeunit et devient l’homme idéal. La jeune fille est mystérieuse. Elle est habillée de façon grotesque, à un comportement en décalage avec son apparence de petite fille ou son âge supposé de quinze ans. Elle intrigue et sa métamorphose la rend sympathique. Jane et Lucille sont des femmes égoïstes qui veulent le même homme. Elles piquent des colères, sont jalouses et essaient de manipuler selon leur bon vouloir. Trois femmes voulant la même chose, cela change des traditionnelles histoires de Barbara Cartland. Sorella ne correspond pas aux critères qu’une jeune femme doit respecter. Il est assez drôle de voir les stratégies que mettent en place les deux femmes plus âgées. Au final, il suffit de rester soi-même. Je n’aime pas la fin où forcément, la femme que va épouser l’auteur découvre tout d’un coup qu’elle vient d’une bonne famille et touche une petite rente.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
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Cleóna et son double

Cléona est fille de pasteur, sa meilleure amie quant à elle est petite-fille d'une duchesse douairière. Elles portent le même prénom, même si son amie se fait appeler Léonie pour éviter toute confusion.

Un jour, Cléona retrouve Léonie désespérée : elle souhaite épouser l'élu de son coeur qui ne plaît pas à son père et projette de s'enfuir avec lui en Irlande. Elle demande alors à Cléona de se faire passer pour elle auprès de sa grand-mère qui ne l'a jamais rencontrée...

Cléona part pour Londres et découvre l'univers de la noblesse qu'elle n'avait alors jamais approché. A peine arrivée, elle rencontre Sylvestre de Lynke, le petit-fils de la duchesse par alliance qui semble mener une vie de dépravé, faite d'alcool, de cartes et de femmes. Pourtant, il semble cacher son jeu... Qui est le véritable Sylvestre de Lynke ? Surtout, Cléona compte profiter de cette aventure en savourant chaque instant, toutefois plus le temps passe, et plus elle ressent une certaine honte à l'idée de prétendre être celle qu'elle n'est pas...
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Coeur en bémol

Romance agréable à lire mon premier Barbara Cartland et certainement pas mon dernier
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Coeur en bémol

Je crois pouvoir dire qu’au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé lire Barbara Cartland. A l’époque, je les achetais avec mon argent de poche, ils étaient facilement repérables avec leurs couvertures dans les tons orangés, et dès que je savais, je ne manquais pas l’occasion de m’en procurer un. Eh oui déjà à l’époque de mes jeunes années, j’avais une véritable addiction pour cette auteure de talent. Ses livres me permettaient de m’évader et de rêver de prince, de comte, d’aristocratie avec ses bons et mauvais côtés, de bourgeoisie.

Cœur en bémol faisant partie de ceux que je n’avais pas encore lu, il était donc impossible que je ne veuille pas le lire.

Si j’ai aimé James et Marisa, le personnage qui m’a le plus touchée, c’est Charlyse, la petite sœur de James. Lorsque l’on sait ce qu’elle a vécu alors qu’elle n’est encore qu’une enfant, on ne peut qu’avoir envie de la serrer dans nos bras et de lui dire que tout va bien aller maintenant, que le pire est derrière elle et que l’avenir ne peut qu’être meilleur. La petite Charlyse et Marisa ont d’ailleurs un point commun, c’est ce qui va leur permettre de se rapprocher. Marisa fait preuve de gentillesse et de compréhension envers la fillette alors que jusqu’ici, ses professeurs de piano n’étaient qu’autorité, avec un peu de tendresse et d’attention on arrive à tellement de chose.

Les romans de Barbara Cartland, sont ce que j’appelle des romans à l’eau de rose, des romans fleurs bleues. Mais franchement, qu’est-ce que cela fait du bien de temps en temps de pouvoir s’évader sans prise de tête, même si l’on sait que forcément tout se finira bien pour les personnages. Je peux d’ailleurs vous dire, que si j’avais les moyens et le place, il ne m’en manquerait pas un seul
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Coeur en bémol

J'ai lu ce roman dans le seul but de savoir à quoi m'en tenir sur Barbara Cartland (même si j'avais déjà des soupçons). Hé bien, je dois dire que cette lecture a confirmé mes PIRES craintes.



