Bertrand Gatignol

excelentissime!!

le thème est original, le scénario très bien construit avec un rythme plutôt lent mais ce n'est pas une histoire d'aventures. Le graphisme est à couper le souffle et le traitement en dichromie met en avant l'incroyable travail de l'auteur

Les Ogres-Dieux devait être un one-shot ; cette prolongation s'avère à la hauteur, voire supérieure à l'original. Une indéniable réussite.
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Un passionnant conte gothique qui mérite vraiment votre intérêt, d’autant plus que, pour cet opus, autant la composition de la narration que la mise en scène graphique touchent à l’excellence !
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Là où beaucoup pêchent par excès de stéréotypes, de clichés ahurissants et de niaiserie, Pistouvi a réussi à mettre en image un passage difficile pour tous : celui qui mène l'enfant vers le monde des adultes.



C'est une oeuvre initiatique débordante d'imagination, qui n'est pas sans rappeler, de par sa poésie et son dessin inspiré de celui des mangas, les films d'animation de Miyasaki, notamment Mon voisin Totoro, par sa nature magique et son surréalisme enchanteur, ou la cabane et les jeux des enfants perdus dans Peter Pan. Sans donner de leçon particulière, il n'est nulle part suggéré qu'une des rives soit plus verte que l'autre, et qu'il vaille mieux rester jeune ou devenir plus mature. Il peut par ailleurs être aussi bien appréhendé par toutes les tranches d'âge, et être apprécié pour la finesse de son dessin, par son espièglerie, son sens de la métaphore et / ou son aspect philosophique.



(voir la critique intégrale sur le blog)
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Y sont présentés comme d’habitude dans cette collection des visuels inédits, des épreuves, des story-boards, des croquis... Bref, ces choses qu’on ne voit pas, généralement, ni qu’on ne soupçonne.
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Dans un 16ème siècle de Fantasy, sombre et sanglant, un famille d’ogres règnent en maîtres incontestés sur le monde des humains qui les prennent pour des dieux. Se différenciant des humains par leur taille et leur régime alimentaire, se reproduisant entre eux, ils sont voués à disparaître, sauf si …



Les unions consanguines font naître des ogres de plus en plus petits et stupides. Un jour, la reine accouche de Petit, guère plus grand qu’un homme … Violant la loi instituée par son mari, espérant que Petit sera le Nouveau Fondateur délivrant leur race de toutes tares en s’unissant à des servantes, elle le confie à sa tante Desdée, ogresse humaniste. Quel sera le destin de Petit ? Celui que sa mère lui assigne, celui que sa tante espère lui voir prendre, ou le sien propre ?



3 beaux portraits illustrant les 3 âges de la vie en une parabole du Destin, un jeu d’aller-retour entre le passé (glorieuse nostalgie) et le présent (incertitude et dépravation) ou encore un mélange réussi



de Candide et du Petit Poucet,

des dynasties égyptiennes et des royautés européennes,

d’anticipation et d’architecture(s),


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(IK971) Un de mes coups de cœur, Jusqu'au 50 premières pages je me disais banco pour l'album commun collège/ lycée Mais...L'histoire d'ogre admirablement contée et dessinée dans un style très maitrisé et épuré tourne au gore et est limite pour le collège...Mais, oui pour le Prix en Lycée, il risque de séduire les amateurs de gothique et de manga.



(SCM971) Malgré un début accrocheur, mon attention s'est délitée au fil des pages. Je m'attendais à autre chose, peut-être avais-je trop d'attentes sur la façon d'appréhender le poids de l'hérédité?...Pour moi peu intéressant...Si oui pour sélection uniquement en lycée car certaines scènes peuvent tout de même choquer les collégiens à mon sens.



(NB971) Désolée, je n'ai pas accroché...



(CX971 - 14 ans) J'ai bien aimé. Un peu gore c'est vrai mais l'univers est passionnant avec son côté gothique.



(LX971) J'ai bien aimé avec un bémol sur le derniers tiers de l'album un peu décevant (avec une fin rapide, prévisible et bien commode). L'univers fantastique de ces ogres mangeurs d'humains est bien rendu, avec ses excès, ses brusqueries et injustices en tous genres. Graphisme original et plaisant qui m'a fait penser aux illustrations de Gustave Doré. Il me semble que cette BD devrait trouver ses adeptes parmi nos élèves lycéens. Donc, plutôt oui pour le Prix en lycée.

Etrange petite fable qu’on lit comme un rêve d’enfant mignon et cruel, tendre et terrible. On ne sait pas trop où on est. Un monde onirique où il est dangereux d’écouter les oiseaux. Une histoire d’amitié particulière entre une petite fille et un renard dans un monde bizarre avec des corbeaux géants, un vent qui a des airs de fée, un homme-tracteur bourru… et des petits oiseaux idiots qui deviennent fou quand on leur joue un morceau de musique.

Pistouvi, le renard ne vit que pour manger. La petite fille, Jeanne ne vit que pour ranger. Mais il faut à tout pris empêcher que Pistouvi comprenne ce que disent les oiseaux sinon il sera perdu.



Je n’ai absolument pas compris ce que voulaient vraiment nous dire les auteurs, j’ai eu l’impression d’être plongée dans un rêve bizarre et poétique, les dessins sont étranges mais ont aussi ce petit cachet de poésie et de rêve. On se laisse entraîner sans vraiment comprendre tout à fait comme dans un rêve d’enfant, une fable… On parle du passage vers le monde des grands bien sûr mais j’ai aimé ne pas tout comprendre, rester avec plein de questions dans ma tête comme si je me réveillais tout d’un coup sans savoir ou je suis, où j’étais avec encore quelques petites larmes au fond des yeux…

Le dessin est très joli et les ambiances sont fortes de par ce choix du noir et blanc qui, en outre, est très bien géré. Le fait que des personnages de tailles très différentes se côtoient ajoute à l’originalité des vignettes et donc de l’œuvre.


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A rebrousse-poil des histoires de princes et de princesses fatalement faits l'un pour l'autre, cet anticonte mêlant bande dessinée et textes illustrés traite astucieusement du déterminisme familial et de l'omnipotence au sein des sociétés monarchiques.


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Ce conte morbide puise sa force dans les fondements des récits initiatiques, et porte le focus sur la destinée d’un héros malmené par sa condition et ses origines, et qui va devoir faire des choix difficiles à assumer. Cette fable gothique est mise en images avec beaucoup de force et une certaine violence.
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Que ce soit en couleurs ou en N&B, l'histoire de Jeanne et Pistouvi ne manque pas de charme et peut être appréhendée à différents niveaux.
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