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Critiques de Chaïm Potok (124)
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Je m'appelle Asher Lev

Asher LEV est né dans la communauté Juive Hassidique, une branche de la religion juive qui est très religieuse et respectueuse des lois juives. Son père travaille pour le Rébbe, (le grand rabbin de la communauté), il voyage beaucoup et ouvre des yeshivot (des écoles où l'on étudie la torah et le Talmud), sa mère, suite au décès de son frère, retourne à l'université pour devenir enseignante. 



Leur vie est régie par la religion et quand il y a des décisions à prendre, c'est au Rébbe que les fidèles de la communauté Hassidiques s'adressent. Asher est élevé au rythme des prières, du respect du shabbat et des fêtes religieuses, des règles de la cacherout et il est habillé comme tous les hommes de sa communauté, des papillotes, des tsitsit, un long manteau noir, une kippa ou un shtraimel pour se couvrir la tête. 



Mais Asher n'est pas comme la totalité des juifs Hassidiques parce qu'il possède un don, celui de dessiner et il est, de surcroît, très doué. Pour ses proches comme pour beaucoup de membres de la communauté, l'art est une perte de temps, ils y sont d'ailleurs totalement hermétiques, certains parlent même d'un don du diable. 



On pourrait penser que ses parents ne sont pas totalement hostiles à ce que leur fils dessine, la maman retourne étudier à l'université ce qui lui donne une certaine ouverture d'esprit, le papa voyage, il est donc amené à côtoyer l'extérieur même s'il ne se mêle pas réellement aux autres. Pourtant, sans jamais réellement empêcher Asher d'exercer son art, ils ne l'encouragent pas dans cette voie, d'ailleurs son père y est totalement réfractaire. 



Si le jeune garçon tente de ne plus dessiner durant quelques temps, il est bien vite rattrapé par ce don qu'il possède et cette furieuse envie de mettre sur papier ce qu'il voit du monde extérieur, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit, il pose ses émotions sur du papier comme un autre écrirait sur un cahier. 



Le Rébbe mesure parfaitement la situation du jeune homme, il comprend que ce don qu'il a reçu du tout puissant doit être exploité, c'est la destinée d'Asher, il va alors le confier à Jacob Kahn qui va lui transmettre son savoir. Jacob Kahn est juif lui aussi mais bien loin des préceptes d'Asher, il n'observe pas les mitsvot et il initie Asher à peindre des toiles qui ne peuvent absolument pas convenir à un juif Hassidique, au risque de heurter sa communauté et surtout ses parents.



Asher se retrouve prisonnier entre sa religion et l'exercice de son art et c'est parfois très douloureux. Il a envie de donner libre court à ses créations mais ne risque t'il pas de blesser ses parents qu'il adore et respecte.



Chaïm Pottok manie la plume avec tact et sensibilité,  une belle approche de la religion, des croyances, de la route à suivre. On oscille constamment entre l'autorisé et l'interdit et l'on se rend bien compte que le jeune Asher franchit souvent la ligne rouge et qu'un moment donné il devra, malgré lui, faire des choix qui seront douloureux pour tout le monde et qui pourraient bien bouleverser le cours de sa vie. 



L'écriture est belle et douce, je suis rentrée de suite dans l'histoire et j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous fait découvrir l'univers de la communauté juive Hassidique. J'ai hâte de lire la suite "le don d'Asher Lev" et de savoir comment Asher va se conduire dans sa vie d'adulte, quels choix va t'il faire, va t'il pouvoir concilier son art et conserver ses relations avec ses parents et sa communauté.... Affaire à suivre....
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Je m'appelle Asher Lev

Coup de coeur pour ce roman hors du commun, qui nous plonge au sein d'une famille de confession juive hassidique. Asher, un jeune garçon, dont le besoin de peindre et de s'exprimer en dessinant est viscéral, doit apprendre à trouver l'équilibre si fragile entre son désir de créer et le poids de son appartenance religieuse.

Le poids des traditions est porté par le père, totalement hermétique au don de son fils, contrebalancé par une mère plus compréhensive, aimante et tourmentée, partagée entre l'amour qu'elle porte à sa progéniture et sa volonté de ne pas décevoir son mari, pour qui elle a beaucoup d'admiration.

La ténacité d'Asher, qui subit son don et ne parvient pas à le contenir est particulièrement touchante. Il se cherche, s'interroge, comprend parfaitement que ce qu'il fait est un interdit au regard de sa religion, mais ne peut aller contre sa nature.

