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Critiques de Bill Willingham (395)
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Legenderry, l'aventure steampunk

Un univers steampunk rassemblant une pléthore de super-héros plus ou moins connus : le frelon vert, vampirella, red sonja, zorro, flash gordon...

C'est coloré, travaillé, trash aussi, ça part dans tous les sens.



Mais malgré un programme prometteur j'ai eu du mal à terminer ce livre.

L'album n'est pas mauvais du tout, simplement je pense que je l'aurais davantage apprécié avec quelques années de moins, du temps où je lisais plus de comics. Merci tout de même pour la découverte Elamia.



Je le conseille néanmoins à tout amateur de comics, de steampunk ou les deux et à tous ceux qui voudraient changer d'air après avengers et justice league, c'est une très bonne alternative.
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Fables, tome 19 : Super Team

Retour dans le bureau des affaires courantes avec notre singé préféré, Bufkin, qui a perdu ses ailes en combattant la sorcière Babayaga…



Devant le miroir magique et la tête de son ami Frankie (la créature du dr Frankenstein), il s’interroge sur ce qu’il va bien pouvoir faire ensuite…



Notre ami ne sait pas que Mister Dark a pris possession de Fableville et il ne sait rien de la menace qui pèse sur les Fables réunies dans la Ferme.



Comme je l’ai souvent dit, dans la série Fables, les personnages évolues et certains cachaient bien leur jeu. On les croyait pleutres, trouillards, crétins, mais le jour dit, ils prouvèrent leur bravoure, même Bufkin, le préposé au rangement des livres de la grande bibliothèque.



Et dans ce tome qui regroupe les épisodes 101 à 107, notre singe va tenter d’accomplir sa quête.



Pendant ce temps là, Pinocchio tente de monter une F-Men, à l’instar des X-Men et bien que l’heure soit grave et que Mister Dark soit à leurs portes, il y a beaucoup de drôlerie quand notre vieux petit garçon fait passer des auditions pour intégrer les F-Men.



Très second degré, mais sans caricaturer les X-Men, ces pages donneront de la couleur au récit assez sombre, surtout lorsque Pinocchio expliquera à Ozma le pourquoi du comment il se déplace en chaise roulante avec un grand F sur les couvertures des roues.



Dans Fables, il y a aussi des personnages dont on ne sait pas trop quoi penser d’eux, sont-ils des salauds déguisés en gentils ou des gentils déguisés en salaud parce qu’il doit en être ainsi ?



Depuis ma rencontre avec Mister North, le puisssant vent du Nord, j’oscillais entre les deux, partagée que j’étais devant ce « dieu » qui aimait ses petits-enfants mais qui avait abandonné son fils… Maintenant, je suis fixée, Mister North avait tout d’un Grand Homme, enfin, d’un Grand Dieu…



Dans ce tome, la quête d’un non-héros côtoie celle d’un garçon qui se voudrait homme, d’un petit garçon qui ne sait pas se battre mais qui a déjà prouvé sa valeur et son attachement aux autres, d’un côté nous avons des Fables qui possèdent une virilité à toute épreuve (Bigby et la Bête, Grinder) et une femme qui collectionne les doudous pour son futur enfant…



Un tome où la beauté de Heaven fait face à l’horreur de New-York devenue citée noire, la bestialité de Mister Dark s’opposant à la gentillesse de Gobe-Mouche, un tome où un grand-père doit se mettre en chasse de son petit-enfant fantôme pour l’éliminer…



Super team est un super tome et on se demande bien ce que l’auteur nous réserve comme surprise ensuite !


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Fables, Tome 4 : Le dernier bastion

Waw, je viens de sortir retournée de cette lecture car si j’en ai appris un peu plus sur l’invasion du monde des Fables par l’Adversaire, je suis encore loin de tout savoir !



Mais j’adore quand on me titille la curiosité de la sorte et quand on me surprend alors que je suis bien installée dans mon confort de lecture.



Boy Blue n’a pas trop le moral et puisqu’on lui demande si gentiment, il va nous conter l’histoire du dernier bastion, ce dernier refuge des Fables avant qu’elles ne quittent définitivement leur monde pour arriver dans le nôtre.



L’auteur est une peau de vache, bien qu’il nous dévoile un peu plus sur cette guerre et ce qui se passa durant le dernier bastion, cette sorte de Fort Alamo qui est prêt à tomber au mains de l’Adversaire, il ne nous dit pas tout non plus, juste assez pour nous satisfaire, mais sans nous gaver ou tout nous dire.



De plus, il introduit aussi trois personnages bien chelous dans Fableville avec des airs des M.I.B, la démarche de Will Smith en moins.



Hélas, il y a toujours un dessinateur dont je n’aime pas ce qu’il nous fait de Bigby (pas de nom), mais pour le reste, ça bouge, c’est rempli de souvenirs, de suspense et de sacrifices de certains aussi pour que d’autres puissent s’enfuir et vivre.



Le tout entrecoupé de la campagne électorale de notre Prince Charmant qui se verrait bien maire à la place du maire de Fableville. En tout cas, comme tout bon politicien, il baratine beaucoup.



Rien à dire, c’est addictif cette série !


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Fables, Tome 15 : l'Age des Ténèbres

Pour ce tome-ci, les personnages se remettent doucement de la bataille finale contre l'Adversaire, pansent leur plaie et rendent hommage aux héros tombés.

Si la guerre est finie, certains personnages importants continuent de succomber aux séquelles. Petit pincement au cœur.



Mais évidemment, le répit est de (trop) courte durée et un nouvel ennemi se réveille, encore plus terrible que la menace précédente et vient tout bouleversé.

