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Critiques de Benjamin Blasco-Martinez (60)
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Cet album raconte les dernières heures de la célèbre ville de Troie en Grèce lors de la célèbre bataille. Agamemnon mène un siège depuis 10 ans contre le roi Priam qui a réussi jusqu'ici à protéger son peuple.



Or, cette BD nous fait surgir un troisième acteur savoir le roi des Hittites Hattusili III qui régnait alors sur un grand empire de l'Asie Mineure dans l'actuelle Turquie. Il siégeait après avoir détrôné son neveu dans sa capitale Wiloucha. Le fait marquant est qu'il n'honorera pas l'alliance qu'il avait fait avec Troie en venant à son secours. C'est comme si l'OTAN n'intervenait pas en cas d'attaque de la Russie poutinienne face à un pays membre. Bref, cela ne se fait pas.



Pour autant, fallait-il en faire tout un album alors que l'action se concentre surtout sur l’assaut ingénieux de Troie grâce au stratagème d'Ulysse ? C'est la question légitime qu'on pourrait se poser.



On verra également que les athéniens ne feront pas dans la clémence mais dans la barbarie la plus horrible. On se souviendra d'une scène mémorable avec un bébé balancé au-dessus des remparts de la ville. La violence sera incomparable et d'une cruauté rarement égalé notamment envers les femmes.



En même temps, j'apprécie quand une BD historique traite d'une réalité aussi dure soit-elle du moment où c'est véridique. On sait que les combats n'ont jamais fait dans la dentelle. Il y a un côté mature et adulte que j'apprécie tout de même. Il faut juste avoir le cœur accroché.



Pour autant l'attaque des murènes sur le père et ses deux fils paraît absolument incroyable et presque du domaine du fantastique. Or, cela va faire basculer le destin de la cité de Troie. Je n'en révélerais pas davantage.



Cet album constitue un beau travail malgré quelques défauts. Il est dommage de ne pas s'être totalement concentré sur l'Empire Hittite qui a eu tout de même la fin qu'il méritait à la lecture des événements. A découvrir surtout pour les amateurs d'Antiquité.
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Club N°51 : BD non sélectionnée

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La guerre de Troie vue du coté des Troyens.



Rien de bien original mais l'histoire se laisse bien lire malgré une surenchère de violence.



Aaricia

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La guerre de Troie avec un éclairage sur les Hittites.



Beaucoup de scènes de combat sanglantes.



Wild57

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Catamount, tome 4 : La rédemption de Catamount

Catamount a eu chaud aux miches, le voici poursuivi par tous les chasseurs de primes, shériffs ou autres intéressés par la prime de 10.000$, mise sur sa tête. C’est une sacrée somme !



Catamount serait-il un dangereux hors-la-loi ? Un assassin sanguinaire ? Oui et non… Mais une chose est sûre, si on avait foutu la paix à sa famille, si on n’avait pas assassiné ses proches, jamais il ne serait devenu la bête sauvage qu’on lui reproche d’être !



Comme toujours, de tout temps et dans toutes sociétés : le riche, le puissant, celui qui détient le pouvoir a le droit de faire des exactions, de tuer pour s’approprier vos biens, de magouiller, de vous voler, de vous menacer, mais vous, gardez-vous bien de vous défendre ou de vous venger !!



Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir... Et justement, Catamount a été déclaré coupable par les biens pensants, ceux à la solde du pouvoir.



Sa rédemption ne sera pas chose facile, même s’il fait tout pour aider les autres, certains ne lui pardonneront pas de s’être dressé devant les puissants.



Justement, dans ce dernier tome, on a Buck Winter, un salopard qui veut, lui aussi, prendre ce qui appartient aux autres, par la force, la ruse, la triche, la violence. Un beau salaud comme les westerns peuvent nous offrir (on n’aimerait pas que la vie réelle nous l’offre!). Ses vues sont sur le ranch de la señorita Paquita Mendez.



Heureusement, dans toute cette violence, il y aura de la solidarité et une pointe d’humour avec les bottes du shériff Delgado (et de ses adjoints).



Impossible de s’endormir en lisant ce quatrième tome : Catamount est toujours au sommet de sa forme, il va en baver, il a tout perdu, il n’a plus rien à perdre et la poudre va parler.



