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Critiques de Bryan Reardon (61)
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Jake

Je m’appelle Simon Connolly. Vous avez peut-être entendu parler de mon fils Jake. Comme la plupart des gens. Mais en réalité personne ne le connait. Pas vraiment.



Ainsi commence ce roman de Bryan Reardon.

On a tous vu aux infos des reportages sur des fusillades aux Etats-Unis, sur des attentats en France ou ailleurs, perpétrés par des jeunes. On a tous réagi ou vu réagir des personnes de façon haineuse envers les parents. Toujours la même réaction : les enfants sont comme on les élève, les parents savaient forcément, ils sont donc complices. Oui, on l’a tous pensé, au moins un peu, à un moment ou à un autre.

Simon est un père au foyer, sa femme Rachel est avocate. Ils ont décidé que Simon resterait à la maison pour s’occuper de Jake et de sa sœur. Quand une fusillade éclate dans le lycée de ses enfants, Simon se précipite sur les lieux, terriblement inquiet. Mais si sa fille est saine et sauve, Jake est introuvable. La police accuse Jake d’être le deuxième tireur, le complice de Doug qui s’est donné la mort à la fin de la fusillade.

Simon va alors vivre les pires journées de sa vie et revivre ces instants de l’enfance de Jake pour essayer de comprendre ce qui se passe.

« Pendant un bref instant, mes idées s’éclaircissent. Je me demande sur quoi se fonde ma réflexion. Je me demande quelles connaissances préalables je peux bien avoir d’une situation pareille. Viennent-elles du cinéma ? De la télévision ? De la littérature ? Dans ces histoires, tout ne serait qu’action dramatique, décisions de vie ou de mort, découvertes sensationnelles. Ce n’est pas comme cela que ça se passe en réalité. C’est plutôt la conjoncture qui mène la danse. On nous emmène d’un point à un autre. Je dois me battre, sortir du cadre, imposer mon propre tempo. C’est mon seul espoir de retrouver mon fils. Je ne cèderai pas, je n’abandonnerai pas. »

Et l’écriture de Bryan Reardon est tellement vraie, tellement simple en fait, que peu à peu, on « devient » Simon. A travers lui, on revit l’enfance de Jake comme si on l’avait nous même vécue. On s’attache énormément à cet enfant, à ce personnage cruellement absent dans cette histoire.

On va ressentir la douleur, le chagrin, les doutes, la peur et la colère de Simon. Ce qu’il va devoir endurer pendant les jours qui suivent la fusillade est inconcevable. Mais l’auteur arrive à nous le faire vivre tellement intensément que j’ai eu bien du mal à terminer les derniers chapitres tant mon regard était flouté par les larmes. Car, je dois l’avouer, je n’ai jamais autant pleuré qu’en lisant ce roman. Il vous tord les tripes et vous écrase le cœur. Je défie quiconque d’y rester insensible !

Pour ma part, c’est un roman que je n’oublierai pas mais que je serai incapable de relire tant il m’a bouleversée par son réalisme et le message qu’il transmet.

On est prompt à juger quand on est derrière son écran de télévision. On accable et condamne sans réfléchir quand on est en souffrance. Est-ce qu’on connait bien ses enfants ? Sa famille ? Nos certitudes sont-elles des leurres ? L’amour est aveugle, dit-on.

Ce roman nous rappelle aussi que tout ce qu’on peut entendre des les journaux télévisés ou qu’on peut lire dans la presse écrite nous influence énormément dans nos jugements, nous fait douter, nous transforme en juges et bourreaux parfois.

Il est des personnages qu’on s’est tellement appropriés qu’il est difficile de les laisser et de refermer leur histoire. Jake et Simon sont de ceux-là. Moi, je ne les oublierai pas et je vous les confie.

Un vrai et grand coup de cœur.


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Le vrai Michael Swann

Michael Swann se trouve au mauvais moment au mauvais endroit, dans une gare où explose une bombe qui fait des centaines de morts et milliers de blessés, rasant le quartier, mais pas un 11 septembre. Les journalistes annoncent « une attaque terroriste, ni plus ni moins ». S'en suivent alors quelques réflexions politiques au ras des pâquerettes avec évocation « d'extrémistes religieux notoires », sans plus de précisions. Julia, sa femme, qui est au téléphone avec Michael au moment où survient le carnage, a instantanément l'intuition que son mari est blessé ou mort, quelle perspicacité ! Elle file, toutes affaires cessantes, à sa recherche, laissant ses enfants, non sans leur avoir dit : « Ca va aller ». Dans le chaos qui règne à New-York, elle trouve par chance une psychologue qui décroche son téléphone à chacun de ses appels ou des policiers si peu débordés, qu'ils ont le temps de la raccompagner gentiment à sa voiture ou de l'escorter chez elle. Pendant ce temps, un Michael Swann erre dans la grosse pomme, en état de choc, en proie à des délires irréalistes.