Dans ce livre, nous avons donc pour héroïne Marisa Bradshaw, qui a prétendument du caractère, enfin elle a "la tête près du bonnet". Elle vit avec sa mère et elles sont pauvres, depuis la mort de son père, un compositeur. D'ailleurs, Marisa fait du piano. À une réunion mondaine (elle est vraiment si pauvre que ça ?), elle rencontre James de Westfield, riche et chargé de l'éducation de sa demi-soeur Charlyse, qui est insupportable. Marisa le trouve antipathique, mais lui est charmée par "sa force de caractère".



Mais que c'est original !!!!!!! Voilà qui ne ressemble PAS DU TOUT, mais alors pas du tout à un certain roman, pas très connu, qui a pour titre "Orgueil et préjugés" ! Non, sans blague, c'est un plagiat mauvais et éhonté de l'oeuvre de Jane Austen.

Bon, comme Marisa est bonne en piano, elle accepte de donner des cours à la soeur de James et, surprise, fait des miracles, parce tellement elle est gentille, vertueuse, belle et vierge ! Mais un méchant vieux lord et une méchante femme riche débauchée (qui sont amants) veulent s'emparer de la partition inédite de Beethoven (rien que ça) cachée par le père de Marisa et aussi, ils veulent que Marisa arrête d'être gentille, vertueuse, belle et vierge !



Alors, ils lui font croire qu'ils vont publier les partitions que son père a écrites, mais ils veulent surtout la livrer à un méchant vilain vieux monsieur gros, qui va la violer dans le boudoir en l'écrasant avec ces bourrelets de gras ! Heureusement, James arrive à temps pour sauver "l'innocence" de Marisa et puis...le reste, j'ai lu en diagonale, alors tout ce que j'ai retenu, c'est que Charlyse se perd dans le labyrinthe de thuya pendant un orage et que les méchants sont vaincus et que la partition de Beethoven était dans un chapeau.



Bref, à la fin, Marisa et James se marient et ne font pas l'amour, parce que le sexe, C'EST MAL par définition, et que s'ils consomment leur union, bah Marisa elle sera plus gentille, vertueuse, belle et vierge !



Franchement, je trouve que Barbara Cartland, c'est la quintessence de l'ennui. Pour être intéressantes, les histoires d'amour ont besoin d'être rehaussées par une vraie intrigue et d'être un tant soit peu originales. De plus, dans les romans à l'eau de rose modernes, on peut généralement frissonner dans ses draps en lisant des scènes érotiques qui réveillent en nous nos fantasmes adolescents...Mais avec notre amie Cartland, nous n'avons même pas cette consolation, parce qu'il faut être chaste, meme dans le mariage.



Les romans de Jane Austen est intéressante, parce que ce sont aussi le tableau d'une époque et d'une classe sociale, parce qu'il y a une intrigue, parce que tout n'est pas couru d'avance. Les romans de Juliette Benzoni sont intéressants, parce qu'il le côté historique, le côté policier et le côté érotique. Mais Barbara Cartland, je ne vois pas l'intérêt de lire ça.
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Coeurs à l'unisson

Ce livre doit être une relecture car le début m'a semblé très familier, à moins que je commence à trop connaître les romans de Barbara Cartland et à m'en lasser. J'aime toujours le fond historique de ses romans même si dans celui-ci ce n'est pas super développé, les personnages sont attachants, j'ai eu un peu de mal avec le beau-père au début mais il s'améliore très vite. Le happy-end est classique donc aucune surprise de ce côté-là, je pense faire une pause sur ce genre de lecture pour éviter d'être dégoûtée.
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Comme une blonde fée

Que dire ur ce livre. Déjà que c'est la couverture qui m'a attirée en premier. Normal n'est-elle pas magnifique?

Ensuite, le résumé m'a vraiment accrocher avec son histoire de fantôme. Fantôme qui, à mon goût, n'est pas assez présent. je pensais que Sedela allez jouer le rôle de Lady Constance plus que ça. Un peu déçu sur ce point. Cependant, contre toute attente je me suis retrouver plonger dans le livre. Je ne m'attendais pas à dévorer les pages à cette vitesse. Une vrai petite surprise je dois dire



Sinon, comme tout les livres de l'auteure, tout ce déroule très vite. En même temps logique au vue du nombre de pages. Mais pour ce roman, j'ai trouver que c'était mieux organisé que dans le précédant roman que j'ai lus de cette auteure, "Les enfants qui fuient". Je redoutais un peu ma lecture à cause de ça et du coté niais à souhait que j'avais peur de trouver à la fin. Heureusement, cette fin là, passe très bien. C'est fleur bleu, mais pas niais :D. Elle ne fait pas précipité, car on peut voir l'évolution des sentiments des personnages au fur et à mesure que les pages défile.



