Citations de Cécile Guillot (107)
Mes propos sonnaient étrangement puérils, je les avais entendus des milliers de fois en thérapie pour adolescents et en mon for intérieur, j'en avais souri. Pourtant, en cet instant, c'était ma seule vérité, la seule voie envisageable. J'allais sans doute devenir une de ces vieilles filles qui ne peuvent oublier leur amour déçu et qui partagent leur vie avec un chat. L'avenir demeurait flou, seul comptait son absence et le vide que je commençais à ressentir. Ici et maintenant, la solitude, le coeur brisé.
– Comment vous appelez vous ? Je suis sûr qu’un jour je verrai votre nom sur une affiche.
– Pierre. Pierre Amar. Je n’ai pas besoin de vous demander votre nom, mais pourrez vous me pardonner l’audace de vous demander votre prénom…
– Hortense… Mais pourquoi mon nom vous est-il indifférent ? Le connaîtriez-vous déjà par hasard ? Me suiviez-vous ?
– Nullement. Mais ce jour où vous surprendrez mon nom sur une affiche, votre prénom sera à mes côtés et j’espère que nous partagerons le même patronyme.
"Je me laissai aller contre son épaule, soulagée et appréciai ce moment rien qu'à nous. Sa force m'avait manqué, ainsi que sa chaleur et sa petite odeur épicée."
Finalement, une goth' dans une maison hantée, c'est un peu comme une fillette dans un magasin de poupées.
Nous joignîmes de nouveau les mains et je réalisai que oui, j’étais une sorcière, quoi que cela puisse vouloir dire. Que oui, le monde n’était pas tel que nous le pensions, mais recelait des trésors insoupçonnés. Merci, Déesse, de m’avoir montré la voie.
Perdue dans mes rêves, je longeai le Cours Mirabeau, slalomant pour ne pas bousculer les gens. Je croisais des visages banals et ne pouvais cesser de m’interroger. Ces êtres en apparence si ordinaires cachaient-ils des choses plus fabuleuses? Cette petite vieille avec son caniche était-elle une sorcière qui préparait des potions le dimanche? Cet homme à l’air arrogant pouvait-il lire dans mes pensées? Et ce SDF, pouvait-il voir le jour de ma mort?
Je cligne des paupières puis me redresse doucement. L’horizon a des reflets cuivrés. Le ciel semble en feu. Tout ici se pare d’orange et de gris. Comme ces tours qui se dressent. Anthracites. Je regarde mieux, et je vois qu’il s’agit d’horloges…
Au moment où je m’apprête à m’enfuir pour de bon, mes yeux tombent sur une…fille? Un automate, tout du moins. Son corps, à l’instar de Minou, est entièrement constitué de rouages et autres mécanismes.
Au moment où je m’apprête à m’enfuir pour de bon, mes yeux tombent sur une…fille? Un automate, tout du moins. Son corps, à l’instar de Minou, est entièrement constitué de rouages et autres mécanismes.
Je cligne des paupières puis me redresse doucement. L’horizon a des reflets cuivrés. Le ciel semble en feu. Tout ici se pare d’orange et de gris. Comme ces tours qui se dressent. Anthracites. Je regarde mieux, et je vois qu’il s’agit d’horloges…
J’ai, pour seul ami, un corbeau. Celui-ci me suit partout et me parle. Plus exactement, je l’entends, dans ma tête, et je lui réponds à haute voix. Les gens pense que je suis folle. J’ai bien essayé de me conduire normalement, mas Dark Wings (c’est mon corbeau) s’est senti vexé et criait à l’intérieur de mon crâne. Depuis ce jour, j’ai décidé de rester moi-même.
- Comment vous appelez vous ? Je suis sûr qu'un jour je verrai votre nom sur une affiche.
- Pierre. Pierre Amar. Je n'ai pas besoin de vous demander votre nom, mais pourrez vous me pardonner l'audace de vous demander votre prénom...
- Hortense... Mais pourquoi mon nom vous est-il indifférent ? Le connaîtriez-vous déjà par hasard ? Me suiviez-vous ?
- Nullement. Mais ce jour où vous surprendrez mon nom sur une affiche, votre prénom sera à mes côtés et j'espère que nous partagerons le même patronyme.
Mesdames et Messieurs ! Jouvenceaux et jouvencelles ! Petits et grands ! Approchez, approchez ! Venez assister à un spectacle unique en son genre. Notre cirque vous ouvre ses portes et dévoile ses mystères.
Les seules musiques qu’elle connaissait étaient les chansons que lui chantait sa grand-mère ou le violon des Tsiganes. Les histoires gitanes qui y étaient contées avaient souvent une douce amertume. Elle ressentait la même chose à l’écoute de cette mélopée, l’enchaînement des notes était simple, presque de l’ordre d’une berceuse, et c’était peut-être sa simplicité qui lui donnait sa force. Une force ravageuse, qui vous balayait l’âme.
Dès le premier instant, Pierre l’avait aimée pour son talent. Ne serait-ce que son timbre, avant même de l’avoir vue, de l’avoir rencontrée. Une sorte d’épiphanie que seule l’âme d’un artiste peut ressentir devant le complètement qui l’unit à l’autre. Elle était pour lui sa voix, et à cet instant, il ne voulut que devenir sa musique.
La Cristina Cordula qui sommeillait en moi se réveille et, soudain prise au jeu, j’oubliai ma rancoeur, enfin pas au point de tomber dans les "Ma chérie".
Le film idéal pour un chagrin d’amour. En tout cas, quand on est une gothique de vingt-sept ans. J’avais de la chance, si ça se trouve, avec une décennie de mois, je me morfondrais devant l’œil de poisson mort de Bella et devant son vampire qui brille.
Qu’avais-je appris ? Qu’il ne faut pas rester à rêver sa vie, mais qu’il faut prendre des risques, oser… oui, oser vivre ses rêves. Je saurai à l’avenir affronter mes désir et ne pas fuir.
Le cœur de la demoiselle sembla défaillir quand elle vit un énorme tentacule en sortir et se saisir de Pink Princess qui gémissait en essayant de se libérer. Comble de la scène, le jeune homme qui n’aurait pas dû manquer d’intervenir en parfait gentleman paraissait s’activer sur une grosse montre démodée alors qu’une créature cauchemardesque s’en prenait à son bébé !
La nuit autour de moi se fait plus obscure,
Les vents sauvages soufflent plus froids,
Mais un charme tout puissant me lie,
Et partir, partir, je ne le peux.