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Critiques de Carol Rifka Brunt (119)
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Dites aux loups que je suis chez moi

Etat de New-York dans les années 1980. June , 14 ans se sent différente , le regard de son oncle Finn l’aide à se sentir bien, à grandir mais le sida va tout bouleverser.



Carol Rifka Brunt a écrit un roman qui traduit bien les émois d’une adolescente de 14 ans mal dans sa peau. Un regard tout en sensibilité et en tendresse sur le parcours de June et de sa sœur Greta. Une belle histoire d’amour et de famille, de la découverte de la part inaliénable de l’autre et de soi.



A travers ce roman, l’auteur nous fait découvrir l’impact du Sida dans les années 80 alors même que l’on découvrait cette maladie.



Dès les premières pages, l’accroche est très forte, je me suis sentie liée à June, la narratrice et je n’ai plus décroché ; les 493 pages ont été très vite lues.



Un superbe roman, d’un auteur dont je guetterai le nom à présent.

Un livre dont je garderai longtemps l’empreinte.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Dites aux loups que je suis chez moi est le premier roman de Carol Rifka Brunt. Elle a choisi de parler d'un sujet encore tabou dans notre pays et trop rarement traité dans la littérature: le sida.



C'est à travers le regard d'une jeune adolescente prénommée June que Carol Rifka Brunt a écrit ce roman d'apprentissage rempli d'émotions.



En 1986, le sida commence à faire parler de lui et à effrayer les populations. L'inconnu fait peur et à tendance à faire ressortir ce qu'il y a de plus mauvais chez les gens.



June a quatorze ans. Elle vit avec sa sœur de deux ans son aînée et ses parents dans une petite ville près de New-York. Quand elle ne part pas se réfugier dans les bois en s’imaginant vivre à l'époque du moyen-âge, période qui la passionne, elle passe autant de temps que possible avec son oncle Finn, de qui elle est secrètement amoureuse.



Finn habite un bel appartement New-yorkais. Jude ne s'en doute pas mais c'est un peintre de renom. D'ailleurs depuis quelques semaines, il passe ses dimanche après-midi à peindre un tableau de June et de sa sœur, assis dans son fauteuil confortable qui accueille son corps frêle et malade. Finn a le sida. La maladie va l'emporter loin de June et de ceux qui l'aime.



La jeune adolescente ne comprends pas le mystère qui entoure la vie de son oncle. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Toby. June va voiler son regard d'enfant pour qu'elle puisse voir la vie avec des yeux d'adultes.

Toby et June vont s'apprivoiser, se soutenir, s'aimer même. On va découvrir les multiples facettes de l'amour.



June va apprendre que les loups qui rôdent dans les bois ne sont pas les plus méchants. La peur est un sentiment difficile à contrôler. Elle fait parfois faire des choses regrettables.



Dites aux loups que je suis chez moi est un roman qui m'a bouleversée. Ici il n'y a pas de rebondissements en série ni de suspens soutenu. Dès le départ les dès sont jetés et comme June on doit apprendre à vivre avec. On doit apprivoiser l'inconnu et apprendre à l'aimer.

Je me suis énormément attachée aux personnages de June, de Tobby et de Finn. Leur histoire m'a touchée en plein cœur. J'ai de nombreuses fois eu envie, besoin, d'être là pour eux, de leur parler, de les écouter... Les pages de leur histoire se sont tournées beaucoup trop vite. Je ne voulais pas les quitter.

Même si ma lecture est terminée depuis plusieurs jours, je ne cesse de penser à eux avec émotion.



Dites aux loups que je suis chez moi est un roman qui me marquera encore longtemps. Plus qu'un roman, c'est un récit de vie qui doit faire écho dans l'esprit de nombreuses personnes oubliées par la société.



L'écriture douce et poignante de Carol Rifka Brunt m'a fait ressentir des émotions très fortes. Son premier roman est un véritable coup de cœur. Un coup au cœur aussi. Je ne sais pas ce que nous réserve son prochain roman mais je suis impatiente de le découvrir.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Dites aux loups que je suis chez moi se place dans les rangs des chefs-d’œuvre de la littérature contemporaine. En traitant un sujet fort, le SIDA, l’auteure n’en a pas oublié la lumière apportée par l’amour et l’amitié. Les personnages nous touchent en plein cœur et nous vivons cette histoire en vibrant sur chaque émotion. Un récit poignant et magnifique.

