Camilla Grebe

L’ambiance, les personnages, l’intrigue, le suspens, le style littéraire très fluide et sensible nous font glisser si facilement dans cet univers suédois…

Tout se déroule sous nos yeux comme si nous y étions.



J’ai beaucoup aimé ce livre.

Je le recommande à ceux qui n’aiment pas les romans policiers trop simples.

Camilla Grebe est une magicienne.

A chacun de ses romans, elle réinvente un genre, et ça fonctionne parfaitement.



J'ai beaucoup aimé la construction de ce tome.

Nous débutons en 1944, et nous suivons le fil du temps, avec des ellipses, mais toujours un lien qui se fait tout naturellement entre les personnages féminins.



Une fois encore, l'autrice n'épargne rien à ses personnages, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le dénouement m'a bluffée, je n'avais rien vu venir.

[Coup de cœur] Longtemps resté sur ma pile à lire, je me suis décidé à l’ouvrir, pour mon plus grand plaisir. Pourtant c’était près de 600 pages qui m’attendaient de pieds fermes, mais celles-ci se sont tournées avec une incroyable facilité malgré plusieurs temporalités et de multiples personnages. En effet, Camilla Grebe nous attire sur près de 80 années d’enquête à la poursuite d’un mystérieux assassin, qui semble sévir en toute impunité dans un des quartiers de Stockholm. Ce sont plusieurs femmes qui vont subir ces violences et ce sont plusieurs femmes qui vont mener les enquêtes. Quel est finalement le sujet du livre, l’enquête ou la condition des femmes de la fin de la guerre à nos jours.



Tout débute en 1944 dans un quartier des bas-fonds de Stockholm, la police est appelée pour une bagarre. Lors de l’intervention deux policiers et Elsie, leur auxiliaire de police, tombent sur un crime particulièrement odieux. Une jeune femme vient d’être assassinée et clouée, par les mains, au sol, sous les yeux de ses tout jeunes enfants. Mais l’intervention surprend le meurtrier, qui dans sa fuite tue Elsie. Une enquête est ouverte sans résultat, mais le mode opératoire de l’assassin se reproduira dans les années 70, dans les années 80 et en 2019.



Camilla Grebe transforme L’archipel des lärmes en un témoignage sur plusieurs décennies du combat des femmes pour leur reconnaissance dans le monde du travail, en particulier dans la police. Elle y aborde les thèmes de la misogynie, le dénigrement des mères célibataires, les violences faites aux femmes et toutes les formes de discrimination dans une intrigue qui garde sa cohérence et le sens du suspense. Le rendez-vous est noté avec une nouvelle enquête d’une des autrices à succès du polar suèdois.



❓Etes-vous fans des polars scandinaves ?


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Camilla Grèbe fait partie de ces autrices que j'aime énormément.

Elle m'épate à chacun de ses romans. Et c'est une mission à nouveau remplie pour celui-ci.



Cette fois, pas de coup de coeur, mais quel plaisir j'ai pris à lire ce roman!



L'autrice nous plonge dans une enquête surprenante et malsaine au possible.

Le meurtre d'une jeune adolescente, des jumeaux mineurs accusés.

Qui a commis le meurtre? Lequel dénoncera son frère?



Dans ce roman, les liens familiaux sont décortiqués. Camilla Grèbe ne nous épargne pas en nous offrant un roman sombre et fascinant.

En tant que lecteur, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. L'autrice nous réserve, comme elle sait si bien le faire, des révélations étonnantes et garde ainsi notre attention tout au long du récit.



J'ai aimé ce monde de l'édition et ses secrets bien enfouis.

J'ai aimé cette famille déchirée par cet événement tragique.

J'ai aimé la plume fluide et entraînante de l'autrice.



Les pièces de ce puzzle littéraire se mettent en place sous nos yeux, grâce à une alternance de temporalité et de points de vue.

Un vrai régal pour lecteur qui ne s'ennuie jamais!



Prêts à enquêter sur l'énigme de la Stuga?
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Quel régal de retrouver Camilla Grebe et sa balade au cœur de l’hiver suédois. Je l'avais découvert dans l’excellent L'archipel des larmes. Un cri sous la glace est le livre de la confirmation : je suis fan de Camilla Grebe grâce à son style et les sujets qu’elle aborde. Dès les premiers chapitres, j’ai adoré me plonger dans les états d'âme des trois personnages centraux que l'auteur dépeint avec force et subtilité. Au fil des pages, on devine quelques bribes de l’intrigue en n’ayant pas complètement tout deviné. Je souhaite continuer la série et retrouver Hanne que j’ai trouvé très intéressante.

