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Citations de Boucar Diouf (151)


- Eh bien..., si j'étais un poisson, je ne m'aventurerais pas dans des endroits pareils !
- Si j'étais un poisson, renchérit Jo, le premier qui me sortirais avec sa ligne de cette porcherie, je l'embrasserais sur la bouche et je lui dirais : " Merci ! ça fait des années que j'essaye de sortir de cette merde. "
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- Désolé de ne pas pouvoir t'éclairer Jo ! Je ne comprends rien à ces histoires de marées hautes et basses.
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas?
- Je pensais que la marée était basse le matin, haute l'après -midi, et que, la nuit il ne se passait rien parce qu'il faisait noir. D'où proviennent les eaux qui font monter la marée?
- Tu ne le sais pas? De tous ces téléspectateurs qui vont aux toilettes et tirent la chasse en même temps pendant les pauses publicitaires.
- Es- tu sérieux?
- Mais oui , je suis sérieux ! Plus l'émission est écoutée, plus la marée qu'elle provoque est haute !
-Tu veux dire la marée humaine?
- Non, je parle de la vraie marée.
- Je pense que tu me racontes encore des conneries.
- Bien sûr que je te raconte des conneries ! En vérité, c'est l'attraction exercée par la Lune et le Soleil sur les masses océaniques qui provoquent les mouvements associés aux marées. C'est d'ailleurs incroyable de voir que ces astres qui sont si loin de la Terre ont une influence si forte sur nous. C'est comme si le pet d'un éléphant au fond de la savane africaine provoquait un déluge au Saguenay !
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Un jour où je marchais sur la montagne, j'au vu une bête. Je m'en suis approché et j'ai vu un homme. En m'en approchant encore, j'au vu mon frère. Qu'il vienne chez nous pour s'installer ou qu'il ne fasse que s'arrêter, s'il travaille à s'intégrer, traitons-le comme un invité car il a beaucoup à donner, toute une richesse à partager. Si tu veux bien en profiter, laisse-toi aimer et être aimé. Ouvre ton coeur au monde entier, aux immigrés, aux réfugies, qu'ils soient plus ou moins colorés.
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Le rire, disait un grand penseur, c’est un peu comme les essuie-glaces: ils n’arrêtent pas la pluie, mais ils permettent d’avancer.
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C’est l’histoire d’un jeune homme qui se préparait à quitter son village pour un long voyage. Il s’appelait Boucar. Avant qu’il quitte sa savane natale, au Sénégal, son grand-papa l’invita à une petite promenade. Une fois à l’extérieur du village, le vieil homme sortit de sa poche un bout de bâton et demanda à son petit-fils de le casser, ce qu’il réussit sans aucune difficulté. Ensuite, le grand-père lui demanda combien ils étaient dans la famille, et le garçon répondit qu’il avait huit frères et sœurs. Le vieil Africain sortit aussitôt de sa poche neuf morceaux de bois d’acacia identiques au premier et demanda à nouveau à son petit-fils de casser ces bâtons. Quand il vit que, malgré toute la force déployée, le jeune n’arrivait pas à briser le paquet, le grand-papa le regarda dans les yeux et lui dit : « Où que tu puisses être sur la planète, mon garçon, souviens-toi que c’est ça une famille ! »
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Tu as raison quand tu dis que personne ne s’est réalisé tout seul dans ce monde et que, par conséquent, il faut prendre le temps de dire merci à la vie, de remercier Terre-Mère comme on remercie nos mamans de nous avoir donné la vie et de nous avoir enveloppé de leur amour.

(Les Éditions La Presse, p. 84)
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Avant de raconter une histoire, mon grand-père disait toujours : « Sachez qu’avec une seule main, on ne peut pas applaudir, et qu’avec un seul bras, on ne peut pas monter un palmier. On lie les vaches par les cornes et les humains par la parole. Une langue qui fourche peut faire plus mal qu’un pied qui trébuche. Comme l’oiseau se piège par les pattes et l’homme par la langue, il est parfois plus sage d’écouter que de parler. On est maître de sa parole avant de la prononcer, mais on peut en devenir l’esclave une fois qu’elle a quitté notre bouche. »
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Il a aussi inventé une industrie dont les rejets amènent aujourd'hui une foule des scientifiques à hisser le drapeau rouge d'un dérèglement climatique d'origine anthropique majeur. Ce crachat envoyé dans l'air risque d'emporter le cracheur en retombant, ce qui serait la chronique d'une existence qui a commencé et qui s'est terminé par un bouleversement climatique.
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Le bonheur acheté, disait-elle, est souvent aussi volatil qu’un pet de lièvre dans une savane ouverte !
Page 57
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En réfléchissant à cette question, je me suis rappelé la tirade de mon grand-père: "Quand on met ses culottes, il faut marcher. En avançant, on augmente la durée de vie du pantalon, tandis qu'en restant assis, on l'use davantage. Pour faire bouger les choses, il est donc préférable de soulever la poussière sous ses pas que de la laisser se fixer à son derrière." Ce qui explique pourquoi, au Québec, quand quelque chose ne marche pas à notre goût, on organise une marche en espérant que des changements surviennent à grands pas.
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Des âmes éprouvées, tu as toujours essayé d’en soigner, toi qui préfères le verbe « partager » au verbe « donner ». Tu dis souvent que lorsqu’on partage, on se sépare de quelque chose à quoi on tient, alors que donner peut parfois être une simple façon de se débarrasser d’une chose à laquelle on ne tient pas.

(Les Éditions La Presse, p. 28)
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Il y a un Blanc qui disait que le chien est le symbole ultime de la fidélité et, pourtant, nous le tenons en laisse.
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Ta grand-mère, très avant-gardiste, enseignait que vouloir atteindre le bonheur par la seule course à la possession équivalait à essayer d'éteindre un feu avec de la paille sèche. Le bonheur acheté, disait-elle, est souvent aussi volatil qu'un pet de lièvre dans une savane ouverte! C'est pour ça que lorsqu'un enfant venait au monde dans son village, plus que la richesse et le succès, elle lui souhaitait de la santé et de la compassion pour ses semblables. Le bonheur, disait-elle encore, arrive par la famille, les amis et les autres auxquels on tend la main pour partager des avoirs, des joies et des larmes. Je te souhaite mon fils de toujours garder cette main tendue qui transforme tout humain en un remède pour son prochain et de cultiver chez tes enfants leur capacité d'émerveillement devant cette création qui te passionne depuis l'enfance.
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Ton ami Simo jouait au berger avec vous, mais il ressemblait surtout à un agneau sacrifié, lui qui avait toutes les misères du monde à suivre le troupeau. C’est pour ça qu’un jour, au lieu de s’accrocher à la vie, Simo a décidé de s’accrocher à la branche de ce vieux manguier qui vous servait de terrain de jeu.
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Un morceau de bois peut rester tant qu'il veut dans une rivière, il ne se transformera pas pour autant un crocodile.
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Toujours courir n’empêche pas de mourir, tout comme aller au ralenti n’empêche pas de vivre.
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La première composante de la personnalité humaine soluble dans l’alcool était inévitablement la dignité.
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Même le bonheur, disait le sage, il faut le partager si on veut vraiment le multiplier.
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Si l'humain est un éternel insatisfait, c'est parce qu'il est fréquent de chercher le bonheur sans le trouver, de le trouver sans le reconnaître et de le reconnaître sans être capable de le retenir.
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Si tu reviens souvent ici dans tes rêves, c'est que la vie est une promenade où l'on accumule des nostalgies.
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