Chronique complète sur mon blog
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Dites aux loups que je suis chez moi

Si l'on lit partout que ce roman parle avant tout du sida, sachez que ce n'est qu'à moitié vrai, le sujet central étant, à mon avis, l'adolescence. Roman d'apprentissage à la sauce 80's, avec une jeune narratrice de 14 ans amourachée de son oncle Finn, mort du sida, qui commence à étaler sa tache d'encre en ce milieu des années 80...

Ensuite, le mystérieux "ami de cœur" de l'oncle Finn, Toby, va apparaître, et il va falloir essayer de comprendre pourquoi il était resté comme un paria, laissé de côté par la famille, inconnu de la narratrice, mais plus pour longtemps...



Entre les affres de l'adolescence (parents absents pour la "saison des impôts", rivalité avec la soeur, premières amours) et cette amitié adulte presque contre nature, ainsi que le deuil de cet oncle aimé, ce roman dévoile toute une palette de sentiments et réussit à nous embarquer dans ce monde très ado. On croit voir le film Philadelphia (j'avais la chanson de Springsteen dans la tête et la silhouette cacochyme de Tom Hanks qui me hantait...) et le sujet du sida est bien évoqué mais finalement discret.



J'ai surtout beaucoup aimé le ton, la narration très "roman initiatique", à la "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", où le monde de l'enfance et celui des adultes semblent à la fois étanches et tellement perméables...

Ce roman souffre tout de même de quelques longueurs, surtout au milieu du récit, et cède à quelques poncifs et sentiments faciles et prévisibles (quoique, on évite le déluge de bons sentiments la plupart du temps, ce qui n'était pas gagné !), mais globalement il m'a plu, voire carrément emballée à la fin !

Et, OUI, je mets toujours 4 étoiles quand un livre me fait pleurer ! ;-)
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Dites aux loups que je suis chez moi

Voilà un livre dont je n’ai entendu que du bien depuis sa sortie. J’ai pourtant attendu sa sortie en poche pour me le procurer.



Nous sommes donc plongés au cœur de la vie de June qui est dévasté par la mort de son oncle Finn. Elle se raccroche à tout ce qui reste de lui y compris à son petit ami Toby.



Grâce à ce roman nous pouvons être plongés dans les Etats-Unis des années 80. C’est surtout la vision que la population a du SIDA à cette époque qui est mis en avant. On ne sait que peu de choses et les préjugés sont déjà nombreux.



La relation qui a existé entre Finn et June était bien particulière et émouvante. Mais la relation la plus belle de ce roman est sans doute celle qui s’établit entre June et Toby dont cette dernière ignorait l’existence jusqu’au décès de son oncle.



Au contact de son oncle, on voit le personnage principal évolué au fils de ses découvertes. Elle découvre des choses qu’on lui a cachées, des choses qu’elle ne savait pas sur son oncle mais aussi elle ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure.



L’auteur arrive à faire vivre Finn, l’oncle disparu en nous parlant de ses peintures magnifiques mais surtout de sa dernière œuvre qui est le fil rouge de toute cette histoire.



En bref, c’est un très beau roman qui nous parle avec sensibilité de pas mal de sujet : SIDA, art, amour, amitié, passage de l’enfance à l’âge adulte. Un roman à découvrir si ce n’est pas déjà fait.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Il y a des livres que l'on a envie de partager avec son entourage, sur lesquels on prend plaisir à échanger et se remémorer certains passages. Celui-ci n'en fait pas partie.

Non pas que cette lecture soit déplaisante, bien au contraire ! Simplement, on a envie de garder cette petite pépite rien que pour soi. Comme si on était l'un des rares chanceux à avoir le privilège de partager les débuts de l'adolescence de June et sa relation particulière avec Finn.

Ce livre est bouleversant. Il démarre en douceur. On s'attache aux personnages de June, de Finn puis de Toby. On déteste Greta ne réussissant pas à saisir son comportement. On comprend les sentiments qui animent June.