Il y a malheureusement dans ce roman, de nombreux défauts. L'intrigue est invraisemblable, mais moins que l'épilogue, qui atteint des sommets dans le rocambolesque comique. L'histoire d'amour entre les époux, livrée par bribes, est d'une nunucherie éprouvante, composée de « papillons dans le ventre » (oui, la traductrice a osé !), de « waouh ! », de « je t'aime, je t'aime aussi ». Leurs professions sont tout autant caricaturales, « super », ils font « des trucs intéressants avec les crédits d'impôts », bossent avec « des personnes géniales ». Lorsque Julia dit à Michael qu'elle a été conseillère pour le gouverneur du Delaware, il s'exclame : « Waouh ! C'est cool !». Les dialogues sont affligeants, émaillés de « pas de souci », « pas de problème ». Lorsque deux amis parlent d'écologie, c'est pour dire : « Le réchauffement climatique, ça craint. Cette chaleur mon pote, c'est dingue ». Je le note.





Il s'agit donc d'une grosse déception pour moi, à laquelle il faut encore ajouter un détail agaçant : à chaque fois qu'un personnage utilise un téléphone, l'auteur s'empresse de citer l'iPhone, on se croirait dans une émission de télé-achat ou dans un roman sponsorisé. C'est tout, et c'est déjà pas mal.

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Jake



Jake.

Bryan REARDON

Coup de coeur ♥



Simon, Rachel et leurs enfants Jake et Laney vivent heureux dans la banlieue de Philadelphie.

Rachel est avocate et à la naissance de Jake, Simon et elle ont décidé que c’est ce dernier qui resterait à la maison pour élever les enfants.

Tâche dont ce papa s’acquitte à merveille si ce n’est qu’il n’est pas très ouvert aux autres et rechigne à participer aux goûters organisés par ses voisines.

Une vie simple et heureuse.

Jusqu’au jour où une tuerie éclate dans le lycée de Jake et dont le tueur n’est autre que Doug, un gamin qui n’avait que Jake pour ami.

Doug s’est donné la mort sur les lieux et Jake a disparu…

S’ensuivent alors les terribles conjectures sur qui a fait quoi, Jake est-il complice ou victime ? Où est-il ?

Simon dans toute sa maladresse de père va faire son possible pour retrouver son fils avec un infime mais latent doute : son fils peut-il lui avoir cacher une intention aussi grave que celle-ci ?



Un roman d’une intensité et d’une finesse psychologique incroyable.

Une relation père -fils au delà de tout.

La composition des chapitres est incroyablement bien organisée : une alternance entre le passé de Jake de l’annonce de la grossesse de Rachel jusqu’à la veille du drame et le déroulé de ce même drame heure par heure jusqu’au dénouement final.

C’est une lecture marquante, touchante, que j’ai terminée en larmes tellement c’est poignant.

Coup de coeur ♥



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Jake

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Simon Connolly est l'heureux père de deux enfants, Jake et Laney. Certes, la situation de cet homme au foyer est pour le moins originale et Simon n'est pas toujours très à l'aise dans ce rôle. La décision de rester au foyer et élever son bébé, Jake, n'a pas vraiment été décidée, mais sa femme Rachel est avocate, gagne bien sa vie et est promise à un bel avenir dans ce métier. Elle rentre tard..



Entre l'émerveillement de Simon de découvrir et élever son fils, puis Lacey, deux ans après, et les horaires de sa femme qui oublie de lui dire qu'elle rentrera tard, etc, il y a des frottements. Mais ils ont pour eux la capacité de parler et dédramatiser, faire confiance.



Les enfants vont bien, Jake est un peu réservé face aux groupes, Lacey, elle, est de tous les goûters, sorties, sorées-pyjama, son enthousiasme est réjouissant.







Jusqu'au jour où Doug Martin-Klein, un gamin asocial dont Jake est le seul copain, tire dans son lycée et tue des adolescents. Une tuerie de masse..



Les survivants et les blessés sont peu à peu évacués mais Jake est introuvable. Et très vite soupçonné d'être le complice de Doug.



Commence alors pour Simon une véritable descente aux enfers. Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? Comment a-t-il pu ne rien entrevoir du drame qui se profilait ?



Entre chaque chapitre sur le "pendant", date et heure, dès qu'il a appris la nouvelle, un chapitre sur les débuts de la vie de Jake, ses façons de parler, les jeux, les sports, les conseils que donnait Simon, la confiance absolue qu'ils pensaient avoir..



Entre courses pour échapper aux journalistes, essayer de penser raisonnablement, discussions avec Rachel, Lacey......où est Jake? est-il capable de ça? Qui est Jake ?







