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Critiques de Bertrand Gatignol (272)
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

BD très agréable, récit gothique sur l'histoire d'une famille d'ogres. Dans ce premier tome, nous assistons à la naissance de Petit qui doit rester caché aux yeux de son père le roi. La partie BD tout en noir et blanc avec de grandes cases raconte l'histoire de Petit et comment il grandit. C'est sombre, cruel, les humains étant les esclaves des ogres. Très bons dessins. En alternance, du texte nous présente certains membres importants de la famille. Cette BD traite de déterminisme familial, d'héritage, de pouvoir. A suivre.
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Pistouvi

J'ai craqué pour la couverture et ce petit renard tout mignon sur Vinted. Malheureusement, je ressors de cette lecture déçue et mitigée.



Nous suivons Jeanne et Pistouvi qui vivent tous deux dans une cabane dans un grand arbre. Leur vie est paisible : ils vivent au jour le jour, regardent le géant sur son tracteur faucher l'herbe quotidiennement, reçoivent la visite d'une jeune femme qui sème des graines derrière le géant, et la vie suit son cours sans fausse note. Seul point noir au tableau : le chant des oiseaux qui pourrait transformer Pistouvi en l'un des leurs.



Ce graphique est une ode à l'enfance, à la fois poétique et dérangeante. Nous sommes projetés dans un texte qui parle de l'enfance et du passage à l'âge adulte, ce passage qui te fait comprendre que le monde est dangereux, parfois triste et dur. J'ai aimé le message véhiculé même si je n'ai pas apprécié l'ensemble de l'œuvre.



Certes, les planches sont magnifiques, mais il m'a manqué un je ne sais quoi pour être totalement embarquée. Je ne la trouve pas adaptée pour de jeunes lecteurs d'une dizaine d'années ; les messages ne seront pas compris de la même façon qu'un regard d'adulte. Et c'est ce qui m'a le plus dérangée. Je pense que le texte aurait pu apporter beaucoup plus de choses et je garde un goût de trop peu ou de "tout ça pour ça".
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Donjon Monsters, tome 17 : Un héritage trompeur

Papsukal, le fils de Herbert et de Isis, est assoiffé de vengeance et a obtenu l'aide de l'esprit du grand sorcier Blaise Pilozzi.

Mais celui-ci est malin, pendant que le chat-canard apprend ses sorts, Blaise prend possession de son corps, dans le but de finir par prendre le dessus sur le vindicatif jeune-homme.

Quand celui-ci finit par s'en rentre compte, il va demander l'aide d'une puissante magicienne : Sonia la maigre, reine des Gobelins, que nous avions autrefois croisée quand elle s'appellait Sonia la grosse. Je ne cache pas qu'il m'a fallu un certain temps pour faire le lien avec l'ancienne maitresse de Marvin, d'autant qu'on la pensait bel et bien morte.

Le récit est très sympathique, très noir et un peu sanglant (mais c'est ce qu'on cherche dans la série Donjon...) et le tout est servi par le très beau et très efficace dessin de Gatignol. Je regrette toutefois que mon tome soit en couleurs, le récit doit être plus percutant dans le noir et blanc qui a fait la renommée de ce dessinateur.
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Donjon Monsters, tome 17 : Un héritage trompeur

J’adore la série donjon mais je n’ai pas apprécié cet épisode malgré quelques bons traits d’humour. J’aime les scénarios foldingues de cette série mais la c’est vraiment trop n’importe quoi. Inventif oui, mais il manque une sorte de cohérence qui rachète un peu l’outrance des ressorts du scénario.

C’est intéressant de zoomer le temps d’un album sur le personnage de Papsukal, le fils maudit d’Herbert mais Papsukal est trop monolithique pour vraiment intéresser.

Le côté épique des aventures pourrait avoir son intérêt aussi mais les différents protagonistes ont des pouvoirs très puissants qui font un peu trop penser aux histoires improvisées des enfants « oui mais moi j’ai un rayon de la mort! Oui mais moi je te lance un rayon plus fort ». Ce ton marchait très bien sur l’album précédent, pourfendeurs de démons, à cause du duo comique entre Marvin Rouge et Zakutu, et de leurs failles intéressantes. Papsukal est lui trop lisse, il lui manque cette fragilité qui rend un héros attachant. Et en plus il est possédé par un sorcier encore plus déprimant.