Pas très convaincu pour l'instant par la caractérisation de ce nouveau grand méchant. J'aurais d'ailleurs aimé ne pas enchaîner tout de suite avec ce nouveau mal "encore plus fort, plus méchant, PLUS PIRE" et laisser le temps aux personnages de respirer.

Pour en profiter pour les développer eux, leurs relations et leur psychologie après cette page importante de tournée.
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Fables, tome 1 : Légendes en exil

J'ai bien aimé ce concept de ces fables revisitées à la sauce moderne. C'est à la fois innovant et passionnant à souhait.



On découvre un monde étrange qui a ses propres règles ainsi qu'une histoire commune. On retrouve des personnages charismatiques de notre enfance tel Blanche Neige ou encore le grand méchant loup dans la peau d'un détective privé. Cependant, les situations rencontrées sont purement adultes.



Le trait est réaliste pour souligner que c'est bien ancré dans une certaine réalité. du coup, on n'a pas trop de mal à croiser des créatures étranges doués de la parole. Il est également question de politique, d'internet et de start-up ... le mélange opère bien comme par magie !



C'est certainement l'un des meilleurs comics que j'ai pu lire ces derniers temps car il s'agit d'une série très originale et divertissante. Il y a tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment de lecture avec des personnages charismatiques, des dialogues exquis et une imagination des auteurs assez débordante qui reste dans les limites de la crédibilité.



Le plaisir fut intense d'autant qu'il y a un véritable renouvellement de l'histoire à chaque tome. Sur la forme, il n'y a rien à redire également.
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Fables - Intégrale, tome 1

Une série de comics qui ravira les amateurs du genre et les passionnés de contes et de légende. Dans cette oeuvre monumentale Bill Willingham met en scène tous les héros de notre enfance, exilés dans le monde des humains depuis qu'ils ont été chassé de leurs royaumes par une armée impitoyable. Devenu réfugiés clandestins ils tentent de se fondre dans la population, avec plus ou moins de succès... Blanche-neige est l'adjointe au maire de cette petite communauté, et tente de régler les problèmes politiques qui se posent à ses concitoyens. Ce premier volume de l'intégrale installe l'intrigue, avec un meurtre et une enquête menée sans concession par le grand méchant loup, sur la voie de la rédemption. Une fable moderne qui mêle culture populaire et légendaire, à savourer sans modération aucune.
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Fables, Tome 2 : La ferme des animaux

(...) Ce tome-ci tient à la fois des contes de fées et de La Ferme des Animaux de George Orwell. Il propose donc à la fois des éléments de réécriture de tout cela, mais également beaucoup de réflexions très intéressantes sur notre société, sur les apparences et sur bien d’autres choses encore. Il est aussi assez violent, je vais me répéter, mais cette série ne convient pas aux plus jeunes, la couverture précise même « pour public averti ».



J’ai moins aimé ce tome que le précédent du fait qu’il se plaçait plus sur le développement des idées, notamment politiques, pour développer son propos. Beaucoup de choses sont d’ailleurs vraiment d’actualité malgré le fait que cet opus date de 2003. Mais il y a beaucoup de détournements intéressants s’agissant de réécrire les contes et certaines trouvailles étaient bien vues.



Les dessins sont dans la lignée de ceux du 1er tome. Je les ai bien aimés, j’ai trouvé qu’ils servaient bien l’histoire. Il y a beaucoup de détails, notamment dans les paysages qui rappellent les contes dont sont issus les personnages.



Même si j’ai préféré le tome 1, ce 2e tome a été une bonne lecture et je suis très curieuse de découvrir ce que les auteurs ont imaginé pour les suivants.
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Fables, tome 1 : Légendes en exil

Je redécouvre cette série lue il y a quelques années.

Rien ne va plus au pays des Fables. Réfugiés aux États-Unis, les héros de nos contes et fables vivent cachés dans la réalité des mortels. Monsieur Wolf est enquêteur, Blanche-Neige administre, Jack (du haricot géant) vit de petites combines... Et c'est le drame. Pour ce premier tome, Rose rouge, la soeur de Blanche Neige disparait dans un énorme bain de sang laissé dans son appartement. L'enquête peut commencer...

Le dessin très 'américain' est un peu trop lisse à mon goût mais l'histoire se laisse lire agréablement.
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Fables, Tome 12 : Le bon prince

Bufkin, le singe volant, celui qui classe tous les livres a fait une sacrée gaffe en faisant tomber l’armure du chevalier parjure.



Grosse gaffe puisque nos fables doivent fermer le bureau des affaires courantes, les pièces de l’armure étant remplie de magie pure.



Voilà encore un tome que j’ai dévoré à pleines dents car il met en avant un autre personnage que j’apprécie beaucoup : Gobe-Mouche, ou Ambrose de son vrai nom.



L’auteur aimant nous réserver des surprises, c’en fut une de taille de voir notre nettoyeur préféré, le Mouche qui avait l’air un peu niais, être un Prince et de le voir accomplir la mission que Lance lui a confié.



Une tâche d’une ampleur importante, ou moult dangers l’attendent, mais n’écoutant que son courage et sa gentillesse, notre Mouche va être plus qu’un caillou dans l’engrenage de l’Empereur.



Mon coup de gueule sera pour le dessinateur Aaron Alexovitch qui dans l’épisode 64 "Interlude" nous offre des personnages horribles à tel point que je ne reconnaissais pas Rose, Boy Blue et les louveteaux !!



Hormis ces horribles dessins, tout le reste est conforme à ce que j’ai depuis le départ : un scénario extra, des personnages que l’on découvre un peu plus chaque fois, la résistance qui se met en place, des vieilles connaissances qu’on aurait mieux aimé ne pas revoir et de la stratégie militaire qui vous fait gagner des batailles sans verser le sang.