Côté histoire, je l'ai trouver fraiche, agréable et pleine de douceur malgré les complots qu'on peu y trouver. Les changements de personnages et de scène sont très bien faite, ce qui fait qu'on est pas perdu ou déstabilisé



Au niveau des personnages, j'ai un coup de coeur pour Sedela. Une héroïne pleine de vie, pas chiante, rafraichissante. Bon ok, en 157 pages, on peut pas vraiment ce faire une opinion sur un personnage mais bon, c'est l'impression que j'ai d'elle en refermant mon livre. Ivan, est aussi un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Agréable, il est cependant très terre à terre et ne croit que ce qu'il voit. Chose que j'approuve parfaitement. J'ai d'ailleurs eu un peu de peine pour lui. Il y a pas de façon plus brutal pour apprendre certaine vérité. Le personnage de Lady Esther est juste méprisable. C'est le genre de femme que je déteste par dessus tout. Je n'en dirais pas plus à ce sujet, je veux pas vous spoiler. (même si c'est déjà un peu le cas x) ).

Bon, je ne pense pas que je peu dire plus de chose sur ce roman. je trouve que j'en dis quand même pas mal :D.



Pour conclure, c'est un petit roman très agréable à lire qui m'a donner envie de découvrir d'autre oeuvre de cette auteure. En espérant, bien sur, ne pas avoir trop de déception avec ses autres romans. En tout cas, je vous le conseil grandement si vous aimez ce genre de lecture.
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Contrebandier de l'amour

Barbara CARTLAND : Contrebandier de l’amour



Considérée comme la grande prêtresse des romans d’amour, Barbara Cartland, victime de son succès auprès de pseudo-intellectuels probablement jaloux, ne possède pas à son actif que des romances, des livres à l’eau de rose pour Fleurs bleues. En effet sous des dehors très politiquement corrects, mettant en scène des jeunes filles issues de la très haute bourgeoisie et de l’aristocratie, souvent victorienne, ses romans sont nettement plus riches historiquement que présumés et moins sirupeux qu’il y paraît.



Dans Contrebandier de l’amour, l’action se déroule en 1809, alors que règne sur l’Europe Napoléon 1er, encensé par la plupart des Français qui voient en lui un conquérant. Mais pour les Britanniques, il n’est que Bonaparte, un dictateur étendant son emprise sur une grande partie de l’Europe. Ce qui amène à se poser la question sur bien des dictateurs, des hommes politiques influents, vénérés dans leur pays et haïs dans les royaumes ou républiques bordant leurs frontières. Et pour beaucoup le personnage honoré n’est qu’un vil usurpateur, selon du côté de la frontière où l’on se place.



Barbara Cartland ne va pas si loin dans son analyse de la situation politique à l’époque de George III, souverain britannique dont la démence était reconnue et qui fut supplée par son fils Georges IV, qui devint Prince-régent à partir de 1811. Il est donc normal, voire logique, que Barbara Cartland mette l’accent sur la royauté britannique au détriment de l’Impérialisme napoléonien.







Nouveau duc de Westcrate, grâce à un héritage inespéré et inattendu, Trydon Raven fuit son château un soir alors qu’il envisageait de se coucher. Une femme est déjà dans son lit, et il sait pertinemment que s’il avait le malheur de succomber, c’en est fait de son célibat et de sa liberté. Dans les coulisses, on veut à tout prix caser une fille afin de lorgner sur sa nouvelle richesse.



Raven ne l’entend pas de cette oreille, ni des deux d’ailleurs, et le voilà chevauchant son fier destrier dans la campagne du Sussex. Le brouillard règne et Raven se perd, se retrouvant près de la mer. Entendant des voix, il se rapproche et il est pris pour un autre par une douzaine de pêcheurs. Ne voulant pas de se dévoiler, il se retrouve à décharger des barils et autres objets de contrebande dans une grotte, sous la houlette d’une jeune femme énergique.