Je l'ai lu lentement afin de savourer chaque moment.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Comme l'a écrit Cornelia Funke, "il y a des livres que l'on déguste, d'autres que l'on dévore", pour moi, ce roman-là appartient à la première catégorie. J'en ai dégusté chaque phrase, chaque mot afin de m'immerger complètement dans l'histoire et dans la vie de June Elbus, une adolescente de 14 ans. Elle est plutôt solitaire et aime se réfugier dans les bois où elle s'imagine vivre au Moyen-Age. Elle a également une grande soeur populaire, Greta, et des parents souvent absents. Elle est très proche de son oncle Finn, un peintre new-yorkais mais ce dernier meurt du sida, June est dévastée. Dans les années 80, cette maladie est méconnue du grand public et encore tabou. Lors de l'enterrement de Finn, June croise le regard d'un homme étrange, il s'agit en fait de Toby, le petit ami de Finn. Toute sa famille présente Toby comme un meurtrier, comme l'homme qui a tué Finn mais June va décider d'ignorer leur mise en garde et va se lier d'amitié avec Toby. Ils se voient en cachette, apprennent à se connaître et partagent leurs souvenirs respectifs de Finn.

Ce roman est une perle, une pépite qu'on ne peut lâcher. Il fait parti de ceux qui laissent une trace dans votre esprit et dans votre coeur. Les personnages, les thèmes abordés (sida, alcool, art, relations familiales...) ; tout est évoqué avec émotion et justesse. Bref, pour un premier roman, c'est un grand roman ! Et un énorme coup de coeur !
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Dites aux loups que je suis chez moi

June a 14 ans, est timide et se sent différente des gens de son âge, en particulier de sa sœur, appréciée de tous et comédienne née. Sa personne préférée au monde, son oncle et parrain Finn, est en train de mourir du Sida. Au milieu des années 1980, à New York, c’est une maladie dont on commence à peine à entendre parler, dont on dit qu’elle ne concerne que les homosexuels. Sa sexualité, Finn ne s’en est jamais caché, mais pourtant June ne l’a jamais vu avec personne. Alors qui est cet homme, aperçu à l’enterrement, et que sa famille juge responsable de la maladie de Finn ? Pourquoi ce dernier, qu’elle voyait le plus souvent possible, qu’elle considérait comme son meilleur ami et son âme sœur, ne lui en a jamais parlé ? Alors, quand le fameux Toby la contacte, elle accepte de le rencontrer une fois, rien qu’une fois, pour comprendre, pour essayer de trouver un apaisement impossible.



Roman de l’adolescence, des liens familiaux complexes et de l’amitié hors-normes, c’est une lecture qui accroche, remue, fait réfléchir.

L’auteur a parfaitement su capter ce moment au sortir de l’enfance, où l’on est à la fois perdu et révolté. June est exactement à cet instant charnière et doit s’adapter à la perte des deux personnes à qui elle tenait le plus, son oncle et sa sœur, qui s’éloigne d’elle à mesure qu’elle vieillit. Tout au long du roman, on a envie de lui donner des conseils, de la gronder, de la prendre en main. Puis on se souvient qu’elle a 14 ans, et ses raisonnements n’ont plus l’air si absurdes.



Malgré quelques longueurs et des passages que j’ai trouvés carrément bizarres et peu plausibles (le comportement de sa sœur est beaucoup trop exagéré à mon goût), j’ai beaucoup aimé ce roman, qui sort des sentiers battus tout en parlant de sujets universels avec justesse et douceur.
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Dites aux loups que je suis chez moi

June est une adolescente un peu différente (précoce ?) qui partage énormément de choses avec son oncle Finn. Mais voilà, Finn meurt du SIDA. Maladie à peine connue et honteuse. June voit sa vie s'effondrer et va se rapprocher de Toby, cet homme qui partageait la vie de son oncle adoré.

On replonge dans les années 80, le début de l'épidémie. L'adolescence est déjà une période assez difficile, les émotions sont décuplées et on bascule facilement dans le "tout noir" ou le "tout rose". On accompagne June dans cette période de sa vie, son rapport aux autres, notamment sa famille, au travers de cette tragédie qu'est la perte d'un être cher.

Ce livre est bourré de sentiments, d'incompréhension, de souffrance mais aussi d'amour. On verse forcément sa petite larme à la fin...
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Dites aux loups que je suis chez moi

Où l’auteur confronte June, avec beaucoup de sensibilité même si l’écriture manque parfois de panache, à la part secrète et inaliénable de l’autre, aux bonheurs qui peuvent émerger du pire.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Dites aux loups que je suis chez moi

Oulala, qu'il est compliqué de rédiger un billet sur cette lecture. Pas tellement parce que je n'ai pas aimé, bien au contraire d'ailleurs, mais parce qu'au final, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. C'est l'ambiance qui emporte le lecteur, qui le chamboule par la richesse des sentiments décrits.