Rien à dire, cette série, c’est de la balle !


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Fables, tome 1 : Légendes en exil

Ne me demandez pas sur quel blog j’avais lu les chroniques de ce comics, je ne saurais plus vous le dire.



Un blâme que je mérite, pour ne jamais écrire qui me conseille quoi et ne pas savoir, lors de ma chronique, rendre à César ce qui appartient à César.



S’il se reconnaît, je lui dis « merci » parce que je viens de découvrir une série qui me semble prometteuse et puisque la biblio les possède tous… What’else ?



Imaginez que les créatures de vos contes de fées soient réunies dans la ville de New-York !



Oui, vous avez bien lu ! Blanche-Neige est une adjointe au maire des plus coriace, la Belle et sa Bête ont des problèmes conjugaux, le Prince Charmant est beau gosse mais saute sur tout ce qui bouge et qui est jolie, le Méchant Loup héberge un des Trois Petits Cochons chez lui…



Quand à Blanche-Neige, elle gère Fableville en tant qu’adjointe au maire.



Mais qu’est-ce qu’il s’est passé pour que ces Fables débarquent dans notre monde ??



L’Adversaire les a attaqué, chassé, décimé et, la mort dans l’âme (et les poches presque vides), ils se sont réfugiés en cachette dans notre monde.



Et là, un crime horrible vient d’avoir lieu et notre Grand Méchant Loup (à visage humain) va mener l’enquête. Normal, il est le shérif…



L’auteur, Bill Willingham, n’a pas cherché à faire table rase des contes du passé, ou à tout changer, non, il a introduit l’attaque du monde des Fables par un Assaillant et il les a transposé dans notre monde, leur inventant une nouvelle vie, une vie de réfugiés, une vie qui n’est pas faite pour certains, une vie traumatisante pour ces êtres quasi immortels qui ne vieillissent jamais.



J’ai aimé l’humour corrosif dans les répliques que certains s’envoient à la gueule, les soucis bien terre-à-terre de certains couples, le fait que les personnages soient détournés, mais tout en restant cohérents dans leurs actions.



L’enquête est bien menée et j’ai été eue à la fin parce que je ne m’y attendais pas du tout ! Pas le temps de s’embêter car tout l’album n’est pas dévolu à l’enquête sur la mort sanglante de Rose-Rouge mais il sert aussi à nous présenter une partie des protagonistes et de leur organisation au milieu des Communs (nous) qui n’avons pas connaissance de leur existence.



Par contre, j’ai eu du boulot pour retrouver parmi les nombreuses allusions référencées celles que je connaissais. Ben j’en connaissais pas beaucoup ! Bon amusement à vous pour toutes les dénicher dans les décors.



Ma seule critique sera pour les couleurs qui ne sont pas terribles et je trouve ça un peu mesquin lorsque l’on voit le prix des livres.




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Fables, tome 25 : Adieu

Il s'agit du dernier tome et du dernier épisode de la série. Il constitue à la fois le tome 22 (en VO), 23 ou 25 en VF, de cette série, mais aussi l'épisode 150, initialement paru en 2015, écrits par Bill Willingham comme tout le reste de la série depuis le premier numéro.



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- Farewell (histoire principale, 78 pages, dessins et encrage de Bill Willingham, mise en couleurs de Lee Loughridge) ' L'histoire est racontée par Ambrose Wolf qui l'écrit dans un futur plus ou moins lointain. Il évoque la suite du duel entre Prince Brandish et Lancelot. Il y a un combat de magie, le retour d'un personnage cru mort, un affrontement sans pitié entre 2 sœurs, et bien des choses encore.



Bill Willingham et Mark Buckingham ont donné plusieurs interviews pour accompagner la parution de ce dernier épisode, pour bien préciser que s'ils ne s'interdisaient pas de revenir à cet univers, ils avaient la ferme intention de réaliser une rupture durable d'avec ces personnages. Cette première partie de ce dernier tome apporte une conclusion à l'intrigue principale et à de nombreuses intrigues secondaires. Le scénariste a préparé cet arrêt de longue date, ayant déjà évoqué la fin de Fableville dans les épisodes 139 & 140 (tome 20). Il avait déjà commencé à raconter les dernières histoires d'un certain nombre de personnages dans le tome précédent. Dans l'épisode 134, 2 personnages décédés avaient tenu une conversation sur le thème du départ qui s'appliquait de manière manifeste à l'arrêt de la série un an plus tard.



Le lecteur retrouve avec plaisir les dessins de Buckingham pour une dernière fois. Willingham découpe son récit en courts chapitres de 4 à 8 pages, passant en revue de nombreux personnages, avec des scènes de foule, comme des scènes intimistes. Le dessinateur est impliqué à 100% avec des personnages magnifiques, des images immédiatement lisibles, empreintes de ces plis et replis, caractéristiques de son encrage. Outre le plaisir indéniable de contempler ces personnages devenus si proche du lecteur en 150 épisodes, il y a également celui lié aux différents lieux, ainsi que les structures de pages caractéristiques, avec leur bordure verticale.



En prime, la mise en couleurs de Lee Loughridge est magnifique de bout en bout. Elle ressemble à de l'aquarelle, avec des teintes légèrement délavée pour donner un aspect intemporel aux images. Ces pages sont splendides de bout en bout, qu'il s'agisse de scènes d'action (un nouveau duel à l'épée), de scènes de destruction massive, de scènes de foules. Le lecteur les apprécie d'autant plus qu'il sait que ce sont les dernières. Il n'y a effectivement pas d'équivalent dans les comics contemporains.



