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Critiques de Brice Matthieussent (350)
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Mon chien stupide

Une histoire sympa et marrante même si sous le comique ont sent poindre tout un tas de sujet beaucoup plus grave et désarmant. Le style de l'auteur est très agréable à lire, cependant l'histoire tourne un peu en rond et on sent que la fin a dû être dur à écrire (panne d'inspiration) ?

Un livre sympa, qui se lit vite.
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Mon chien stupide

C'est l'histoire d'un quinqua en crise...

Artistique (écrivain en panne d'inspiration), financière (côté contrats, c'est le néant absolu), familial (ses 4 gosses ingrats vivent à ses crochets), conjugale (sa femme a les épaules larges mais est saturée des états d'âme de Monsieur).



Au milieu de tout ça, arrive un chien.

Un très gros. Japonais ou nordique, l'affaire n'est pas claire.

Une chose est sûre, il est obsédé du zobino avec un net penchant pour les mâles.



Après quelques scènes fameuses, l'effet s'essouffle assez vite...
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Mon chien stupide

Je m'attendais à un livre drôle, pas à un livre fade.

A part quelques traits d'humour assez percutants je n'ai trouvé à ce livre que peu d'intérêt. L'histoire est banale, une famille américaine fatiguée dont les enfants quittent peu à peu le nid, le tout parsemé bien-sûr de quelques sentiments mitigés de part et d'autre, bref, une famille...

La seule originalité c'est l'arrivée de ce chien énorme, apathique et visiblement homosexuel.



Est-ce l'homosexualité du chien qui devait faire le comique du livre ? Si oui, ça m'est passé au-dessus de la tête J'ai trouvé ça plutôt lourd, une blague de beauf au mieux, et de fait vulgaire, car la grossièreté si elle n'est pas drôle tombe facilement dans le vulgaire.

Dans ce genre, Bukowski est bien meilleur.



Peut-être l'humour se faisait-il mieux sentir dans la version originale ?

J'essaierai peut-être de le relire en anglais. Il est court et se lit vite, mais la traduction française est pour moi une déception.
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Le couloir rouge

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte !

En premier lieu, je l'ai trouvé très très bien écrit. Le style est classique ET moderne. C'est alerte et fluide. Le schéma narratif est classique, un homme raconte à des amis des souvenirs. Au delà des souvenir eux-mêmes, ce qui compte c'est l'effet qu'ils ont sur le narrateur et la perception qu'il en a. C'est là qu'est perceptible tout le génie du texte. L'écriture est très imagée et cette imagerie est utilisée pour témoigner de la manière très singulière dont le personnage traverse les éléments qu'il décrit.

Les événements se produisent à Dalat, dans un contexte bien précis et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on voyage ! La narration convoque des images, des sons, des odeurs, des métaphores judicieuses qui toutes disent la singularité de la perception de ce personnage. C'est une écriture des sens, des sensations, il y a beaucoup d'odeurs, de lumière, de matière. C'est un texte dense qui décrit une ambiance, une époque, un contexte, un état d'esprit, des sentiments sans jamais que cela soit didactique ou transparent !

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Mon chien stupide

John Fante est l’auteur de romans, nouvelles et scénarios, né à Denver dans le Colorado en 1909 et mort en 1983 en Californie. Mon chien stupide a été édité à titre posthume.

Comme pour tous ses autres romans, pour ce Chien Stupide, il semble que John Fante se soit beaucoup inspiré, de sa propre vie. Son avatar ici, le scénariste Molise et sa famille, une épouse dévouée, mais souvent en colère et quatre rejetons, plus ou moins jeunes adultes voient leur vie bouleversée par l’inexplicable présence dans leur jardin d’un Akita (gros chien pas nécessairement sympathique), que sa femme prend d’abord, avec un sang-froid bien suggéré … pour un ours. J’ai rarement autant ri en ouvrant un roman : il nous transporte san prévenir dans un univers digne de celui des Marx Brothers. Mais… derrière les situations cocasses et les réactions imprévisibles qu’elles entraînent, s’imposent peu à peu le point de vue et la langue du narrateur : lucide et désabusé, il utilise l’humour comme arme de son auto-dérision. Parce que, si le fameux chien, prénommé Stupide et qui bien sûr ne l’est pas, bouleverse le quotidien de la famille, très vite c’est le dysfonctionnement de celle-ci et de celui de chacun de ses membres que le récit évoque dans une langue familière qui s’inscrit délibérément dans la voie ouverte par Céline. La fin du roman ramène le lecteur dans un épisode irrésistible où le cocasse délirant ne masque pas vraiment les fragilités du narrateur.