Un thriller très bien ficelé, un père qui cherche ce qu'il a pu faire de mal, en élevant son fils, alors que sa mère travaillait... C'est prenant, impossible à lâcher avant la fin.



Un super roman noir, au suspense parfaitement dosé. Coup de coeur !







Jake - Bryan Reardon ed Gallimard Série Noire, 2018, 337 pages, 21€












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Jake

Une belle réussite que ce roman qui restitue de façon émouvante les affres auxquels peuvent être confrontés des parents dont les enfants sont victimes et/ou bourreaux lorsque surviennent ces massacres tristement récurrents au sein des lycées U.S.

Un point de vue original, qui alterne présent et passé, ce qui aboutit à un récit mêlant touchante chronique familiale (la rencontre du couple, puis la naissance de Jake, son éducation à différents stades de sa vie) et l'enquête angoissante qui pousse le père à comprendre ce qui s'est passé.

En creux, l'auteur dénonce subtilement cette recherche désespérée de l'américain moyen pour correspondre à une norme sociale dictée par le regard extérieur des voisins, de la famille, de l'école.
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Jake

On suit ici Simon, père au foyer qui reçoit un message annonçant une fusillade dans le lycée de ses enfants. Son fils, suite à cette fusillade n’est pas retrouvé est devient l’un des suspects.



On suit alors toute la descente aux enfers de ce père à travers une alternance de moments passés / présents. Comment accepter que son enfant ait pu faire une chose pareille, comment y croire ? Comment survivre aux médias et autres voisins qui déchaînent leur haine contre la famille ? Quel moment de l’enfance de Jake a pu nous faire basculer là-dedans ?



Ce livre est un gros coup de cœur pour moi. Il m’a laissé le cœur piétiné, écrasé par un déferlement d’émotions : peur, angoisse, espoir, deuil, tristesse, colère, etc. Le récit est haletant, sans pause aucune ; on est plongé au cœur de cette famille prête à exploser. On angoisse, on doute avec eux ; on partage leurs peurs… Les différents personnages sont criants de réalisme est je n’ai pu que me reconnaître dans certains d’entre eux (notamment ce père et son besoin de tout analyser). Et nous, comment réagirions-nous ?



Bonus pour les réflexions amenées sur les médias et leur traitement de l’information (surtout « l’information en temps réel ») ainsi que sur le modèle familial car ici papa s’occupe des enfants pendant que maman va travailler pour faire vivre son petit monde.



Un roman poignant qui m’a bouleversée, qui m’a fait tirer ma petite larme. Je ne saurais que trop vous recommander ; à faire partager au plus grand nombre !
Lien : https://lecturesda.wordpress..
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Jake

Avec Jake, Bryan Reardon, joue sur l'introspection du narrateur, pour construire son histoire. C'est un roman profondément humain, un peu maladroit quelquefois, aux sentiments à vifs, dosés avec plus ou moins d'adresse, avec une progression de l'intrigue bien maîtrisée. le roman alterne flashs back et scènes du présent et met en évidence la culpabilité d'un père dans les choix qui jalonnent la vie de tout parent en charge de l'éducation de leurs enfants.



Comme tout roman noir, il y est question de drame. L'auteur oriente son récit vers le questionnement, les doutes et la culpabilité de Simon Connoly, le père de Jake. Et la culpabilité, elle, suinte par tous les pores dans ce roman, renforcée par les « Et si » qui donnent un poids supplémentaire à chaque fait, chaque pensée du narrateur : « Il faut que je lui pose une question simple. Pourquoi m'aidez-vous ? le fonctionnement de l'esprit est curieux. Juste au moment où j'y pense, un raz de marée me submerge. Pourquoi ne m'aiderait-elle pas ? Sans doute si elle était convaincue que mon fils a tué ces gamins. Puis la vague s'abat sur mon âme déjà vulnérable. Peut-être qu'il l'a fait. »



Difficile de rester indifférente au drame que vit la famille de Jake et ce, malgré la platitude de l'écriture, le soupçon de surenchère agaçante, et de quelques clichés tout aussi énervants. Cela n'enlève en rien le fort pouvoir de l'intrigue, qui offre une lecture attractive. C'est parfois suffisant pour quelques heures de lecture détente, sous un soleil enfin généreux.

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Jake

Et voilà mon deuxième coup de coeur de 2019 alors que le mois de janvier n'est même pas fini ! J'ai enfin lu ce livre qui me tentait depuis sa sortie... Le sujet : les tueries de masse commises par des ados dans l'enceinte des lycées ou facs. Trois références sur ce thème qui m'intéresse vivement : un roman "Il faut que l'on parle de Kevin" de Lionel Shriver, un récit : "Dernier jour sur terre" de David Vann et un film : "Elephant" de Gus Van Sant. Jake joue pour moi dans la même cour (celle des très grands donc) tout en adoptant un angle complètement inédit. Je l'ai lu en un peu plus d'une journée, à bout de souffle, happée, subjuguée et je l'ai terminé en larmes (mais vraiment en version grandes eaux, pas la petite larme à l'oeil). Coup de coeur absolu donc.