Le lecteur attentif (et avec une bonne mémoire) revoit donc passer de nombreux personnages de premier plan (le vieux Roi Cole, maire de Fableville) ou très secondaires (June Rodney, Junebug qui emménageaient à Fableville dans l'épisode 130).



Willingham recentre donc son récit sur les 2 sœurs, en incluant les enfants de Blanche Neige et Bigby. L'intrigue principale est résolue de manière entièrement satisfaisante, à la manière de ce scénariste (il suffit de se souvenir de la guerre contre l'Adversaire). Il ne se contente pas d'apporter une résolution en bonne et due forme, il envisage également une autre alternative en montrant en quoi elle aboutissait à une impasse, et était donc inenvisageable. Arrivé à la fin, le lecteur n'a qu'un regret, à savoir que l'intrigue secondaire relative à Camelot n'ait pas donné lieu à plus de développement.



Interrogé par un journaliste, Bill Willingham a indiqué que de son point de vue le thème principal de la série, le fil conducteur fut celui de la famille. Mais il ajoute qu'il appartient à chaque lecteur de se forger sa propre opinion quant à l'interprétation qu'il fait de ces histoires. Il y a autant de lectures qu'il y a de lecteurs. Effectivement, le thème de la famille est présent de façon explicite ou sous-jacente tout au long de chaque histoire.



Il est possible de mettre en avant un autre thème encore plus évident : celui de la littérature de l'imaginaire. Bill Willingham et les artistes qui l'ont accompagné ont mis en scène des personnages issus de fables, contes et légendes pour des histoires sans cesse renouvelées, sans aucun retour à un statu quo tiède et confortable. Enfin, Bill Willingham a disséminé avec parcimonie quelques références littéraires, ce tome citant le poète Ted Hughes (Edward James Hughes, 17 août 1930 - 28 octobre 1998), et évoquant la célèbre maxime de Lord Acton sur le pouvoir absolu.



Le scénariste s'est parfois reposé sur une dichotomie Bien/Mal assez pratique en termes de dynamique d'intrigue, mais même les bons ont toujours conservé une part d'ombre, y compris dans les moments les plus basiques. Il a tenté à une deux reprises de s'aventurer dans des terrains politiques, avec une maladresse telle que le lecteur ne regrette pas qu'il n'ait pas persisté dans cette voie.



Le profil psychologique de chaque personnage n'était pas très fouillé, ni très complexe. Néanmoins le comportement de chaque personnage relevait de celui d'un adulte et pas d'un adolescent. Au fur et à mesure des crises à affronter, le lecteur a pu apprécier les valeurs de chaque personnage. De ce point de vue-là, ils étaient tous dotés de solides convictions, à commencer par le Prince Ambrose et sa ferme décision de refuser de s'aligner ou de compromettre ses valeurs.



Si cette série a pu durer autant de temps (depuis 2002 jusqu'en 2015), c'est à la fois parce ses créateurs ont refusé de faire du surplace, mais aussi parce qu'ils ne se sont pas reposés exclusivement sur le monstre du mois, ou le nouveau personnage recyclé à partir de contes et légendes oubliés. Ils ont su faire ressortir l'humanité des protagonistes, ainsi que leur fibre morale. À ce titre, ce dernier tome conclut la série dans la même tonalité. 5 étoiles.



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- Pour ce dernier tome, Bill Willingham a fait les choses en grand et a inclus de nombreux autres récits pour être sûr d'avoir rassasié ses lecteurs. Il ne s'agit en rien de bouche-trous assemblés à la va-vite, mais plutôt d'éléments narratifs de nature diverse venant compléter le récit principal. Cela commence dès la couverture qui dispose de rabats intérieurs. Ainsi l'illustration de couverture correspond en fait à un dessin unique occupant l'équivalent de 3 pages, dans lequel Nimit Malavia a représenté 177 personnages, tous répertoriés et identifiés à l'intérieur pour que le lecteur les reconnaisse tous.



Après le récit principal illustré par Mark Buckingham, viennent des histoires courtes de 1 à 6 pages qui ont pour thème la dernière histoire de tel ou tel personnage, de premier plan ou secondaire. Chaque histoire est dessinée par un artiste différent. Ils sont au nombre de 25, avec certains ayant déjà illustré un épisode de transition (comme Niko Henrichon), d'autres des histoires courtes (comme Gene Ha), et même quelques artistes de la dernière heure (en particulier 6 pages dessinées par Neal Adams pour la dernière histoire de Noël). Steve Leialoha (l'encreur attitré de Buckingham sur la série) est également de la partie et dessine la dernière histoire de Boy Blue.



Non content de permettre au lecteur de voir un destin possible pour une multitude de personnages, il raconte également (en 1 page chacun ou presque) comment la prophétie relative aux enfants de blanche Neige et Bigby s'est accomplie. Il montre ce qu'il est advenu de Fableville après la dernière bataille racontée dans la première partie. Il a même inclus une page (dessinée par Bryan Talbot) relative à la dernière histoire du personnage incarnant la Mort. Il y a une postface de 2 pages dont les 2 tiers rédigés par Bill Willingham en guise d'adieu, l'autre tiers étant rédigé par Mark Buckingham, 2 pages de scénario pour montrer à quoi ressemblent les documents envoyés par Bill Willingham au dessinateur, et 2 pages de sketchs très succinctes de Buckingham, ainsi qu'un trombinoscope de tous les créateurs ayant participé à ce dernier épisode.



