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Critiques de Brady Udall (194)
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

A lire. Ce roman est d'une puissance peu commune.
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Lâchons les chiens

"Nous avions seize ans, je venais d'obtenir mon permis et aucun d'entre nous n'avait jamais conduit dans une ville équipée de feux rouges. Je ne maîtrisais pas encore l'art de tourner à gauche au milieu de la circulation..."

"Je sors de mon travail. Les feuilles tombent sur le capot de mon pick up. Ce n'est pas le soir, ni l'après-midi, mais ce moment intermédiaire quasi miraculeux où l'on voit les molécules de l'air. Je ne suis pas prêt à rentrer chez moi, dans ma petite caravane déserte à côté du réservoir, si bien que je roule lentement à travers les rues de la ville, respirant l'odeur de fumée de bois qui s'échappe des cheminées de Vernon."

"Nous les jetons [un cerf et un daguet !!!] sur le toit de la Coccinelle, tout sanglants, les entrailles fumantes, et comme nous n'avons pas emporté de corde, nous les attachons de notre mieux à l'aide de nos lacets de chaussure."



La nouvelle intitulée justement Vernon donne une bonne idée de l'ambiance de ce recueil, avec ces jeunes de 18-30 ans qui vivent de petits boulots, ou en cherchent, font des virées en pick up avec les copains dans les bars, chassent le gros gibier ou jouent au basket sur des terrains mal éclairés. Peu de filles ou de femmes : elles se tiennent à l'écart, sont parties ou sont mortes. Le tout principalement en Arizona.



Disons aussi qu'il y a pas mal de personnages un peu dérangés et décalés ! Mais j'espère ne pas donner une idée fausse de ce beau livre, qui est aussi plein d'humour, de poésie (dans certaines descriptions), émouvant (comme dans "Il se soûle profondément et fameusement", la dernière nouvelle qui parle d'un jeune cow boy), tragique parfois, voire même effrayante (quelle tension dans "Lâchons les chiens" la nouvelle qui ouvre ce recueil). J'ai vraiment aimé cette écriture efficace et le rendu de cette atmosphère très "Amérique profonde", avec ces amitiés rugueuses et ces rapprochements comme dans "Le serpent".



Un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait !!!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Le petit Edgard Mint n'avait pas une vie extraordinaire avant qu'il ne croise les roues de la Jeep du facteur....



Le petit Edgard est le fils unique d'une serveuse apache et d'un fantasque blanc qui rêvait d'être un cow-boy....

Le "cow-boy" ayant mit les bouts quand la demoiselle fut enceinte, celle-ci se réfugia dans ce qui fut la consolation de son père et des ses frères, l'alcool....



Le petit Edgard a une grand mère, aussi. Apache. Croyant fort à Jésus et à ce qui s'y rattache, elle dirige tant bien que mal, vu sa raison, ce qui reste à sauver....



Mais les journées sont longues pour ce gamin de 7-8 ans...et la chaleur de jour accablante....



L'ombre qu'offre les roues du facteur est si attirante....



La tête d'Edgard ne résiste pas.... et là son destin bascule puisque, bien que considéré comme mort, il est emmené à l'hôpital du coin, où le docteur Barry, avec la rage du désespoir va la ramener de la mort à la vie...



Edgard, par miracle, ressuscite....



Et commence alors, toute l'historie de la vie d'Edgard Mint....



C'est un livre qui se lit avec plaisir, mais cependant, malgré tout le talent incontestable de Braddy Udall, Edgard Mint n'est pas arrivé à ce que j'adhère à 100% à son destin, si miraculeux soit-il....
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Edgar Mint est unique au monde, on le suit dans ses pérégrinations, ses malheurs et ses déboires. On s'attache à lui car tout, absolument tout, devient possible. Il nous subjugue, nous épate, nous fait sourire et larmoyer, on quitte cette histoire incroyable avec l'esprit chahuté !



L'auteur, Brady Udall est un jongleur : il joue avec nos émotions et réussit parfaitement son numéro. A lire d'une traite.
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Le polygame solitaire

Golden Richards mormon de son état est marié à 4 femmes et est père de 28 enfants!! Difficile de savoir qui, quoi, qu'est-ce, jusqu'au jour ou Golden tombe amoureux d'une 5eme femme. Un amour qui va semer la zizanie autant dans sa tête que dans sa famille. Rusty l'un de ses fils ne trouve pas sa place au sein de cette énorme famille, Rusty qui demande juste un peu d'attention... Une histoire entre rire et larme mais un peu longuette!!!!!!
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Mais qu'est ce que c'était loooonng! Ces 500 et quelques pages m'ont paru une éternité. Certes le petit Edgar a un côté attachant mais j'ai trouvé ce roman bourré de descriptions sans réel interêt, peu d'action et peu d'émotion finalement. Déçue... Vivement que je me mette dans un prochain roman!
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Lâchons les chiens

Certains disent que pour bien connaître un auteur, il faut lire sa correspondance.