Dommage, il reste cependant à le relire pour être sûr de n’avoir rien loupé de ces savoureuses allusions aux reste de la saga.

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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

Une très belle claque visuelle! C'est une vraie leçon de dessin et gestion des valeurs, c'est simple, j'ai eu l'impression de lire en couleur! Très contente de le rencontrer dans la médiathèque que je fréquente, hâte de lire les prochains tomes! J'ai adoré l'ambiance, ce gigantisme qui défi les proportions et repousse le cadre.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

J'ai découvert cette BD sous recommandation de mon libraire. J'ai d'abord été attirée par le concept : suivre un enfant ogre qui grandit en portant à la fois la honte et l'espoir de son peuple, une histoire entrecoupée par la présentation de ses ancêtres accompagnée d'une page de texte plus classique. Les idées sont intéressantes et l'univers développé aussi même s'il est un peu trop sale à mon goût. Petit est un personnage ambivalent qui lutte contre ses bas instincts en essayant d'être fidèle à ses principes, l'ensemble est plutôt bien réussi. Mais il est le seul à disposer d'un peu d'intérêt et de subtilité psychologique, tous les autres protagonistes ne sont que des clichés ou des fonctions qui passent pour les besoins de l'histoire, ce qui est un peu dommage.



Si je ne lui mets "que" trois étoiles c'est aussi parce que, sur un plan personnel, je regrette le choix du noir et blanc et que certains passages manquent de développement, sortent un peu de nulle part, comme par exemple la dernière planche de fin. Les idées sont là, ça aurait pu être encore mieux mais c'est déjà vraiment pas mal comme ça.
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Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme

Après avoir campé dans les 2 précédents tomes la figure et l'histoire de Petit, le fils de dieu à taille humaine et de Yori, le demi-sang devenu Chambellan, les auteurs de cette saga fantastique, dans tous les sens du terme, s'attaquent à la geste de Lours et des Niveleurs, creusent l'histoire du peuple et celle de Sol, le bras droit du Chabellan.

Après les jeux de l'amour et du pouvoir, le savoir et la transmission sont au cœur de ce récit à la trame classique. Pour perdre l'ennemi qu'il a lui-même formé, son maître revient sur ses terres et renoue avec ses origines. Vaincra-t-il et son ennemi et sa malédiction ?....

Vous le saurez en lisant ce 3ème volume toujours aussi réussi, tant dans le fond que la forme, pour ses personnages comme pour ses décors, pour sa narration et ses dialogues comme pour sa mise en scène. On appréciera encore dans ce volume les illustrations hors-texte en appui du récit de la geste de Lours, narrée comme dans un conte de tradition orale. La langue d'Hubert y est un régal, comme son imagination et sa profonde humanité teintée d'une grande et lucide mélancolie. Le dessin aussi, avec un noir, blanc et gris toujours aussi fascinant, impactant et émouvant.
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Les Ogres-Dieux, tome 2 : Demi-sang

Après Petit, le fils de dieu ogre né à hauteur d'homme, place à Yori, humain demi-sang à l'ambition... dévorante ! Avec le même soin pour les décors physiques et le contexte "historique", ce nouveau conte fantastique du duo Hubert-Gatignol nous entraîne dans les arcanes de la cour à la suite de l'ascension irrésistible d'un jeune chambellan - la plus haute fonction accordée par les ogres-dieux dans leur royaune à un humain - assoiffé de vengeance. Amour filial, amour maternel, amour tout court, désintéressé ou pas, cet album satyre du pouvoir tisse, étiré et déchire s'il le faut, tous les liens de sang ou de coeur à l'aune du pouvoir et de ses vertiges. C'est amer et parfois violent, noir et mélancolique, acide et désabusé sur les rapports humains, mais beau, diablement beau, horriblement beau. Tendre et cynique. Les dialogues comme les textes biographiques, les dessins comme la mise en scène. Troublant, envoûtant et fascinant.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

Vous aimez l'univers fantastique et onirique des contes de Perrault ou des frères Grimm ? Ceux, plus philosophiques, des mythes fondateurs où les Dieux voisinent avec les humains, depuis la Grèce antique jusqu'aux géants des Nibelungen ? Alors Petit et la tétralogie qu'il ouvre sont faits pour vous.

