AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Carol Rifka Brunt (118)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dites aux loups que je suis chez moi

Un roman que je pourrais conseiller à un ado, à la fois pour les relations familiales finement dépeintes et pour comprendre la terreur et la honte qu'inspirait le sida pendant ces années 80.

Malheureusement, j'ai découvert en le lisant qu'il s'agissait d'un roman plutôt "Jeune adulte", et ce n'est vraiment pas ma lecture favorite...
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

June est une adolescente un peu différente (précoce ?) qui partage énormément de choses avec son oncle Finn. Mais voilà, Finn meurt du SIDA. Maladie à peine connue et honteuse. June voit sa vie s'effondrer et va se rapprocher de Toby, cet homme qui partageait la vie de son oncle adoré.

On replonge dans les années 80, le début de l'épidémie. L'adolescence est déjà une période assez difficile, les émotions sont décuplées et on bascule facilement dans le "tout noir" ou le "tout rose". On accompagne June dans cette période de sa vie, son rapport aux autres, notamment sa famille, au travers de cette tragédie qu'est la perte d'un être cher.

Ce livre est bourré de sentiments, d'incompréhension, de souffrance mais aussi d'amour. On verse forcément sa petite larme à la fin...
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

Où l’auteur confronte June, avec beaucoup de sensibilité même si l’écriture manque parfois de panache, à la part secrète et inaliénable de l’autre, aux bonheurs qui peuvent émerger du pire.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

On a oublié aujourd'hui à quel point l'apparition du sida a été un séisme dans bien des familles et des communautés. C'est cette période qu'évoque ce beau roman, sensible et fin en mettant en scène une jeune fille de 13 ans dont l'oncle, adoré, artiste peintre, est malade et condamné. Une amitié secrète va naître entre "l'ami particulier" de l'oncle et cette jeune fille, June. Un roman qu'on a envie de conseiller aux ados bons lecteurs (le roman est épais) mais il analyse avec beaucoup de justesse cette période de la vie, les relations entre soeurs, et l'époque de l'apparition du sida. Un premier roman très touchant.
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

1987.

June, adolescente renfermée, avec des parents absents et une sœur avec qui elle n'a plus la connivence d'avant, nous livre son histoire au cœur des années 80 qui connaissent la tourmente à cause d’une maladie dont on ne sait pas grand chose sinon qu’elle touche plutôt les homosexuels, qu’elle tue et vite : le sida.

Son cher oncle (et parrain) Finn en est atteint, c’est un homme exceptionnel qu’elle admire, un artiste new-yorkais reconnu et pourtant il en meurt et l’histoire se déroule dans les temps d’après, alors que la jeune June cherche à continuer à faire vivre son parrain par ces souvenirs qu’ils s’étaient façonnés ensemble.

A l’encontre du bon sens, elle se lit d’amitié avec Toby (cet homme à cause de qui le malheur est arrivé) et décide d’en savoir plus. Elle découvre les non-dits, les amours interdits et pourtant elle réussit à avancer dans un monde d’adultes hypocrites certes mais qui ont peur finalement de cette maladie méconnue et un peu honteuse...

Un premier roman bouleversant : la plume est juste, l’émotion est forte, les personnages sont affûtés, l’intrigue est excellente, le rythme est soutenu.

Un texte magnifique.
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

Ouhaouuuu mon coup de coeur de cet été 2015...Habitué aux thrillers en tous genre, il aura fallu un bouche à oreilles qui me parvienne et hop acheté à Bordeaux chez Mollat pendant mes vacances...Plongez dans les années 80 à New York , le début des années sida et toute la mascarade des non-dits au coeur d'une famille.

