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Citations de Camilla Läckberg (1229)


L'inscription sur la pierre resterait pour toujours dans son cœur. Petit. Ils auraient peut être du essayer de lui trouver un vrai nom. Après coup. Mais ça n'aurait pas été naturel. Il avait été Petit dans son ventre tout au Long de la grossesse, tout ce temps où il avait été aimé. Et il le resterait. Il ne grandirait jamais, ne serait jamais adulte, ne serait que le petit paquet qui n'avait même pas eu le droit de reposer dans ces bras.
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Arrivé dans la sacristie, l'espoir que le bedeau était resté tranquillement chez lui s'évanouit. Harald entendit sa voix et se dit que de pauvres touristes s'étaient fait piéger par le bedeau le plus conservateur du pays. Un instant il fut tenté de repartir, mais il soupira et décida de faire la seule chose charitable et chrétienne : aller sauver les pauvres diables.
Aucun touriste en vue, cependant. En revanche, Arne, perché dans la chaire en train de prêcher d'une voix de stentor au-dessus des bancs vides. Stupéfait, Harald le regarda et se demanda ce qui avait bien pu lui prendre.
Arne gesticulait et se démenait comme s'il refaisait le Sermon sur la montagne, il ne s'arrêta qu'un court instant en voyant Harald entrer. Puis il reprit comme si de rien n'était, et Harald s'aperçut alors qu'il y avait plein de feuillets blancs en bas de la chaire. Arne était en train d'arracher les pages d'un livre de cantiques et les laissait s'envoler doucement par terre.
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- Ni vous ni les chats, donc, n'avez rien vu, rien entendu ?
- Je n'ai jamais dit que les chats n'avaient rien vu. J'ai seulement dit que moi, je n'avais rien vu. Mais Marilyn, elle, elle a vu une voiture tôt, très tôt le samedi matin, elle était assise à la fenêtre de la cuisine. Elle n'arrêtait pas de cracher, elle était déchaînée.
- Marilyn a vu une voiture ? Quelle marque ? Dit Martin en décidant de ne pas tenir compte de l'absurdité de sa question.
Grip le regarda avec pitié.
- Tu crois que les chats connaissent les marques de voiture, toi ? Ça tourne pas bien rond là dedans, dit il en tapotant un doigt contre sa tempe et en secouant la tête.
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"Elle prit une profonde inspiration et leva les yeux. La première chose qui la frappa fut la beauté de l’île. Petite, certes, mais la maison semblait briller au soleil et les rochers gris lançaient des étincelles. Elle vit des roses trémières devant un des murs et s’étonna qu’elles puissent s’épanouir dans ce milieu aride. Côté ouest, des pics escarpés surplombaient la mer, comme si le roc avait été tranché net. Mais ailleurs, les dalles rocheuses descendaient en pente douce jusqu'à l’eau"
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"Pour finir, la glace avait complètement recouvert la mer. Elle était arrivée tard cette année, il avait fallu attendre le mois de février. D’une certaine manière, la mer gelée donnait une sorte de liberté à Emelie."
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Elle précéda son beau-frère dans l'entrée. La seconde d'après, elle se trouva comme collée au mur, la main de Lucas lui serrant brutalement la gorge. Son visage n'était qu'à un ou deux centimètres du sien.
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Dans une petite ville comme Fjällbacka, les gens jasaient, elle le savait. Ça faisait des années qu'elle entendait ce genre de ragots. Elle n'y avait jamais vraiment pris part, mais il lui était arrivé d'écouter sans protester.
"Pas de fumée sans feu." "Je me demande comment ils peuvent s'offrir ce voyage en Thaïlande, il doit travailler au noir." "Tu as vu les décolletés qu'elle met, elle cherche à impressionner qui à ton avis?"
Des rumeurs éparses sorties de leur contexte et patiemment assemblées en un mélange de réalité et de fiction. Et qui finalement faisait office de vérité.
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Le courage de créer ses propres histoires ne lui était pas encore venu, mais elle savait qu'elle portait des livres en elle, impatients d'être posés sur papier.
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La salle de bains était entièrement carrelée de blanc et l'effet du sang dans la baignoire et tout autour fut d'autant plus grand. Une brève seconde elle trouva le contraste beau, avant de réaliser que c'était un être humain réel qui se trouvait dans la baignoire.
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Elle avait également pu voir sa collection. Avec un mélange de fascination et de frayeur, elle avait contemplé tous ces objets liés à l'une des périodes les plus noires de l'histoire. Elle n'avait pas pu s'empêcher de lui demandés comment quelqu'un qui se dressait avec tant de force contre tout ce qui représentait le nazisme pouvait collectionner des objets qui le lui rappelaient sans cesse.