Les ogres dominent le monde et commandent aux humains. Au gré de leur lignée, les rois alternent... tous ne sont pas des tyrans mangeurs d'hommes. Mais à force de consanguinité la dégénérescence et la fin guettent la dynastie. C'est alors que naît Petit. Sa taille anormale pour un fils de géant le vouerait à la mort si...

Admirablement présentée et illustrée - des pages de texte content l'histoire des personnages-clés de la dynastie - cette histoire est une merveille de fable humaine et sociale. On s'y meut et émeut comme dans un animé avec une mise en scène aussi riche que les décors. Les personnages naturellement outrés nous embarquent dans un monde de "boulimique-fantasy" où les plus forts mangent les plus faibles jusqu'à ce que... Un récit en noir et gris qui comme les contes soi-disant pour enfants parlent aussi et surtout aux grands.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

J'ai vu passer une pub pour le coffret avec tous les tomes consacrés aux "Ogres-Dieux" et j'ai tout de suite su que j'aimerais : déjà pour le dessin de couverture, j'adore ce style, mais aussi parce que c'est un scénario inventé par Hubert dont je suis une grande fan de l'univers, toujours fascinant et malaisants à la fois.



J'ai donc eu la chance de recevoir ce beau coffret de 4 tomes (qui pèse 5 kg!!) pour Noël et j'ai dévoré le premier intitulé "Petit". C'est une belle et grande bande dessinée en noir et blanc, qui présente une histoire découpée en chapitres avec à chaque fois un interlude que l'un des Ogres-Dieux. C'est tellement bien fait et créatif que je pensais cette histoire inspirée de légendes nordiques. Mais non, tout vient de l'imagination débordante d'Hubert parfaitement complétée par le talent du dessinateur, Bertrand Gatignol.



Tout commence avec une Reine-Ogresse de plusieurs mètres qui met au monde un tout petit bébé à taille humaine et qui est contrainte de le cacher pour ne pas qu'il se fasse dévorer par son père. Petit grandit entouré de serviteurs humains et essaye de se faire une place dans ce monde où il n'en a aucune.



Bref, c'est original, intelligent, bien créé et dessiné ! Hâte de lire les autres !
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Pistouvi

Il y a quelque chose qui m'embête dans les récits métaphoriques, c'est le fait de ne pas arriver à saisir la métaphore. Ça me fait passer complètement à côté du récit, qui reste obscur et abscons.

C'est un peu ce que j'ai vécu ici, où les métaphores sont restées trop obscures pour moi, et j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire du fait de toutes les questions que je ne comprenais pas vraiment.

L'histoire est assez simple, mais les éléments qui la composent sont trop abstraits. Si j'ai cru comprendre une métaphore de la mort et du deuil vécu par un enfant, je ne vois pas trop la logique du truc. Pourquoi des oiseaux, que représente ce vieux bougon sur un tracteur qui hiberne, pourquoi Jeanne ne semble pas affectée par les oiseaux, etc ... Surtout que l'univers est assez varié et propice aux interprétations, mais l'histoire est assez rapide et se finit sans que je n'ai l'impression que tout soit clair. En tout cas ça ne m'a pas paru être le cas au sortir de ma lecture.



Niveau dessin c'est plutôt bon et marche avec l'univers étrange qui est dévoilé. Les cadrages marchent souvent très bien, avec des recherches créatives et inventives. C'est de bonne facture et m'encourage franchement à découvrir la série Les Ogres-Dieux qui me fait de l’œil depuis longtemps.



