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Jean Guérin (Illustrateur)
EAN : 9782246403432
150 pages
Grasset (11/05/2005)
3.21/5   12 notes
Résumé :

Si Cendrars disait écrire de la " poésie documentaire ", Hollywood (1936) est un reportage plein de poésie. Ces lieux et ces êtres qui paraissent si simples et si naturels à l'époque où il l'écrivait, grands studios, stars, sont aujourd'hui devenus des mythes. Regardez la MGM, écoutez Marlène Dietrich : c'est toujours Cendrars et son enthousiasme qui nous parlent.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans son style incisif Blaise Cendras nous livre ici (nous sommes en 1936, la crise de 29 se fait encore sentir),non pas l'histoire cinéphilique d'Hollywood, mais une peinture sociale des U.S.A à travers le fonctionnement et la sociologie des "majors studios".
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
TOUT LE MONDE EST MÉCONTENT

Chose curieuse, tout le monde est mécontent à Hollywood et plus l'homme est haut placé dans la hiérarchie des studios, plus sa responsabilité est grande, et plus il gagne d'argent, plus il se croit victime ou jalousé par ses collègues, ou incompris, ou négligé, ou tenu à l'écart par les grands patrons. Bref, chaque chef de service s'imagine ne pas être à sa place et mériter un poste supérieur, ou alors il croit que c'est l'ensemble de son département qui ne tient pas le rôle auquel il aurait droit dans la production du film, qu'on n'estime pas sa collaboration à sa juste valeur, qu'on ne tient pas assez compte de ses avis, que l'on n'écoute pas ses suggestions, que tel département rival empiète sur ses prérogatives, que l'on rogne sur ses crédits, que l'on veut l'étrangler.
Pour tous ces hauts fonctionnaires, confiné chacun dans son département, se critiquant les uns les autres, rivalisant, la venue d'une journaliste étranger est une bonne aubaine et ils en profitent, ça je vous le jure, pour se soulager de leur rancœur. À les entendre, le cinéma est foutu.
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Des rues. Des rues. Des rues. Des rues. Le désordre y est tel et la vie y est si intense, bigarrée, extravagante que cela ne ressemble à rien de connu.
Hollywood, qui tient à la fois de Cannes, de Luna-Park et de Montparnasse est une merveille d'improvisation, un spectacle spontané, continu, permanent, donné de jour et de nuit dans la rue, devant un décor américain qui lui sert de toile de fond.
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Ce n'est pas la première fois que je constate que les statisticiens n'aiment pas l'homme et abominent l'histoire. Ce sont généralement des vaniteux. Douter de leurs chiffres c'est froisser leur amour-propre, car ils sont susceptibles...
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Vous autres bonnes gens, chrétiens de l'occident, taisez vous! ou alors, si vous voulez faire table rase pour une nouvelle expérience, commencez par supprimer le travail, cette malédiction qui figure déjà dans la bible!...Car il me semble que le problème et mal posé et que ce n'est pas tant le travail que les loisirs de l'homme qu'il est urgent d'organiser, les loisirs, à qui nous devons l'art, les jeux,l'amour, l'invention de l'écriture, etc.,bref tout ce qui nous aide a supporter la vie
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On a souvent l'impression aujourd'hui que les gens en Amérique deviennent fous, tellement l'homme de la rue ou de la campagne, désaxé, désappointé, déçu, fatigué, amorphe et ne réagissant plus.
se demande t-il chaque matin en ouvrant son journal
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Videos de Blaise Cendrars (73) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Blaise Cendrars
Interview de : Pierre Corbucci pour son livre : LA DISPARITION D'ARISTOTELES SARR
paru le 18 janvier 2024
Résumé du livre : Un roman aux accents tragiques qui entraîne le lecteur au coeur de la forêt amazonienne dans le combat qui oppose l'humain à la nature.
Amérique du Sud, années 1920. Lieutenant du génie, Aristoteles Sarr est chargé d'aménager une piste d'atterrissage au coeur de la forêt amazonienne. le survol de cette zone jamais cartographiée doit permettre de prolonger le chemin de fer. Convaincu du bien-fondé de sa mission, le jeune lieutenant n'a pas conscience que la jungle est animée d'une vie propre, que ses ténèbres fourmillent de dangers, et qu'à vouloir dominer la nature, on a tôt fait de s'en attirer les foudres. Aux abords de l'extravagant palais de la Huanca, dernière enclave humaine avant l'inconnu, d'étranges disparitions se multiplient.
Un roman picaresque aux mille nuances de vert, aussi puissant qu'une tragédie antique.
Bio de l'auteur : Pierre Corbucci est né en 1973. Après une enfance varoise, il étudie et enseigne l'histoire et la géographie avant de mettre sa plume au service de diverses agences de communication. Esprit curieux, mélomane avisé, voyageur alerte, il est toujours à l'affût de nouvelles histoires. Son goût marqué pour les littératures d'Amérique latine et le roman d'aventures lui donne envie d'explorer de nouveaux horizons littéraires. Fervent admirateur de Blaise Cendrars et de Gabriel García Márquez, il entraîne ses lecteurs aux confins de la jungle amazonienne à travers ce second roman.
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