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- À la fin de ce tome, le lecteur est effectivement rassasié, satisfait que ces créateurs aient pu achever leur série dans d'excellentes conditions, mais avec un petit pincement au cœur en se disant que c'est fini, que cette série qui l'aura accompagnée pendant plusieurs années de sa vie n'est plus là.
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Fables - Intégrale, tome 1

Fables est un comic book américain créé par le scénariste Bill Willingham et Mark Buckingham au dessin, lancé en 2002 sous l’imprint Vertigo de DC Comics. Willingham se fit repérer dans les années 80 avec son premier comics Elementals, écrit et illustré par lui, publié chez feu-Comico. Par la suite il contribua à quelques histoires autour des personnages de Green Lantern, Robin, Sandman, Batman, et la Justice Society of America. Il créa également plusieurs autres titres indépendants comme Coventry et Proposition Player. On lui prête aussi une plume de romancier évoluant dans la fantaisy et autour de l’univers de Fables avec Fables : Peter & Max. Avec le temps Fables remporta de nombreux prix, notamment quatorze Eisner Awards. En 2013, un jeux vidéo autour de la franchise, The Wolf Among Us, vit le jour par les studios Telltale Games. On lui compte aussi des spin-offs (Fairest, Jack of Fables, Cinderalla). En juillet 2015, après dix-huit ans de publication et 150 numéros, Fables tira sa révérence, en prenant le temps de donner naissance à une suite intitulée Everafter : From the Pages of Fables, annulé après seulement douze numéros.

En France, Fables a d’abord été édité par Panini Comics avant de passer entre les mains de Urban Comics, ayant récupéré les droits de DC Comics en 2012. Elle a bénéficié d’une réédition en cartonnée, avant d’être à présent publié en intégrale.



Le synopsis de Fables est assez simple dans son ensemble puisqu’il prend les personnages des contes de fées et les place dans notre monde à nous. Blanche-Neige, le Grand Méchant Loup, Barbe Bleu, Le Prince Charmant, Pinocchio et même les Trois petits cochons sont présents ! Chassés il y a des siècles de leurs royaumes par un mystérieux et puissant Adversaire, ils trouvent refuge dans le notre monde, aussi appelé celui des Communs. À Fableville, une communauté clandestine de New York, vivent ceux pouvant s’intégrer à la société tandis que les animaux (singes volants, cochons qui parlent) vivent à La Ferme. Avec ce beau petit monde il faut bien réussir à mettre de l’ordre dans les rangs. Pour cela il y a Blanche-Neige, devenue une sorte de maire de la communauté, qui va devoir faire face non seulement aux problèmes de couple de La Belle et la Bête mais aussi à l’enquête sur le supposé meurtre de sa sœur Rose Rouge, menée par Bigby Wolf alias Le Grand Méchant Loup…



Cette première intégrale est l’équivalent de trois tomes cartonnés “simple” de l’édition précédente, et possède donc trois arcs narratifs. Le premier (n°1 à #5) est consacré à la présentation des personnages tandis que Bigby tente de découvrir qui a eu la peau de Rose Rouge. Au tableau des suspects, pas mal de monde : Le violent Barbe Bleue, Jack (celui des haricots magiques, oui) le vénal et facétieux Prince Charmant, et Blanche-Neige elle-même… il faut dire que celle-ci ne s’entendait pas vraiment avec sa sœur.



L’univers de Fables possède l’atout majeur de séduire n’importe quel lectorat, masculin ou féminin, connaisseurs en contes ou non. Étant publié sous l’imprint Vertigo destiné à un public plus adulte, les personnages sont élaborés de manière à nous rappeler les séries télévisées que l’on peut aimer regarder comme True Detective, Mentalist, ou un Modern Family revisité à la sauce Once Upon A Time mais en plus complexe. C’est à la fois fun et palpitant. Alors que l’on suit l’enquête sur la mort de Rose Rouge, on fait la connaissance des nos chers héros de contes mais pas forcément aussi proches de la version qu’on connaît. Par exemple, si dans les contes traditionnels de Cendrillon, Raiponce et autres il y a un Prince Charmant à chaque histoire, dans Fables, le Prince Charmant se trouve être le même pour chaque princesse ! Il ne possède d’ailleurs aucun scrupule à profiter financièrement d’elles, en promettant monts et merveilles…. ah oui on appelle cela un goujat, pour rester poli. Bigby est l’un des personnages de tête qui a tourné le dos à son passé de Grand Méchant Loup pour devenir shérif de Fableville. Cigarette au bec, et imper gris faisant office de nouvelle fourrure pour celui qui est dorénavant bipède, mais dont l’instinct animal n’est jamais très loin.



Pour ceux ayant déjà regardé la série télé Once Upon A Time, il sera impossible de ne pas faire le parallèle entre la Blanche-Neige de Fables….et Regina Mills/La Méchante Reine dans la série ! Mais rien d’étonnant quand on sait que ABC Network avait acheté les droits d’une adaptation de comics de Bill Willingham en 2008, sans jamais lancer le projet. Entre le côté animal de Bigby et la froideur de Blanche, ce premier tome permet de bien entrer dans le bain. Le lecteur se découvre même une casquette de Sherlock Holmes pour savoir ce qui a bien pu arriver à Rose Rouge, tant le scénario est écrit avec adresse.



Le deuxième arc (n°6 à #10) nous emmène à La Ferme afin de nous présenter le reste des personnages qui voit arriver Blanche Neige pour son inspection annuelle. Mais alors qu’elle quitte les rues polluées de New York pour respirer l’air pur (et odorant) de la campagne, une révolte commence à pointer le bout de son nez parmi les Fables animaliers. Motivée par le ras-le-bol général chacun souhaite retrouver sa liberté, investir la ville au même titre que les autres Fables, et pourquoi pas reconquérir leurs royaumes pris par l’Adversaire, qui reste encore un inconnu pour le lecteur. Mais rien ne va se passer comme prévu, comme va très vite le démontrer les courses-poursuites dans les forêts et montagnes, des décapitations (!), mené tambours battants pas un rythme qui ne connaît que très peu de pauses. L’intrigue joue sur de multiples aspects sociaux que l’on peut facilement assimiler à la révolte des agriculteurs actuels face aux coûts, etc. Il est assez fascinant de voir à quel point Bill Willingham arrive à superposer le monde imaginaire à celui de la réalité pour correspondre à ce que l’on vit chaque jour qui passe.