Si je devais ne retenir qu'un adjectif, je dirais sensible, ultra sensible. L'intrigue ressemble à celle d'un page turner (ce que le livre est mais ce n'est vraiment que sa plus petite qualité !) : Simon est père au foyer. Un choix qu'il a fait avec sa femme et qui, s'avère souvent difficile mais il s'efforce de faire de son mieux pour élever Jake, 17 ans, son fils attachant mais réservé et sa fille, Laney, 15 ans, joyeuse et sociable. Lorsque le lycée lui écrit pour le prévenir que des coups de feu sont tirés, il se rend sur place dévoré par l'angoisse et attend avec les autres parents. Mais pas de Jake, il n'est ni dans les morts ni dans les survivants. Et il était le seul ado proche du tueur, qui lui s'est donné la mort après la tuerie. La police mène l'enquête et recherche Jake, les heures passent et médias et voisins ont un coupable tout désigné : les parents.

Le livre est raconté du point de vue du père, Simon, et c'est un excellent parti-pris d'autant que le personnage est extrêmement juste, profond, sublimement travaillé, tout en demi-teintes. J'ai vécu complètement en apnée à travers lui. Simon aime Jake, qu'il pense connaître mieux que personne mais le connaît-il vraiment. Il passe par toutes les phases : angoisse irrespirable (que Jake soit parmi les ados assassinés froidement), doute (aurait-il pu ?), confiance, doute à nouveau.... Nous les vivons toutes en même temps que lui...

Le deuxième excellent parti-pris est d'alterner un chapitre après ce texto qui change tout et un chapitre racontant la vie de Simon depuis qu'il a appris qu'il allait être papa. Et nous découvrons aussi la vie de couple, de famille avec ses joies et ses difficultés, le caractère de Jake qui se dessine au fil qu'il grandit. Simon est un angoissé qui se remet en question à chaque petite faute selon lui, il vit donc ce drame avec une immense culpabilité de ce que Jake aurait pu faire. Quand on est parent et angoissé, on ne peut que s'identifier mais aucun besoin d'être parent pour être happé par ce livre qui touche à l'humain - ce qu'il a de beau et de révoltant - dans sa vérité.

Le troisième excellent parti pris est de ne jamais décrire la tuerie pour mieux en appréhender les conséquences et les causes. Et puis il y a l'écriture incroyablement empathique et maîtrisée de l'auteur qui signe son premier roman pourtant totalement abouti. Bouleversant.
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Jake

Une bonne lecture avec un thème d'actualité. Cependant, ça n'est pas un coup de cœur, je n'ai pas réussi contrairement à d'autres lecteurs à être émue (bien que maman moi même).
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Jake





Mon pitch : Simon est père au foyer, ce qui n’est pas toujours simple mais ses enfants sont le centre de sa vie. Le jour où il apprend qu’une fusillade a eu lieu dans l’école de son fils et que ce dernier pourrait être impliqué, son monde bascule. Et si son fils qu’il a vu grandir bien plus que de nombreux parents, était tout de même un inconnu ?



Ce que j’en ai pensé : D’abord au niveau du style, j’ai su dès les premières pages que l’auteur m’accrochait et puis je me suis reconnue dans certains traits de ce père de famille qui n’est pas très à l’aise avec les autres mamans, ni au square, qui savoure chaque minute de temps libre…bien qu’il aime ses enfants comme la prunelle de ses yeux. Il y a aussi des passages très justes sur la façon dont les enfants peuvent éloigner un couple. Et puis il y a ce suspense que l’auteur installe progressivement. Jake, le fils de Simon est introuvable et la recherche physique de ce dernier se double d’une recherche d’indices dans le passé pour savoir ce qui a pu cloché (avec des chapitres alternant présent et passé). Simon est très fort pour culpabiliser et là encore en tant que parent, on se reconnait forcément à un moment ou un autre. Si je rajoute que le dénouement est glaçant, j’espère vous avoir convaincu de le lire.
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Jake



À travers l'histoire d'un fait divers (malheureusement de plus en plus fréquent aux états-unis) , une fusillade dans un lycée, Bryan Reardon nous offre une histoire d'une grande intensité sur les liens d'un père et de son fils, Simon et Jake, sur les liens familiaux, sur le doute, la culpabilité, sur ce que devient votre vie quand elle est percutée de plein fouet par un drame aussi douloureux, prise dans les griffes des médias alimentés par les réseaux sociaux.



C'est bouleversant, authentique. J'ai pleuré mais par larmoyé parce que "Jake" ne tombe pas dans cette facilité. C'est intelligent, les sentiments décrits sont d'une justesse incroyable.

