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Critiques de Blaise Cendrars (425)
Joyeux Noël !

Forcément la période est propice à cette lecture! Mais j'ai été quelque peu déçue, je cherchais une lecture dans la veine de Dickens (magie, féerie, retour en enfance). Mais très peu sont dans cette optique. Alors certes, les intrigues ont pour cadre temporel "la veille de Noël" mais le reste ne m'a pas apporté cette magie.

Les seules que j'ai aimées sont les fées bretonnes de Tesson, le conte de noel de Marcel Aymé, avec le pauvre adjudant Constantin, et de très loin celle de Maupassant avec la possession et le miracle d'une femme.

Les autres nouvelles ou poèmes se lisent mais vont vite être oubliés, et surtout il n'est pas forcé, malheureusement, d'être au pied du sapin pour les lire.
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

L'Or, c'est d'abord l'histoire d'un périple, l'Odyssée hallucinée de Johann August Sutter, l'homme le plus riche de la Californie et qui, "milliardaire, a été ruiné par la découverte des mines d'or sur ses terres" (1).



L'homme a existé. Il n'est autre que le fondateur de la Californie moderne, d'abord baptisée la "Nouvelle Helvetie". Delaissant sa suisse natale et ses créanciers, abandonnant femme et enfants, il met les voiles vers les États-Unis, afin d'y querir fortune. Obtenant une concession du gouvernement mexicain, soucieux de faire florir la région, vide et quelque peu laissée à elle même depuis le départ des Jésuites, Sutter reussit à bâtir un empire, un Eldorado de l'abondance. Jusqu'à la découverte de l'or.

Très vite, la nouvelle se répand, les chercheurs d'or, petites frappes et autres bandits affluent, même la main d'œuvre de Sutter est ennivrée au point de déserter son domaine pour les mines. Sutter est seul. Son rêve de "Nouvelle-Helvetie" est réduit en cendres. S'en suit une longue et vaine bataille juridique pour faire revendiquer ses droits, mais l'homme est déjà vieux et s'est considérablement appauvri. Il mourra sans avoir obtenu gain de cause.





* * *



Certains critiques ont reproché à Cendrars ses nombreux impairs historiques. On l'accuse de grossir la vérité, d'avoir forcé le pathos en modulant certains évennements à sa guise, faisant de Sutter un vieillard dément, obnubilé par sa quête de justice, la risée de Washington.

Ce serait trop vite oublier l'intitulé du roman.

"La Vérité Historique c'est la mort.

Une abstraction.

De la Pédagogie."(2)

L'auteur ne cherche en aucun cas à brosser le portrait exact du personnage. Il s'agit pour lui de relater "la merveilleuse histoire du général Johann August Sutter", l'histoire tragique d'un aventurier dévoré par son rêve, la destinée d'un héros "née sous la patte velue d'un Dieu qui s'amuse"(3). Cendrars rêve grand, et si l'histoire lui refuse le sublîme de la décadence Sutter, alors au diable la vérité. Il la réinvente, à sa mesure, c'est à dire mythique, comme Cervantes dans la croisade de Don Quichotte ou le moine Turold avec Roland de Roncevaux (lequel n'a pas succombé dans un combat épique sous le poids d'une armée de Sarrasins comme le suggère la Chanson de Roland, mais à une embuscade de bandits basques).

Sa parole est celle de l'abondance et du gigantisme. Il fabule, malmène l'Histoire pour n'en garder que ce qui lui convient. Dans une ivresse verbale qui n'épargne rien, cette écriture flambe, vous ronge jusqu'à la moelle, et vous envoie valser dans les tumultes de la fièvre de l'or au moment où vous vous y attendiez le moins jusqu'à l'apothéose du grand incendie- ceux qui liront le livre verront à quoi je fais allusion-.



Pour relater les splendeurs et les misères du général Sutter, Cendrars a fait un choix entre "le mensonge ondoyent et la vérité plate"(4). Le resultat est fascinant, aux frontières des grandes tragédies, de la légende et des chants épiques .



N.A
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Joyeux Noël !

Joyeux Noël ! est un recueil de nouvelles de grands auteurs classiques : Apollinaire, Fitzgerald, Aymé, et bien évidemment Dickens... Je m'attendais à des histoires avec la vraie magie de Noël pour me plonger dans cette ambiance si particulière... Me voilà quelque peu déçue. J'ai apprécié certaines nouvelles mais certaines sont assez éloignées de ce que j'espérais.
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Les Cahiers rouges - Hollywood : La Mecque ..