C’est drôle, facile à lire et insidieusement pessimiste.

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Mon chien stupide

Voilà déjà quarante années que John Fante est parti.

L'occasion pour Horus Fonck d'enfin commenter une de ces lectures réjouissante d'un immense auteur.

Son Chien Stupide est un bijoux d'humour et d'observation d'une vie de famille qui va son train californien.

Stupide arrive, et se révèle un obsédé sexuel de première, avec des préférences affectives curieuses et inattendues.

Stupide pourra-t-il remplacer les enfants qui s'en vont et combler un vide qui s'installe? Fante nous le dira dans une conclusion surprenante et émouvante.

Pas étonnant que Charles Bukowski considérait John Fante comme son maître et inspirateur!
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Mon chien stupide

Ce livre m'avait été conseillé, et il ne correspond pas à ce que je m'imaginais! L'histoire ne tourne pas autour du chien, mais d'une famille qui part en vrille.

C'est enlevé, sans longueur, ma première lecture de cet auteur, je suis ravi de cette découverte.

Je vais ajouter d'autres titres de l'auteur dans ma liste
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Mon chien stupide

Stupide, c'est le nom du chien que Henry, américain fauché originaire d'Italie, a trouvé, un soir, dans son jardin. Lui et sa femme ne veulent surtout pas le garder. Ils le garderont.

Et nous verrons vivre cette famille un peu déjantée, dont les trois enfants, jeunes adultes, contrarient, chacun à sa façon, les rêves parentaux.

Henry écrit plus ou moins de scénarios de films. Et peut-être aussi, plus ou moins, des romans à l'eau de rose. Plus sûrement, il pointe au chômage. Ses relations avec les autres, et notamment avec sa femme, ne sont que des scènes de tension, puis de réconciliation. Tout cela tangue fortement.

Le chien - aux moeurs étranges - en plus des querelles familiales, provoquera des difficultés avec un peu tout le monde: les voisins, les passants,...

Et la vie d'Henry deviendra une impasse.

Court roman typiquement américain, assez spirituel, Mon chien Stupide est une curiosité qu'il faut connaître. Tout n'y est pas que finesse, à beaucoup près, mais bon, c'est une Amérique décadente que nous retrouvons là: sujet tant de fois traité dans ce type de roman, ou le cynisme s'ajoute à l'absurde, à la fuite en avant, à l'échec. Echecs professionnel, familial, économique.

Si l'on ne s'offusque pas de certains détails scabreux (étaient-ils bien utiles?), on passera quand même un bon moment.

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Mon chien stupide

John Fante est né à Denver en 1909, fils d'immigré italien, il est devenu auteur puis scénariste pour la télé et le cinéma.

Cet auteur a fait surtout des biographies romancées. Il bouscule, il frappe et il met en exergue les valeurs "immorales" américaines.

Cet homme a été très riche, a connu la célébrité et à eu une famille aimante. Cependant, il était loin d'être parfait, pas du tout paternel et se trouvait un auteur médiocre, il décide de vivre dans la pauvreté et meurt en 1983.

Dans Mon chien stupide, on retrouve toutes les phases de l'auteur, son cynisme, cette satyre sociale des années 70...Ce chien que personne ne veut, va bouleverser la vie d'une famille dans cette Amérique qui sort à peine de la guerre du Vietnam et va chambouler toutes les certitudes de ce père dépassé.

C'est un petit bijou ! C'est drôle, cynique, dérangeant mais ça eclaire aussi sur ce qui compte dans nos vies.
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Harry Gruyaert

Ce petit livre élégant, qui est la nouvelle mouture d'un livre paru il y a déjà un certain temps sous une célèbre couverture noire, présente un petit échantillon du travail du photographe belge Harry Gruyaert. Si le nom ne vous dit rien, c'est sans doute bien injuste car ce pionnier de la photographie couleur est une figure majeure de l'histoire de la photo couleur et de toute façon ses photos parlent pour lui. C'est tout simplement d'une beauté incroyable. Des cadrages magnifiques, des couleurs incroyables et on sent que ce photographe a à sa manière beaucoup de choses à nous dire sur les enfants, la solitude urbaine. Ses photos de Moscou, des Etats-Unis, du Maroc sont magnifiques. Ce livre hélas ne donne qu'un aperçu d'un talent immense qui eut peut-être été plus célèbre s'il était né américain !