J'ai personnellement toujours pensé qu'il fallait aussi lire ses nouvelles (s'il y en a !).

Brady Udall est surtout connu pour ses deux romans, mais ses nouvelles sont fabuleuses, tendres et décalées, cruelles et réalistes.

Ses personnages restent gravés dans notre esprit parce qu'Udall nous les présente toujours dans un moment critique de leur vie, un moment charnière qui les révèle au lecteur.
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Le polygame solitaire

Au sein d’une communauté de mormons de l’ouest américain, un homme d’une quarantaine d’années se partage entre ses 4 épouses et ses 28 enfants. On suit le parcours de ces personnages, obligés de cohabiter et de donner l’illusion d’une famille unie tout en respectant les règles mormones. Le patriarche de cette grande famille est quant à lui, à la fois bon père, bon époux mais aussi débordé et brisé par un évènement antérieur.

Malgré un titre qui peut paraître paradoxal, on comprend ce polygame solitaire qui nous remplit d’émotions en passant du rire aux larmes. Très beau et très émouvant.

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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Je suis tombée sur le destin miraculeux d'Edgar Mint de Brady Udall durant une de mes sorties adolescentes à la bibliothèque. J'ai été attiré par le titre et ne fut pas déçue. Je n'ai plus lâché ce pavé... Je me souviens l'avoir dévoré. Cependant, je n' en ai plus de souvenirs aujourd'hui... C'est assez déroutant.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

On m’a beaucoup venté les mérites du livre de Brady Udall « Le destin miraculeux d’Edgar Mint ». Encore un pavé de 543 pages à me trimbaler dans le train me suis-je dit de prime abord, mais puisqu’il m’est chaudement recommandé, allons-y. J’avoue avoir mis du temps à rentrer dans ce livre. D’abord en raison de l’histoire mais également à cause du style. L’histoire est celle d’un petit garçon apache (né d’un père « anglo » qui se rêvait cow boy avant de fuir à l’annonce de sa paternité future et d’une apache alcoolique incapable d’assumer son rôle de mère) de huit ans qui survit, contre toute attente, au fait d’une jeep lui roule sur la tête. Il (re)commence sa vie à partir de cet événement d’abord dans un hôpital puis dans une pension pour enfants abandonnés et une famille d’accueil Mormon. Il apprend à se connaître, retrouve ces racines, découvre la méchanceté des gens qui l’entourent.



Il m’a bien fallu cent pages avant de me laisser prendre par l’histoire. On y retrouve la naïveté de l’ « Œuvre de Dieu, la part du Diable » de John Irving, mais aussi ses longueurs. Malgré tout, on fini par s’attacher à ce personnage que rien n’a préparé à affronter un monde où les lois Darwiniennes sont bien présentes mais bien difficiles à supporter quand on ne fait pas partie du haut de l’échelle de l’évolution.



Je ne peux pas dire que j’ai adoré ce livre, non. C’est long, très long, ça raconte un destin tellement invraisemblable qu’on a du mal à s’imaginer dans l’histoire.



En fait, je peux même dire que je n’ai pas aimé.


Lien : http://fanchic2011.blogspot...
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Lâchons les chiens

En onze nouvelles, onze instantanés de vie, Brady Udall nous plonge dans "l'Amérique profonde", celle des petits patelins paumés d'Utah et d'Arizona où il ne se passe jamais rien. Pourtant, c'est bien là que Brady Uddal situe tous ses récits, et il sait tromper l'ennui et la normalité malsaine des bleds où ces nouvelles prennent place par un recours naturel au comique et une générosité humble mais réelle.



Dans ces onze nouvelles, pas de femmes, ou presque. Elles sont parties, ou mortes. Quant aux hommes, ce sont ceux en marge de la société américaine : indiens, petits-blancs, derniers cow-boys, vieux fous, jeunes campagnards. Ils rongent leurs existences, conduisent des pickups, vivent de petits boulots, éclatent épisodiquement en échauffourées alcooliques qui nourrira la conversation des prochaines semaines... ils semblent en attente de quelque chose d'indéfini, comme assis au bord de la vie.



De ces destins pathétiques et morceaux de vie insignifiants, Brady Udall tire la trame de récits captivants, souvent cocasses, parfois légèrement dérangeants et toujours un peu déjantés. Car Brady Udall a un talent fou pour raconter des histoires à la fois improbables et bêtement plausibles. Et chacune de ses nouvelles, fictions sinueuses, est illuminée d'un humour en demi-teinte, d'une ironie voilée et du charisme involontaire de protagonistes résolument paumés mais étrangement attachants.