Je n'ai pas de mots assez forts, assez justes, pour rendre honneur à ce roman.



Alors, si vous croisez Jake au détour d'une librairie, d'une médiathèque, arrêtez vous un instant et lisez les premières pages et je suis sûre qu'il ne vous laissera pas indifférents.
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Le vrai Michael Swann

La lecture du roman Jake de Bryan Reardon fut incontestablement une révélation de l’année 2018, un véritable tsunami émotionnel d’où se dégageaient une humanité et une empathie phénoménales ; c’est ce que j’espérais retrouver en ouvrant Le Vrai Michael Swann, le second roman de l’auteur. La même intensité, mais servie par une intrigue complètement différente de celle de Jake.



Incontestablement Bryan Reardon sait mettre des mots sur la détresse humaine et nous faire ressentir des émotions fortes. De nouveau il confronte ses personnages (Julia Swann en l’occurrence) aux pires situations et pour y faire face ils devront puiser dans une force qu’ils ignoraient posséder. Le premier deal est donc rempli haut la main, on retrouve des émotions brutes et un récit profondément humain.



L’intrigue est plutôt bien construite et devient rapidement addictive, mais je l’ai trouvée trop proche de celle de Jake ; les deux récits n’ont bien évidemment rien en commun sur le fond, mais c’est dans la forme et plus particulièrement dans la façon de les traiter que les similitudes sont flagrantes. J’espérais une approche totalement nouvelle, donc un peu déçu sur ce coup.



Au fil des chapitres l’on découvre les grandes étapes qui ont marqué la vie de Julia et Michael, leur rencontre, la naissance des enfants, le déménagement… Une famille de la classe moyenne parmi tant d’autres, avec des hauts et des bas comme tout le monde. Des gens ordinaires en somme dont on partage le quotidien dans une Amérique en proie à la crise ; en pleine campagne électorale qui se soldera par la victoire de Donald Trump.



Bryan Reardon nous mitonne une intrigue qui tient plutôt bien la route malgré quelques détails qui manquent de vraisemblance, pas de quoi gâcher le plaisir, ni de quoi nous couper l’envie de connaître le fin mot de l’histoire.



C’est volontairement que je ne m’épanche ni sur l’intrigue ni sur les personnages. C’est un roman qui gagne à être découvert au fil des pages.



Je referme le bouquin plutôt satisfait, mais pas totalement conquis. J’espère que le troisième roman de l’auteur, déjà disponible outre-Atlantique, me surprendra par une approche différente de l’intrigue et une construction inédite du récit.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Jake

J'avais lu des critiques dithyrambique sur ce roman noir "Jake" de Bryan Reardon donc je m'attendais à un coup de coeur, mais non !!!

Tout d'abord la construction de ce roman m'a déplu, entre ce qui se passe le jour de la fusillade très intéressant et empli de suspense, et le passé, lorsque Jake est enfant jusqu'à ses 13 ans qui est composé de longueurs, match de foot et goûters d'enfants qui se succèdent sans intérêt ......

Le personnage de Simon est très intéressant et on comprend bien le sentiment de responsabilité de ce père au foyer, qui n' a pas un rôle social facile à tenir.

Le suspense est bien tenu, on doute tout le long du roman.

Et heureusement la fin est très réussie et elle est bouleversante même , que d'émotions en lisant les derniers chapitres et ce livre, rien que pour ça mérite d'être lu !!









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Jake

Lorsque la lecture d'un roman se mêle avec la terrible actualité, cela donne un moment très fort et percutant.



Je savais que ce livre allait m'émouvoir, le sujet est terrible et il se déroule encore malheureusement de nos jours. Une fusillade dans un lycée, des morts, des vies détruites, un coupable qui s'est suicidé et un adolescent qui a disparu... Bryan Reardon livre un roman tellement puissant, tellement émouvant que j'ai du mal à trouver les mots. Pour faire simple disons que cela faisait longtemps que je n'avais pas pleurer en lisant un roman.



Jake mêle deux intrigues qui sont aussi importantes l'une que l'autre : nous avons le présent où une fusillade a eu lieu et un père cherche à retrouver son fils, à savoir si il a pu participer à ce massacre et si tel est le cas qu'est-ce qui a pu l'amener à commettre un tel acte ? Nous avons le passé où le père, Simon, se rappelle l'enfance de Jake, se remémore tous les instants essentiels et cherche à trouver le moment qui a pu déclencher cette tuerie.



Tout le long du roman il y a ce doute : Jake a t-il été complice ? Si oui pourquoi ? Si non où est-il ? Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Et alors que rien ne prouve de façon absolue sa culpabilité, les journalistes se précipitent sur le cas de cet adolescent timide et renfermé pour en faire le parfait stéréotype du tueur de masse. Et si cela ne suffisait pas, il y a aussi les voisins qui se mettent à parler, à souligner chaque moment banal pour les transformer en instant déterminant sur le développement de Jake.



