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Citations de Camille Flammarion (83)


Et il y eut d'autres humanités, d'autres civilisations, d'autres vanités , d'autres Babylones, d'autres Thèbes, d'autres Athènes, d'autres Romes, d'autres Paris, d'autres palais, d'autres temples, d'autres gloires, d'autres amours, d'autres lumières.
Mais toutes ces choses n'eurent plus rien de la Terre, dont les effigies s'étaient effacées comme des ombres spectrales.
Et ces univers passèrent à leur tour.
Et d'autres leur succédèrent ...
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En réalité [la Lune] est toute proche de nous. C'est une province annexée par la nature à notre patrie. Un bon marcheur pourrait s'y rendre à pied pendant le cours de sa vie, et bien des facteurs ruraux ont parcouru un chemin égal à celui-là sans se douter que s'ils avaient marché en ligne droite, ils auraient pu aller jusqu'à la Lune.
Page 329
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Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre étaient passées ...
(Apocalypse - XXI, L)
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Camille Flammarion
[Contre l’hypothèse de l’intervention d’un esprit dans les expériences de spiritisme]

La réunion des personnes assemblées crée, momentanément, une personnalité psychique qui les résume. C’est notre être subconscient, notre moi subliminal qui paraît agir.
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Le maître d'école porte alors lui-même [le crapaud] à une distance de plusieurs lieues. Huit jours après environ, le crapaud était de nouveau devant la ruche occupé à attraper des abeilles. Il cessa alors de le chasser, d'autant plus qu'il remarqué que « l'animal ne dévorait que des abeilles malades ». Cette observation dura plusieurs années, jusqu'à ce qu'un jour le crapaud tomba sous la dent d'un putois.
Page 158
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Surprenons un instant les facultés intellectuelles naissantes des animaux auxquels des philosophes ont osé refuser les rudiments mêmes du raisonnement et du sentiment : et par cette observation faite librement, et sans idée préconçue chez les races les plus diverses, apprenons à contempler la nature sous son véritable jour et à mieux connaître les rapports d'origine qui nous lient à l'ensemble de toute création.
Page 137
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Reste-t-il quelque chose de matériel dans une demeure après la mort des êtres qui l'ont habitée ?
Certaines observation sembleraient l'indiquer. Là comme partout, il y a des illusions, des erreurs, des fausses appréciations, et aussi des supercheries.
Mais il y a des faits irrécusables.

Chapitre 7, page 176.
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Des observations qu'il a faites sur la nidification de l'hirondelle de fenêtre, M. Pouchet tire la conclusion que, durant la première moitié du siècle actuel, celle-ci y a introduit de notables perfectionnements.
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Camille Flammarion
Tout se meut dans la destinée inconnue ; la vie est universelle et éternelle, et nous sommes une tribu intellectuelle, gravitant avec nos soeurs dans l'espace sans bornes.
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Et c'est ainsi que, sous la plume de Flammarion, les faits deviennent, magiquement, des phénomènes. Qu'est-ce pour lui qu'un phénomène ? Rien de ce qu'enseignait la philosophie classique, je le répète. Seulement un fait qui parle pour lui seul, un fait qui exhibe sa singularité, son caprice. Lorsque Flammarion nous parle de "l'affinité de la foudre pour les pointes", ou de sa "grande prédilection pour les chaussures", il ne nous dit pas un mot sur les conditions générales de la conductibilité électrique. Il "constate", comme il dit. Mais sa façon même de présenter les choses transforme le fait - banal, intégrable - en un phénomène qui est à la fois extrêmement objectif, "constaté", répétitif... et unique, incroyable, capricieux : n'est-ce pas en effet un "caprice" de la foudre de préférer les pointes aux bouts arrondis, par exemple, et les chaussures aux chaussettes, par exemple ?

Georges Didi-Huberman, L'Empreinte du ciel
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Jusqu'à ce jour, les fantômes n'ont pas été inscrits dans le cadre des études scientifiques. Ils sont généralement dédaignés comme des illusions sans réalité, comme des produits de l'imagination, et je vois en ce moment sur les lèvres de certains collègues des sourires plus ou moins discrets.


Avant-propos.
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L'aspect funèbre de la mort est dû surtout à son entourage, au deuil qui l'accompagne, aux cérémonies religieuses qui l’enveloppent, au Dies iræ, au De profundis. Qui sait si les désespoirs des survivants ne feraient pas place à l'espérance, si nous avions le courage d'examiner cette dernière phase de la vie terrestre, cette transformation, avec les mêmes soins que nous apportons à une observation astronomique ou psychologique? Qui sait si les prières des agonisants ne feraient pas place à la sérénité de l’arc-en-ciel après l'orage?