Accompagné dans son apprentissage et ses recherches, il devra dépasser les limites admises pour faire reconnaitre et assumer son art, jusqu'à l'événement final.

Très bien écrit, très bien traduit et documenté, cette lecture est aussi prenante que passionnante.
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Je m'appelle Asher Lev

Ahser Lev est un jeune Hassid de Brooklyn, élevé dans un cadre strict empreint de religion. Asher se découvre une passion pour le dessin et la peinture.

Son père, totalement voué à la condition de son peuple, est consterné de voir son fils unique s'écarter d'une tradition religieuse héroïque pour se livrer aux sottises de l'Art.

Heureusement pour Asher, le grand Rebbe qui dirige la vie de ses parents le comprend mieux qu'eux. Il le confie au célèbre peintre Jacob Kahn qui devient son maître.

Asher travaille alors aux exigences académiques du peintre.

Il peint des nus, des vierges, des crucifixions... tout ce que son père déteste et redoute.

La rupture avec ses parents sera inévitable lorsqu’il créera son chef-d’œuvre « Le crucifix de Brooklyn ».

Un roman initiatique qui décrit un jeune garçon en proie au difficile héritage familial : comment se libérer de ce poids et exprimer sa créativité ?

A lire la suite « Le don d’Asher Lev ».
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L'élu

L Elu nous plonge dans l enfance de Reuven, jeune new-yorkais de religion juive, et de son ami Danny, lui aussi new-yorkais et juif mais appartenant à un ordre beaucoup plus strict et fermé d application du judaïsme, l hassidisme.

Ce roman retrace l histoire de l amitié entre les deux garçons qui font tout pour préserver cette dernière, malgré les différences idéologiques de leurs familles au sein d une même communauté religieuse.

C est une lecture plaisante grace à laquelle nous apprenons différentes notions concernant l histoire du judaïsme et de son peuple. De plus, le contexte historique n a pas du être choisi au hasard, car cela a lieu durant une partie de la seconde guerre mondiale, période particulièrement parlante et difficile pour le peuple juif.



Seul bémol : quelques longueurs ... Heureusement que l intérêt de l histoire tient en haleine le lecteur.
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Le livre des lumières

Un livre magnifique qui parle d'espoir, de désespoir, du poids des fautes par héritage, de la beauté et de la laideur des hommes. Et en plus, il donne l'envie de visiter le Japon !
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Le Don d'Asher Lev

Suite des aventures d'Asher Lev. L'artiste a grandi: d'enfant, il est devenu homme; de peintre en devenir, il est accompli...

Le temps a passé, ce qui a été, n'est plus, seuls restent les souvenirs, les angoisses resurgissent et le passé refait surface.

Pour qui n'est pas familier ou intéressé par le monde juif orthodoxe américain, de nombreux passages sembleront obscurs ou inintéressants; or, à la différence du premier roman qui s'appuyait sur l'art, l'essentiel de cette suite relate des évènements peu liés à cela.

M'a un peu laissé sur ma faim. Mais à lire, par curiosité si vous avez aimé le premier.
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L'élu

Une superbe œuvre romanesque se déroulant autour de quelques personnages, de deux familles. L’amitié des deux premiers rôles, Reuven et Danny, nous emmène visiter deux manières de vivre la même religion, de voir le monde pendant les années 30 à 50.

Le Livre 1, 128 pages, décrivant les écoles juives de New-York, un long match de base-ball, la rencontre avec Billy et Savo, le pardon, les juifs hassidiques, l’Ami, découvre le thème du livre: la rencontre de Soi par la découverte de l’Autre.

Le Livre 2, 140 pages, passionnante histoire des Hassidiques et des tzaddikim, l’apprentissage du Silence et les lectures de la Torah (Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronomes). Deux mondes - « Le flot incessant des enfants, le bavardage bruyant des femmes au longues manches, les maisons usées et les rampes écornées, les poubelles et les chats qui grouillaient, tout cela me donnait l’impression que j’avais silencieusement un seuil étrange, et, pendant un long moment, je regrettais d’avoir permis à Danny de m’attirer dans son monde. » - une même Histoire. La fin de la guerre, la découverte de la Shoah, des approches différentes mettent à mal l’amitié.

Le Livre 3, 100 pages, conte, au travers de l’amitié enfin retrouvée, la création de l’Etat d’Israël avec ses luttes intestines et internationales.