Le troisième et dernier arc de ce tome reprend les numéros 11 à 17 de la série, et s’ouvre sur un petit aparté à l’intrigue principale, prenant place en pleine Guerre de Sécession où Jack, librement adapté de Appalache Mountain of Jack Talkes écrit par Richard Chase, récit folklorique Appalaches. Si cette histoire ne casse pas des briques, on appréciera d’en apprendre un peu plus sur le personnage de Jack, et qui selon moi a été rédiger afin de tester les eaux pour la future série spin-off Jack of Fables. Dans le reste des numéros on retrouve notre bon vieux Bigby, dont le physique ressemble énormément à Wolverine des X-Men de chez Marvel. On fait également la connaissance de Boucle d’Or et d’un étrange et envoûtant sortilège…



La partie graphique de Fables est assurée par plusieurs artistes, Mark Buckingham (Doctor Who, Peter Parker : Spider-Man), Lan Medina (Silver Surfer, Venom), Alex Maleev (Daredevil, Moon Knight), Bryan Tablot (2000 AD), Linda Medley (Doom Patrol), et Willingham. Globalement l’harmonie visuelle est présente tout le long des chapitres, sauf quelques différences au niveau du chara-design de certains protagonistes, et en particulier celui de Bigby, moins abouti par moments. Les lecteurs de bande dessinées apprécieront l’approche graphique justement qui s’éloigne du genre super-héroïque que l’on a l’habitude de voir.



Cette édition intégrale par Urban Comics s’ouvre sur une préface de l’auteur, avec en bonus des croquis, de nombreux artworks des couvertures de chaque numéro, qui sont de James Jean. C’est d’ailleurs son travail que l’on peut voir officiant comme couverture rigide principal du volume. Au niveau de la qualité d’impression il n’y a rien à redire, Urban Comics continue de faire un travail soigné.



En conclusion, à l’image d’autre revisites des contes de fées, Fables aurait pu tomber dans une certaine facilité narrative et ne pas se distinguer de la masse. Mais afin de ne pas tomber dans des travers évidents, Bill Willingham a su intelligemment mélanger des thématiques (problème relationnel, politique, misogyne, etc) aux différents genres (polar, folklore, suspens) et offrir un bel écrin à son récit. Les personnages deviennent vite attachants pour certains et détestables pour d’autres. L’humour trouve une place dans le récit sans qu’il ne vienne faire de l’ombre au sérieux des propos. Si vous n’avez pas encore découvert Fables, cette première intégrale est l’occasion de franchir le pas. Vous ne verrez plus jamais Pinocchio ou Le Prince Charmant de la même manière, c’est 100% garantie.
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Fables, Tome 2 : La ferme des animaux

Un tome plus jouissif que le précédent. Blanche et sa sœur partent à la ferme. Là où les fables non humaines (géants, les trois petits cochons, Shere-Khan, dragon et tout le toutim) sont obligées de vivre, recluses, emprisonnées dans un immense coin de verdure loin de la vie trépidante de la ville et des fables humaines. Rose doit aussi y mener sa peine de travaux d’intérêt général du fait de sa mise en scène de sa propre mort.

Sauf que tout part à vau-l’eau ! C’est la révolte ! Avec l’idée de retrouver sa liberté, aller en ville mais aussi avec la volonté de reconquérir leurs royaumes pris par l’Adversaire (un grand inconnu lui) et son immense armée. Cependant, d’autres choses vont arriver… Décapitation sommaire d’un membre de la communauté, course-poursuite dans les bois et montagne, prise d’otages, usine secrète d’armes, justice brève et presque expéditive ! Tout y passe. Et tout se finit bien (ou presque), principalement pour les fables humaines. Car dans les rangs des fables animales, l’élimination des menaces est passée par là.

Mais ce tome va mener surtout vers une envie des fables à reconquérir leurs territoires perdus. Ce que l’on verra peut-être (ou pas) dans les tomes suivants.



Donc j’ai mieux apprécié ce deuxième tome. Plus parodique, plus sombre, plus critique par rapport à la société, une volonté d’égalité qui ne peut passer que par le sang, et aussi toujours sympa de voir nos personnages (héros pour certains) de contes devoir se battre entre eux pour survivre. Et les princesses peuvent mourir ! Ou au moins se faire blesser ! Et ça c’est très agréable de les voir avoir des faiblesses.

Par contre, je reste toujours hermétique au style des dessins probablement trop vintage pour mes goûts… Heureusement, là, l’histoire fait le reste.
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Fables, tome 22 : Blanche Neige

Nous avions laissé notre ami Bufkin en très mauvaise posture et il me tardait de savoir ce que l’auteur avait fait de mon petit singe bleu.



Là, on s’éloigne complétement de Fableville puisque nous aurons droit à un résumé de toutes les aventures de Bufkin, au pays d’Oz et ailleurs.



Si le dictateur qui tenait le pays d’Oz sous sa coupe était d’un ridicule, ses effets sur le peuple étaient plus que néfastes et le taux de mortalité avait fait un grand bon sous son règne.



C’est léger sans l’être, amusant tout en étant sérieux si on analyse le fond et la seule chose qui m’ait dérangée, ce sont les illustrations de Shawn McManus. Je n’ai pas aimé son interprétation de Bufkin qui perdait, sous sa plume, ses traits les plus importants de sa silhouette.



