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Critiques de Carl Aderhold (202)
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Mort aux cons

A travers ce roman, on se prend au jeu dans le combat de notre narrateur, c'est une sorte de vengeance à tous les cons qui empoissonnent sa vie. En plus des passages assez drôle, j'ai apprécié le faite que notre héros nous explique ses critères de recherche et ce qui le pousse à agir dans chaque contextes, ceci nous permet de suivre son évolution dans sa théorie.

Bref, c'est un roman qui se lit assez facilement grâce à une écriture fluide et un bon rythme, sans oublier un bon humour noir comme j'aime et une chute à la hauteur.

Pour finir, je dirai que l'auteur a un petit côté philosophique dans sa façon d'écrire, ainsi je trouve que pour un premier livre, c'est assez prometteur.




Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Mort aux cons

Mort aux cons: tout un programme quand on y songe.

Le plus comique tient sans doute au fait que tous les lecteurs auraient bien quelques profils de cons à soumettre au personnage principal pour leur rendre la vie plus facile. C'est ce qui donne à ce premier roman de Carl Aderhold sa portée universelle.

Cinglantes sont les réflexions du héros après chaque meutre commis.
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Les poissons ne connaissent pas l'adultère

Valérie est une femme fatiguée. Fatiguée de son mari, Djamel, qui ne la voit que comme une bonne à tout faire à la maison et qui se saoûle plus qu'à son tour. Fatiguée aussi de sa fille, une adolescente qui compte sur elle pour préparer ses repas et repasser ses vêtements sans même penser à la remercier. Fatiguée enfin de son métier : caissière dans une supérette, elle subit la mauvaise humeur des clients et le courroux des petits chefs lorsque la caisse n'est pas juste ou qu'elle a cinq minutes de retard.



Alors le jour où ses copines lui offre un relooking par une pro qui oeuvre pour un magazine (rubrique "Avant / Après"), elle se laisse convaincre et la voilà rajeunie de plusieurs années. Elle se sent belle, différente. De retour chez elle, c'est la douche froide : son mari et sa fille se moquent d'elle. Le lendemain matin, prise d'une impulsion, elle ne se rend pas à son travail mais à la gare et quitte sa vie routinière pour la première destination venue. En chemin, elle décide de se choisir un nouveau prénom, qui correspond davantage à son nouvel esprit et son look moderne. C'est donc une Julia pimpante et un peu stressée aussi par ce qu'elle est en train de faire qui monte dans le Paris - Toulouse.



De là s'ensuit un sympathique voyage au milieu de personnages hauts en couleurs, du contrôleur ultra-rigoureux aux choristes d'une troupe musicale, d'une vieille dame à l'oeil coquin, de professeurs d'histoire plutôt attirants... Le trajet est naturellement parsemé de péripéties, parfois légères, d'autres fois plus dramatiques, mais le ton reste léger, les protagonistes plaisants et le roman ma foi fort distrayant et réjouissant.



Les passagers accompagnant les voyageurs sont priés de rester sur le quai, les voyageurs intéressés sont priés de monter à bord !
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La Fabrique des Français : Histoire d'un peup..

une nation plurielle



Alors que l’immigration s’apprête une fois encore à revenir à l’Assemblé et sous les feux médiatiques pour des débats qui s’annonce pour le moins houleux, menaçant d’agrandir la fracture déjà béante entre les français, cet album solidement documenté s’avère tout à la fois édifiant et salutaire…



Ponctué de témoignages d’anonymes ou de célébrité et basé sur le documentaire de Carl Aderhold et Francoise Davisse, la Fabrique des français nous raconte l’histoire d’un peuple et d’une nation de la défaite de 1870 à nos jours, l’occasion de réactiver certaines connaissances et de les compléter par de nombreuses données factuelles mis en image avec un humour mordant et percutant qui souligne avec force le propos.



