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Citations de Boucar Diouf (151)


"Jeter des coups d 'œil en arrière sans jamais garder les yeux rivés sur le rétroviseur", c'est ce que recommandait le grand singe comme antidote à la nostalgie.
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- Les gaz à effet de serre, mon petit, c'est comme les Kamikazes : ils sont discrets et ne pensent qu'à monter au ciel, répondit le phoque.
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Boucar Diouf
Avant mon arrivée ici on m'avait souvent dit : tu vas vivre le choc culturel, on ne m'avait par contre jamais parlé du choc thermique des hivers au Québec !
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C'est une belle et poétique histoire pour enfants, mais elle me semble invraisemblable.[...]" "Tu ne comprends pas. Ce qui est important dans cette histoire, c'est la morale de la fin. Dans un conte, on peut prendre un légume et en faire un super-héros, pour autant que ses actions contribuent à améliorer la société dans laquelle on vit."
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Donc, pour parler de sexualité avec les enfants, chers parents, il est primordial à partir d’un certain âge de désigner les bonnes choses par leurs vrais noms. J’insiste. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour leurs enseignants de biologie. Lorsque j’ai commencé à donner des cours de physiologie de la reproduction, j’ai rapidement remarqué que le simple fait de parler de pénis, de vagin ou de spermatozoïde suffisait à faire dégringoler l’intelligence collective de la classe de 50 %, et ce, même dans un amphithéâtre universitaire. L’éducation sexuelle à l’ancienne a des limites.

J’imagine parfois le petit Québécois des années 1930 s’inter­roger sur la conception des bébés. Il approche de sa mère, tout affairée à préparer le souper pour la petite famille de douze, et finit par lui poser la question. Embêtée, elle lui sort sa salade, la traditionnelle, celle aux choux. Comme il n’est pas une poire, il sait que maman est dans les patates. Au lieu d’aller droit au but, elle épluche les fruits et légumes. « En gros, maman, dit l’enfant, je dois plus tard ôter la pelure de ma banane avant de la mélanger à la cerise ou à la figue de la voisine. Et si je veux faire pousser ma carotte, mieux vaut planter ma graine dans un jardin secret et labourer. C’est bien ça ?»
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C’est quand le bois est vert qu’on le redresse pour lui donner une belle forme. Quand tu seras grande, tu deviendras du bois sec et on ne peut pas redresser une branche desséchée sans la casser.
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Rappelez-vous que votre passeport canadien vous autorise à vous établir dans la province anglophone de votre choix. Par conséquent, cessez de brandir la Charte canadienne des droits et libertés pour satisfaire vos caprices.
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Un Québécois pure laine vierge de mouton noir minoritaire visible le jour et invisible la nuit.
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C’est l’histoire d’un jeune homme qui se préparait à quitter son village pour un long voyage. Il s’appelait Boucar. Avant qu’il quitte sa savane natale, au Sénégal, son grand-papa l’invita à une petite promenade. Une fois à l’extérieur du village, le vieil homme sortit de sa poche un bout de bâton et demanda à son petit-fils de le casser, ce qu’il réussit sans aucune difficulté. Ensuite, le grand-père lui demanda combien ils étaient dans la famille, et le garçon répondit qu’il avait huit frères et sœurs. Le vieil Africain sortit aussitôt de sa poche neuf morceaux de bois d’acacia identiques au premier et demanda à nouveau à son petit-fils de casser ces bâtons. Quand il vit que, malgré toute la force déployée, le jeune n’arrivait pas à briser le paquet, le grand-papa le regarda dans les yeux et lui dit : « Où que tu puisses être sur la planète, mon garçon, souviens-toi que c’est ça une famille ! »
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Le soleil n’a jamais arrêté de briller au-dessus d’un village parce qu’il est petit. C’est ce qu’il faut dire à tous les coopérants qui donnent de leur temps ou de leur argent pour soulager les plus vulnérables. Tous ces gens qui, comme des rayons de soleil, illuminent du mieux qu’ils peuvent le quotidien de ceux qui se sentent constamment dans la pénombre.