Deux soeurs qui semblent opposer, June la plus jeune tombe amoureuse de son Oncle Flinn, un artiste atteint du Sida, homo de surcroît...A dire comme ça on peut s'attendre à un mélo du pire accabit mais rien de tout ça...c'est rempli de joies , d'espoirs, la construction de soi pour ces deux adolescentes face à un quotidien banal néanmois : parents comptables travaillant beaucoup, soirée lycéenne, alcool.. Un bijou ce premier roman, un véritable ovni dans mes lectures habituelles...je le redi encore une fois ouahouuuu....
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

June, une très jeune fille, découvre les premiers émois sentimentaux, la vie et la mort dans les années 1980 aux Etats-Unis. Une lecture agréable mais ne cherchez pas trop de rebondissements il n’y en a pas. Fort heureusement cette histoire est traversée par la peinture, par l’art sinon elle m’aurait beaucoup moins intéressée. June découvre avec le décès de son oncle adoré Finn, mort du Sida, que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, Aspirations, déceptions, regrets, remords mais aussi tendresse, amour et amitié sont des sentiments exprimés dans ce roman et bien d’autres encore. Un livre tendre et doux sur l’adolescence à lire près de la cheminée.
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

Pas réussi à entrer dans ce livre ??
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

Je remercie les Editions Buchet Chastel et Babelio pour l’envoi de ce livre. C’est avant tout le résumé qui m’a donné envie de lire ce roman. De plus, en voyant que la maison d’édition était Buchet Chastel, j’ai été encore plus confortée dans mon idée de le lire (j’aime bien le catalogue de cette maison d’édition).



Ce fut une belle découverte, une lecture agréable, sans le moindre doute et je suis ravie d’avoir pu découvrir ce roman (sans Babelio, je pense que je serais passé à côté!).



Ce roman va et vient entre le présent et les souvenirs que June a avec son parrain ou sa famille. Le style de l’auteure est agréable à lire, rien à dire de ce côté-là.

C’est un roman sur une famille et un roman d’apprentissage, sur la manière dont June passe du stade d’enfants au stade d’adolescent, en entrant de plein pied dans le monde compliqué et hypocrite des adultes.

Tout ce que j’aime en somme!



Pourtant, j’ai eu quelques difficultés à entrer dans le roman. Je pense que c’est à cause du personnage principal, June.

J’avais un peu envie de lui mettre des claques à cette jeune fille, tellement elle m’agaçait au début! Après, j’oublie facilement qu’elle n’a que 13 ans, qu’on est très centré sur soi-même à cet âge-là et qu’on est très certainement un peu (beaucoup) stupide, à s’inventer plein d’histoire en couleurs.



Cela m’a d’ailleurs fait penser à une phrase de Joyce Maynard dans son roman L’Homme de la montagne » : Les filles de treize ans vivent dans deux mondes séparés. Citoyennes de ces deux mondes aussi différents l’un de l’autre que, par exemple, la Croatie et la Papouasie Nouvelle-Guinée, Mercure et Saturne, elles circulent entre eux avec autant de facilité qu’entre les deux rives du Golden Gate Bridge, quand ce n’est pas l’heure de pointe, ou entre North Beach et la Cité de la Splendeur matinale.



Je l’ai donc trouvé assez pleurnicharde, imbue d’elle-même et aveugle à ce qui l’entoure. Voilà, ça c’est dit!



C’est vers le milieu du roman que j’ai vraiment réussi à rentrer dedans et à apprécier ma lecture, au point que cela est devenue une lecture agréable et j’ai dévoré les 200 dernières pages en m’empêchant de regarder en avance!



J’ai beaucoup aimé le thème principal du roman.



Je crois bien que c’est d’ailleurs la première fois que je lis un livre traitant du sida, particulièrement le tout début de la médiatisation de cette maladie.

En 1980, on commençait à peine à en entendre parler, on pensait que cela touchait surtout les homosexuels, on ne savait pas comment cela attrapait, comment s’en protéger et c’était une maladie mortelle qu’on ne pouvait pas ralentir. Une maladie de la honte, puisque cela incluait le fait que le malade était forcément homosexuel ou drogué.



C’était donc passionnant d’être transporté à cette époque.



[Attention, je dévoile certains éléments de la suite]





————————————-



Je remercie encore une fois les éditions Buchet Chastel et Babelio pour l’envoi de ce livre. Ce fut une lecture vraiment agréable, intéressante, avec un thème que j’ai rarement vu dans les romans. Un premier roman d’une auteure pleine de promesses!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Dites aux loups que je suis chez moi

Ce livre est une pépite! Puissant et poétique!