Maintenant que nous sommes rassurés et fixés sur la vie de notre Bufkin, passons aux choses sérieuses et revenons à Fableville où Blanche et Bigby sont toujours à la recherche de leurs deux enfants disparus…



Pendant que Bigby sillonne les différents monde dans une voiture magique avec Fétide, tentant de repérer l’odeur de ses enfants, notre Blanche Neige est reste à Fableville… La Belle et la Bête sont toujours à Haeven en train de régler le problème entre la Fée Bleue et l’Adversaire, dont elle veut la mort (et on ne peut que l’approuver).



Tout aurait pu aller comme sur des roulettes mais non…



Le putain d’ex promis de Blanche Neige est de retour, celui que nous avions découvert dans l’album « Rose Rouge », celui qui voulait épouser Blanche mais dont son père, roi, ne voulait pas. Tu penses bien, un Prince qui voulait épouser une souillon qui vivait au fond des bois !



Prince Brandish !! Le genre de mec qu’on aurait envie de tuer sois-même s’il n’était pas protégé par des sorts puissants. Dans le genre gentleman, on a déjà vu mieux. Mais dans le genre macho phallocrate « je garde ma femme enfermée, elle me fera des enfants », j’ai rarement vu pire.



Prince Charmant et Jack étaient déjà de sacrés numéros qu’on avait envie de passer à la moulinette… Charmant m’a prouvé qu’il était un homme plus que brave sur le champ de bataille, Jack m’a juste prouvé qu’il était un enfant gâté à baffer, mais Brandish, lui, il dépasse tout ! Sa mauvaise foi, son manque de discernement, de mea culpa, d’ouverture d’esprit peuvent aller rivaliser avec ceux de l’ancien Adversaire.



Allez Bigby, vient lui raboter le nez à ce phallocrate qui veut tuer vos louveteaux et purifier Blanche de s’être faite couvrir par un Loup… Vas-y, BOUFFE-LE !!



Et là, là, je hurle à la lune toute ma hargne envers l’auteur !! Non, il n’a quand même pas osé faire ÇA ??? C’est une blague ?? Un poisson d’Avril ?? Mais je vais aller le tuer, moi, ce scénariste qui a osé faire ne chose pareille ! Lui faire écouter du Fabian/Dion plein pot, moi ! Et lui enfoncer des tas de trucs dans tous ses orifices pour le punir d’avoir osé…



Un album qui laisse présager que le final ne se fera pas tranquillement dans des charentaises, tout en sirotant des mojitos… Mais avec une boite de kleenex !



Vite le suivant pour voir si le scénariste a eu peur de mes menaces !



Mon cœur survivra-t-il à la fin de cette série ???


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fables, Tome 2 : La ferme des animaux

Après l'affaire du meurtre de Rose rouge et la complicité de Jack, les deux amants font des travaux d'interet généraux. Il y a cependant une différence de traitement entre eux car Jack fait l'homme de ménage et Rose rouge part à la ferme avec Blanche neige pour régler leurs différents et accessoirement faire travailler Rose rouge. Cependant, arrivées sur place, Weyland Smith, le responsable , semble avoir démissionné et les animaux tiennent une assemblée mouvementée.



Ce second tome m'est apparut plus fluide dans la narration que le premier tome. j'ai cependant du mal avc le caractère de certains personnages. Cela est encore, je pense, de mon faite et non de la qualité du comics.

Cette série n'est donc pas faite pour moi, mais je pense qu'elle peut faire des heureux !
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Fables, tome 1 : Légendes en exil

Mon tout premier comics et ça se fête ! Plus sérieusement, je commence très bien cette immersion dans un univers singulier (le comics), très différent de la bande dessinée. Fables, c'est une réécriture très sympathique des contes, adulte et sombre, je suis déjà sous le charme.



Il va falloir que je poursuive la série, parce que ce premier tome pose des bases très intéressantes et me donne sacrément envie d'en connaître davantage. Comme pour Once upon a time, les contes sont si riches qu'il est fascinant de les exploiter et Fables reprend cette idée. On a certes quelques protagonistes connus, mais il y a une trame de fond intéressante : ils ont été chassés de chez eux à cause d'un adversaire. Ils ont dû s'exiler à Fableville. Chacun possède ses petites histoires, Blanche Neige a divorcé du Prince Charmant, le Grand Méchant Loup... C'est un univers complexe et palpitant que nous offre cette série. J'ai bien envie d'approfondir cette excursion avec le jeu The wolf among us.



Franchement, le comics est un monde atypique dans le paysage du livre, j'adore la présentation soignée, le dessin codifié sans pour autant oublier la liberté de style, les couleurs, le degré de maturité et de réalisme. J'avais déjà vu des extraits des Marvel, mais en lire un en entier, ce fut une belle et agréable découverte. D'autant plus que j'aime les contes et leur réécriture.



L'intrigue nous présente des personnages de contes exilés depuis des années et semblant vouloir vivre en paix dans leur coin, loin des communs. Seulement, la mort de la petite sœur de Blanche Neige, prénommée Rose Rouge va chambouler le quotidien de ces Fables. L'univers est comme je l'ai déjà dit maîtrisé avec intelligence, parce que l'on pose les bases petit à petit à cause de sa grande richesse. L'histoire est elle aussi bien menée, quoi de mieux qu'une intrigue policière pour nous familiariser avec les protagonistes principaux ou les notions importantes à la série ? Cette enquête m'a beaucoup plût, elle riche en rebondissement et le dénouement est pour ma part, inattendu.