Les dessins sont dynamiques, toujours brillamment exécutés et Catamount n’a plus rien du gringalet du premier tome. C’est un bel homme, en plus.



Une bédé western comme je les aime, avec de la profondeur, des scénarios classiques, mais cuisinés autrement, des personnages attachants, des méchants ayant de l’envergure et pas d’opérette.



Dommage qu’il n’y ait plus d’autres tomes ensuite… Une putain de belle découverte, en tout cas !

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L'Homme de l'année, tome 13 : 1888

Dans la série BD L'homme de l'année, les auteurs ont trouvé que l'homme de l'année 1888 était un tueur en série mythique : Jack the ripper.



En fait, les auteurs détaillent les meurtres commis à Whitechapel, un quartier populaire à l'est de Londres, en les accompagnant d'un scénario plausible, pour peu que leur coupable soit le bon (je vous laisse le découvrir). Ils se basent sur l'un des derniers rebondissement dans cette affaire criminelle qui continue de faire parler d'elle : l'hypothèse avancée par l'enquêteur amateur Russell Edwards en 2014.



Côté intrigue, pas de suspense (et pour cause), mais le souci de rester réaliste. Les dessins sont dans la tradition "gothique", avec un soin particulier sur les couleurs et les éclairages. Bien fait, mais sans surprises.
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Catamount, tome 4 : La rédemption de Catamount

Catamount est désormais recherché par tous les chasseurs de prime. Il s'enfuit donc vers le Texas où il rencontrera une charmante grand-mère qui regrette le départ de son fils.



Un nouvel épisode de la vie et Catamiunt qui fait désormais cavalier seul. S'il est maintenant du nouveau côté de la loi, il n'en garde pas moins son côté bon Samaritain. Ainsi pour remercier celle qui l'a aidé, il part à la recherche de William et se frottera au méchant local.

Du western pur mais très bien réalisé. On ne s'ennuie pas et les personnages sont attachants. Il y a même un peu d'humour avec ce bon gros shérif de Delgado.

Le dessin a un dynamisme et une expressivité excellente. Un bon découpage, un bon coup de crayon, une colorisation au poil.
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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Je ne sais pas si le train sifflera trois fois, si le facteur passera deux fois, mais une chose est sûre, Catamount ne passera qu’une seule fois et ça va saigner !



On ne s’attaque pas impunément à sa famille. Et si ça ne fonctionne pas à la première fois, ben Catamount remettra ça et autant de fois qu’il faudra pour se venger.



Pas de doute, on continue dans la bonne direction ! Le scénario est toujours bien ciselé et les dessins sont de toute beauté, surtout les paysages enneigés, les détails des visages des différents personnages, les Crows, les gitans et leur cirque.



Après la révélation qu’a faite le colonel Clarck à Pad, le trappeur, ces deux hommes que tout oppose vont se mettre à la recherche de Catamount.



Ce dernier, accusé de crimes qu’il n’a pas commis, a dû fuir l’injustice du shérif et la toute puissance de Berton, celui aux commandes du chemin de fer reliant l’Est à l’Ouest et qui doit avoir passé les Rocheuses dans deux mois, sans quoi, les investisseurs et les actionnaires risquent de le lâcher.



Un western magnifique, un régal pour les yeux, un scénario qui tient la route, classique, mais revisité, avec des personnages qui marquent, auxquels on s’attache très vite. Bref, un western qui claque comme un coup de fusil !

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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Quelques années sont passées : le ranch a grandi, Ethel s'est mariée avec Pierre et a eu un enfant, Catamount, lui, a muri. Mais les ennuis ne sont pas fini pour autant. Car le constructeur du chemin de fer aimerait s'approprier les terres des Osborne.



Si le premier tome était plaisant à lire, ce tome deux est encore plus réussi. Sur les pas d'un western classique, l'auteur en fait quelque chose de dynamique et tragique. Après un affrontement avec les indiens dans le tome 1, nous voici face au chemin de fer qui expulse les fermiers menu militari de leurs terres à grand renfort d'argent ou... de sang.

Le tension grimpe très vite, et l'histoire est bien plus sombre.