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Quand on commence à apprendre à l’enfance, l’apprentissage est brillant et éclatant comme le soleil du matin. Mais quand on commence à apprendre dans ses vieux jours, l’apprentissage est comparable aux flammes d’une bougie. En effet, leur lumière illumine bien plus faiblement que celle du soleil, mais n’est-ce pas mieux que l’obscurité totale ? Et savez-vous quoi ? Mon voisin a tellement compris le message qu’on est devenu les meilleurs amis du monde.
Peu importe la couleur, la race, la religion, le sexe ou le compte en banque, disait mon grand-père, le cœur de l’homme est un pays étranger. Il suffit parfois d’en parcourir un morceau pour découvrir des coins de splendeur.
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Les violences physiques et verbales sont comme de lourds bagages qui s’empilent dans la valise de vie de l’enfant qui les subit. Et plus elles s’accumulent, plus traîner cette valise est pénible. Devenu adulte, celui qui est flanqué d’un tel poids aura besoin de beaucoup de courage et d’aide pour s’en départir. Pour cause, ces mauvais compagnons se mettent parfois à nous supplier et à nous rappeler qu’ils sont nécessaires, voire indispensables à notre vie ou à notre bonheur. Et, comme la peur de s’attaquer à ces indésirables est réelle, certains choisissent l’aveuglement.
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Mon grand-père n’était pas un griot, mais il était très éloquent. Lorsqu’il prenait la parole sous un arbre à palabres, il insistait souvent sur le rôle multifonctionnel du langage. Il parlait de la parole qui divise, de celle qui rassemble, de celle qui écorche et de celle qui calme. Quand l’oralité est au centre de la vie sociale, il est normal que la parole soit sacralisée. En plus des sages inconnus qui sommeillent dans cet ancêtre composite qui m’accompagne, il y a ces anciens plus connus comme Amadou Hampâté Bâ, auteur de la célèbre maxime qui dit qu’en Afrique, un vieillard qui meurt est un peu comme une bibliothèque qui s’enflamme.
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Je me demande, fit le Cajun, si Beethoven ou Mozart savaient qu'un jour leur musique serait écoutée par les morues..." "Je suis certain, cracha Joe Groenland, que s'ils l'avaient su, ils n'auraient pas créé une si belle musique [...]"."
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Si ce n’était du pétrole, les baleines auraient continué à alimenter de leur graisse les réverbères des villes européennes jusqu’à leur complète disparition. Malheureusement, depuis la découverte du pétrole, les humains en ont tellement abusé qu’il a engendré la plupart des maux dont souffre notre planète. Ce qui veut dire, mon cher Cajun, que cette huile minérale qui, croyait-on, allait sauver les baleines risque en fait de devenir le principal responsable de leur disparition.
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C’est un phénomène qui peut ressembler à la réalité de tous ces immigrants qui doivent se sacrifier au travail pour gagner de quoi nourrir toute la famille restée au pays. Un peu à l’image de cette forme de solidarité végétale induite par la répartition spéciale de l’eau, la majorité des bouches à nourrir de cette planète ne sont pas près des dépôts de pitances. C’est comme si la Terre était divisée en deux parties : il y a au nord les pays riches du G-20 et au sud les pays pauvres du G-Faim. Entre mortels sur cette minuscule planète bleue, nous avons sans doute bien des choses à apprendre des arbres en matière de solidarité. Se donner les mains un peu comme ces arbres se donnent les racines…
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Un baobab recomposé: un arbre dont les racines sont africaines, dont le tronc est sénégalais et le feuillage, québécois.
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Cela équivaut à parcourir un bouquin plusieurs fois. La première lecture permet de se familiariser avec les personnages. À la seconde, notre attention se porte davantage sur l’histoire. Et après la troisième, si nous arrivons à la raconter avec passion, c’est que cette histoire est dorénavant la nôtre et que les personnages sont devenus des membres de notre propre famille.
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Le raccommodement raisonnable consiste, au fond, à trouver des façon harmonieuses de cohabiter avec les autres dans une saine interculturalité.
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Parce que je parlais souvent avec mes amis les baobabs, ma mère soupçonnait que je transgressais ce
grand tabou. Si je le faisais, c’est que je les croyais
dépositaires d’une grande sensibilité, voire d’une
capacité d’écoute bienveillante.
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