Dans son style incisif Blaise Cendras nous livre ici (nous sommes en 1936, la crise de 29 se fait encore sentir),non pas l'histoire cinéphilique d'Hollywood, mais une peinture sociale des U.S.A à travers le fonctionnement et la sociologie des "majors studios".
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La vie dangereuse

Des cinq textes proposés, assurément le plus fort est "j'ai saigné". Le reste se lit avec la complaisance que l'on à pour Cendrars.
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Mon voyage en Amérique

Un Cendrars difficile de prime abord. Des idées noires, des rêves, des souvenirs, des observations etc... Toujours ce style érudit.
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

Histoire de Johan August Sutter, européen qui part aux Etats-Unis afin de trouver la fortune. Il y réussit bien jusqu'à la découverte d'or sur ses terres et là début du déclin. Superbe histoire, ça mets un peu de temps à démarrer mais ensuite c'est très riche, plein d'anecdotes historiques très intéressantes. Bien écrit et retranscrivant bien l'itinéraire d'un homme et l'état d'esprit de l'époque.

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La féticheuse

Marcia Brown ajoute à cette œuvre une vision graphique et personnelle (à l'aide de papier découpés et de gravures sur bois) qui révèle une sensibilité au poème de Cendrars. Elle lui donne une profondeur supplémentaire en gardant un style évasif qui encourage l'imagination du lecteur. La sobriété et la justesse de l'illustration rajoutées au souffle presque mystique du poème ont valu à cet album la célèbre Caldecott Medal en 1983.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Emmène-moi au bout du monde !... (suivi de) F..

J’ai découvert Cendrars avec son dernier roman, Emmène-moi au bout du monde !….  puis j’ai dévoré toute son œuvre. J’aime la langue bouillante, saccadée, torrentielle de Cendrars qui a de son propre aveu « des chats sauvages plein la bouche ». Or Emmène-moi au bout du monde !... est une de ces folies. La vieille actrice (Thérèse Espinoza, le personnage) et le vieux poète (l’auteur) font ici la paire pour nous entraîner dans une histoire, la leur, outrancière et baroque, qui s’amuse des littératures de genre : le roman s'ouvre sur une scène érotique grotesque pour se poursuivre en une parodie de policier et de chronique de moeurs avant que tout cela ne s'écroule finalement : fin de partie, danse macabre. Clap de fin – Clap(sé(e))
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

un livre en or
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

Un livre lu, non, dévoré en deux jours, qui exhale un souffle épique ne se démentant jamais, inspiré d'une histoire effarante et pourtant rigoureusement vraie, celle de Johann August Sutter, qui bâtit une fortune dans une Californie encore quasi-inexplorée, et fut exproprié puis ruiné lorsqu'on découvrit de l'or sur ses terres. Conte cruel sur l'avidité, la folie et les rêves de grandeur, monstrueux et magnifique, L'or est un voyage dont on revient métamorphosé, contaminé par tant de talent et de force mêlés, ou comme le dit si bien Philippe Djian, atteint d'une folie dont on ne voudrait guérir pour rien au monde.
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Bourlinguer

Un des premiers livres de Cendrars que j'ai lu dans mes années étudiantes. Un très beau récit d'aventures à l'image de son auteur.
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Bourlinguer

Lorsque parait ce livre, Cendrars a la soixantaine; il est à l'âge des bilans, il passe en revue toute les grandes villes européennes où il a vécu et laissé des souvenirs. Lui qui, dès l'âge de 17 ans partait découvrir le monde et l'aventure.....
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Pourquoi personne ne porte plus le caïman pou..

Là j'avoue que c'est un album particulier car c'est tout simplement un conte africain. Il y a donc un choc culturel quand on lit cette histoire car de fait le principe est simple:on ne porte pas un caïman car nous découvrirons dans cette histoire qu'il est ingrat et que sur le conseil d'un lapin avisé, il sera bon de tuer le caïman et le manger...C'est justement cette chute brutale que je ne comprends pas vraiment mais c'est sûrement une histoire de culture car dans nos comptes d'enfants je ne me souviens pas qu'un problème a été arrangé en tuant tout simplement celui-ci.