La France n’est pas une mais multiple et les français issus de l’immigration l’ont forgé au même titre que les français dit « de souche », en apportant leur force de travail, en aidant à la libération et à la reconstruction d’un pays en ruine et en participant largement à ses évolutions sociétales…



Un récit passionnant signé Sebastien Vassant... à lire et à faire lire au plus grand nombre pour nous emmener à comprendre et à réfléchir sur ce qui fait nation…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Mort aux cons

Si on lit cet ouvrage comme un roman, on a de grandes chances d'être déçu : l'histoire ne tient pas debout du début à la fin (par exemple l'inspecteur part arrêter le narrateur tout seul, sans précaution, alors même qu'il sait qu'il a tué une centaine de personnes ; certes c'est un choix littéraire de ne pas faire une seconde crédible, de faire "second de degré". Mais même ce côté comique est très léger)

C'est aussi une suite façon liste de courses extrêmement redondante.

Autre reproche que l'on peut faire sur le côté récit : on ne s'attache pas une seconde à ce narrateur...

Alors ? Peut être faut-il voir ici une sorte d'essai sur les cons. A la fois une liste non exhaustive des différents visages du con et une tentative de définir ce qu'est un con.

Côté listing (côté casting), c'est plutôt réussi : c'est un catalogue de cons du quotidien dont on se surprend à chaque fois à penser "mais oui, je le connais ce con là !! C'est tellement vrai..."

Pour ce qui est de la tentative de définition, c'était perdu d'avance, tant le con est polymorphe, tant la connerie est à la fois bien palpable quand on la subit et évanescente quand il s'agit de généraliser, de faire rentrer dans des cases ce fameux gros con.

On sait tous reconnaître le con à la première rencontre et s'étonner de la non clairvoyance des gens autour de soit ; le con, c'est quelque chose de trop personnel pour être partagé.
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Mort aux cons

Un bouquin à lire au second degré bien entendu qui symbolise bien l’égoïsme, l’individualité et le ‘’moi d’abord’’ actuels. Alors oui, tuer c’est mal, mais pourquoi permettre que notre voisin nous emmerde, que la concierge nous fasse inlassablement perdre du temps, que ce fonctionnaire devienne un peu tatillon. Pourquoi s’encombrer ?

En tentant de cerner les critères qui permettraient de cataloguer une personne comme conne, notre ‘’héros’’ se rend compte que tout le monde est con, ou du moins peut l’être par moments. Donc tuer les cons, tous ceux qui le dérangent dans son quotidien, devient une tâche bien plus vaste que ce qu’il avait initialement envisagé.

Un manifeste plein d’humour et de rebondissements, et même une touche de sensibilité inattendue qui naît et grandit au fil des pages. Je me suis bien amusé et me suis même surpris à regretter de ne pas avoir cette facilité à éliminer certains cons. A moins que je ne le sois moi-même ?

Je ne mets que 3 étoiles car le récit s’essouffle et aurait été parfait avec 100 pages de moins. Néanmoins, ce fût une lecture très agréable.

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Les grandes énigmes de l'histoire de France

C'est un livre intéressant et interactif. Un bémol : l'histoire est à chaque fois survolé. Ça permet d'avoir quelques bases sur chacune de ces histoires mais si vous souhaitez approfondir il faudra trouver un autre ouvrage.

Ça reste un livre magnifique, c'est agréable de pouvoir regarder les fac-similés de documents d'époque.
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Rouge

Portrait d'un père dévoué au communisme



Ce livre raconte après sa mort le souvenir d'un père totalement dévoué au communisme.



Tout dans la vie tournait autour du communisme.

Au point que sur le carnet de son père il n'a nullement trouvé les dates de sa naissance ou de son mariage mais du jour où il a adhéré à la CGT.

Comédien son père refusait de jouer du boulevard considéré comme un art bourgeois

"Ma soeur Mathilde vint au monde peu après. Comme moi, elle fut conçue sous les portraits de Marx et Lénine. Enfants, nous croyions qu'il s'agissait d'aieux lointains"

Le genre de la plus grande bêtise de cet enfant de communiste c'est lors de la fête de l'huma parce que le père lui a promis d'aller jouer après le discours son fils a murmuré " ta gueule " et tout le monde l'a entendu. Depuis cette honte il n'avait plus le droit d'accompagner son père lors des discours.