J'ai été très émue durant cette lecture car l'auteur rend de façon très sincère, très crédible toutes les émotions qui traversent ce père. Un père qui a dû renoncer à sa carrière pour élever ses enfants afin que sa femme puisse continuer à être avocate, un père qui comme tout parent doute parfois de sa façon d'éduquer ses enfants, doute de lui-même, de sa propre timidité. La fin est absolument magnifique et terrible à la fois. Un instant très fort notamment qui a amené les larmes...



En définitive, Jake est un roman terrible, fort, percutant, marquant, émouvant... Je le recommande et préparez les mouchoirs...
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Jake

Un titre-nom qui résonne comme un hurlement de douleur. Celui d'un père de famille qui voit son monde s'écrouler.



L'auteur propose un thriller haletant tourné du côté de personnes lambda qui se retrouvent projetées du jour au lendemain dans un maelstrom médiatique et juridique qui les dépasse et les annihilent.



Pour apprécier le récit dans son entièreté il vaut mieux le lire d'une traite afin de ne pas ressentir les longueurs habituelles en milieu de lecture.



Mais il faut aussi ressentir une empathie totale pour Simon, ce père au foyer, pétris de culpabilité, victime d'une très forte pression sociale, qui cherche depuis la naissance à être le père parfait aux yeux de tous jusqu'à s'en vouloir de ne pas sociabiliser avec les mères des autres enfants. Un portrait touchant d'un père en manque de confiance en soi. On traverse l'enfer familial que subit cette famille par son regard désespéré.



La grande force émotionnelle du récit survint lors de l'épilogue, particulièrement touchant. L'auteur parvient à conclure son récit en signant un vibrant appel à la compassion, le pardon et la résilience sans pourtant verser dans le mélo de manière abusive.



Une lecture qui s'apparente à un tunnel de l'horreur jusqu'à ce que surgisse la lumière.


Lien : https://culturevsnews.com/
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Jake

En lisant le résumé, j’ai tout de suite pensé au livre de David Vann « Dernier jour sur terre » (voir article). Et effectivement c’est un excellent « complément » à ce livre, une approche différente, du point de vue parentalité du thème de la violence.

Le livre est composé de deux parties qui s’intercalent : un volet qui se compte en années et qui couvre les années qui vont de la naissance de Jake au jour du drame et un volet qui se compte en jours et qui commence le jour du drame.

C’est un livre qui fait réfléchir. Un couple avec deux enfants. La femme travaille à l’extérieur et le mari travaille à domicile et est donc un « père au foyer » en quelque sorte. C’est donc lui qui gère le quotidien de ses deux enfants, Jake qui est un garçon calme et qui préfère la tranquillité à la compagnie des autres, sans pour autant les rejeter totalement et une fillette beaucoup plus ouverte.

Le père se trouve dans une situation qu’il a du mal à assumer personnellement, être le seul homme dans une société essentiellement féminine… Il a toujours peur de ne pas gérer les situations comme il se doit et craint de mal faire. La réflexion sur les rapports familiaux et les responsabilités de chacun est très forte. Et plus le roman avance, plus le père se remet en question et remet tout en question.

C’est un roman sur l’éducation des enfants, sur les valeurs inculquées aux enfants, un roman sur la différence (quel comportement avoir vis-à-vis d’un enfant qui ne se comporte pas comme les autres). C’est un roman sur le couple, sur les relations familiales, sur la confiance et l’intuition aussi.

C’est un roman sur la violence, sur les comportements qui peuvent attirer l’attention. C’est aussi une analyse de la manière dont la police et les médias peuvent influencer et instrumentaliser les comportements.

Un livre poignant avec des personnages attachants, complexes, intéressants, qui donne matière à réflexion et nous fait vibrer du début à la fin. Un suspense aussi, une atmosphère oppressante et angoissante, un sujet de société qui est malheureusement régulièrement d’actualité ( les tueries dans les écoles).

Je vous recommande ce livre qui est prenant et extrêmement bien construit, psychologiquement dérangeant et qui ne peut laisser indifférent, très pointu sur la relation parents-enfants et l’importance de se faire confiance et de croire en soi et en les autres.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Le vrai Michael Swann

Bryan Reardon nous avait régalé l’année dernière avec son premier titre, Jake.



On découvrait alors sa plume, noire et profonde, et son grand talent pour conter et mettre en relief les recoins les plus sombres de la cellule familiale.



J’avais adoré Jake l’année dernière et, cette année, je suis de nouveau totalement conquise par Le Vrai Michael Swann, le nouveau roman de l’auteur.



