Quel honneur d'être le 1° babeliote à chroniquer un livre, et mieux encore un livre que j'ai aimé.
Nastia, notre héroïne, quitte temporairement Paris où elle vit et travaille depuis plusieurs années et vient passer quelques jours (ou semaines, elle ne sait pas) à Ljubljana, sa ville natale, pour tenter de soigner un chagrin d'amour.
C'est juste la fin du premier confinement de l'épidémie de 2020 et elle vient sur les lieux de son enfance, son adolescence et sa prime jeunesse pour apaiser son malaise et retrouver goût à la vie, loin du compagnon qui l'a quittée.
Elle arrive à Ljubljana au moment où les Slovènes manifestent leur ras le bol envers le chef du gouvernement, ouvertement pro-Orban et admirateur de Trump, en défilant chaque vendredi, pacifiquement, à vélo (d'où le titre) dans la capitale et écoutent des poètes plutôt que des leaders politiques afin de se rassembler autour de leurs valeurs fondamentales de paix, d'harmonie, de beauté et de vivre-ensemble. le tout sans jamais chercher à défier la police et au contraire en esquivant astucieusement les barrages.
Je ne dévoile rien de la narration de ce roman, écrit tout en délicatesse par l'autrice qui nous fait découvrir sa jolie ville avec finesse et nous permet de rencontrer des vrais gens attachants et sensibles et de prendre conscience de l'importance de nos racines, de nos cultures, de nos langues.
Une jolie découverte que ce roman dont je recommande chaleureusement la lecture, qui m'a donné très envie de retourner passer quelques jours en Slovénie où je suis déjà allé il y a 6 ou 7 ans.
Cordialement
RD
PS - le chef du gouvernement Janez Janša a depuis été battu aux élections et un démocrate dirige actuellement la Slovénie.
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Dans son nouveau roman, l'écrivaine née en Slovénie explore la psychologie de Nastia, galeriste qui fuit Paris pour revenir dans sa ville natale de Ljubljana, avec un sens du diagnostic digne d'un clinicien de la Salpêtrière.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
L’écrivaine slovène envoie l’héroïne des « Cycles de la révolte » à Ljubljana, ville de l’enfance et de l’effervescence.
Lire la critique sur le site : LeSoir
C'est avec délicatesse et malice que l'auteur transforme ce qui n'aurait pu être qu'un pesant roman à thèse en une délicieuse fugue douce-amère.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Un monde de livres : Josyane Savigneau recoit Brina Svit, Amaury Da Cunha et Samuel Doux sur RCJ