On peut saluer également la formidable amélioration au niveau du dessin. Un trait plus sur, plus affirmé, avec un rendu des expressions et des mouvements bien plus véridiques et fluides. Les couleurs sont également plus maitrisées. On nous offre en prime de très belles cases de ces grands espaces sous la neige.
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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

1870 quelque part entre le Colorado et le Nebraska, une caravane de colons se fait attaquer par les indiens. Les seuls survivants sont la famille Osborne, retardée par une roue cassée, ainsi qu'un bébé qu'un Lynx avait amené à l'abri pour le dévorer. Il s’appellera désormais Catamount.

Quelques années plus tard, la famille Osborne a construit un ranch, leur fille est la plus belle de Niobrara et leur fils Catamount est un ado rebelle.



Voici un western bien sympathique, adapté de l’œuvre d'Albert Bonneau.

L'histoire commence donc par cette terrible soirée où le convoi se fait attaquer pour ensuite faire un saut de 14 années. On retrouve Catamount adolescent, c'est un personnage auquel on s'attache vite. Il est en pleine construction avec son passé douloureux qui n'a pas fini de le torturer, puisque Black Possum, l'indien à l'origine de l'attaque, va refaire surface. C'est presque un récit initiatique où Catamount va quitter l'adolescence pour l'age adulte.



Le dessin tient bien la route même si on pourrait affiner certains traits et expressions. Les cadrages sont dynamiques et c'est dans l'ensemble agréable à regarder.

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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Dans ce deuxième tome, Catamount va faire face aux salopards qui dirigent la construction de la ligne de chemin de fer. Il n’y a que dans Lucky Luke que c’est drôle.



Dans Catamount, bédé qui fait dans le réalisme, pas de quoi rire. Les ouvriers chinois, maltraité, sous-payés et qui sont morts sont enterrés dans une fosse commune. Pas de syndicat pour faire valoir vos droits de pauvre ouvrier exploité, pas de comité de sécurité et hygiène… Vos droits ? Zéro ! Hormis bosser et fermer votre gueule.



Qui a chantonné ♫ Non, non, rien n’a changé ♪ ?



Comme dans le film "Once upon a time in the west", quand le monsieur plein de pognon (ou la compagnie qu’il représente) veut vos terres pour faire passer son cheval de fer, deux solutions s’offrent à lui : acheter vos terres ou voler vos terres en vous tuant, en vous assassinant, en vous massacrant ou autre choix.



Le premier tome m’avait plu, celui monte d’un cran, non seulement dans les dessins, plus assurés, plus détaillés, mais aussi dans le scénario qui devient encore plus sombre.



On sent venir l’horreur, on sent la tension monter, on y assistera, impuissant et à partir de ce moment-là, le drame devient de plus en plus dense, de plus en plus fort et de plus en plus sombre.



Une saga western réaliste qui monte crescendo dans sa qualité scénaristique, ainsi que dans ses dessins, qui s’assombrit très fort avec ce deuxième tome.



En un mot : magnifique, mais dramatique...

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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

La bande dessinée western n’est pas morte, tant mieux. Il existe encore de nouvelles parutions et de temps en temps, je découvre des anciennes dont je n’avais pas connaissance…



C’est plus fort que moi, faut que je la lise. De temps en temps, j’en découvre des très bonnes, parfois des mauvaises, mais aussi des classiques, ce qui fut le cas ici.



Oui, on peut dire que Catamount est une bédé western classique au possible, comme tirée d’un bon vieux film western avec des attaques de caravanes, des massacres de colons et un enfant survivant, recueilli par des autres pionniers.



Le gamin a grandi et il porte toujours le nom du cougar qui l’avait déniché (je parle du véritable animal, le puma, pas de la femme d’âge mûr qui cherche un jeune de 20 ans).



Ce premier album est une sorte de récit initiatique. Catamount va apprendre à tirer au révolver, avec l’aide d’un vieux trappeur afin de se venger de l’indien qui a massacré la caravane avec ses parents. Quand je vous disais que c’était du classique absolu.



Les dessins sont assez spéciaux, au départ, ils m’ont un peu déroutée avec leurs tons assez sombres. Par contre, les traits des visages auraient pu être affinés afin de permettre une plus grande palette d’émotions sur ces visages.



L’avantage du côté réaliste des dessins, c’est qu’ils donnent à ce récit un ancrage dans la réalité que n’auraient pas réussi à faire des dessins du genre gros nez.



Ici, pas d’humour, pas de blagues, on est dans du sérieux et un peu de violence. La scène avec le massacre des colons est assez peu ragoutante et à ne pas voir si vous manger (ou allez passer à table).



