Les femmes parlent de la
sexualitéBernard PIVOT présente le thème de l'émission "les femmes parlent de la
sexualité". Il reçoit
Françoise DOLTO pour "
Sexualité féminine" (Métailié),
Celia BERTIN "La dernière
Bonaparte" (Perrin),
France HUSER "
La Maison du désir" (Seuil),
Sophie CHAUVEAU "
Débandade" (Alesia),
Séverine AUFFRET "Des couteaux contre des femmes" (Des Femmes). Avec "
La Maison du désir",
France HUSER,...
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" Si quelqu’un écrit ma vie, qu’il l’intitule la dernière Bonaparte car je le suis. Mes cousins de la branche impériale ne sont que Napoléon. "
Marie (Letizia) Bonaparte (1882-1962)
(page 24)
Je me voyais en rêve installé dans ce paradis, installé aux côtés de Griffith, Charlie Chaplin, Lubitsch et tous les saints du culte mondial du cinéma. Bien entendu, le Hollywood que nous imaginions était le vieil Hollywood. J'étais fort ému à la pensée que j'allais toucher du doigt les créatures immatérielles qui peuplaient le cinéma d'autrefois, ce cinéma que j'avais tant aimé.
J'ai oublié comment je me nourrissais quand j'habitais rue Gazan. Je ne me rappelle pas avoir souvent fait la queue dans ce quartier-là. Mais j'avais encore ma carte d'alimentation et mes tickets. Je mangeais très mal, c'est sûr, et j'avais tout le temps faim.. page 21.
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Je vivais avec la crainte d'une éventuelle arrestation..
Sans avoir envie de jouer un rôle particulier parmi leurs camarades, sans désirer le pouvoir, quelques femmes occupèrent des postes clés dans la résistance. Elles en avaient la capacité et soudain un concours de circonstances les rendaient insdspensables à une certaine place..page 216
“Je te caresse dans la tiédeur de la lumière doucement riche, je cause avec toi(voluptueuesement, intelligemment), il n’y a pas de mot qui combine les deux termes en un seul adverbe extraordinaire. Il faudrait avoir une langue à nous-(quelquefois cette idée se matérialisa et il n’y eut bien qu’une bouche et une langue). Tiens, tu me fais crayonner des bêtises. Mais songe que ce moment est le seul de cette immense journée où je vive un peu avec et pour toi.”
extrait d'une lettre de Paul Valéry à Jean Voilier
J'ai beaucoup aimé ce livre , lu il y a longtemps . Il m'a permis de me retrouver dans une époque intellectuelle particulièrement riche en compagnie , notamment d'Alma Malher et de Lou-Andréa Salomé
Ne voyant aucune critique su Babelio , j'espère qu'il est encore édité
Certains hommes politiques et certains hommes d'affaires français étaient partisans d'une réconciliation avec l'Allemagne et d'une entente entre les deux économies. Haguenin, le chef de la missin d'information à Berlin, Loucheur, ministre des Régions libérées, Jacques Seydoux, sous-directeur des relations commerciales au Quai d'Orsay, se comptaient parmi eux. "Des 1920, (ils) émettaient l'hypothèse d'un rapprochement entre les industriels de France et d'Allemagne, notamment dans les secteurs du charbon et de l'acier". Rapprochement que les Britanniques empêchèrent du mieux qu'ils purent, voyant, là encore, une menace.
Après l'armistice de 1918, Louise n'avait rien dit du sort des Françaises qui, pendant quatre ans, avaient travaillé dans les usines ou les bureaux et s'étaient retrouvées à la maison, sans droits à faire valoir. De même elle n'avait pas mentionné les veuves devant élever seules les enfants des hommes morts à la guerre. Elle était, et demeurera toujours, marquée par son milieu, sa famille. Les femmes du peuple n'existent pour elle que par les fonctions qu'elles occupent auprès d'elle. Les femmes des classes sociales plus favorisées, elle n'a pas de raisons particulières d'être indulgentes avec elles.
Sachant qu'elle ne peut plus compter sur la Société des Nations pour faire avancer l'idée de paix, à laquelle elle se refuse à renoncer, Louise va essayer d'y parvenir par cet autre moyen, nouveau pour elle, le féminisme.
L'institutrice de l'école primaire "menait un rude combat contre l'obscurantisme breton". L'école laïque était en butte à la vindicte des fanatiques nombreux.