L'Horizon d'une nuit met un peu de temps à démarrer mais une fois parti c'est impossible de s'arrêter. Je n'ai quasiment pas deviner la fin et ça c'est rare! C'est une bonne lecture, le changement de lecture est très réussit. Le fait qu'il y ai des romances, du racisme, la famille, tout est équilibrer et cela donne une bonne histoire. Je ne suis pas déçue de ce policier!

J’ai été particulièrement surprise de la tournure de ce roman. Lorsque je l’ai commencé, je n’ai pas ressenti l’effet polar de suite (si j’omets le meurtre). Il m’avait l’air d’un contemporain à léger suspense, mais absolument addictif.



C’est un roman à trois voix, nous présentant les personnages de Peter, Hanne et Emma. Chaque chapitre fait des allers et retours dans le passé et le présent pour nous dévoiler qui est chaque protagoniste (d’où l’effet pas de sensation de thriller). Très utile, en tout cas, pour Peter et Hanne que l’on retrouve dans les prochains tomes.



Quant à Emma, difficile de se positionner, qui est-elle? Tout en retraçant son parcours, on s’y attache beaucoup. On voit que la vie ne l’a pas épargnée et continue de s’acharner. D’ailleurs, l’évolution du personnage est franchement bien travaillé et amené.



Pour tout vous dire, je me promenais dans ce livre, je me laissais totalement guidée. Et d’un coup J’AI CAPTE, mais quand l’autrice voulait que je capte. Pourtant, c’était évident. La psychologie dans ce roman est vraiment bien utilisée et appliquée. C’est toute la force de cette lecture à mon sens, et j’en ressors conquise.



Et si l’on peut être frileux des polars nordiques avec des noms difficiles à prononcer, ici, ce n’est pas le cas et j’avoue que c’est appréciable. Idem pour la lenteur, je n’ai pas eu la sensation que la mise en place était longue.

"L'Énigme de la Stuga" de Camilla Grebe est un thriller psychologique qui dévoile les sombres secrets d'une famille suédoise. Qui a tué l'amie des jumeaux de Gabriel et Lykke dans la stuga? Suit alors une enquête complexe. où Lykke essaye de démêler les mensonges et les traumas enfouis. Thriller plaisant mais qui reprend la dernière tendance des auteurs de polars qui nous propose un récit entrecoupé de flashbacks qui nuisent à la clarté du roman. Bref rien de nouveau sous le soleil suédois.

Lykke est une femme pour qui sa vie est une réussite, marié à un auteur très connu mère de deux jumeaux géniaux, une carrière au top elle profite du bonheur qu'elle "s'est construit".

Nous suivons ce personnage sur deux époques différentes, celle actuelle où elle est en prison pour un motif inconnu et il y a 8 ans quand la meilleure amie de ses fils a été retrouvée morte dans leur dépendance. On se doute que ces deux événements sont liés mais jusqu'où cette mère dévouée a été pour ses fils ?

Nous suivons aussi Manfred l'enquêteur de l'époque dans ses souvenirs et nous rêvivons donc l'enquête menée il y a 8 ans.



Le début du roman installe l'ambiance, les personnages, les enquêtes et très vite j'ai été happée par ma lecture.

L'auteure sait manier le suspens : quand l'enquête sur le meurtre de Bonnie avance enfin paf on repasse au présent et ainsi de suite c'est hyper frustrant.

J'ai dévoré ce roman, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi accro à un livre et ne pas réussir à le lâcher. Je trouvais même que je ne lisais pas assez vite j'avais hâte de connaître la suite.

Le personnage de Lykke semble tellement réel, l'amour qu'elle porte à ses enfants est si fort et pur. J'ai apprécié la suivre durant la lecture. Certains passages sont même poétiques voire philosophiques.

Je suis super emballée par ce roman et cette auteure que je découvre.



↪️ En bref : Un thriller psychologique captivant et addictif.

Coup de ❤️
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Un bon roman policier.