Ses souvenirs d'enfance sont tous liés à des évènements des manifestations de genre la guerre du Viet-Nâm

Et au niveau culturel il y avait les acceptés comme Jean Ferrat

Et les interdits comme tout ce qui pouvait se rapprocher de la culture américano-gaulliste

"A la lecture de BD telles que Spirou, Tintin (trop raciste), Lucky Luke (trop américain), Astérix (trop gaulliste) :

« Enfant, j’avais été mortifié de m’être laissé séduire par des bandes dessinées aussi anti-communistes. L’en mesurais les dégâts sur l’esprit de mes copains. Comme mon père attendait de moi une attitude exemplaire, je surveillais leurs comportements. J’espérais d’eux la même générosité intransigeante que la mienne. »

C'est tout un voyage des années 60 jusqu'à la fin du communisme dans l'Europe de l'Est

"Souvent j'ai l'impression que mon éducation tient à quelques préceptes, sois poli, serviable, fais attention aux autres. C'est peut-être ça au final être communiste. Tenir la porte, venir en aide . Une certaine décence commune, une dignité simple. Mon père se précipitait avec une joie gourmande sur le touriste ayant l'air perdu, la vieille dame hésitant à traverser, le clochard qui tendait la main"



L'engagement politique peut avoir un côté religion c'est ce que montre ce livre. Ce père vit avec le communisme comme une religion avec ses valeurs ses interdits . Parfois insupportable, parfois magnifique.

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Mort aux cons

Un livre jubilatoire ! Un défouloir pour nos sociétés de convenance, de suractivité et d'agressivité. Nous rêvons tous un jour de repousser brutalement nos contemporains exaspérants. Carl Aderhold l'écrit pour nous. Qu'il en soit remercié.
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Le théâtre des nuits

Blanche Beaulieu est comédienne. En cet hiver 1916, elle exerce ses talents sur la scène d’un théâtre de boulevard parisien mais elle vient de s’en faire remercier. Pour survivre, elle se retrouve embarquée dans les petites combines de son amant, Victor. Alors que son avenir semble bien mal engagé, une proposition étonnante lui est faite : se rendre sur le front avec une compagnie de théâtre qui a pour mission de remonter le moral des poilus qui combattent à l’est de la France. Une proposition qui ne se refuse pas, d’autant que cette troupe compte dans ses rangs la grande Sarah Bernhardt. Mais aussi Cécile Sorel et Béatrix Dussane.



Blanche y voit une occasion de fuir la mauvaise influence de son amant et de peut-être lancer sa carrière.



J’avoue avoir choisi ce livre pour la présence de Sarah Bernhardt et pour le contexte historique autour de la mise en place de ce Théâtre aux armées.



La confrontation du monde du théâtre parisien et de ces hommes qui risquent leur vie sur un front particulièrement meurtrier me semblait intéressante à découvrir. Au final, cette partie n’est pas celle qui est la plus développée et je suis restée sur ma faim.



Le personnage de Blanche est toutefois attachant et sa volonté de devenir actrice et de conquérir sa liberté donne du corps au récit. Sa rencontre avec Antoine, soldat taciturne et têtu, apporte une touche de romantisme et de luminosité au cœur de la guerre.



Le mélange de personnages réels et fictifs permet à l’auteur de distiller, sans doute avec un brin d’espièglerie, de vraies anecdotes ou des histoires qui pourraient être vraies. Ainsi, le personnage de Vera Vir interprété au cinéma par Blanche semble être inspiré de celui de Irma Vep joué par Musidora dans Les Vampires et probablement constituer un hommage au réalisateur Louis Feuillade.



Au final, une lecture distrayante mais peut-être moins axée sur le sujet du Théâtre aux armées que je l’avais imaginé.
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Mort aux cons

Coucou les Lieblings,🖤



Un petit retour sur "Mort aux cons" de Carl Aderhold



Je me suis bien amusée et je dois l'admettre, c' est tentant parfois... souvent d'imiter le personnage principal.