Ce livre accompagnera ou prolongera par ailleurs la sublime expo (le mot n'est pas trop fort !) qui lui est consacré et qui ne dure encore que quelques jours à Paris ! (Le BAL, Paris 75018)
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Mon chien stupide

Lu il y a une vingtaine d'années, j'avais adoré ce roman, à tel point que je l'ai souvent offert à des amis chers - des hommes plutôt.

Envie de le relire maintenant. Retrouver le plaisir de la 1ère lecture... ou pas ?

Je relis assez souvent les livres que j'ai aimés pour cette raison.

Au début de ma lecture, je me suis vraiment demandée pourquoi ce livre m'avait tant plu.... Une histoire d'homme, pas vraiment charmant, plutôt désagréable même, minable. Auteur raté ou quasiment, un père pas vraiment chaleureux avec ses 4 enfants - on crierait au scandale aujourd'hui de la manière dont il leur parle, les juge sévèrement ; un mari pas très aimant, des propos racistes, très macho.... Il rêve de tout quitter, tout plaquer pour l'Italie, la Dolce Vita...

Et là, un chien libidineux, irrespectueux, mais sachant se faire respecter, ne cherchant pas à se faire aimer, s'impose chez eux.

Il m'a fallu me souvenir que ce roman date des années 60, que le politiquement correct vis à vis des femmes, des noirs n'était pas à l'ordre du jour. Qu'on pouvait se retrouver avec 4 enfants sans l'avoir voulu....

Finalement, cet homme est pitoyable, essaie d'être ce qu’il n'est pas...le chien le sauve en quelque sorte, lui donne une prestance qu'il n'a pas, le venge de tout ce qu'il n'a pas réussi ou qu’il ne réussit plus, lui qui procrastine, est vu comme un minable par sa famille, par son milieu d'écrivains-scénaristes. Il va toucher son allocation-chômage, vit sur une gloire passée, mais refuse les projets qui le compromettrait.

Et finalement, plus généreux qu'il ne veut l'être, plus sentimental, plus aimant de sa femme, de ses enfants qu'il ne souhaite l'être, je me suis attachée à ce personnage.

J'ai ri aussi. Je me souviens que ce livre m'avait fait rire à la première lecture. Un humour doux amer aux dépens de Henry Molise, 55 ans, au mitans de sa vie, quand les enfants quittent le nid, quand l'épouse-mère reprend ses droits de femme, et se demande alors, comme chacun de nous de quoi sera fait le reste de sa vie.

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Mon chien stupide

Aussi " déjanté "que John Fante, on a du mal à trouver ,oui en fait c'est l'avant BUKOWSKI, tout comme les premières notes du Rag-Time sont les prémices du Jazz.

Je pense que le personnage dont John Fante s'est inspiré : Henri Molise, par bien des côtés, lui ressemble Beaucoup.

Comment se déroulent les journées d'un écrivain sur le retour, en mal d'inspiration ,confronté à une tribu de 4 gosses,je dis gosses mais je devrais dire hommes :3 garçons en âge de s'assumer mais qui en sont très loin,et la petite dernière de 18 ans,qui suit le mouvement .

Tous ils sont,disons en dehors des normes ,imposés par la société.

C'est ce qui est très drôle dans ce roman,où la morale à mis son drapeau en berne,jusqu'à cet énorme chien recueilli ,libidineux, qu' ils baptiseront Stupide,et qui est de surccroit homosexuel.

Une comédie douce ,amère, à la sauce John Fante,ironique,mordante,avec de temps à autre un petit coup de griffes sur la société américaine des années 60.

J'ai apprécié, même si ce n'est pas le meilleur de cet écrivain.⭐⭐⭐
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Le couloir rouge

"Le Couloir Rouge" de Brice Matthieussent se déroule lors d'un dîner où le narrateur, Marco, partage deux expériences bouleversantes vécues pendant son service de coopération au Vietnam pendant la guerre entre le nord et le sud.