Je soulignerai que le manque de profondeur des personnages n’est pas vraiment un obstacle dans ce récit. On sait peu de choses d’eux, mais ce n’est pas important pour la compréhension de l’histoire, ultra classique.



Ce sera sur la fin que l’on comprendra pourquoi l’indien Black Possum voulait tant anéantir tous les membres de la caravane. Toujours la même histoire biblique : œil pour œil, dent pour dent. Bien que dans ce cas-ci, Black Possum prenne aussi tout le reste des membres et les intérêts avec. Vous jugerez vous-même de la pertinence de sa vengeance.



Cette bédé western ne va pas révolutionner le genre, ni le réécrire. Dommage, de temps en temps, j’apprécierais que l’on cuisine les mêmes ingrédients tout en changeant le goût de la soupe et en la présentant autrement.



Une chouette découverte aussi, mais qui ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable comme le firent Durango, Blueberry, Lucky Luke, Comanche ou Buddy Longway.



Au moins, on vole déjà plus haut que dans la bédé Wanted dont j’avais chroniqué tous les albums l’année dernière.



En tout cas, je vais tâcher de lire la suite.


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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Berton et son chemin de fer fait des ravages dans la région du Niobrara : exploitation des indiens, expulsion des fermiers... Et la famille Osborn en a malheureusement fait les frais...



Blessé, accusé des meurtres de sa famille, Catamount n'a plus qu'une seule envie : la vengeance. Et il va pouvoir compter sur des amis de toujours, tel Pad, mais aussi sur des alliés plus inattendus comme les indiens Crows.

Le fond de l'histoire peut paraitre comme un western classique mais il est très bien exploité. Nous avons là une histoire assez sombre et dramatique, des personnages bien plus torturés qu'il n'y parait et même un soupçon de violence qui donne une note poignante au récit.

Tout est bien amené, je n'ai pas grand chose à dire et je pense que les amateurs du genre apprécieront.

Le dessin est très bien, expressifs et de qualité. Un trait un peu charbonneux mais aux paysages fantastiques. Il offre certaines pages vraiment belles qui ont un découpage dynamique.
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L'Homme de l'année, tome 13 : 1888

Enfer et damnation, encore cet Aaron Kosminski et cette stupide histoire de châle bourré de traces d’ADN, que j’avais lue dans le roman de Russell Edwards : "Naming Jack The Ripper" (Jack l’éventreur démasqué) !



Bardaf, après quelques cases, lors de la découverte d’un châle dans une vieille malle au grenier, j’ai compris qu’on allait nous proposer cette théorie tout ce qu’il y a de plus loufoque.



Mais bon, le vin était tiré, il fallait le boire, ou plutôt, la bédé était commencée, fallait l’achever.



Juste après cette découverte, les auteurs basculent sur la nuit du 31 août 1888 avec Mary Ann Nichols, ivre et rencontrant son tueur. Par contre, ils oublient de parler de l’incendie sur les docks…



Les dessins ont su donner à ce récit l’atmosphère qu’il lui fallait en présentant, avec réalisme, des bancs de brume typiquement londonienne, même si, durant les meurtres, il n’y avait ni fog, ni smog, ni brouillard.



Les clichés cinématographiques ont la vie dure et effectivement, ça vous plonge encore mieux dans les rues miteuses de Whitechapel si vous ajoutez ces effets spéciaux que sont les brouillards de l’époque victorienne.



La lumière des quelques réverbères est elle-même noyée dans la brume, tamisant la lumière, lui donnant une autre aura, plongeant un peu plus le lecteur dans l’ambiance de 1888 et de ses meurtres. Rien à redire, j’ai aimé les décors.



Les meurtres sont violents, sordides, le sang gicle, bref, on s’y croirait ! Les couleurs, style aquarelles, mettent bien en scène l’histoire, que ce soit au niveau des meurtres ou des événements qui l’entourent puisque nous allons pénétrer au coeur de la vie de Kosminski.



Là où j’ai trouvé que l’on manquait de réalisme, c’est lorsque notre garçon coiffeur, le fameux Aaron Kosminski est vêtu d’un haut-de-forme et d’une belle redingote lorsqu’il quitte son boulot. Apparemment, les apprentis coiffeurs savaient se vêtir. On vit piteusement mais on s’habille en grand seigneur.