J'adore les personnages de Blanche Neige et de Bigby. Ils ont tous deux un certain cynisme et leur duo est aussi déroutant que plaisant. Ils sont loin d'être les personnages tout beaux, tout lisses ; ici, place aux défauts, au côté plus humain et plus sombre. Barbe-Bleue, j'en ai un ressenti mitigé, il est classe, mais il est dérangeant. La Belle et la Bête m'ont amusée avec leur problème de couple rendant à la Bête son aspect d'autrefois. Pinocchio fait une courte apparition, mais il m'a fait beaucoup rire, le Prince Charmant est un brin détestable. Jack est plutôt sympathique. Bref, il est facile de s'attacher à eux.



Comme je l'ai dit plus haut, le comics a une nature plus mature et adulte. Sur celle-ci, il est précisé qu'elle s'adresse à un public averti. C'est une histoire de meurtre, d'amour et d'adultère, d'argent. Ce n'est pas tout rose. Toutefois, ça ne m'a pas dérangée plus que cela, ça déroute au début, mais l'on finit par s'y habituer. Le texte est de très bonne qualité, soigné et doté d'un vocabulaire varié. Les répliques fusent avec fluidité, elles permettent au passage de mieux cerner la psychologie des personnages rencontrés. Quant aux dessins, ils sont très beaux. J'adore l'aspect comics, avec ces lignes réalistes et ces couleurs vives. Dès qu'on l'ouvre, on entre dans une atmosphère singulière. Les personnages sont facilement identifiables, les lieux sont clairement représentés pour que l'on sache où l'action se déroule, les objets sont soignés. Les couleurs sont réussies, pures et elles s'harmonisent bien entre elles, c'est un vrai régal à regarder !



En conclusion, ce premier comics est une vraie merveille ! Si vous adorez les réécritures de contes avec une forte note de « sombre », vous serez ravie de découvrir cette série. Fable est doté d'un univers mature, maîtrisé avec un texte et des illustrations de très bonne qualité, les personnages sont un vrai régal. Le tout avec une bonne pincée d'humour et de cynisme, avec une superbe intrigue policière, je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Je continuerais volontiers la série.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Fables - Intégrale, tome 1

Une très jolie découverte et j'en remercie l'ami qui m'a chaudement conseillé de lire la saga Fables. Maintenant que ce premier intégral a été lu, je vais pouvoir continuer avec les suivant.



C'est une manière de voir les contes de fées mais surtout les créatures qui les peuplent. C'est sombre, dur, noir et pas toujours bienveillant. Il y a des complots, des histoires de familles, de la jalousie, de l'humour et surtout toute une société qui souffre et qui tente de s'en sortir dans un monde qui n'est pas le leur.



Une belle interprétation de personnages que nous connaissons tous avec un dessin soigné qui leur rend hommage.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Fables - Intégrale, tome 2

Je continue ma découverte de cet univers merveilleux qu'est Fables, et que dire à part que je prends un plaisir énorme ?



Les personnages de tous les contes et fables occidentaux, orientaux... se mêle les uns aux autres dans cette aventures aux proportions gigantesques.

Nous alternons entre les arcs d'actions, les arcs plus calmes presque tranche de vie et les arcs mettant en avant un personnage en particulier et le tout fonctionne remarquablement bien.



Evidement si vous n'êtes pas fan des univers des contes, passez votre chemin, sinon, si les contes vous plaisent, nul doute qu'en lisant Fables vous trouverez votre bonheur.



Avec un pool de personnage quasi illimité, impossible que vous n'en trouviez pas quelques uns qui vous plaisent, de nombreux personnages ont leur "moment de gloire" et votre avis sur tel ou tel personnage pourra changer d'un arc à l'autre.



Je vais arrêter ma propagande ici, LISEZ FABLES !
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Fables, tome 16 : La grande alliance

Pas du tout convaincu par ce tome-ci, qui recueille en fait un crossover avec une série spin-off sur Jack of Fables et une mini-série spécialement créée pour l'occasion je pense (The Literals).



Alors que le tome précédent voyait l'arrivée d'un nouveau grand méchant, on apprend ici que l'univers des Fables risque d'être anéanti par une nouvelle "nouvelle menace" sortie de nulle part (en tout cas c'est l'impression que ça donne quand on n'a pas lu les Jack of Fables précédemment).

On se retrouve alors avec tout un tas de nouveaux personnages et de concepts qu'on ne connaît pas non plus et qu'on nous présente très rapidement voire pas.



Le ton très méta et l'humour absurde ne volant pas très haut qui imprègnent ce tome-ci dénotent complètement de ce que Fables offre d'habitude, et ne fonctionnent vraiment pas, en tout cas sur moi.



De plus, certains épisodes donnent clairement l'impression d'être là pour faire du remplissage et donnent un rythme décousu.



Bref, j'en ressors assez déçu. On oublie ça et on retrouve la suite de nos aventures dans le tome suivant qui ne pourra qu'être mieux.
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Flight of Angels

L'auteur Rebecca Guay est une illustratrice qui a travaillé notamment sur les fameuses cartes à jouer Magic. Ici, elle compose un conte féerique dont le thème principal est la chute des anges. Il est vrai que l'ange est magnifique d'un point de vue graphique.



Faunes, fées, sorcières et farfadets débattant du sort qu'ils réservent à la créature céleste qui agonise dans une étrange forêt. Chacun se met à imaginer quelle pourrait être son identité. Le concept avait l'air intéressant mais le traitement se révélera un peu ennuyeux pour une fin assez triste.



Par ailleurs, le traitement graphique de l'ensemble va souffrir d'un travail un peu collectif. Le résultat final n'est pas très probant. C'est très irrégulier.

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