Le premier récit m'a profondément captivé. Marco relate son arrivée au Vietnam, décrivant la vie recluse des expatriés et les magouilles qui les entourent. Lorsque la situation se tend et que les troupes du nord approchent de la capitale, il est confronté à l'horreur de la guerre à travers le couloir d'un hôpital. Les émotions sont intenses et le récit est vibrant.



Cependant, le second événement, une découverte plus sensuelle avec une femme, m'a semblé moins intéressant, un peu plus "plat" en comparaison. Cela n'a pas réussi à susciter autant d'émotions que le premier récit.



Ces moments ont été si traumatisants pour le jeune Marco qu'il les évoque plusieurs années plus tard comme "des expériences de perte de langage". On ressent toute la profondeur de ces souvenirs et l'impact qu'ils ont eu sur lui.



La plume de l'auteur est un véritable atout dans ce livre. Son style frôle parfois la poésie, offrant une dimension artistique à l'histoire. Les descriptions sont riches et évocatrices. Par exemple, lorsque Marco débarque de l'avion en pleine mousson, il décrit les pluies torrentielles d'une manière poétique et visuelle, utilisant des métaphores saisissantes pour dépeindre la scène : "...des rideaux liquides scintillants inondaient le tarmac, avançaient comme à tâtons dans l'obscurité, semblaient planer au-dessus de l’asphalte, parcourus de paillettes éblouissantes et de brèves étincelles argentées. J'ai cru voir ces lueurs jouer sur les armures noires et les heaumes de chevaliers gigantesques luttant sans merci dans les ténèbres, au milieu des éclairs de chaleur qui embrassaient les nuages et y diffusaient leurs déflagrations bleu acier"



"Le Couloir Rouge" est donc un livre qui offre un bon moment de lecture grâce à son style d'écriture captivant. Il mêle habilement l'intensité des récits de guerre avec une certaine beauté littéraire, créant ainsi une expérience de lecture marquante.
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Mon chien stupide

Henry J. Molise, auteur de scénarios pour la télévision, adopte un chien errant, répondant au nom de Stupide. Un chien stupide et ignare comme la famille du narrateur. D'ailleurs ce père de famille est le seul homme doté d'intelligence et du minimum de sens commun nécessaire à la survie dans une banlieue prospère de Los Angeles. H. J. Molise, lui, a compris le sens de la vie: gagner le plus de pognon possible pour -primo- acheter une porche à crédit, -secundo- se payer quelques clubs de golf, -tertio- s'offrir une collection d'armes à feu et (ah oui j'oubliais) -quartio- adopter un bull terrier comme le merveilleux chien Rocco qui s'est fait buter en voulant déchiqueter la queue d'une baleine échouée.



Si vous n'êtes pas d'accord avec cette vision très tranchée de la vie, vous n'êtes pas obligé de lire ce livre. D'ailleurs il n'a pas été écrit pour vous, mais pour l'auteur lui-même qui avoue par la bouche de son narrateur que pondre un livre est plus efficace et beaucoup moins cher que d'aller au psy. Enfin je m'égare, car le sujet de ce roman n'est pas du tout une histoire de canidé, mais celle d'un quinquagénaire désillusionné qui voit un à un ses enfants déjà adultes quitter le foyer familial et le laisser seul face à sa femme, la très chère Harriet qu'il déteste mais est trop couillon pour quitter (et puis finalement elle a ses côtés positifs: elle cuisine assez bien et fait le ménage pour moins cher que du personnel qualifié).



Nous voici donc face à un anti-héros raciste et misogyne peut-être aussi sympatique que le vrai Donald Trump. Oui, sauf qu'il y a des différences notables entre ce que dit et fait H.J. Molise, et que, arrivé à la fin de ce roman écrit au vitriol et parfois obsène, on se demande si finalement on a pas tous en soi un peu de Molise et si, au bout du compte, on ne regrette pas d'avoir déjà fini ce livre.



Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains et que je regrette d'avoir offert à ma mère, mais que je conseille aux lecteurs amateurs de farces cyniques et sans compomis - mais alors là aucun!
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Mon chien stupide

Lequel des deux est le plus cabots, Henry ou son chien énorme trouvé au hasard?

Lequel des personnages est le plus stupide: Rick le soldat raté, Harriet la raciste ou le toutou libidineux ?