Pour mieux comprendre les mobiles du tueur de Whitechapel, les auteurs le mettent en scène dans ce qui fut son passé, avant qu’il n’arrive en Angleterre, quand il était dans son village en Pologne, sous occupation Russe.



Et les Russes, ils s’en prenaient aux Juifs Polonais… Non, rien n’a changé, les boucs émissaires sont toujours les mêmes.



Mettant en scène ce qui aurait pu être la vie de Kosminski, les auteurs lui ont donné une vie, un mobile, un regard un peu fou, dans les tons bruns-rouges des plus troublants et flippants. On frôle même parfois des regards méphistophéliques.



Leur tueur, vu ses yeux fous et son comportement a tout d’un tueur crédible, mais on ne me fera pas gober le test ADN que Russel Edwards a réalisé sur le châle trouvé aux côtés du cadavre de Catherine Eddowes et (sois-disant) volé par un policeman à l’époque (celui arrivé le premier sur les lieux du crime) pour l’offrir à sa femme.



Un truc plein de sang et de coups de couteau, dans la bédé… Quelle femme voudrait de ça ? Là, je n’y crois pas un instant, je n’y ai jamais cru, encore moins en lisant le roman de Edwards, mais la bédé est plus centrée sur les meurtres de 1888 que sur les tests ADN réalisé sur le châle et au final, moi qui pensais soupirer et ronchonner, et bien, c’est tout le contraire qui s’est passé.



La manière d’aborder le sujet, les dessins, la mise en scène, le découpage (si je puis me permettre), les couleurs aquarelles dans les tons qui rendent justice à l’ambiance glauque des rues de Whitechapel, tout ces détails réussis ont fait pencher la balance vers le plaisir livresque, alors que c’était des plus mal barré au départ.



Les auteurs ont bien réussi leurs coups et on a vraiment l’impression d’être face à un potentiel tueur, même si, dans le fond, ce serait trop facile et que de toute façon, pour moi, Jack l’Éventreur doit rester à jamais sans identité, le mythe s’effondre toujours quand on sait.



Une réussite. En mettant de côté le fait que ce châle soit vraiment celui trouvé sur Catherine Eddowes ! Cette vente aux enchères avait attisée la curiosité de cerains Ripperologues mais personne n’a pris cette histoire au sérieux car tous doutaient de l’authenticité de ses origines.


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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Le tome 3 tient les promesses du tome 2, de l’action, des retournements de situations, de la violence, des fusillades, et un brin d’empathie, d’émotions, c’est du bon western. ça ne lésine pas sur les clichés du genre, manichéen, violent, mais c’est destiné à un public qui aime ça, et ça fonctionne parfaitement. Le dessin est dynamique, parfois spectaculaire, Benjamin Blasco-Martinez a fait de beaux progrès depuis le tome 1. Le train ne passera pas sans heurts, mais cette série est mise sur de bon rails. Le quatrième tome, ça sera pour une prochaine fois.
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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Ce deuxième tome est beaucoup plus réussi que le premier.

L'histoire reste basique mais le récit est dynamique, plus en profondeur. Avec plus de tension. Où il est question aussi d'honneur, de complots et de trahison.

Les personnages sont au centre de ce tome. Leurs personnalités complexes. Catamount reste fidèle à lui même, avec sa part d'ombre malgré sa grandeur d'âme.

Et pour couronner le tout, les dessins sont vraiment sublimes. Une belle amélioration du trait et surtout une colorisation parfaite.

On a hâte de connaitre la suite des mésaventures de Catamount qu'on imagine bien sombres.
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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Quelle histoire ! Le premier tome n’était qu’un prélude servant à poser les bases. On est ici sur autre chose, une véritable histoire digne des grands westerns.

Très bon scénario, récit dur où la loi du plus fort est plus que jamais présente, l’injustice sur fond d’arrivée du chemin de fer avec l’exploitation de populations asiatiques et indiennes, expropriation de propriétaires.

Le dessin est à la hauteur du reste, on rentre vraiment dans l’ambiance.

Ma seule déception a été de voir que cette histoire se poursuit avec le prochain tome que je n’ai pas encore. Il va donc me falloir patienter un peu.
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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

Un premier tome assez classique entre indiens et américains. Une histoire de vengeance. Une histoire assez simple, sans surprise. Mais aussi sans temps mort.