On retrouve son style efficace, abouti, parfaitement littéraire et tout en sobriété.



Quelques minutes après que la communication téléphonique entre Michael Swann et sa femme, Julia, soit brusquement interrompue, la nouvelle tombe : une bombe vient d’exploser à Penn Station, où Michael se trouvait justement.

Et tandis que Julia tente de faire face à son chagrin, elle apprend que le principal suspect de l’attentat n’est autre que son mari.

Ballotée entre la certitude de son innocence, et le bon sens qui lui dicte de regarder en face les preuves à charge qui s’accumulent, Julia fera tout pour retrouver et protéger Michael.

Mais pour cela, encore faudrait-il savoir s’il est en vie...



Avec ce nouveau thriller qui nous entraîne dès le départ dans les affres et questionnements d’un couple dont on a du mal à savoir s’il est fusionnel ou au bord de la rupture, Bryan Reardon se révèle toujours aussi efficace et talentueux pour décortiquer et retranscrire les relations et réactions humaines au sein d’une famille et d’amis proches.



Certains diront peut-être que ce roman manque de rythme, ou qu’il ressemble à Jake.



Personnellement je ne suis pas d’accord. L’auteur prend son temps, c’est vrai, pour nous conter cette histoire sans omettre de détails (nécessaires, toujours) et en la plaçant dans le contexte de l’Amérique de Trump afin d’apporter également au lecteur un éclairage sur l’étrange époque que traverse ce pays.



Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on ne s’ennuie à aucun moment et que page après page on déguste cette plume qui nous prend tellement aux tripes qu’on ne parvient jamais à poser le livre plus de quelques minutes.



Alors, thriller, roman sociétal, roman noir ou suspens psychodomestique ? Le Vrai Michael Swann est un peu tout ça à la fois.



Bref, j’ai adoré et je vous le recommande !
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Jake

Ma bibliothécaire m'a conseillé ce roman noir car elle l'a adoré!

A part les dernières pages où l'émotion est venue , je me suis plutôt ennuyée pendant cette lecture dû je pense aux nombreuses longueurs et répétitions.

C'est dommage pour moi car il a de très bons avis !
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Jake

Simon Connolly est le père de Jake et Laney. Homme au foyer, il se sent parfois amoindri par sa situation et doute de ses capacités à donner une bonne éducation à ses enfants.

Jusqu'au jour où Doug, gamin associal et ami de Jake tue plusieurs adolescents dans son lycée.

Jake est alors introuvable.Est-il complice de ce massacre?

D'entrée de jeu, je peux vous certifier que vous ne sortirez pas indemnes de ce roman!

Quand on apprend au JT qu'une tuerie de masse a eu lieu dans une école, on pense évidemment aux victimes et à leurs parents.

Mais qu'en est-il de ceux du ou des tueurs?

Bryan Reardon met le doigt là où ça fait mal.

Comment notre progéniture pourrait-elle accomplir un tel geste?

Est-ce dû à ce que nous lui avons transmis, où avons-nous commis une erreur? Toutes ces questions, vous vous les poserez en même temps que Simon.

Sans aucun sensationnalisme, l'auteur passe du passé au présent pour décrire l'enfance de Jake, peut-être y trouverions-nous un début de réponse à son acte?

Il est très aisé de se mettre à la place de ce père, haï par certains, qui doute de son fils absent.

Vous vivre ses émotions comme si elles étaient les vôtres et c'est la gorge serrée que vous refermerez ce roman.
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Jake

C'est l'histoire de Simon Connolly.

Simon est l'heureux papa de 2 enfants : Jake et Laney.

A leur naissance, il décide, en accord avec sa femme Rachel de quitter son job pour rester à la maison et "devenir" Homme au foyer. Ce choix qui semblait évident et logique le cantonne dans un rôle où la culpabilité de mal faire est omniprésente.

Un jour, une fusillade éclate dans le lycée où vont ses enfants. Treize enfants sont tués dans cette fusillade et Jack manque à l'appel.

Son absence ne peut révéler que sa culpabilité ... ou sa complicité.

Très vite, les médias s'emballent et cloue Jack au pilori.

"Jack" est la voix d'un père, celle de Simon qui cherche à comprendre ce qui s'est réellement passé.



Autant le dire tout de suite, ce roman est difficile à lâcher et ce pour plusieurs raisons.

Il aborde des thèmes vraiment intéressants qui nous amènent tous à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons :

D'abord, le rôle du parent au foyer.

Simon est donc un père au foyer. Même s'il n'a pas été "obligé" de prendre cette décision, il vit plus ou moins bien cette situation, qui le réduit petit à petit à l'impression de n'être rien, jusqu'à en perdre son identité. Je m'adresse ici à toutes les femmes au foyer : vous connaissez la sensation ? N'est-ce pas vraiment intéressant d'entendre dans la bouche d'un homme des récriminations, doutes, colères que nous avons toutes eues?