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Je m'appelle Asher Lev

Nous suivons les réflexions de ce jeune garçon de 10 ans, juif hassidique, épris de dessin. Un jour, cette forme d’expression devient naturelle, comme une respiration. Cependant, les orthodoxes juifs, et à fortiori les hassidims, ne voient pas d’un bon augure cette nouvelle passion.

Loin de certains textes très fermés sur la tradition, ici, POTOK ouvre une fenêtre plus libérale. Les parents, choqués, opposent une répression puis une distanciation douloureuse. Mais plus paradoxalement, c’est le Rèbbe lui-même qui offre une compréhension encore plus large.

Oui, je sais que peindre le corps humain est défendu par la religion et que leur Dieu ne doit pas être représenté donc encore moins peint. Je sais que l’acte de dessiner peut être vu comme une perte de temps, alors considérer qu’être artiste est aussi une profession cela me paraissait assez surprenant dans de telles conditions. Et pourtant…

Voilà bien la force de ce livre…décortiquer le mal, l’acte de peindre, redéfinir ce qui fait d’une occupation enfantine un risque pour la foi et aussi une déchirure indéniable entre l’apprenti peintre et le reste de sa communauté. Jusqu’à quel point son entourage peut suivre les divagations manuelles d’Asher? Et à partir de quel moment Asher devient un mauvais juif?

Le second point fort de ce livre est de nous entraîner dans les considérations intimes de l’artiste. Du barbouillage à l’expertise, de l’occupation à l’initiation et au passage en professionnel. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire sur cet aspect de l’artiste: son regard vers les choses.



et plus ici
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L'élu

J'ai lu ce roman en anglais et c'est très accessible. Une belle histoire qui explore les differentes facettes du judaïsme, les tourments de Danny, l'élu qui doit succéder à son père mais qui rêve de tout autre chose, les relations père-fils...si j'ai eu du mal avec Reb Saunders pendant la majorité du livre, j'ai par contre beaucoup apprécié le père de Reuven et leurs échanges toujours bienveillants et affectueux. Certaines notions peuvent être difficiles à intégrer pour des novices mais c'est aussi une plongée intéressante dans le monde orthodoxe juif. Je lirais avec plaisir d'autres romans de cet auteur
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Je m'appelle Asher Lev

Où il est question de dessins, d'art, de profanation, de représentations offensantes pour la sensibilité des croyants...



Asher Lev est né à Brooklyn dans les années quarante dans une famille juive orthodoxe, au sein d'une communauté hassidique vivant en vase clos. Issu de deux anciennes lignées très pieuses, marquées par les persécutions, l'enfant a un père qui voyage beaucoup pour fonder et structurer des yeshivot aux États-Unis et partout en Europe, alors que sa jeune mère l'attend et se morfond. Subséquemment, quand le jeune Asher développe un goût immodéré pour le dessin, il se trouve en bute à l'incompréhension de ses parents, surtout du père, homme rigoriste et buté. Pour ce dernier, la vie est une vérité révélée, monolithique, codifiée, tandis que le monde du fils est fait de sensations qui le requiert irrésistiblement à la production picturale. Commence ainsi une vie conflictuelle, entre lui et sa famille, mais aussi entre ses scrupules de conscience et sa vocation. Pourtant la foi et l'art ne sont que deux chemins différents vers une même célébration, deux formes de transcendance. Allez faire comprendre çà aux intégristes.



Une bien jolie œuvre que ce roman de formation. De l'émotion, une belle rencontre entre un peintre en devenir et un artiste consacré, un regard sur un univers méconnu. Roman actuel montrant l'engagement nécessaire que représentante la moindre aspiration artistique face à l'obscurantisme religieux.
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Je m'appelle Asher Lev

Encore un très beau récit de Chaïm Potok; dense, profond n'hésitant pas à questionner la religion pour mettre en lumière un don, un personnage une histoire exceptionnelle.

l'art et le poids des mots .
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Le Don d'Asher Lev

Enfin la suite de "je m'appelle Asher Lev" livre que j'avais beaucoup aimé, j'attendais avec impatience de connaître l'évolution de l'artiste, ralenti dans l'exercice de son art à cause du poids de la religion et de la communauté Hassidique à laquelle il appartient. A la fin du premier livre, il s'exilait à Paris pour s'adonner librement à sa peinture.