Bref, le récit m'a paru assez obscur, la lecture n'est pas franchement marquante mais j'ai bien envie de découvrir le dessinateur plus avant. Une mise en bouche, donc, pas intéressante pour autant.
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Les Ogres-Dieux, tome 2 : Demi-sang

Un second tome à la hauteur du premier, qui nous amène du côté des Nobles-nés, et des aspirants au poste de chambellan dont les frasques n'ont pas grand chose à envier aux ogres du premier tome ^^



C'est toujours superbement mis en image, et ce conte gothique, sombre et violent, nous en met plein les yeux. Une vraie réussite !



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Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme

Quel plaisir de retrouver Petit. De suivre ses choix et de l'accompagner avec Lours. Un Petit Ogre avec un Grand homme, un sacré mélange, toujours dans l'univers toujours (encore plus) riche imaginé par Hubert et mis en lumière par Gatignol. Cette fois, le séquençage de l'histoire se fait directement sur la vie d'un unique (et mystérieux) personnage Lours.

On continue dans l'épique avec un combat pour la quête du pouvoir entre Petit et le Chambellan. C'est toujours aussi magnifiquement ficelé et dessiné !

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Les Ogres-Dieux, tome 2 : Demi-sang

Qu'ouï-je une suite à Petit ? Mais comment est-ce possible.

Après avoir suivi Petit on re-retrace l'histoire de la dynastie des Ogres-dieux mais part leur chambellan, des humains (de taille humaine du coup) qui servent les ogres ! Je pourrais redire "Quelle magnifique ouvrage". Hubert et Gatignol continue sur leur lancé et enrichisse leur univers riche, sombre et beau.

Yori, le personnage principal est un peu plus "lubrique" et manipulateur que Petit. Bâtard du roi (humain) il doit se faire une place dans un milieu qui le rejette. On retrouve le séquençage par des extraits, sous forme de texte, de la généalogie familiale des chambellans.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

Quelle magnifique ouvrage. Hubert et Gatignol arrive, conjointement, à créer un univers riche, sombre et beau. Ce conte raconte l'histoire d'une famille, par la vie du plus petit des ogres, la conclusion d'un cycle de consanguinité. Un paria, chassé par ses pairs, qui jouera un rôle essentiel dans l'histoire de son monde.

C'est épique, des enluminures avec un dessin lisse et magnifique, une coloration noir et blanche qui appui le thème "gothique". Le tout coupé, séquencé par des extraits, sous forme de texte, de la généalogie familiale.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

Petit est caché à sa naissance. Né des ogres, il naît petit comme son nom l’indique, mais sa mère porte sur lui de grands espoirs pour la lignée.



Une très belle BD, aux planches somptueuses, gothiques et foisonnantes, qui sont magnifiées par des pages de textes qui intercalent les chapitres. On y aborde avec beaucoup de cruauté les questions d’héritage, de liberté de choix, de progrès également (ou plutôt de refus du progrès et d’immobilisme). Une histoire frappante, que ce soit par les images ou l’intrigue, où l’on suit une dynastie mourante, cruelle, bête et méchante, aux instincts bestiaux.



C’est très beau, avec probablement plein de références qui m’ont échappé, mais dont l’ambiance globale de conte gothique m’a complètement conquise.
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Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit

PETIT, Les Ogres-Dieux.



🫀Une curieuse histoire de famille très sombre, alternant entre parties bd et 2-3 pages romancées sur des membres « honorables » de cette famille d’Ogres-Dieux. Les proportions des personnages sont hallucinantes et me donnent le vertige !



🫀Très séduis par le format, Les nuances de gris, les nombreux détails décoratifs qui sont somptueux mais SURTOUT séduis par les thèmes : monstruosité - famille noble dysfonctionnelle - cannibalisme , pulsion, décadence …



🫀La bd est un bel objet livre, des titres en bas relief doré , un format digne d’un conte.



-Série en 4 tomes-





« 👑Petit est le fils du Roi-Ogre. À peine plus grand qu’un simple humain, il porte sur lui le signe de la dégénérescence familiale qui rend chaque génération plus petite que la précédente à force de consanguinité.