June est une jeune adolescente qui vit tranquillement dans la banlieue de New York jusqu'à la mort de son oncle Finn. Pourquoi tout le monde semble-t-il si pressé de l'oublier alors qu'elle même ressent fortement la perte de cet être si cher à son cœur ? Finn était homosexuel et il est mort du sida. Dans les années 1980, on connait encore peu de choses sur cette maladie. Les gens, pétris d'ignorance et de honte, en deviennent méchants.



Au milieu des émotions qui la chamboulent, June analyse finement ce qui arrive. Elle grandit et découvre le monde des adultes, une société pleine d'hypocrisie qui guide les êtres qui la composent. Ses relations avec sa sœur et ses parents sont difficiles : Greta est égocentrique et leurs parents bien trop pris par leur travail. On cherche absolument à mettre une étiquette sur l'amour qu'elle portait à Finn, elle qui ne découvre que maintenant qu'il y a plusieurs sortes d'amour. June est pourtant la seule à refuser de se laisser enfermer dans les préjugés et à oser voir au-delà des apparences. Tenue par une promesse faite à son oncle, motivée par l'idée de retrouver une petite partie de lui en construisant une relation avec son compagnon Toby, elle va construire la future adulte qu'elle sera en tissant des liens avec cet inconnu.



Avec une plume sensible, toute pleine d'une violence contenue, Carol Rifka Brunt met à jour et à nu les sentiments de June magnifiquement. J'ai été emportée totalement par ma lecture. Un coup de cœur.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Dites aux loups que je suis chez moi

Très original, captivant , sensible

Belle écriture
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Dites aux loups que je suis chez moi

Ce livre est fantastique, dés les premières pages on sent qu'on tiens quelques chose de fort et on est pas déçu. Ça parle du SIDA dans les années 80 à New-York au début de l’épidémie, les plus terribles pour les malades car rejetés par tous, à travers les yeux d'une ados de 13 ans et c'est bouleversant. C'est aussi un parcourt initiatique d'une gamine, ses rapport avec ses parents, sa sœur, et donc son oncle, artiste, intellectuel et qui meurt du SIDA. Des scènes déchirantes et inoubliables.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Très bonne lecture !

C'est le synopsis original qui m'avait d'abord intéressée. Mais les personnages constituent l'atout principal du récit. Tous les personnages, principaux comme secondaires, sont très travaillés et attachants.

Il y a aussi une touche d'humour, et j'ai adoré le style d'écriture, qui correspond aussi parfaitement à une voix adolescente.

June, le personnage principal, est à la fois singulière et différente des autres filles de son âge. Elle fait parfois très mature, se comporte d'autres fois comme une enfant, ce qui en fait un personnage imparfait, et réaliste.

Le thème du SIDA est abordé sous un angle intéressant, à une époque où l'on n'en savait pas grand chose.

Je recommande vivement la lecture de Dites aux loups que je suis chez moi.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Dites aux loups que je suis chez moi a été un coup de cœur pour beaucoup de lecteurs lors de sa sortie en grand format. Alors quand j’ai su qu’il paraitrait chez 10-18, maison que j’affectionne et avec une si belle couverture, il m’était inconcevable de ne pas le lire !



Dans cette histoire, nous suivons June, une jeune adolescente de 14 ans. June est différente, elle ne brille pas comme sa grande sœur Greta et n’a aucun ami. Son monde tourne autour de son oncle Finn, le frère de sa mère dont elle est extrêmement proche, voire fusionnelle. Le drame survient quand elle apprend que son cher Finn a le Sida. On est dans les années 1980, aux États-Unis, on connaît mal la maladie, les traitements n’existent pas encore et on meurt, tout simplement…



Dites aux loups que je suis chez moi est un roman d’amours : l’amour familial, L’amour amical, l’amour fraternel mais aussi l’amour interdit. Dans le fond, n’est-ce pas toujours le même amour ? Ce roman fait réfléchir aux sentiments, contrôlés ou pas. Pour June, il s’agit d’un passage à l’âge adulte où elle va rencontrer « l’ami particulier » de Finn, Toby. Toute la famille de June le déteste et l’accuse d’avoir tué leur proche. June va apprendre à se détacher de sa famille et à se faire sa propre opinion de la réalité. Elle va grandir, mûrir, s’amuser aussi et enfin comprendre qu’il faut parfois regarder au-delà des apparences.



