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Citations de Bérengère Cournut (373)


Je me rends compte que depuis toutes ces années, nos émotions, nos jugements la traversent. Notre folie aussi, c'est évident.
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Avec le vent, c'est fou comme ça résonne, un trou comme le nôtre...
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Mais ce soir, je ne suis qu'un souffle, un vent faible qui enrage de ne pouvoir mieux appeler l'orage.
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Lorsque nous avons atteint le pied de la montagne, une brume épaisse était en train de tout envahir. Elle arrivait du fond de la banquise - comme si la mer avait décidé de noyer toute la plaine. Nous nous sommes retrouvés dedans juste avant d’atteindre le camp. J’ ai demandé à l’ homme d’ arrêter le traîneau devant notre maison d’ hiver.
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C'est étrange comme, parfois, " rien " a l'air d'être quelqu'un.
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Entends-moi bien, Elise :
Je ne crois pas aux femmes-serpents
Je ne crois pas aux filles-anguilles
Je ne crois ni aux ondines ni aux mélusines
Je crois aux sœurs rempart de folie
Je crois aux liens salvateurs de la fratrie!
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Je reste une fille de l’Ocean, et vous prie, ce soir, de m’accepter comme une simple vague - courant, grondant, puis s’évanouissant, ne laissant pas même une trace sur le sable.
La vie n’est rien de plus qu’une onde qui résonne d’un cœur à l’autre. Je suis heureuse que les deux nôtres, un jour, aient vibré à l’unisson.
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Les Blancs sont aveuglés par la poudre quand il neige, mais ils savent mieux que nous d'où viennent les bruits, le gibier et le vent.

Sauf que sans nous, ils se perdent. Dans le grand blanc d'ici, et même dans leur pays. Ils viennent, ils s'imprègnent - et puis un jour, ils repartent et s'enfouissent dans leur terre lointaine. Ils noircissent des milliers de pages à notre propos, farcissent des enveloppes de peau avec nos histoires, que d'autres reprennent pour leur propre gloire, sans avoir jamais posé un pied sur Nuna - notre territoire. Ces gens habitent et colonisent un imaginaire qui ne leur appartient pas.
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« Tata ? » Elle sursaute. « Mais qu’est-ce que tu fiches, à pleurer dans la rocaille ?
- Oh, oh ! Je ne pleure pas, esquive-t-elle en souriant. J’arrose simplement les pensées que j’ai mises en terre récemment... »
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Depuis le premier cours où Mme Élise a distribué des fonds de carte sur papier calque, je ne peux plus m’arrêter d’en dessiner… J’ai commencé sur mon grand cahier de travaux pratiques pendant les heures de permanence – quel beau mot, la « permanence »… Ça se passe dans la grande salle du réfectoire, rendue silencieuse par la vigilance des surveillants. Les élèves sont assis chacun à une table, empêchés d’être bêtes par les règles du silence… C’est merveilleux.
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Maman racontait souvent que papa et elle avaient grandi en ville, mais comme deux fleurs des champs. C’est-à-dire qu’ils n’avaient pas d’attaches, pas de racines dans le béton.
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Mon père dit que les seules lois valables
Sont celles qui président à la croissance de ses salades.
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Les femmes puissantes
Encourent d'abord
Tous les dangers
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Montant toujours plus haut dans mes yeux, l'eau noyait l'horizon. Elle déposait sur lui ce brouillard liquide dans lequel on perçoit les choses qui, sans cela, restent invisibles.
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Je ne veux pas de toi
Ni en chair ni en chant
Je suis de noir et de nuit
Tu es de neige tiède et de sang
Va-t'en
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C’est la troisième lune depuis que le soleil a disparu de la ligne d’horizon — et la première fois de ma vie que j’ai si mal au ventre. Me décoller du corps chaud de ma sœur et de mon frère, me dégager des peaux qui nous recouvrent, descendre de la plate-forme de glace.
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Nous découvrons ensemble avec la même joie, le même émerveillement, le tout nouveau manteau de neige. Désormais, le jour naît de la terre. La faible clarté du ciel est généreusement reflétée par une infinité de cristaux. La neige tombée durant la nuit est si légère qu’elle semble respirer comme un énorme ours blanc.
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Toutes les histoires que nous connaissons ont été racontées, tous les jeux d’adresse ont été tentés, tous les mythes anciens ont été invoqués. Nous devons maintenant inventer la nuit qui vient.
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Sous la peau de mon ventre, l’enfant bouge comme une vague, parfois comme un jeune harfang qui tente de prendre son envol. Je me demande d’où vient ce petit être. De la mer, du ciel ou de la toundra.
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Je ne suis plus seule. Toute la nature respire du même souffle que moi.
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