" Je n'avais pas non plus réalisé à quel point je m'identifiais à mon travail, ou plutôt à quel point mon travail m'identifiait." (moi non plus, avant de le quitter !!)

Celui qui est au foyer doit tout voir et tout savoir : savoir quand son enfant va bien, quand il va mal, quand il a fait une bêtise, quand il a un problème à école etc...

S'il ne voit pas, c'est qu'il est défaillant et la société toute entière le place dans la case des parents incompétents.

Ici aux Etats-Unis c'est extrêmement fréquent comme manière de penser : si un enfant déraille c'est à cause du parent qui n'a pas fait son job, ou d'un vice caché dont le parent est rongé et qu'il a transmis à son enfant.

(j'ouvre une parenthèse pour vous raconter ce que j'ai vécu lorsque ma fille était en kindergarten. Deux garçons de 5 ans se sont montrés leurs sexes dans les toilettes de l'école. Celui qui a commencé a été viré sur le champ avec tous ses frères et soeurs, celui qui a été la "victime" s'est vu attribué un chaperon toute l'année parce que lorsqu'on a été une victime, on reproduit. Le proviseur a été viré en direct live dans l'auditorium sous la vindicte populaire, pour contenter les parents ivres de rage, parce qu'il n'avait pas considéré que c'était d'une gravité extrême. La famille du gamin "coupable" s'est vu traitée de tous les noms et accusée de toutes les perversions sexuelles possibles, exercées bien sûr devant leurs enfants. Ils ont été obligés de quitter la ville)



C'est sur cette culpabilité là qu'est basée une très grande partie du roman: j'avais sous les yeux un enfant différent, qui n'allait pas bien et je n'ai rien vu...

La culpabilité est mise en exergue par l'alternance des chapitres passé et présent : le passé est placé sous le microscope de la mémoire pour essayer d'analyser tous les petits moments de vie qui auraient pu fournir un indice sur la façon dont le futur allait se dérouler, et le présent où l'indicible vérité semble surgir, associée au pouvoir des médias et au non respect de la présomption d'innocence.

C'est vrai que le roman amène à se pencher sur ce sujet. Nous l'avons bien constaté ces quelques mois, quand votre nom est cité aux infos, peu importe que vous soyez coupable ou innocent des faits qui vous sont reprochés, socialement vous êtes mort.

La société n'associera plus votre nom qu'à votre culpabilité. Il n'y a pas de fumée sans feu dira-t-on....

C'est ce qui se passe dans le roman. Jack est coupable avant même d'avoir été retrouvé, sur des témoignages plus que bancals, des souvenirs flous, des suppositions.



Ce que j'ai beaucoup aimé aussi c'est la façon dont Bryan Reardon traite la réaction en chaine des évènements et ce que cela provoque : l'inhumanité des réactions et la nécessité de culpabiliser le parent qui a engendré un enfant défaillant.



Parce que son père lui a appris à s'intéresser aux autres, Jack prend sous son aile un garçon secret, réservé, différent des autres qui s'appelle Doug. Il ne l'aime pas forcément beaucoup mais il ne veut pas faire de peine à son papa. Alors, au début, il joue avec lui, plus par obligation que par envie. Doug rentre petit à petit dans la vie de la famille Connolly, au grand désespoir de Simon qui se rend très vite compte que quelque chose cloche chez ce garçon. Mais décemment, il ne peut pas interdire à son fils quelque chose qu'il a au début encouragé.

A-ton aujourd'hui le droit d'être différent sans passer pour un futur tueur en série ?

Faut-il rentrer dans le moule à tout prix ?

Faut-il encourager son enfant à cultiver sa différence ou à l'annihiler?

Ce roman noir incite au questionnement de chacun.



Bryan Reardon maitrise également parfaitement bien ce doute qui parvient à faire son chemin dans la tête du père, poussé par la pression des médias, les infos qui répètent inlassablement les mêmes choses toutes la journée: ton fils est coupable !



Enfin, je terminerai par ce que j'ai trouvé d'une grande finesse dans ce livre : toutes les reflexions et le travail intérieur de Simon pour parvenir au pardon. C'est formidablement bien écrit, d'une très grande justesse et d'une bonne dose de bon sens.

"Ne fais pas aux autres, ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse."

Et c'est tellement difficile... Et on devrait tous en prendre de la graine.



Je vous renvoie à l'interview qu'Yvan a réalisé sur son blog ÉmOtionS :



https://gruznamur.wordpress.com/2018/03/06/interview-1-livre-en-5-questions-jake-bryan-reardon/



Une interview qui m'a vraiment donnée envie de lire le livre et honnêtement je l'ai dévoré !






Lien : https://audebouquine.blogspo..
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