L’intrigue a grandement suscité ma curiosité et m’a fait penser au “Mystère de la chambre jaune” (livre que j’ai par ailleurs détesté). J’ai bien aimé les protagonistes, tous aussi attachants les uns que les autres. J’ai également trouvé intéressant l’alternance de récit entre les périodes et les personnages, permettant d’avoir des éclairages différents sur le crime. Par ailleurs, ce roman montre bien comment une famille peut être affectée par un crime et nous fait découvrir le monde de l’édition. Cependant, la révélation finale ne m’a pas trop chamboulé et je ne comprends toujours pas le mobile du meurtre.

Très décevant !

Une histoire qui traîne en longueur pour une intrigue qui était pourtant prometteuse

Le dénouement est insipide.

On a l’impression que cet ouvrage privilégie la mise en valeur de la cause féministe plutôt que d’apporter au lecteur une vraie histoire policière.

Je déconseille !

Une stuga est, à l'origine, une maison en bois sans confort présente en Suède. Sa forme la plus ancienne et la plus simple est une cabane se composant généralement d'une seule pièce, avec une ouverture dans le toit pour laisser passer la fumée de la cheminée dixit Wikipédia.

Un thème classique qu'est le "mystère en chambre close", qui est ici savamment remis au goût du jour par Camilla Grebe.

En effet, tout débute par une arrestation. Mais la future détenue, car il s'agit d'une femme, ne voudra parler qu'à un seul enquêteur, un enquêteur rencontrer huit ans plus tôt (et personnage récurrent des écrits de Camilla) a savoir Manfred Olsson.

A partir de cet instant, la manipulatrice écrivaine, vous prend entre ses mots et joue avec vos émotions que vous soyez homme ou femme, la compréhension d'une situation ne sera pas identique, tous les parents vivent cela, les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus.

L'implosion d'une famille n'est pas toujours facile à vivre, à comprendre et des sentiments contradictoires s'empareront alors de votre esprit, vous faisant vous questionner, vous faisant douter.

Une histoire vraiment prenante qui fait de ce livre un véritable page turner à haute valeur addictive.

Le style d'écriture de l'auteure et la qualité de la traduction de Anna Postel font de cet ouvrage, un incontournable de la littérature policière suédoise.

A lire absolument et à retrouver aux éditions Calmann-Lévy

Premier polar scandinave où j'avais quelques appréhensions sur le rythme de l'histoire, qui peut être assez lent et ennuyeux selon certains avis que j'ai pu lire ou entendre.

Eh bien absolument pas, j'ai vraiment apprécié ma lecture et j'ai hâte de lire le reste de cette série, étant donné que j'ai débuté par la fin cela n'a eu aucun impact sur ma lecture.

J'ai beaucoup aimé les thématiques abordées surtout en ce mois de mars.

J'ai également beaucoup aimé l'intrigue, l'enquête... Tout m'a plu.

C'est un grand chelem pour moi!!!

Que du bonheur, j'ai ADORE !!!

Un thriller haletant avec des surprises jusqu'aux dernières pages !

Des protagonistes surprenants, anti héros et pourtant tellement attachants (Jake, Malin, Hanne)

Quelques longueurs mais impossibles de le lacher sur les 30 dernières pages !

Ce roman n'est pas vraiment un policier mais un bon thriller psychologique. Il est très différent des autres romans de Camila Grebe que j'ai lus. Il est écrit sous la forme de plusieurs témoignages avec comme point de départ une disparition...

L'enquête n'aboutit pas et va être rouverte 20 ans après...

J'ai trouvé le début un peu long car malgré les témoignages présentés, l'enquête piétine. Ce n'est que lorsque l'enquête est rouverte que le roman devient passionnant et la clé de l'énigme inimaginable.

C'est un roman sur les enchaînements de circonstances, sur les classes sociales et l'émigration mais surtout les mensonges...

Et ça valait le coup malgré le début un peu longuet.

Affublé d'un titre pompier (le Bienvenue dans l'éternité suédois me semblait plus judicieux), L’Énigme de la stuga ne peut se réduire à un énième locked room mystery. Bien sûr, la cabane dans laquelle a été retrouvé le cadavre de la jeune Bonnie était close de l'intérieur mais Camilla (un prénom qui embaume la plaquebière et l'écrevisse) Grebe ne joue pas les Gaston Leroux scandinaves et préfère étudier de l'intérieur la lente désagrégation d'une famille apparemment idéale.