Ce livre est écrit à la première personne du singulier. Un homme décrit sa recherche, expose son point de vue, son cheminement de pensée, il mène une quête... Nous le suivons, le voyons évoluer à travers ses mésaventures et à travers ses rencontres.

Biensûr, ce qui rend ce livre si intéressant est le fait que notre chercheur élimine tout ce qui lui pose problème. Le nombre des victimes en tout genre est affolant, c' est l'escalade!🔪

Il écrit un manifeste sur les cons et il a des arguments.😄

J'avoue avoir eu une baisse d'attention un peu avant la fin du livre, une petite perte de vitesse avec la description de certaines victimes mais ça n'a pas duré longtemps. L' action étant de nouveau ponctuée par de multiples rebondissements.

Attention, nous sommes tous le con d'un autre....



💀💀💀🔎💡/5
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Mort aux cons

Lu en Novembre 2017

Je ne me suis pas intéressée à l'histoire. Difficile à lire sans intérêt. Pas de suspense, même pour savoir si le meurtrier allait être trouvé. Les morts s'enchainent facilement.

Ce qui est sûr, c'est que nous rencontrerons toute notre vie des « cons » et parfois, notre patron en sera un et il faudra obéir à ses directives sauf si on est assez courageux pour démissionner et vire sans rien.

Ce lire m'a rappelé un autre livre où je n'ai pas trouvé l'intérêt Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson.
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Mort aux cons

conte philosophique cruel et grincant deguisé en polar

les difficultés de la vie en société ou "on est tous le con de quelqu'un"
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Mort aux cons

Sympathique mais trop long pour ce que le livre a à dire. Tout part d'une bonne intention: faire marrer le lecteur mais la sauce est bien trop diluée (400 pages) et l'on sort de table avec le sentiment d'un repas sans saveur parce que trop chargé.
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Mort aux cons

L'histoire commence sur les chapeaux de roues, on est vite plongé dans ce récit assez atypique. Un homme qui revendique dès le début qu'il tue des cons. Le titre est assez explicite aussi.

C'est original, surtout que le personnage commet ses actes en toute impunité ! Donc c'est assez drôle, on se dit presque que pour certains c'est bien fait pour eux.

Et puis, il ne se passe plus grand-chose, les meurtres s'enchaînent mais je n'ai pas trouvé de grand intérêt à tout cela, cela manque de souffle, les meurtres s'enchaînent et n'apportent rien de nouveau. On s'ennuie un peu. On ne laiche pas complètement car on se demande comme tout cela va se terminer, les crimes resteront-ils impunis ? Le meurtrier va-t-il se trahir ?

Et il faut bien le dire, après autant de meurtres et des idées aussi arrêtées, le personnage est de plus en plus antipathique, un vrai con !

Une idée intéressante, mais un roman bien trop long pour le message, de plus le texte est ponctué de réflexions diverses sur la politique, le terrorisme, la société, le travail, mais finalement le message est brouillé, peu clair, rien n'est approfondi. Je trouve que c'est taillé à l'emporte-pièces et que cela manque de nuance.

Une lecture pas désagréable, une idée pour le moins originale.
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Rouge

Très bien écrit mais ennuyant, histoire de sa famille communiste sur 4 générations. les aller-retour entre générations me font perdre le fil, je n'ai pas terminé.
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Il faut sauver la reine !

1792, La Bretagne – Paris



Fuyant la Révolution qui menace tout aristocrate, Héloïse de Saint-Phalle attend avec ses parents et sa gouvernante, le bateau qui les mènera en Angleterre. Mais rien ne se passe comme prévu… Alors que deux chaloupes s’approchent du rivage pour les embarquer clandestinement, une troupe de Bleus, des soldats de la Révolution, arrive, les met en joue et fait feu. Dans l’action et la violence d’une houle déchaînée, Héloïse se retrouve seule dans une barque avec sa gouvernante, Mme de Boisgobey. Séparée des siens et prise au piège par des canonnades, elle voit s’éloigner la deuxième barque où sont montés ses parents. Sa mère est blessée par un tir et son père est maîtrisé par les marins paniqués qui le contraignent à ne pas lui venir en aide car au loin, une frégate française se dirige vers eux.