- Je n'ai pas confiance en la capacité de l'homme à se souvenir, avait-il fini par dire. Sans objets que nous ne puissions voir ou toucher, nous oublions facilement ce que nous voulons ne pas nous rappeler. Je recueille ce qui peut nous servir de rappel.
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Je n'avais pas encore pris le temps de découvrir Camilla Läckberg... Et je commence par la fin!!! par très logique tout ça ...
La sirène me donne envie de découvrir les 5 premiers ... Autant dire que j'ai aimé ... Simple mais bon suspens, rebondissements jusqu'à la fin et personnages attachants .

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Cela faisait plusieurs mois que Lisbet ne dormait plus dans le lit conjugal. Avec l'évolution de sa maladie, ce n'était pas très commode de monter à l'étage, et il avait aménagé la chambre d'amis au rez-de-chaussée pour elle. Il avait fait de son mieux pour rendre la petite pièce douillette, mais malgré tous ses efforts, ça restait une chambre pour les invités. Et cette fois, l'invité, c'était le cancer. Il occupait la pièce avec son odeur, sa ténacité et ses présages de mort.
Le cancer allait bientôt s'en aller, mais à écouter la respiration saccadée de sa femme, Kenneth aurait préféré qu'il reste. Car il ne partirait pas seul, il emporterait Lisbeth avec lui.
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Il avait lu quelque part que, en devenant parent, on avait l'impression de passer le restant de sa vie avec un pistolet braqué sur sa tempe. Et ce n'était pas entièrement faux. La peur était toujours aux aguets. Les dangers étaient partout. Mais il fallait essayer de ne plus y penser.
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Charlotte se demanda si ça allait tout le temps se passer ainsi désormais. Des gens qui reculaient comme si elle était pestiférée. Qui chuchotaient et la montraient du doigt derrière son dos en disant : "C'est elle dont la fille a été tuée", sans oser croiser son regard. Peut-être parce qu'ils ne savaient pas quoi dire. Ou alors parce qu’ils éprouvaient une sorte de crainte irrationnelle que les tragédies soient contagieuses et viennent contaminer leur vie s'ils s'approchaient trop.
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Vous vous disputez, comme d’hab. Personne ne parle de grand-père. Il est mort ! Il n’est plus là ! Vous entendez ? On dirait que vous n’en avez rien à foutre. La seule chose qui compte pour vous, c’est de continuer à vous prendre la tête. Pour des conneries ! Et pour l’argent ! Grand-père avait honte de vous, tous autant que vous êtes, et je peux le comprendre !
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Harald paraissait si solide. Un roc. Mais elle savait que ce n’était qu’une façade. Leur long mariage lui avait appris qu’il était toujours un petit garçon effrayé. Elle en imputait la faute à Ruben. Il avait été trop dur. Trop exigeant. Il désirait que ses fils soient de la même trempe que lui. Mais ni l’un, ni l’autre ne l’avaient jamais été. Gustav avait une apparence physique aussi veule que l’était son tempérament et s’en était toujours mieux tiré que son frère dont la grande taille donnait une impression de force. Personne n’avait jamais décelé la faiblesse qu’il portait en lui. Pourtant, elle supposait que Ruben avait dû le savoir mais il avait choisi de l’ignorer, et elle le haïssait pour cela.
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C'était toujours fascinant de voir que la volonté de survivre était si forte que l'homme choisissait quand même de continuer, jour après jour, année après année, alors que la vie ne semblait avoir aucune qualité.
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La maison était abandonnée et vide. Le froid pénétrait le moindre recoin. Une fine pellicule de glace s'était formée dans la baignoire. La peau de la femme avait commencé à prendre une teinte légèrement bleutée.
C'est vrai, elle ressemblait à une princesse, là dans la baignoire. Une princesse des glaces [...]
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Leur conversation fut interrompue par l’arrivée des grillades sur la table. Les hommes soufflèrent et s’installèrent pour manger, satisfaits d’avoir accompli la variante moderne de la chasse au mammouth. (136)
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Comme toujours, les hommes s’assemblaient autour du barbecue pour mettre en avant leur côté viril tandis que les filles discutaient de leur côté. Erica n’avait jamais compris ce phénomène. Des hommes qui en temps normal affirmaient ignorer totalement comment on fait cuire un morceau de viande dans une poêle devenaient des virtuoses accomplis quand il s’agissait de cuire à point une viande sur un barbecue. On pouvait à la rigueur confier les légumes et les sauces aux femmes, et elles faisaient aussi l’affaire pour apporter des bières. (135)
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