Raven n’est pas trop habitué aux travaux manuels, et inévitablement, il se blesse à une main. Cette femme chef de bande l’emmène dans une riche demeure, et le cache dans une petite pièce meublée avec goût. Il est soigné par une vieille dame qui maugrée, n’appréciant visiblement pas cette intrusion. Mais peu à peu, Nounou se déride et Georgia, la contrebandière, se dévoile un peu. Elle lui confie qu’elle est mariée, son époux étant en mer et dont elle n’a pas de nouvelles depuis leur mariage, mais elle se fait surtout du souci pour son frère Charles. Raven est intrigué par Georgia et son rôle de contrebandière.



Des invités arrivent à l’instigation de sa belle-mère, qui est devenue veuve, et aussitôt Georgia entraîne Raven dans une petite pièce, dite la pièce du prêtre, sous les combles. Il ne doit pas se faire voir, mais il est curieux. Il entend des voix, la marâtre de Georgia qui lui intime de passer une fois de plus la Manche et d’aller chercher un Français sur le Continent. Georgia est obligée de se conformer aux ordres. Une claque est assénée fortement en guise de conclusion. En descendant l’escalier, il aperçoit une petite trappe, et celle-ci poussée, il distingue une dizaine de personnages, des bambocheurs de la haute société et quelques femmes amenées là pour leur plaisir.



Il reconnait en la maîtresse de maison Caroline Standish, une de ses anciennes maîtresses justement, une femme à hommes et surtout une croqueuse de diamants, devenue Lady Grazebrook. Elle l’a mis sur la paille en exigeant des cadeaux couteux, mais depuis il est vacciné. Heureusement pour lui que cet héritage imprévu l’ait remis à flot. Il reconnait également un certain Ravenscroft, bien connu pour ses excès de débauche. Et il se demande, qui peut être cet homme en gris debout dans un coin de la pièce. Un personnage qui l’intrigue.



Georgia lui demande d’effectuer une nouvelle traversée du Channel, afin d’aller récupérer un homme et l’amener en Angleterre. Raven comprend qu’il s’agit d’un espion de l’Empereur qu’il doit convoyer. Il est bien décidé d’en comprendre les finalités et il accepte d’aider Georgia, toujours en dissimulant son identité. En réalité, il n’avoue pas qu’il est le duc de Westcrate, reprenant pour tous son ancien nom de Trydon Raven.



L’opération se déroule sans trop de dégâts, malgré les douaniers et les garde-côtes. Raven emmène Georgia à Londres afin de démêler cette affaire avec l’aide de son ami Pereguine Carrington, auquel il passe la consigne de se taire sur son statut de duc.







De nombreuses aventures attendent donc Trydon Raven, duc de Westcrate, devenu un peu le chaperon de Georgia, aussi bien au domaine des Quatre-vents, qu’à Londres et même en France sous les remparts de Calais.



Georgia est une jeune femme forte, énergique, et en même temps une femme fragile, obligée de se conduire en contrebandière pour aider son frère. Elle est dominée par sa belle-mère, une marâtre selon la dénomination de l’époque et qui n’avait pas le sens péjoratif d’aujourd’hui, qui exerce à son encontre, et surtout à celui de son frère, un chantage.



Naturellement, une histoire d’amour se greffe sur cette intrigue romanesque, mi-roman d’aventures, mi-roman historique.



Le Prince de Galles, qui ne régnera que peu de temps après, son père étant reconnu comme fou, étant la cible privilégiée de cet espion qui doit le tuer, sur les ordres de Bonaparte car il n’est jamais question de le nommer Napoléon. Le point de vue des Français et des Européens dans leur ensemble divergeant profondément. Considéré comme un héros national dans notre pays, encore par bon nombre d’historiens, il n’est qu’un dictateur aux yeux des étrangers.