Que dire des personnages si ce n’est que je les ai adorés ? June n’a rien pour elle à priori, elle est étrange et pourtant, on s’attache à elle, on partage son chagrin, on est curieux comme elle. J’ai eu la sensation de ne faire qu’un avec elle. J’ai aussi apprécié sa famille qui l’aime beaucoup même s’ils ne montrent pas toujours leurs sentiments. Toby m’a le plus émue, c’est un homme brisé qui puise dans ses ressources et qui veut profiter du temps qui lui reste.



Pour conclure, Dites aux loups que je suis chez moi est un roman qui fait réfléchir sur différents sujets tout en restant facile à lire. Je ne peux que le recommander à tous, il risque de vous marquer !
Lien : http://romansurcanape.fr/dit..
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Dites aux loups que je suis chez moi

Un très joli roman qui parle avec "légèreté" du sida... Nous sommes dans les années 80, cette maladie est inavouable et la psychose autour est absolue... Mais bien plus fort que cette maladie vont apparaître l'Amour, l'amour d'une famille, l'amour de 2 sœurs... Parce que même si la maladie a gagné le combat physique, la Vie est bien plus forte que tout!
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Dites aux loups que je suis chez moi

En voilà un roman d’apprentissage qui me convient enfin ! Oui, je vous donne la couleur dès le départ, ce roman est une petite pépite. Pourtant ce n’était pas gagné car il m’a fallu une bonne centaine de pages pour rentrer véritablement dans l’histoire.



Nous faisons la connaissance de June, ado de 14 ans. C’est une adolescente timide, a peu d’amis, aime l’art et adore son oncle et parrain Finn. Elle se révèle attachante pour nous, lecteurs, et plusieurs fois j’ai eu envie de rentrer dans mon livre pour la défendre face à sa sœur ou sa mère.



Un autre personnage m’a beaucoup touché, il s’agit de Toby, l’ami de Finn. Je ne veux pas trop en dévoiler, mais j’ai trouvé que c’était un personnage qui a été capable de beaucoup de choses par amour. Le fait de devenir proche de June l’aide à grandir et à comprendre mieux les personnes qui l’entourent.



Il est aussi question de la maladie du sida, maladie découverte dans les années 80. Nous sommes donc aux prémices et tout le long, nous avons droit à des préjugés sur cette maladie, la peur de l’attraper juste en touchant une main ou en étant dans la même pièce que la personne malade. Même si je savais que c’était l’époque qui voulait ça, je n’ai pas pu m’empêcher de lever les yeux aux ciels face à toutes ces âneries.



C’est donc un très joli roman que nous offre Carol Rifka Brunt. Nous avons des personnages très attachants, d’autres que l’on remettrait bien à sa place. L’écriture de l’autrice est plaisante à suivre. A découvrir !
Lien : https://popcornandgibberish...
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Dites aux loups que je suis chez moi

Dans le concert des louanges des avis des Babéliotes sur ce livre, je vais apporter ma petite musique discordante.



J'ai eu un mal fou à y rentrer, et surtout à tenir la longueur...



Ce roman était pourtant prometteur en replaçant la narration dans le contexte des années SIDA, avec cet état d'esprit effrayant induit par une maladie alors encore méconnue et la peur d'une société bien-pensante qui stigmatise les malades dans un tableau de sexualité honteuse.



La mort d'un oncle, artiste et homosexuel dans une famille américaine est un traumatisme pour tous: gène et honte pour les adultes, choc psychologique pour les plus jeunes en particulier pour June, si proche de cet oncle solaire.

Le chagrin et l'absence sont vécus difficilement pour la jeune adolescente, auprès d'une soeur aînée tout en aigreur, au caractère compliqué, et des parents mutiques et peu psychologues dans leur éducation.



La rencontre de June avec le compagnon du défunt ouvre à une nouvelle compréhension du drame, personnel et social. Mais c'est là que le bât blesse: le décryptage psychologique de la jeune adolescente prend son temps. C'est extrêmement long ( travers récurrent d'un bon nombre de romans américains). C'est d'autant plus dommage que les thématiques à creuser (apprentissage, sororité, tolérance) sont multiples et touchantes mais noyées par l'excès du détail.



