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Citations de Blandine Le Callet (452)


On passe sa vie à construire des barrières au-delà desquelles on s'interdit d'aller : dernière il y a tous les monstres que l'on s'est créés.
On les croit invincibles mais ce n'est pas vrai. Dès qu'on trouve le courage de les affronter, ils se révèlent bien plus faibles et ils s'évaporent.
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Le roi se moque bien de ce que pense le peuple !
- Et si le peuple pense mal, le roi a les moyens de l'obliger à penser autrement."
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En matière de femmes, les Grecs n'ont pas les mêmes goûts que les Colches. Ils les aiment un peu grasses, et sans instruction. Ils pensent qu'une femme à l'esprit éveillé peut être dangereuse - ce en quoi ils n'ont pas tort... Les filles de Pélias étaient blanches, molles, avec de grands yeux vides frangés de longs cils clairs. Des yeux de vaches - c'est un compliment, paraît il, chez les Grecs.
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(Médée voit Jason pour la première fois) Que m'est il arrivé ? J'étais fière, solitaire, orgueilleuse, tout le contraire d'une fille sans cervelle s'éprenant du premier étranger qui passe. Que m'est il arrivé ? Il est beau, c'est vrai, mais cela n'explique rien. Il y avait autre chose sur son visage, une gravité que ne possédaient pas les jeunes gens de son âge, un air d'intelligence ; dans son regard, une colère, une rage sourde. Je l'ai vu, deviné. J'ai été subjuguée et j'ai imaginé qu'il saurait m'aimer.
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Mais non, Lila ! Ce n'est pas si étonnant qu'on te regarde. Tu es une personne remarquable. "Comment ça, remarquable ? Je l'ai vu hésiter un moment, légèrement s'empourprer. "Tu attires les regards, Lila, parce que tu es... enfin... ce qu'on appelle une beauté.
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L'article racontait l'arrestation de ma mère : 16 novembre 95, 6 heures du matin. Une jeune zonarde, droguée, prostituée. La chambre dévastée. Les bouteilles d'alcool, les mégots sur le sol. Les draps souillés, mon corps martyrisé étendu sur le lit. Le placard plein d'immondices, les peluches entassées qui grouillaient de vermine. Je vous passe les détails.
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Je n'ai même pas cillé, lorsque j'ai lu le titre à scandale dans la Zone : une enfant séquestrée dans un placard.
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De son côté, Lucienne regardait la brochette posée dans son assiette d'un air désespéré. Trois grosses sauterelles luisantes de marinade qui semblaient la narguer, alignées sur leur pique.
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Les dieux aussi doivent savoir faire preuve de prudence.
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Au terme de la saga, Harry apparait comme un parfait avatar d'Héraclès, héros stoïcien par excellence.
[Article : Choix]
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La dimension microcosmique de Poudlard est pleinement révélée par l'association de ses quatre maisons aux quatre éléments fondamentaux constituant le monde, selon la physique antique. [...]
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La situation de Voldemort illustre parfaitement ce que Platon présente comme le paradoxe du tyran : entouré de nombreux complices, le tyran n'en est pas moins fondamentalement seul, car sa monstruosité le coupe du reste de l'humanité. [...] Le tyran inspire la peur, mais il vit, lui aussi, dans la peur d'être trahi et assassiné. [...] il sait qu'un jour, l'une de ses nombreuses victimes cherchera à se venger et se tournera contre lui.
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Bérangère détache les mariés en sucre d'un geste gracieux, les brandit sous les applaudissements, et les dépose dans l'assiette de son mari. Qu'est-ce qu'elle veut que j'en fasse ? En plus, ça doit être particulièrement écœurant.


p.190
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À la fin, il ne restera plus qu'une race dure, âpre au gain, ivre de la puissance acquise aux cours des siècles. Une race de fer, mille fois plus violente qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Je ne suis pas mécontente de savoir que je ne serai plus là pour le voir.
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[Serpertard] Le nom du personnage dans le texte original, Slytherin, est une combinaison de l'adjectif anglais sly qui signifie sournois et du mot grec erin - accusatif d'eris, qui signifie la discorde, la querelle, la rivalité. [...] C'est aussi l'émulation, la saine compétition. L'eris, c'est l'affrontement bénéfique pour les deux parties en présence, dans la mesure où il les pousse à donner le meilleur d'eux-mêmes.
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Dans la mythologie gréco-romaine, Alecto est l'une des trois furies (...), créatures infernales chargées de torturer les criminels [...]. Ce nom convient parfaitement à une Mangemort connue pour prendre plaisir à torturer les élèves.
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- Ne me remercie pas. Le monde est déjà assez dur pour nous, les femmes. Que deviendrions-nous si nous n'étions pas capables de nous entraider un peu, de temps en temps ?
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On peut naître plusieurs fois.
Je l'ai senti ce jour-là, en suivant la bateau du haut de la falaise. Pourtant, je n'avais aucune idée de ce qui allait m'arriver.
On peut naître plusieurs fois, et mourir tout autant. Mais cela, je ne le savais pas encore.
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De loin, on aurait dit une créature mi-femme, mi-poisson, mi-oiseau, ses grandes ailes rouges déployées sur la mer. Mais j'ai tout de suite compris que c'était un bateau et qu'il allait à jamais bouleverser ma vie.
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- On passe sa vie à construire des barrières au-delà desquelles on s'interdit d'aller : derrière, il y a tous les monstres que l'on s'est créés. On les croit terribles, invincibles, mais ce n'est pas vrai. Dès qu'on trouve le courage de les affronter, ils se révèlent bien plus faibles qu'on ne l'imaginait. Ils perdent consistance, s'évaporent peu à peu. Au point qu'on se demande, pour finir, s'ils existaient vraiment.
- Je l'ai regardé sans répondre. Je le voyais soudain tel qu'il était : un pauvre type confit de solitude. Un type qui n'avait su garder ni sa femme, ni son enfant, ni son chat, ni rien, mais qui pouvait se targuer d'avoir ses entrées dans le cabinet du ministre. La belle réussite ! ... cela faisait longtemps que rien n'avait bougé dans sa vie; forcément, il ne supportait pas qu'il se passe quelque chose dans celle des autres.
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