Je n'ai pas les mots justes pour l'expliquer.

La façon dont les relations sont décrites nous permet d'entrer complètement dans l'univers des personnages et de leurs sentiments, on partage et vit leurs sentiments et émotions avec eux. La relation entre June et sa sœur Greta est criante d'authenticité. Les personnages sont touchants comme j'ai rarement pu en lire.

Ce livre m'a littéralement transpercée!

Un véritable bijou à lire absolument.

Merci Carol Rifka Brunt pour cet ouvrage poignant.
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Un roman d'initiation, l'histoire d'une jeune fille qui grandit. June a un oncle peintre, qu'elle adore et qui le lui rend bien. Mais son oncle a une grave maladie qui s'appelle le SIDA à une époque où les traitements n'étaient pas encore ceux qu'ils sont maintenant. June a une soeur, parée de toutes les qualités, mais peste comme pas deux et des parents dans la comptabilité, absorbés par leur travail.Après avoir fait le portrait des deux soeurs, Finn meurt. June va rencontrer l'homme qui partageait sa vie, l'apprécier, se rendre compte qu'aller au delà des premières impressions et des préjugés, vous fait grandir . Par ses démarches, ses choix, la jeune fille va faire évoluer sa famille et surtout sa mère, soeur de Finn, acculer sa soeur dans ses positionnements et préparer son avenir d'adulte. Un très beau livre tendre et cruel, une belle peinture d'une famille américaine, confrontée au SIDA et à l'homosexualité sous la présidence de REAGAN.
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Ce livre est merveilleux. Il se lit tout seul, parvient à garder un ton léger tout en traitant de sujets graves. Un très gros coup de coeur. June, Toby, Finn, Greta : des personnages qui marquent, c'est sûr.
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Un livre délicat sur des sujets pourtant difficiles : le sida, le décès d'un être aimé, des amours impossibles,... Ecrit avec une grande pudeur et sans être larmoyant, ce livre sait toucher ses lecteurs. J'ai particulièrement apprécié l'héroïne qui est forte, qui sait remettre en cause ses convictions les plus profondes et qui, de révélations en révélations, va quitter le monde de l'enfance.

Ce livre est une pépite à découvrir !
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

J’avais de grandes attentes pour ce roman, probablement de trop grandes attentes d’ailleurs, car elles n’ont malheureusement pas toutes été comblées. J’en attendais beaucoup, et je ressors un peu déçue car, je dois le dire, je me suis ennuyée pendant ma lecture ! Alors oui, je sais, ce n’est pas le genre de livre qu’on lit pour son « action » mais pour ses émotions, mais même là j’ai trouvé qu’il y avait trop de longueurs.



Trop de longueurs, car selon moi le livre aurait pu faire 250-300 pages au lieu de 500. Ce qui fait que je n’avais pas tellement envie de retourner lire mon roman quand j’en avais l’occasion. Mais la très très belle plume de Carol Rifka Brunt, à fleur de peau et très délicate, m’a néanmoins totalement charmée, et j’avais tout de même envie de connaitre le dénouement de cette histoire.



Le roman aborde de nombreuses thématiques, le premier étant le sida. Mais le Sida a son arrivée dans les années 1980, période où les gens ne connaissaient que peu la maladie et rejetaient totalement les malades par peur et par préjugés. Le personnage de Tobi représente cet aspect de l’histoire, et c’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Toutefois, j’aurais aimé le connaitre davantage, et que toute la beauté de sa romance avec Finn soit dévoilée davantage et surtout plus tôt.



Mais le roman aborde également d’autres thématiques, comme le passage à l’âge adulte. Et là, je tiens mon personnage féminin principal préféré de tous les temps : June. June est une jeune fille qui se laisse totalement bercer par ses émotions, et ne s’ennuie pas à vouloir connaitre ce que les autres pensent d’elle. Elle rêve de Moyen Âge jusqu’à passer des heures dans des endroits où elle se sens comme à cette époque – ce que j’ai fait aussi à son âge je dois le dire (quoi, vous ne vous êtes jamais imaginé en princesse en descendant les escaliers d’un château ?! Non ?! Bah moi oui !) – et n’a pas encore la notion de l’amour telle qu’acceptée par la société. J’ai trouvé sa relation avec Finn très belle, mais c’est surtout sa relation avec sa sœur Greta que j’ai trouvé touchante.