Bon Dieu ! s’exclama le duc (s’adressant à Georgia), pour qui donc croyez-vous lutter maintenant ? Vous vous battez pour votre frère et le pays qu’il sert. Vous vous battez pour tous les hommes, les femmes et les enfants de cette île. Ne comprenez-vous pas ce que signifierait pour nous d’être vaincus par Bonaparte ? N’avez-vous donc aucune idée des souffrances, des privations, de la faim qui sont le lot des pays d’Europe actuellement sous la coupe du dictateur ? J’ai vu les paysans chassés de chez eux par l’ennemi, entassés au bord des routes, affamés, assoiffés, ne possédant plus que ce qu’ils portent sur le dos.



Evidemment, ce point de vue britannique est dur à encaisser, à propos de celui qui est pour certains une idole. Tout au moins un grand homme. Il faut savoir relativiser, et admettre qu’il a commis des exactions, possédant à son actif des millions de morts.



Alors, évidemment, ce genre de déclaration ne passe pas auprès de tout le monde, certains pouvant se sentir bafoués dans leur orgueil national
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Cynthia, en quête de l'amour

Une jolie fille riche qui cherche à s'occuper et surtout à savoir pourquoi elle est sur terre, ce que elle peut faire et surtout être utile. Elle rencontre le commandant Fielding sur des malentendus mais cette rencontre sert à quelque chose car elle va se remettre en cause, rencontrer la bonne personne et apprendre à s'occuper des autres et surtout être à leur écoute.

Mais que de surprises nous réservent ce petit roman.

Moi je vous le dis j'ai bien aimé.
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Des fleurs pour mon amour



Dans un Paris sous le second Empire animé par une Exposition Universelle, un prince russe tombe amoureux d'une ballerine qui ne salue jamais son public. Obsédé par Lokita, il fera tout pour pouvoir l'approcher.



Avec Barbara Cartland, point de surprise. Toujours un contexte historique suffisamment documenté pour planter le décor et une romance surannée qui ne me fait pas rêver. Si je n'avais pas une case de Challenge à compléter, je n'aurais peut-être jamais déterré ce roman du fond de ma PAL (j'en suis encore à me demander comment il s'y est retrouvé d'ailleurs).



Bref, ça se laisse lire, mais finalement pas aussi vite que je n'aurais voulu parce que je n'ai trouvé aucun vrai intérêt au sort des personnages.
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Des fleurs pour mon amour

Encore un bon titre de cette auteure qui raconte excessivement bien les romances historiques. J'aime beaucoup cette période de l'histoire, les bals, les tenues de cette époque, la classe des personnages. J'aime un peu moins par contre le fait que les hommes dominaient entièrement les femmes et que sans un bon mariage elles étaient sans le sou. Comme le Prince le répète à plusieurs reprises, Lokita lui appartient, comme si elle est sa chose et ça a égratigné mon esprit féministe. Les répétitions des déclarations d'amour sont un peu trop présentes à mon goût, mais ça reste une lecture facile et rapide, où on voyage entre Paris et Londres, pour finir en Russie.
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Drena et le duc

Je cherche toujours une signification à ce livre. J'avoue qu’après avoir achevé ma lecture, je suis vraiment dubitative sur le but de l'auteur et personnellement, je ne vois aucun intérêt à ce roman.

Il n'y a aucune intrigue, en tout cas, il n'y a aucun suspens, dès le départ on sait ce qu'il va se passer, on sait comment cela va se dérouler et se finir. Les personnages n'ont aucune profondeur et on comprend leur rôle au moment même ou ils apparaissent dans l'histoire. Louis le méchant, Drena la gentille et François le sauveur, il ne faut pas chercher plus loin. Le méchant va perdre car la gentille sait qu'il est mauvais et va tomber "miraculeusement" sur son beau sauveur...C'est fade, plat, niais à souhait, même l'histoire d'amour est ennuyeuse et sans aucune originalité. Le "dénouement", si on peut appeler cela comme ça vu l'absence d'intrigues, est tiré par les cheveux, j'ai presque cru à une mauvaise blague mais non...

Bref, ma première lecture d'un Barbara Cartland se solde par un cuisant échec car même les paysages ne m'ont fait aucun effet. Son style est très efficace et heureusement car même si Drena et le duc ne fait que 156 pages, je ne serais pas allée jusqu'au bout si le style n'était pas fluide et agréable...Ayant d'autres romans de Barbara Cartland, je réitérais mon expérience avec elle car vu sa renommée, j'espère être tombée simplement sur un mauvais roman !
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