Quoiqu'il en soit, ce chien prend de la place dans ces vies, physiquement et moralement, sans faire grand chose. Il en résulte des pages décousues, sans véritable histoire ou but. Atypique, le livre en devient intéressant. Ajoutons à cela le style de John Fante, presque inclassable.
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Mon chien stupide

Livre rapide à lire et l'histoire est prenante. Logique avec une telle verve, un rythme appréciable qui vous donne envie de le finir rapidement.

Je n'ai pas aimé les stéréotypes sur les femmes, le racisme, le sexisme et l'homophobie ordinaire, mais il faut reconnaître que j'ai eu du mal à comprendre que c'était voulu. C'est la manière pour l'auteur d'être dans la satire sociale. L'effet miroir d'une autre époque.

Mais bon, y a d'autre moyen je pense que ces poncifs. On sent que l'auteur à du vivre à la dure, c'est une autre génération.

Je le recommande tout de même, si vous savez dans quoi vous allez.

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Mon chien stupide

Mon chien stupide traite l'histoire d'un écrivain célèbre dans sa crise de cinquantaine. L'amour avec sa femme n'est plus plus le même que durant leur jeunesse, ses enfants ne lui offrent aucune reconnaissance, et pire même il n'arrive plus à écrire un bon livre.

Sauf qu'un jour, notre personnage principal rencontre dans son jardin un énorme chien qu'il voudra tout d'abord chasser de chez lui, mais qui finalement par sa désinvolture va finir par lui plaire. Il décidera donc de garder ce molosse au détriment de sa femme qui n'en veut absolument pas.

Nous suivrons ensuite les aventures du chien et de son maître à travers des scènes toutes plus absurdes les unes que les autres.

C'est un livre rapide à lire et très divertissant. Une histoire qui permet donc de se vider la tête et de rire un bon coup !
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Mon chien stupide

Ma première lecture d’un livre de John Fante fut Demande à la poussière (1939) mais j’ai dû abandonner cette lecture, la trouvant trop thrash et vulgaire.



Mon chien Stupide est un livre posthume et il figure, avec d’autres nouvelles dans My Dog Stupid in West of Rome, 1985; il fait partie aussi de deux livres du cycle Molise, après Les compagnons de la grappe (1977).

Molise est le nom du propriétaire du chien dans ce court et très drôle roman; et comme ce chien a surgi de nulle part et qu’il a un caractère très particulier, la famille l’a prénommé Stupide.

Un énorme chien, de race akita (nippone), s’échoue chez les Molise qui habitent une belle maison non loin de Santa Monica; c’est un molosse impressionnant aux moeurs particulières. Le ménage Molise est composé du père, écrivain plus ou moins raté qui touche le chômage et qui a du mal à joindre les deux bouts, mais qui mène grand train, autant que cela se peut. La mère, Harriet, écrit presque mieux que son mari et c’est à elle que les enfants recourent quand une bonne rédaction s’impose. Les enfants sont 4, tous plus ou moins ratés, cachottiers, menant leur vie d’adultes aux frais des parents.



L’allusion à la ville de Rome du titre en VO tient au fait que l’écrivain Molise pique une crise existentielle de temps en temps, pour des raisons diverses et variées et que chaque fois il revient sur la marotte de tout plaquer et de s’installer (tout seul de préférence) à Rome, tenant compte de ses origines italiennes.



Tout ceci donne lieu à un texte au vitriol pour nous décrire par le menu la vie de couple, la vie d’un écrivain besogneux, les animaux à la maison, les enfants avec le rapport aux parents et les rapports entr’eux, la vie universitaire et l’appel au service militaire, etc, etc. John Fante est vraiment très décomplexé et nous nous tordons de rire. Un court bouquin mais qui aborde tellement de sujets mine de rien, diablement subversif.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Mon chien stupide

MON CHIEN STUPIDE de JOHN FANTE

Un livre émouvant drôle qui relate l'arrivée dans une famille qui ne va pas au mieux d'un énorme chien que seul notre écrivain en peine va apprécier. Une lecture très agréable que j'ai "avalé " rapidement et avec grand plaisir, les tribulations d’un immigré italien la tête pleine de rêves.
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Mon chien stupide

Un roman déjanté ou l'écrivain (car c'est bien lui qui se met en scène avec sa famille) se lie avec un chien détraqué.

Un récit incisif sur les désillusions professionnelles et familiales, le renoncement aux ambitions. Le tout dans une écriture à l'ironie piquante qui fait de Fante, un grand écrivain.



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