Alternant les voix de Lykke, la mère de deux jumeaux possiblement meurtriers, et de Manfred, un flic aux arguments péremptoires, brouillant passé et présent, Grebe nous offre un roman d'autant plus réussi qu'elle se refuse à tout psychologisme : les récits factuels de ses deux narrateurs suffisent à rendre passionnante cette descente aux enfers familiale.



Un snaps robuste à s'envoyer cul sec ! Helan går !
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C'est un livre agréable à lire avec beaucoup de suspense: chaque personnage parle à tour de rôle et dévoile certains aspects du drame. Une intrigue bien ficelée avec des rebondissements inattendus.



Le garçon, Vincent, est très touchant: c'est mon personnage préféré. Il est sensible, mûr, protecteur avec les membres de sa famille. Il a une lecture très aiguisée  de la personnalité des gens qui l'entourent et de bonnes réflexions "philosophiques" et pragmatiques comme les 3 raisons de mentir, les 3 raisons d'aimer...



Maria, sa mère, est aveuglée par son amour pour ses proches jusqu'à protéger un assassin. Ses rapports avec sa belle-fille sont compliqués et elle reste distante à son égard tout au long du récit. L'auteure détaille bien la psychologie de chaque personne et on peut se sentir plus ou moins en communion avec leurs ressentis, leurs réactions. Maria se retrouve seule contre tous à défendre son mari. Elle, qui le connait si bien, ne peut pas croire en sa culpabilité mais les faits sont là, qui prouvent le contraire et comment résister face à l'opinion publique et aux préjugés de tous?



Avec ce drame familial, l'auteur traite de nombreux thèmes: la société suédoise, le racisme, les préjugés, la violence conjugale, la famille recomposée, le handicap, la destruction progressive de la famille.



Elle souligne l'importance du bonheur présent: " qu'un évènement, une seconde, peut couper une vie en deux, la mutiler, séparer à jamais le présent du passé. Un jour, une famille tumultueuse mais heureuse, le lendemain une existence dévastée, un champ de ruines comme après un bombardement" et pourtant " le monde continue de tourner... mais eux sont repliés chez eux"



 Jusqu'à la dernière phrase du récit: " Le bonheur est fugace. Il est comme un été suédois. Soudain, il apparaît. Aussitôt il s'en va, sans prévenir."

Un super roman , une intrigue à couper le souffle . Lykke et son mari habitent une magnifique ferme avec leurs jumeaux. A l'occasion de la fête de l'écrevisse ils donnent un dîner , ils invitent des convives et une amie des jumeaux. Soirée bien arrosée , tout le monde part se coucher tard , Lykke et son mari dans l'habitation principale, les invités dans la cabane près du lac et les jumeaux dans la stuga ( maison en bois sans confort qu'on trouve beaucoup en Suède) avec leur très bonne copine Bonnie. Ce n'est que le lendemain matin qu'on retrouvera le corps sans vie de Bonnie, nue sur le lit de David . Toutes les portes et fenêtres fermés à clé .

Commencer un thriller c’est toujours un pari pour moi car j’adore les enquêtes mais j’ai du mal à lire dès que les choses deviennent un peu trop sanglantes. 😂

Cela fait un moment que j’ai très envie de découvrir l’auteure et je suis contente d’avoir franchi le cap. J’ai aimé le rythme, les chapitres sont courts et il y a une alternance entre les différents protagonistes ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble de l’enquête. Parfois je trouve les polars nordiques lent, mais je n’ai pas eu cette impression avec celui-ci. L’enquête est bien construite et la fin m’a surprise. c’était un très bon moment de lecture et j’ai hâte de lire d’autres romans de Camilla Grebe.
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Samuel n'a pas envie de se fouler. L'appel de la facilité va malheureusement le conduire à des situations périlleuses. Sa mère, Pernilla, se sent impuissante face à cette descente aux enfers.

Les chapitres portent les noms des personnages pour lesquels l'état d'esprit, les inquiétudes ou interrogations sont développées.

Le titre - L'ombre de la baleine- s'explique au fil des pages. Original, il appelle à la lecture. Il s'agit bien sûr d'une métaphore qui va très bien à cette histoire sombre.