Fille de marquis, élevée pour être un jour dame d’honneur de la reine Marie-Antoinette, rien ne prédisposait Héloïse à vivre une telle mésaventure. Pourtant, la jeune fille ne reste pas longtemps désemparée. Assumant seule leur sauvegarde, elle décide de retourner à Janzé pour prendre la diligence qui les mènera à Paris où réside sa tante, la comtesse de Vauséjour.

Avec une Mme de Boisgobey très craintive, Héloïse se crée une nouvelle identité. Elle sera la fille de sa gouvernante, une bonne citoyenne qui s’en va travailler à la capitale.

Lors de ce voyage, elle fait la connaissance d’un jeune sans-culotte. Fils d’un épicier, Brutus ne parle que de cette Révolution qui offre au peuple justice et égalité. Intarissable, enflammé, il informe ainsi Héloïse des us de ce nouveau régime. Elle comprend donc que tout est dans l’attitude et le parler. D’ailleurs, pour ne pas être repérée par les Comités de surveillance, il faudra qu’elle apprenne à tutoyer tout le monde… c’est une question de survie ! Et pour survivre, il leur faut quitter ce Brutus si inquisiteur qui se passionne également pour les énigmes. Dommage… il aurait fait un charmant ami.



Après un périple très mouvementé, Héloïse arrive enfin chez sa tante. On la présente à tous comme la fille de la nouvelle dame de compagnie de Madame la comtesse et on lui attribue le poste d’aide cuisinière. A l’office, novice en tout, l’intégration n’est pas facile car on la traite de « prétentieuse méprisante », mais cette existence lui procure une liberté qu’elle n’avait jamais expérimentée, et c’est grisant ! Elle peut aussi passer du temps à l’écurie à soigner les chevaux. Avec Jean le palefrenier, elle s’entend bien. Homme discret, peu bavard, il semblerait que sa tante lui ait donné pour mission de la protéger. Les temps sont dangereux, il en faut peu pour être suspecté et arrêté.

Un jour en cuisine, on leur livre des commissions et à la grande surprise d’Héloïse, elle revoit Brutus.



Le hasard, espiègle, fait que l’épicerie du père de Brutus se trouve dans la même rue que l’hôtel particulier de sa tante ! Et ce n’est pas pour lui déplaire. Entre eux, commence alors un jeu fait d’une séduction toute innocente, mais basé sur de nombreuses faussetés.

Héloïse invente des histoires pour justifier ses agissements bizarres et Brutus tait à cette nouvelle amie le fait qu’il surveille la maison de la comtesse avec Pierre, son frère. Un de ses rêves, en dehors de partir au Québec vivre d’extraordinaires aventures, c’est de devenir un fin limier comme son parrain, le commissaire Périgord. Chez la comtesse, il se passe d’étranges choses la nuit. Elle reçoit régulièrement un homme mystérieux, armé, au comportement suspect. Pour Brutus, il n’y a point de doute, c’est un espion qui complote contre le nouveau régime. Et sur ce point, il n’a pas tort ! C’est ce que découvrira Héloïse, un soir.



Cet homme est Lord Englewood, un espion anglais envoyé par George III, roi d’Angleterre, pour faire évader la famille royale maintenue prisonnière aux Tuileries. Alors, lorsque Héloïse apprend la conspiration, elle n’a qu’une idée en tête, c’est de prendre part au projet.