Maintenant la découverte est agréable et me pousse à aller vers une explication à ce conte. Une jolie découverte qui même si laisse un peu coi pousse à la réflexion.
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Faire un prisonnier

Ce livre, recommandé aux élèves de troisième, est à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Le Brésil - Des hommes sont venus

J'ai bien aimé ce livre court, pour lequel les trois séjours de Blaise Cendrars à la fin des années 1920 (presque un an au total) ont dû bien l'aider. Les commentaires des photographies sont aussi intéressants que le texte principal, avec notamment une sorte de fascination devant les gratte-ciels -qu'il trouve trop petits par rapport à l'immensité du pays).
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La Prose du Transsibérien et de la petite Jeh..

La Prose du Transsibérien est l’un des premiers poèmes du siècle, celui du monde en vitesse. Publié en 1913, c’est aussi «le premier livre simultané», un long rouleau où le texte est coloré dans des tons vifs à l’aquarelle par Sonia Delaunay.
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La Prose du Transsibérien et de la petite Jeh..

C'est l'occasion de (re)découvrir ces 445 vers hypnotiques et de monter dans le train de Cendrars entre Moscou, "la ville des mille et trois clochers et des sept gares" et Kharbine, en Mandchourie, via le lac Baïkal. Une révolution poétique est sur les rails.
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Dan Yack - Intégrale

Blaise CENDRARS fait partie de ces illustres écrivains dont on a entendu parler au moins une fois dans sa vie sans jamais lire aucune de ses oeuvres ou presque (à part peut-être quelques poèmes appris en primaire, et encore…).

Je ne suis pas sûr que Dan Yack soit le plus indiqué pour se plonger dans l’œuvre dans l’auteur, car les premières pages sont pour le moins déroutantes. De même que les premières du Voyage au bout de la nuit m’avait rebuté une première fois. Mais il ne faut pas céder, il faut persister, prendre la peine de se plonger vraiment dans le texte pour le mériter pleinement. Car alors c’est un véritable délice intellectuel, et on voyage véritablement avec Dan Yack, on se retrouve à ses côtés à l’autre bout du monde, dans des terres a priori hostiles, près de l’antarctique, perdu dans des paysages qui ne sont pas sans rappeler Le Sphinx des glaces de Jules VERNE, mais dans lequel la vie renaît. Car Dan Yack est un roman de paradoxes. Encore que… comme nous l’indique la longue introduction de Claude ROY, Dan Yack n’est pas un roman, mais la juxtaposition de deux textes a priori indépendants, écrits à quelques années d’intervalles. Et pourtant, quelle continuité dans ces confessions ! Comme si elles avaient été rédigées d’un seul trait !



Dans la première, Le Plan de l’aiguille, on assiste à la folle expédition d’un milliardaire excentrique, richissime à l’insu de son plein gré ou plutôt suite à la disparition d’un oncle… Excentrique car avec lui tout se décide sur un coup de tête. Ainsi, suite à une déception amoureuse, et après avoir rencontré trois artistes suite à une soirée hautement alcoolisée (histoire de noyer son chagrin et sa peine…), le voilà qui les embarque, mécène, à l’autre bout du monde, dans une expédition qui ne laissera personne indemne, physiquement (on y perd son nez à force de le gratter dans ces rudes hivers) et psychologiquement (où l’auteur nous dépeint avec acuité le drame de la solitude ou plutôt de la trop longue promiscuité, même si dehors ce ne sont que des vastes étendues qui n’évoquent que la liberté…), si ce n’est notre héros qui se joue des dieux, et en profite pour monter une compagnie, et contribuer à faire le bonheur d’une petite centaine de personnes qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam, alors qu’il a condamné ces « amis » qu’il a trop côtoyés…



(...)
Lien : http://www.iti1801.net/blog/..
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Dan Yack - Intégrale

C'est le récit halluciné de ce voyage (très belle description d'un voyage en mer et de l'île avec ses paysages changeants selon le climat) et du séjour dont tout le monde espère réaliser l'oeuvre de sa vie mais dont tous ne reviendront pas indemnes et des relations entre des êtres qui ne se connaissent pas et n'ayant jamais connu des conditions de vie extrême. Très belle et longue digression sur le thême l'enfer ce sont les autres.....

A travers cette deuxième partie, y a t'il une volonté de rédemption pour Dan Yack, ou est-ce encore une volonté de flatter son orgueil ? Dan Yack cherche t'il aussi à mettre un terme à sa vie d'être humain sans destin ou volonté ?

Dans l'ensemble donc un récit, à la fois romancé, aussi à caractère autobiographique, d'aventures et d'êtres humains dont on cherche la finalité. Long livre à ne lire que par séquence pour mieux en apprécier le sel et l'originalité
Lien : http://passiondelecteur.over..
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