Ce n'est pas désagréable, bien au contraire, mais rien de transcendant. Ce tome sert surtout à planter le décor et à définir les personnages, à leur donner de la profondeur, pour la suite.

Les personnages sont intéressants. Surtout Catamount et Pad.

Les dessins ne sont pas extraordinaires mais efficaces. La colorisation pourrait être meilleure.
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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

J’ai eu beaucoup de plaisir à me retrouver au far west pour cette bande dessinée. Histoire entre colons et indiens qui reste tout de même assez classique, on peut regretter que les indiens soient une fois de plus les méchants assassinant les fermiers. La loi du far west, loi du talion dans ce cas précis mais les dessins, les situations nous plongent au cœur de l’histoire, ça semble assez réaliste et se suit agréablement.
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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Longtemps que je n’avais pas lu un western old school respectant les canons du genre. Indiens, grands espaces, héros au cœur pur et à la gâchette facile, femmes fatales, méchants vraiment méchants, meurtres, poursuites à cheval, drames, injustices et loi du plus fort, tout y est. Benjamin Blasco-Martinez adapte une série de romans des années 50 signés Albert Bonneau, auteur prolifique de récits d’aventure surnommé « l’homme aux mille romans ». Il s’approprie les codes de la littérature populaire tout en donnant au récit d’origine un bon coup de jeune. A la fois respectueux et moderne, il mâtine le scénario, au demeurant classique, d’une pointe d’humour noir trempée dans une bonne dose de violence. Le résultat est efficace et convaincant.



Le premier volume a été publié en 2015 chez un autre éditeur et force est de constater que les progrès du dessinateur entre les deux albums sont sidérants. Aucune comparaison possible entre les pages maladroites du tout début réalisées à l’école Émile Cohl de Lyon et les superbes cases à bord perdu du tome 2. Le trait est plus sûr, le travail sur la lumière bien plus accentué, les mouvements des personnages plus souples et les décors plus fouillés… pas le jour et la nuit mais presque.



De l’excellent western, sauvage et sans concession, qui n’est pas sans rappeler le mythique Durango d’Yves Swolfs. Si le premier tome manque quelque peu de maîtrise, le second, bien plus dense et abouti esthétiquement, ravira à coup sûr les amateurs du genre.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Benjamin Blasco-Martinez poursuit son adaptation des romans d’Albert Bonneau publiés dans les années 50. Il clôt avec ce troisième tome une trilogie puissante, portée par des dessins somptueux et une tension dramatique électrisante. Les grands espaces, la rudesse de l’hiver, les indiens, les fusillades, la vengeance, les affreux jojo et le héros au cœur pur, les ingrédients sentent à plein nez le déjà-vu mais leur association fonctionne à merveille.

Un western old school très cinématographique et redoutablement efficace qui revisite sans lourdeur toute la mythologie de l’Ouest sauvage. Certaines pages relèvent du tour de force graphique et offrent des tableaux d’une beauté saisissante.


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Catamount, tome 4 : La rédemption de Catamount

Toujours poursuivi par tous les shérifs de la région et l'Agence Pinkerton en plus, il faut dire qu'une prime de dix milles dollars, ça aide aussi, Catamount est sur le point d'entrer au Texas.



Sa route va le mener vers la ville de Delgado, où un certain Buck Winter essaye de faire sa loi en rachetant les petites fermes des alentours au prix le plus bas, avec la bienveillance du notaire Larsen, peu scrupuleux et encore moins regardant.



Mais Catamount est à la recherche d'un jeune garçon, William Gilson, qui, après avoir perdu son père, a quitté la ferme familiale pour se réfugier dans le jeu, la boisson et.. les emmerdes.



Dans sa fuite, Catamount a été hébergé et nourri par la mère de William. Sensible à son histoire, il lui promet que si il croise la route de William, il lui ferait entendre raison pour qu'il revienne à la ferme.



William est à Delgado et est même devenu la tête de turc de Buck Winter, qui ne se prive jamais de lui refaire le portrait quand il tombe dessus.



William se voit aussi offrir un boulot de contre-maître dans la ferme de la señorita Paquita Mendez, propriétaire du seul ranch qui intéresse encore Buck Winter.



Un lieu de convergence naturel pour tous donc, qui l'air de rien, sent déjà la poudre....
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