👑Son père veut sa mort, mais sa mère voit en lui la possible régénération de la famille puisqu’il pourrait s’accoupler à une humaine tel que le fit jadis le Fondateur de la lignée. Elle le confie alors à la tante Desdée, la plus ancienne d’entre eux, qui déshonorée en raison de son amour pour les humains, vit recluse dans une partie de l’immense château. Seulement voilà, contrairement au souhait de sa mère, elle tentera d’élever Petit à l’inverse des mœurs familiales…



👑Tiraillé entre les pulsions violentes dont il a hérité et l’éducation humaniste qu’il a reçue de Desdée, Petit trouvera-t-il sa place ? Et survivra-t-il à l’appétit vorace de sa famille ? »






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Les Ogres-Dieux, tome 2 : Demi-sang

DEMI-SANG, Les Ogres-Dieux (tome 2)

Hubert et Batignol



Encore un gros coup de coeur pour ce tome deux de la saga graphique des Ogres-Dieux. J’ai beaucoup aimé le personnage sombre et ambitieux qu’est Yori. Effectivement ce tome 2 ce concentre sur la lignée des Chambellans des Ogres-Dieux, statut très envié car signe de réel pouvoir ( car les Ogres semblent beaucoup trop au dessus de tout pour s’occuper de leur peuple, des guerres et des richesses ... - ce qui les préoccupent est le résultat.)



« Des bas-fonds jusqu’au château des Ogres-Dieux, la destinée implacable de Yori, enfant illégitimes prêt à tout pour prendre sa revanche. Luxure, compromission, manipulation...Un récit gothique haletant sur les liens du sang. »



Toujours une très belle composition alternant entre texte (Histoire de Chambellans notoires) et bandes dessinées. Pour le coup j’ai juste préferé les « Histoire des Ogres-Dieux » du tome 1 que celles sur les Chambellans.

Histoire très prenante, trop hâte de lire deux restant 🖤 J’adore Yori !


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Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme

Suite et troisième tomes de la saga des Ogres-Dieux que j’ai enfin pu finir.

Personnellement ce n’était pas le plus cossu par rapport aux deux autres tomes, mais j’ai adoré la seconde partie dans cette mystérieuse forêt avec le village aux coutumes étranges

Plus qu’un tome 👁️✨


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Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme

Avec les ogres-dieux, il faut s’accrocher. Chaque nouvel album de la série prend un surprenant virage par rapport au précédent, à tel point que les différents volumes pourraient très bien se lire comme des one shot. Mais en même temps la lecture « en continue » des trois titres offre une cohérence incroyablement solide à l’ensemble.

Les Ogres-dieux, c’est une fresque sanglante racontant le crépuscule d’une famille de géants anthropophages régnant d’une main de fer sur leur royaume et leur peuple d’humains depuis des générations. Le premier album décrivait la chute de la famille royale provoquée par « Petit », l’un des fils du souverain en place. Dans le second, on suivait l’ascension d’un chambellan humain prêt à tous les excès pour devenir le maître du pays après la disparition des géants. Ce troisième tome propose un scénario moins complexe, plus linéaire. On y retrouve Petit qui rejoint un groupe de résistants baptisés « les niveleurs » après l’enlèvement de sa fiancée par les hommes du Chambellan. Guidé par un homme mystérieux prénommé Lours, Petit va s’enfoncer dans la forêt maudite et faire face à un danger qui dépasse tout ce qu’il aurait pu imaginer.

Encore une totale réussite ! Le monde des ogres-dieux ne cesse de s’étendre avec cet album jouant à nouveau la carte du baroque mâtiné d’ambiance moyenâgeuse. Et une fois encore Bertrand Gatignol montre l’étendue de son talent avec son découpage impressionnant et son noir et blanc intense rendant les scènes en forêt particulièrement oppressantes.

Un fascinant conte cruel aux accents gothiques. Entre lutte de pouvoir, étude de mœurs et pur récit d’aventure, la série offre, tant sur le fond que sur la forme, une expérience de lecture d’une rare profondeur.


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