Et pendant tout le roman, je me disais que j’aurais tellement aimé avoir un point de vue alterné entre June et Greta ! Ce sont deux personnages très différents mais complémentaires, à deux périodes charnières de leur vie, et ça aurait vraiment pu être merveilleux. Tanpis, s’il le faut j’écrirai une fan fiction (non non je plaisante, je suis incapable d’écrire de la fiction !) ! Leur relation est chaotique mais très intéressante, et évolue continuellement au fil des pages.



La fin de ce roman m’a tout bonnement bouleversée. Les nombreuses thématiques soulevée par l’auteure tout au long du récit trouvent une issue, et nous donne un final absolument grandiose et poignant.



Si vous aimez les histoires poignantes, traitées avec mélancolie et délicatesse, ce roman est fait pour vous ! Car il faut le dire, un roman qui traite de tels thèmes, écrit magistralement, et qui a pour héroïne une adolescente de 14 ans, sans pour autant que ce soit un roman jeunesse, ça ne trouve pas dans tous les rayons ! Et rien que pour ça, il mérite d’être découvert !



15/20
Lien : https://matoutepetiteculture..
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Très très beau livre.émouvant.qui mène à la réflexion.a lire impérativement
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Très original, captivant , sensible

Belle écriture
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi

Un très joli roman qui parle avec "légèreté" du sida... Nous sommes dans les années 80, cette maladie est inavouable et la psychose autour est absolue... Mais bien plus fort que cette maladie vont apparaître l'Amour, l'amour d'une famille, l'amour de 2 sœurs... Parce que même si la maladie a gagné le combat physique, la Vie est bien plus forte que tout!
Commenter  J’apprécie          00
Dites aux loups que je suis chez moi



L'histoire de June âgée de 14 ans et qui est très proche son oncle et parrain Finn qui se meurt du Sida. C'est un artiste peintre qui a connu une certaine célébrité. L'histoire se passe dans les années 80 à NY, où le Sida est inconnu, il fait peur, il fait honte, et June se retrouve confrontée à la bêtise et la jalousie des adultes.

L'oncle peint une dernière toile avant de mourir. C'est un portrait de June et de sa soeur Grette agée de 16 ans, c'est le dernier cadeau d'un oncle à ses nièces. Les 2 soeurs ne sont plus aussi proches, la jalousie, la méchanceté, et l'envie auront fini par les éloigner.

A la mort de son oncle June va se rapprocher de son ami Toby par curiosité au départ. Mais au fil du temps c'est un moyen pour chacun de comprendre et de trouver une manière de garder Finn présent encore avec eux pour combler son absence douloureuse.

Ce livre nous replace dans le contexte des années 80 où tout le monde craignait cette maladie et l'associait aux homosexuels, aux parias, aux drogués, l'auteur nous fait un portrait plus que fidèle de l'époque en plein coeur de NY ou des banlieux. Entre secrets de familles, non dits, rumeurs, ce roman nous touche en plein coeur par le biais de June qui est tellement belle et ouverte d'esprit et qui tente de comprendre, de rester fidèle au souvenir de son oncle qui aura changé sa vie à jamais. Ce livre m'aura profondément marquée par la difficulté saisissante de l'époque face à une maladie dont même les malades atteints ne savaient rien de cette maladie, ni de comment c'était transmis, ni de comment la soigner. La seule chose connue de tous et la seule triste vérité était que l'on en mourrait. Je ne peux que vous le conseiller même pour des ado ce livre conviendrait parfaitement.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carol Rifka Brunt (424)Voir plus

Quiz Voir plus

Le quiz des prénoms (niveau facile)

Le titre du recueil de poèmes d'Aragon s'intitule ...

Le Fou d'Anna
Le Fou du Roi
Le Fou d'Elsa
Le Fou d'Estelle

10 questions
5124 lecteurs ont répondu
Thèmes : prénomsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}