Loin de la communauté Ladoverienne de Brooklyn qui l'étouffe, Asher Lev s'épanouit et laisse libre court à son art. Il épouse Deborah qui lui donne deux enfants, l'aînée Rachel (Rocheleh) et Abraham (Avrumel).  Ils finissent par s'installer à St Paul de Vence,  dans le Sud de la France, parce que Rachel est asthmatique.



Asher Lev fait désormais partie des grands peintres internationaux, ses tableaux se vendent bien et tout le monde reconnaît son art si particulier. Il est indéniable qu'il a reçu un don, il est capable de reproduire des scènes sans modèle, juste avec sa mémoire et parfois, lorsqu'il peint, quelque chose semble tenir sa main sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Quelle est cette force étrange qui le guide ? 



Il n'est pas retourné dans son quartier de Brooklyn, il n'y est pas le bienvenu à cause de certains de ses tableaux qui choquent une partie des membres de la communauté. Les rapports avec son père, -bras droit du Rebbe-  sont compliqués, Asher Lev ne rentre pas dans le moule, son père avait d'autres desseins pour lui.



Le décès de son oncle Ytzchak l'oblige à revenir et le séjour qui ne devait durer qu'une semaine va, -malheureusement pour Asher-, s'éterniser. Ses parents veulent profiter de leurs petits enfants, Deborah qui n'a plus ses parents -ils ont été déportés et tués- trouve dans les parents d'Asher une nouvelle famille et se lie très vite avec sa belle mère.  Les enfants apprécient la communauté Ladoverienne et le quartier de Brooklyn, s'y  font des amis, Abraham et le père d'Asher entament une relation très fusionnelle, Abraham semble fasciné par le Rebbe, tout le monde finit par trouver sa place, mais..... Asher dans tout ça ?



Asher subit, il ne se sent pas bien dans cet endroit, il ne s'y est jamais senti à sa place. Il doit faire face à la communauté qui ne le considère pas comme l'un des leurs, pire, il est taxé de complicité avec le "Sitra Ahra" (forces maléfiques) et ses cousins, les fils d'Ytzchak,  finissent par lui tourner le dos quand ils apprennent que c'est Asher qui hérite de toute la collection de tableaux de leur père. 



Asher Lev est dans une impasse, rentrer de suite en France et reprendre le cours de sa vie ou composer avec les désirs de ses parents, et quand le Rebbe s'en mêle tout devient alors plus compliqué. Le rebbe c'est le grand maître de la communauté Hassidique, c'est lui qui décide, les familles le consultent quand ils ont des décisions à prendre et quand le Rebbe donne sa bénédiction, tout est considéré comme acquis. 



Que va faire Asher Lev, il est de nouveau dans le tourment et tout le monde semble se liguer contre lui, jusqu'à son épouse et ses enfants. Le Rebbe va se montrer redoutable tout en ayant l'air de ne rien imposer et manque de chance, Asher ne semble plus avoir aucune inspiration pour peindre.



Quelle suite merveilleuse, Asher Lev m'avait enchantée dans le premier livre, je le retrouve dans le second avec le même engouement. Je souffrirai presque pour lui tellement on lui en demande, certaines actions semblent si difficiles pour moi et tellement incompréhensibles.  C'est un bon pratiquant, mais pas assez cependant aux yeux de la communauté et de son père qui ne le comprend toujours pas parce que pour lui, l'art d'Asher est impur, c'est de la frivolité, il profane les valeurs du Judaïsme.



Asher s'est éloigné du droit chemin, il a pris des directions qui ne sont pas en adéquation avec la communauté Hassidique, pour certains c'est un profanateur et son père, aidé par le Rebbe, va  tenter de le remettre dans la bonne direction, dans la direction du mouvement hassidique,  afin de  préparer l'avenir, mais l'avenir de qui ? 



Le Rebbe qui n'est plus tout jeune prépare sa succession, il est habile, il ne dit jamais les choses clairement, il les insinue, donne des pistes et sème de ci, de là, des devinettes qui ont bien sûr une explication hautement spirituelle. Asher Lev n'est dupe de rien, il a pourtant des choix douloureux à faire qui le touchent au plus profond de lui même et il le comprend très vite.



Je finis par être oppressée en poursuivant la lecture parce que j'ai peur de comprendre la suite,  qu'Asher Lev ne puisse se soustraire des obligations communautaires et de la puissance du Rebbe,  qu'il soit trop ébranlé émotionnellement pour faire des choix qui lui ressemblent, et toujours ce poids et ces obligations de la communauté Hassidique,  je suis tout simplement effrayée à l'idée qu'il puisse quelque part se sacrifier.