En une poignée de pages, Brady Udall mène sobrement son récit vers une chute qui n'en est pas vraiment une, car la vie, aussi pitoyable et désespérante soit-elle, doit continuer...
Lien : http://descaillouxpleinleven..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Biographie d'Edgar Mint, petit métis indien. A 7 ans, le facteur lui roule sur la tête avec sa camionnette et tout le monde le considère mort. C'est sans compter sur l'intervention du docteur Barry qui le ressuscite. Après une longue convalescence à l'hôpital Sainte Divine, il est scolarisé au lycée Willie Shermann, réservé aux enfants indiens. Là l'univers est dur, Edgar est le souffre douleur de tous. Puis l'adoption dans la famille Mardsen où les parents se déchirent à la suite du décès accidentel de leur dernier fils. Enfin Edgar réalise son unique quête : retrouver le facteur à l'origine de son premier accident. Ou du moins, la femme du facteur. ll découvre alors que ce couple stérile était sur le point d'acheter Edgar à sa mère alcoolique au moment de l'accident, afin de l'adopter. Il connaît alors 17 ans de bonheur avec cette femme qui aurait dû être sa mère : "17 ans à être bon et gentil l'un envers l'autre". Même si le ton est celui de la comédie, les passages au lycée sont durs par l'acharnement de la violence et la cruauté des enfants entre eux.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Ça partait super bien avec l'histoire des parents d'Edgar et la première partie où Edgar se retrouve à l'hopital. Jusque là j'ai adoré. Ensuite le pôôôôôv' Edgar morfle grave quasiment jusqu'à la fin :( Au passage il abandonne son seul ami, rate une ouverture en or avec une fille sublime et overdose la seule personne qui lui voulait du bien.



J'ai lu jusqu'au bout parce que je pensais que j'allais finir, à un moment ou un autre, par retrouver le ton et l'humour qui m'avaient tant seduit dans les cent premières pages... et puis, euh... eh, bien non.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

D'habitude on n'est pas trop fan des histoires de gosses, mais cet auteur n'écrit pas comme s'il avait 13 ans et il a depuis bien longtemps oublié la naïveté de l'époque où il n'avait pas encore de poils au menton : c'est de la vraie littérature, pour adultes, c'est dur et c'est fort.


Brady Udall, on connait déjà : on l'avait découvert récemment avec quelques nouvelles qui valaient le détour et étaient même montées sur le podium du Best-of 2007.


Revoici donc cet auteur avec un gros roman et toujours un art très abouti de camper toute une histoire en quelques lignes.


Un roman ample, foisonnant, débordant d'imagination, de drôlerie, de tendresse mais aussi de dureté, qui raconte l'histoire d'Edgar, un gosse à moitié abandonné qui fera le dur apprentissage des choses de la vie.


Un gosse «cabossé» (à sept ans, le facteur lui roule sur la tête) comme tous les personnages perdus dans cet ouest américain et qui vont l'accompagner pendant un bout de chemin, jusqu'à ce qu'Edgar retrouve la paix de sa tête cabossée.


Edgar, c'est aussi un demi-Apache et l'on retrouve donc dans cette histoire quelques échos aux histoires d'indiens de Tony Hillerman dont on parlait il y a peu.


Enfin, Brady Udall est mormon et si cela ne transparassait guère dans ses nouvelles, quelques chapitres pleins de tendre ironie font ici la part belle à une famille de l'Utah qui reccueille le petit Edgar.


Mais au fil des pages, le roman est peut-être un peu répétitif et, s'il s'agit d'une première découverte de Brady Udall, on préférera les petites nouvelles plus percutantes de Lâchons les chiens.
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Le polygame solitaire

Superbe livre sur le couple, la solitude ....la fin est géniale...
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et l'y ai pris presque autant de plaisir qu'à la lecture du premier, le polygame solitaire. Barry Udall à une très grande capacité à nous décrire des personnages et des situations qui sont très clairs. Il n'y a pas d'ambiguïté dans la personnalité des personnages, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de subtilité. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre toutes les péripéties de la vie d'Edgar, on ne peut qu'avoir de la compassion pour lui et souhaiter qu'il se tire de tous les imbroglio et les malchances qui lui arrivent. Udall ,nous dépeint un garçon resiliant, malin, introverti, à la fois victime et délinquant,avec une naïveté touchante et de qui on ne sait jamais comment il va tourner.



Barry Udall nous dépeint aussi une galerie de personnages atypiques et très bien décrits. Les situations sont parfois dramatiques et parfois drôles, l'auteur à le don de mettre en scène des situations surprenantes sans jamais abuser de cet atout.