En résumé, je ne suis pas conquise mais je retiendrai pourtant un roman qui expliquera aux plus jeunes, le contexte historique, médical et social de la maladie.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Premier roman de l auteur. Une superbe decouverte, j ai beaucoup aimé. Cela se passe au début des années 80 aux États Unis. L oncle de June, notre héroïne a le Sida. Dur d avoir cette maladie qu'on ne connaissait pas et il fallait se mefier des gens atteints de cette maladie. June est une adolescente mal dans sapeau, qui se sent écrasée par sa soeur Greta qui fait tout mieux qu elle. Elle trouve son refuge auprès de son oncle dont elle est amoureuse et dans les bois près de son école où elle se projette au Moyen Âge avec les loups.... Ce roman nous tient du début à la fin. Il est très agréable à lire. J attends avec impatience le prochain roman de Carol Rifka Brunt. BRAVO !
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Dites aux loups que je suis chez moi

Nombreux sont les romans à aborder des sujets difficiles comme la maladie, le cancer, le deuil, la guerre… Pourtant, d’aussi loin que je me souvienne, jamais encore je n’avais lu de récit abordant l’un des maux les plus répandus de notre siècle : le sida.



L’héroïne de ce roman, c’est June. Une adolescente de 13 ans qui voue un amour inconditionnel à son oncle Finn, peintre new-yorkais à qui elle rend souvent visite avec sa mère, mais aussi sa soeur, Greta. Le roman prend naissance à la mort de Finn, qui décède des suites de cette maladie étrange pour l’époque, innommable, qui vient brusquement de surgir dans notre société. Le sida. Finn est un personnage lumineux, solaire, qui est au centre de ce récit. Et puis, Dites aux loups que je suis chez moi, c’est aussi l’histoire de Toby, « l’ami particulier » de Finn dont June ignorait l’existence. Progressivement, une amitié va naître entre ces deux personnages qui se consoleront mutuellement de la disparition de leur premier amour…



Il y a quelque chose de beau, de pur, d’étincelant dans la relation qui se construit entre June et Toby. Tout naît dans la peur, la méfiance, et se mue en quelque chose de beaucoup plus simple, plus naturel. June est une enfant à la fois puérile dans son comportement par moment, et étrangement mature dans sa compréhension des événements qui s’imposent à elle. Ce que j’ai aimé chez ce personnage, c’est qu’elle ne prend pas pour argent comptant tout ce que sa famille lui dit. Elle cherche à comprendre par elle-même, parce qu’elle connaissait Finn mieux que personne, parce qu’elle l’aimait, et parce qu’elle veut tenir ses promesses. C’est une enfant combative, loyale, émouvante.

A travers June, ce sont tous les préjugés d’une époque, toute l’hypocrisie d’une famille et parfois d’une société entière, toute la peur et la méconnaissance de cette maladie qui jaillissent. J’ai beaucoup appris sur l’accueil qui a été réservé à cette maladie et à toutes ces personnes qui en sont atteintes… comment peut-on parfois être aussi cruels avec des gens qui n’ont très certainement pas demandé à contracter le sida ?! Comment peut-on se comporter avec aussi peu de coeur ? Comme dans chaque situation où l’humain ne sait rien, c’est la peur qui prend le dessus, jusqu’à engranger des comportements irrationnels.



Le personnage qui m’a, de loin, le plus bouleversée, c’est Toby. Son sens du sacrifice, son amour pour Finn et June a quelque chose de tellement précieux… Qui ne rêverait pas d’une telle âme soeur ? Toby m’a brisé le coeur, j’ai rarement tant aimé un personnage aussi plein d’humanité et d’altruisme et qui subit une situation si injuste, dont il n’est pas responsable. Car peu importe les épreuves qu’il traverse, Toby reste fidèle à ses valeurs, à son amour, à ses engagements…



Les dernières pages du roman m’ont brisé le coeur, et j’ai du mal à quitter ces personnages qui m’ont accompagnée si longtemps. Je pense que June, Finn et Toby auront longtemps une place spéciale en mon coeur. Ce sont des personnages que je n’ai pas envie d’oublier, et qui m’accompagneront.



En conclusion



Dites aux loups que je suis chez moi est un roman lumineux, étincelant, plein d’injustice et d’espoir à la fois. C’est un roman que j’ai aimé et que je porterai longtemps en mon coeur. Je me suis énormément attachée aux personnages, et probablement plus encore à cette relation qui se tisse entre June et Toby. Un roman indispensable pour comprendre la peur qu’inspirait le sida à une époque où cette maladie était encore méconnue, et pour la beauté et le message qu’il inspire.
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