C'est un très beau livre, avec beaucoup de spiritualité, de symboles, et même si je ne partage pas et ne comprend pas la façon de vivre de la communauté Hassidique, que la fin me laisse un petit goût amer, j'ai apprécié l'immersion dans la vie quotidienne d'Asher Lev et de sa famille parce que c'est très instructif et qu'il est important de respecter les différences même si on n'y adhère pas. 



Vraiment un agréable moment avec ce livre.
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Le docteur Rubinov

Quand un soldat sauvé par le DR ROBINOV (et devenu oppresseur) le revoit dans les geôles de la NKVD celui-ci est déjà devenu fou suite à la torture. Peu de temps après, en 1953, Staline a une attaque cérébrale et plus aucun médecin n’est là pour le sauver.

quand la paranoïa dicte les actes du dictateur
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Chronique de la famille Slepak

Chronique, fondée sur des témoignages directs et rigoureusement fidèle aux faits de la famille juive de Volodia et Macha Slepak, en prise avec les persécutions en Union soviétique et tentant de préserver son identité.

Roman ou documentaire? En tout cas, le livre est très intéressant.
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Je m'appelle Asher Lev

Honte, culpabilité, renoncement, désolée de ne garder de cette lecture que ces impressions. J'ai apprécié l'écriture et la construction du roman, mais j'ai du mal à m'attacher aux personnages, trop façonnés de religion, quelle qu'elle soit.
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Chronique de la famille Slepak

Un aperçu de l'oppression soviétique envers son peuple, et notamment les juifs. A lire
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L'Arche de Noah

J’aime beaucoup Chaim Potok. Je l’ai découvert avec Je m’appelle Asher Lev et ce fut un véritable coup de coeur!



J’ai eu une sensation de manque…comme si ce texte était amputé de quelque chose, qu’il me manquait des informations…et en effet, ce L’arche de Noah devrait être accompagné de deux autres textes.



À seize ans, Noah, seul survivant d’un village de quatre mille âmes, a passé trois ans dans un camp de concentration puis deux ans dans un camps de transit. Il vit maintenant à Brooklyn chez sa tante. Davita, une jeune juive américaine de dix-huit ans, lui donne des leçons d’anglais. Au fil de ces rencontres, il dévoile son douloureux passé. La mort des siens, de son frère jumeau, le camp. Au travers des dessins qu’il échange avec Rachel, la petite sœur de Davita, il raconte. Son village, sa maison, la synagogue dans laquelle il exerçait ses talents naissants de dessinateur.



L’histoire de Noah est celle d’un retour à la vie. Noah apprend à parler une nouvelle langue et réapprend à vivre. C’est l’histoire d’un avenir possible après une mort presque certaine.



C’est l’histoire d’une parole retrouvée, d’un retour dans la communauté des hommes. L’écriture contient l’émotion et suggère plus qu’elle ne décrit. C’est un récit très juste.


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L'élu

Dany fils d’un rabbin intégriste et Reuven fils d’un enseignant de la Torah partagent une superbe amitié. Ces deux adolescents vivent à New York entre hassidiques et sionistes, deux communautés juives qui se détestent. Comment échapper à son destin et échanger sa place ??

Bel ouvrage à méditer

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Le docteur Rubinov

Ce roman nous raconte comment un juif Russe va se retrouver dans la peau d'un tortionnaire sous Staline, après avoir été sauvé de l'amputation pendant la guerre par un certain docteur Rubinov. Et ce n'est que lorsqu'il apprend que l'homme qui a sauvé son bras se retrouve dans son centre de détention qu'il commence à se poser des questions sur ce qu'on lui demande de faire.



Entièrement à la première personne, Chaïm Potok, Américain fils de juifs Polonais nous raconte sans fioriture cette histoire qui nous fera vivre de l'intérieur les heures les plus sombres du régime Stalinien.
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L'élu

"L'élu" est un livre que j'ai lu il y a bien des années mais qui mavait bouleversée à l'époque. Je retiens encore une magnifique histoire d'amitié, quelques pages sur le base-ball, la vie de la communauté hassidique à Brooklyn.

J'ai eu envie de relire Chaïm Potok et je lis actuellement "Je m'appelle Asher Lev".
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