Il est difficile de ne pas désirer une réponse au formidable point d'interrogation dressé devait nous, lorsque nous songeons à notre propre destinée, et lorsque la Mort cruelle nous a enlevé un être cher. Comment ne pas se demander si l'on se retrouvera jamais, si la séparation est éternelle?
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Le soleil gouverneur du monde
Source éblouissante de la lumière , de la chaleur , du mouvement , de la vie et de la beauté , le soleil divinisé par les peuples primitifs a, dans tous les siècles, reçu les hommages empressés et reconnaissants des mortels.
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Un homme qui était, paraît-il, fort velu, ayant été atteint par la foudre, près d'Aix, le courant électrique lui enleva les poils du corps par sillons, de la poitrine aux pieds, les roula en pelotes et les incrusta profondément dans le mollet.
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Il y a de véritables maisons hantées ; il y en a aussi de fausses. Il y a de vrais billets de banque ; il y en a aussi de faux. Il y a des hommes véridiques ; il y a des menteurs. Il y a des honnêtes gens ; il y a des bandits. Il y a des hommes d'esprit ; il y a des êtres inintelligents.
Rejeter sans examen tout ce qui est raconté sur les maisons hantées serait aussi absurde que tout accepter sans examen.
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Et lorsqu'on parcourt les impressionnantes listes de chiffres, les innombrables résultats de mesures que Flammarion n'a jamais cessé de pratiquer sur tout ce qu'il "observait" - c'est-à-dire sur tout, pratiquement -, on se prend à soupçonner dans ces mesures mêmes quelque chose, non comme un alibi, mais comme un "étai" objectif pour cette fantasmatique de la catastrophe, chaque chiffre devenant l’inquiétante preuve d'une obscure loi de destruction. Il n'est que de parcourir les pages hallucinantes où Flammarion, dans une noble intention pacifiste, tenta de calculer le nombre total de victimes de toutes les guerres - depuis l'origine, c'est-à-dire, selon lui, depuis la guerre de Troie -, d'imaginer la surface produite par les milliards de cadavres gisants les uns à côté des autres, de jauger l'odeur résultant de leur décomposition, de visualiser les dix-huit millions de mètres cubes de sang versé en les substituant au débit de la Seine sous le Pont-Neuf, et finalement - c'est-à-dire astronomiquement - de mettre bout à bout les squelettes en une "échelle qui s'élèverait jusqu'à la Lune, puis pourrait s'enrouler autour de cet astre et, continuant de s'élever, monterait dans l'infini jusqu'à une distance quadruple encore"...

Georges Didi-Huberman, L'Empreinte du ciel
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Nous étudions ici le plus grand des problèmes. La connaissance de l'âme, la recherche de sa destinée, est une étude passionnante. Un biographe vient de faire remarquer que ma vie n'aurait-elle servi, après l'investigation du monde astronomique et la démonstration de la vie universelle, qu'à prouver l'existence de l'âme humaine, qu'elle n'aura pas été inutile au progrès de l'humanité. Je l'espère.
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Les commerçants savaient tirer parti de tout, même de la mort universelle.
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Ce livre est écrit pour tous ceux qui aiment à se rendre compte des choses qui les entourent, et qui seraient heureux d'acquérir sans fatigue une notion élémentaire et exacte de l'état de l'univers.
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L'avenir est perceptible comme le passé. Le présent seul n'existe pas, attendu qu'il se réduit, dans l'analyse scientifique, à moins d'un centième de seconde.
L'espace et le temps n'existent pas tels que nos conceptions de mesures nous les présentent. C'est l'infini. C'est l'éternité. La distance d'ici à Sirius n'est pas une plus grande partie de l'infini que celle qui sépare votre main gauche de votre main droite. L'électricité nous a déjà accoutumés aux transmissions rapides entre les distances. La lumière et l'électricité n'emploient pas deux secondes pour franchir l'intervalle qui s'étend de la Terre à la Lune.
La matière n'est pas non plus ce qu'elle nous paraît être.
En résumé, la science de toutes les Académies du globe représente une immense ignorance.
Nous ne savons rien d'exact, de précis, d'absolu sur quoi que ce soit, et nous sommes entourés de forces encore inconnues. Que nul n'ait donc d'outrecuidance de dire que "ceci est impossible", que "cela est possible". Nous n'avons qu'un droit, celui d'être modestes, surtout en ce qui concerne les problèmes de la vie et de la mort. Nous vivons au milieu de l'inconnu. Mais il est beau, il est bon, il est utile de chercher.
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