Bref C'est un très bon moment de lecture surtout dans la deuxième moitié du livre. Je continuerai de suivre cet auteur qui nous amène dans des histoires inédites.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Très étonnée de découvrir ce roman ds lequel je n'avais pas entrer. ..

Un sujet délicat : l'enfance maltraitée : l'hôpital sale, sans matériel, avec un minimum de personnel. Puis une pension de pauvres où la violence et acceptée par tout le monde. Et puis les recruteurs mormone. ...

Un garçon qui grandit avec d'abord ses peurs de petits garçon sans parents puis avec son questionnement d'adolescent ....

Drame, humour, poésie, fantasmes...

Très bon roman de l'Amérique délaissée.
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Lâchons les chiens

11 nouvelles, qui en toute franchise, sont de bonne qualité...



Nous avons à faire, ici, à des paumés sympas qui font tout leur possible pour améliorer leur vie et en sauver ce qui peux encore l'être...



La 1ere nouvelle qui donne le titre au livre, est pour moi la meilleure de toutes...



A savoir, aussi, petit détail amusant, que dans chaque nouvelle, on y croise un chien, parfois son existence est juste évoquée.... et parfois ce sont les paumés qui se croisent au fil des histoires...

Remarquez que parfois ils sont cabots eux-mêmes...



C'est un livre plaisant....

Mais pas du niveau d'un Jim Harrison... Là, la barre est haute, et "Chien Brun" est hors norme.
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Le polygame solitaire

Le polygame solitaire, un oxymore qui nous met, dès le titre, dans l'ambiance de ce roman inclassable nous plongeant dans l'univers des mormons fondamentalistes, toujours adeptes contre vents et marées du "mariage plural". Ils ne sont pas avares de contradictions ces "polygs" qui croient faire le bonheur de leur progéniture en la contraignant à vivre sous le même toit, dans des conditions matérielles (et d'hygiène) de plus en plus déplorables à mesure que la famille s'accroît. Golden Richards, le "chef" de famille, a bien du mal à régenter son royaume et préfère passer le plus de temps possible dans sa caravane, en mentant à tout le monde puisqu'il n'a pas le droit d'enfreindre le "Principe", texte sacré qui régit le quotidien des adeptes. Malgré les drames qui se nouent, surtout centrés autour de la figure de Rusty, adolescent en révolte que chacun se refile comme une patate chaude, l'humour est présent tant les situations les plus cocasses s'accumulent au fil des pages. Le ton général du récit est une ironie douce-amère, qui préserve la galerie de nombreux personnages de la tendance spontanée à ne voir que des "bons" et des "méchants". Les sentiments de l'auteur à l'égard de cette forme de religion héritée des premiers temps du mormonisme (qui a rejeté depuis plus d'un siècle la polygamie) nous resteront d'ailleurs totalement ignorés. On peut voir dans le destin de la famille Richards un raccourci de la société tout entière, qui perdure au milieu des drames les plus sanglants car vivre ensemble est le seul moyen qu'a trouvé l'humanité pour survivre. Mais on peut y voir aussi un plaidoyer pour l'amour et une fine analyse psychologique des liens complexes qui se tissent entre hommes et femmes, parents et enfants, collègues de fortune ou d'infortune. Et on peut enfin l'apprécier comme un formidable roman d'aventures, tant les péripéties les plus inattendues maintiennent l'attention tout au long du récit.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Je connaissais la plume de Brady Udall grâce à son roman Le polygame solitaire. Je l’ai bel et bien retrouvée dans Le destin miraculeux d’Edgar Mint. Brady Udall nous livre la vie d’Edgar avec émotions, teintant ses épreuves et ses découvertes d’une pointe d’humour parfois un peu noir que j’apprécie beaucoup.



Le roman, au début, est un peu déroutant à cause de la narration. C’est Edgar qui nous raconte son histoire, mais il emploie parfois le pronom « je », et d’autres fois « il ». J’ai donc été un peu perdue durant les premières pages. En réalité, cette particularité apporte une touche d’émotion supplémentaire au récit : lorsqu’Edgar parle de lui à la troisième personne, attendez-vous à avoir les larmes aux yeux. C’est un moyen pour lui de s’éloigner de toutes les épreuves douloureuses qu’il traverse, et il en supporte beaucoup !



Je me suis demandée jusqu’au bout ce qu’allait devenir Edgar. C’est que l’on s’attache à cet enfant, au fil de pages ! Edgar grandit au fur et à mesure des chapitres, nous permettant de découvrir sa vision de plus en plus mature de la vie, poussant ses réflexions toujours plus loin.



Bref, un roman à la hauteur de Brady Udall, un écrivain possédant un style bien à lui, avec des personnages torturés ou pas, mais toujours humains.



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