Impétueuse, courageuse et profondément dévouée à leur cause, Héloïse de Saint-Phalle va tout faire pour sauver la reine Marie-Antoinette… quitte à perdre son jeune et gentil ami, le sans-culotte. Quant à Brutus, il est prêt à tout… pour faire échouer les desseins des ennemis de la République…



« Les deux héros vont-ils devoir renoncer à leurs sentiments pour rester fidèles à leurs idées ? »



Roman d’aventure pour les jeunes adolescents, cette histoire passionnante est aussi une belle reconstitution historique. Carl Aderhold, écrivain-historien, et Michèle Lancina, auteur pour la jeunesse, mêlent plusieurs ambiances à leur récit, donnant au tempo beaucoup de vivacité. Des équipées périlleuses en Bretagne jusqu’à l’atmosphère oppressante de Paris, l’attention du lecteur est maintenue en haleine. Nous avons le récit d’une jeune aristocrate qui raconte son désir de faire évader la reine Marie-Antoinette, et le récit d’un jeune sans-culotte qui veut servir un nouveau monde. Ces narrations épiques se mâtinent de sentiments amoureux. Héloïse et Brutus sont jeunes, treize ans, mais ils éprouvent l’un pour l’autre de tendres penchants. C’est raconté avec beaucoup de fraîcheur et d’humour. Elle dit de lui qu’il est assommant et « donneur de leçons de la pire espèce », il dit d’elle qu’elle est « une demoiselle sans cervelle et frivole ». Il faut dire qu’au début la demoiselle Héloïse se targue d’appartenir à une élite et qu’elle peut paraître bien bêcheuse. Ce qui fait son charme… car parfois hautaine et réservée, elle est aussi adorable, bonne et pleine d’ardeur (c’est ce qui séduit son ami). Quant à Brutus, il est un enfant qui croit en la République, aux valeurs de liberté et d’égalité. Ses mots sur les monarques sont durs, ils sont empreints de violence, ils sont ceux des révoltés.

Le contexte historique est cruel. On ressent bien cette frénésie délirante qui va emporter dans le sang de nombreuses personnes. L’intrigue est très bien écrite, le suspens tient jusqu’à la dernière page. Mais ce livre est un premier tome, nous sommes en 1792, il y a encore tant à raconter… Les auteurs nous préparent donc une suite.

De cette suite, je voudrais lire le mystère qui entoure la naissance de Brutus et je voudrais retrouver certains personnages, Mme de Boisgobey, mais aussi Lord Englewood, un homme à l’ambiguïté très intéressante…



Vous l’aurez compris, je vous recommande ce livre !
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Mort aux cons

un C.N de plus, moi en achetant ce livre !
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Mort aux cons

Un soir d'été, un geste d'humeur ... et la petite vie tranquille du narrateur de cette histoire bascule ! Du jour au lendemain, cet homme banal et plutôt du genre à "fermer sa gueule" et à "laisser couler" se retrouve pris dans un engrenage insensé et se sent peu à peu investi d'une mission : débarrasser la société des "cons" qui la pourrissent ...



Vaste programme ... et qui se heurte bien vite à des difficultés méthodologiques et déontologique. Qu'est-ce qu'un con ? Comment le définir, le repérer ? Comment être sûr de l'avoir bien classifié, de ne pas avoir agi par simple agacement ? La question triviale des moyens n'est certes pas la préoccupation principale de notre serial killer d'un nouveau genre.



Ce petit roman est un premier roman, et je l'avais mis sur ma liste après avoir lu une critique élogieuse sur un blog. Mon avis à moi est un peu plus réservé. Certes, le sujet est suffisant incongru et original pour donner lieu à des situations et à des réflexions cocasses, et j'ai souri à plusieurs reprises. Mais je n'ai pas eu de gros coup de coeur, j'ai trouvé que finalement, cela restait un peu "en surface", et surtout, j'aurais préféré un autre scénario pour la fin du livre ... fin qui a failli se produire, mais failli seulement ...



Bref, c'était tout de même une lecture distrayante, mais pas du tout inoubliable. Monsieur l'a lu juste avant moi (oui, en ce moment, Monsieur pioche dans ma pile de bouquins, vu la nullité des programmes télé ...) et il a bien aimé, mais sans plus. Il est quand même allé jusqu'au bout, ce qui n'est pas le cas de tous les livres qu'il commence ...
Lien : http://www.ludinthemist.com/..
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Mort aux cons

Comme son titre l’indique, le narrateur se fixe un objectif : tuer tous les cons qui croisent son chemin.

Un premier roman drôle et cynique à souhait.
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