Citations de Camilla Läckberg (1229)
- On fait les choses différemment, maman, (...) Ça ne veut pas dire que c'est moins bien. Tu as fait un boulot formidable pour ta propre famille, mais Erica et moi, on a choisi de partager la responsabilité des enfants et de la maison, et sa carrière est tout aussi importante que la mienne. Je veux bien reconnaître que parfois je suis un peu paresseux et que je la laisse assumer toute la charge, mais je m'efforce de m'améliorer. Alors si tu dois critiquer quelqu'un, c'est moi, parce que Erica se démène comme un diable pour que tout fonctionne chez nous. Et on a une vie magnifique.
N'était ce pas ça, l'essence même de la nature humaine : la capacité de freiner ses instincts les plus primitifs et de ne faire que ce qui est bon et moralement acceptable ? La capacité de respecter les lois et les codes qui régissent la société des hommes et lui permettant de fonctionner ?
La vie ne prend pas toujours la direction qu’on avait espérée.
C’est vrai que j’ai eu des mois difficiles. Être maman, ce n’est pas que du bonheur.
Elle traînait un chapelet de fréquentations et de promesses derrière elle. La plupart du temps, c'était elle qui était à l'origine des ruptures. Quelque chose déraillait quand elle arrivait à un certain stade d'une relation. Une sensation de panique tellement forte qu'elle avait du mal à respirer et qui lui faisait prendre ses cliques et ses claques et s'en aller sans regarder en arrière.
On aurait dit que la famille s'étaient simplement levée de table au beau milieu du repas. Il frissonna.
Je vous le dis , vous êtes sacrément veinards d'être ici dans la cambrousse et pas dans le feu de l'action à Göteborg.
— Mais ça va faire trois mois ! Pourquoi vous ne l’avez pas encore retrouvé ?
Patrik Hedström regarda la femme devant lui. Elle paraissait plus fatiguée et plus usée chaque fois. Elle venait au commissariat de Tanumshede toutes les semaines. Le mercredi. Et ce, depuis que son mari avait disparu au début du mois de novembre.
— On fait tout notre possible, Cia. Tu le sais.
Elle hocha la tête sans rien dire. Ses mains posées sur ses genoux tremblaient légèrement. Puis elle leva vers lui ses yeux remplis de larmes. Ce n’était pas la première fois que Patrik vivait cette scène.
J'ai été plutôt déçue par ce nouvel épisode de notre couple d'enquêteurs adoré. L'intrigue est trop simple et on devine très vite ce qui s'est passé. Camilla Lackberg nous avait habitué à un travail de meilleur qualité. On suit toujours avec intérêt la vie personnelle des héros mais l'énigme policière n'est pas assez accrochante ce qui est bien dommage. De nombreux thèmes abordés: la maltraitance, le handicap et toujours la cruauté humaine. A lire mais sans plus
J'entendais des bruits la nuit.
Des bruits ?
Oui. Des pas, des portes qu'on ouvrait, une voix lointaine. Mais quand je me levais pour vérifier il n' y avait personne.
La journée commença de façon prometteuse. Il se réveilla tôt, avant le reste de la famille, s’habilla aussi discrètement que possible et réussit à filer sans se faire remarquer. Il emporta son casque de chevalier et l’épée de bois qu’il brandit triomphalement pendant qu’il courait sur les cent mètres séparant sa maison de l’entrée de la brèche du Roi. Il s’arrêta un instant et observa respectueusement la trouée escarpée fendant le roc. Deux mètres environ séparaient les parois et elles s’élevaient sur une bonne dizaine de mètres vers le ciel où le soleil avait commencé son ascension. Trois gros blocs de pierre étaient restés coincés à mi-hauteur constituant un spectacle impressionnant. L’endroit avait une force d’attraction magique sur un enfant de six ans, et le fait que la brèche du Roi soit territoire interdit la rendait d’autant plus attirante.
La faille avait reçu son nom lors d’une visite d’Oscar II à Fjällbacka à la fin des années 1880, mais, de cela, il ne savait rien, ou s’en fichait, lorsqu’il s’introduisit lentement parmi les ombres, son épée de bois prête à l’attaque. En revanche, son papa avait raconté que les scènes du gouffre de l’Enfer dans Ronya, fille de brigands avaient été tournées dans la brèche du Roi, et au cinéma il s’était senti tout excité en voyant Mattis, le chef des bandits, la franchir au galop sur son cheval. Parfois il venait jouer au brigand ici, mais aujourd’hui il était chevalier. Chevalier de la Table ronde, comme dans le livre de coloriage que sa grand-mère lui avait offert pour son anniversaire.
- C'est de lui que je me souviens le plus nettement. J'ai la chair de poule rien qu'à y penser. En fait, je ne peux même pas dire pourquoi. Il était toujours poli envers moi, mais quelque chose dans son physique me disait que je ferais mieux de ne jamais m'exposer devant lui.
Elle y fut juste à temps pour voir deux solides policiers l'emmener, menottes aux mains. Le cri commença à se former dans sa poitrine, mais elle se força à le retenir en voyant tous les voisins curieux penchés aux fenêtres tels des vautours. Il était hors de question qu'elle leur offre un autre spectacle en plus de celui qu'ils venaient de voir. La fierté était la seule chose qui lui restait.
Du moment qu’on a une démocratie, on doit écouter le peuple.
Dans son cœur aussi il y avait des courants d’air et des fuites d’eau. Et les bougies qu’elle essayait d’allumer étaient implacablement éteintes.
Pute ou madone. Elle savait donner les deux aux hommes.
C'est bizarre qu'un simple événement isolé puisse si totalement modifier votre manière d'appréhender le monde.
"Le monde de la mode n'est pas tendre, il faut miser gros pour réussir !"
Life can change in an instant. But God is with us. Today as always.
Parfois, il suffit qu’elles restent quelques semaines, jusqu’à ce que les choses se tassent, et ensuite on peut résoudre les problèmes en suivant le protocole. Parfois, nous sommes obligés de les placer dans une autre structure d’accueil, si nous estimons qu’elles sont en danger en restant dans le secteur. Il peut aussi être question d’intervenir sur le plan juridique, de les aider dans leurs démarches afin de les rendre invisibles dans le monde social. On parle ici de femmes qui ont souvent vécu dans une terreur permanente pendant des années, qui présentent parfois des symptômes qu’on constate chez les prisonniers de guerre, comme le fait de devenir complètement apathiques et incapables d’agir.