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Critiques de Chaïm Potok (124)
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La Promesse

Exigeant psychologiquement, ce roman-suite de "l'élu" entraîne à la frontière entre intelligence et folie, foi et raison, critique et humilité.
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Le Don d'Asher Lev

Un très bon roman mais cette suite n'a ni la force ni la grandeur de Je m'appelle Asher Lev
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Je m'appelle Asher Lev

Un voyage fabuleux dans la tête d'un enfant de la communauté Hassidique de Brooklyn à New-York. Possédant un don inouï pour la peinture et désirant vivre cette passion, il contrevient aux règles de sa communauté dont son père est l'un des principaux responsable. Un livre riche, puissant, en forme d'ouverture vers les autres.
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Roi du ciel

aïe aïe aïe!!!! Brian, 9 ans, se rend compte qu'il a le vertige en allant visiter la statue de la liberté...dommage, il veut devenir pilote! Mais son oncle lui paye un tour de planeur et, trop génial, le vertige passe!



C'est nul et même pas bien écrit...
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Le Don d'Asher Lev

LE DON D'ASHER LEV de Chaïm Potok



Ce roman est la suite de JE M'APPELLE ASHER LEV et se déroule dans la communauté juive hassidique et hermétique de Brooklyn où Asher Lev, sa femme et leurs deux enfants se sont rendus à la suite du décès d'un oncle collectionneur de tableaux de maîtres.



Potok décrit un univers de rituels religieux qui m'apparaît terriblement oppressant et celui des arts lequel me semble être une manière de se sortir la tête de l'eau.
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La Harpe de Davita

Dans la ville de New York des années 1930, Ilana Davita Chandal est le fruit d'un mariage mixte : Anne Chandal, une mère juive polonaise immigrée et Michael Chandal, un père issu d'une riche famille de la Nouvelle-Angleterre. Hantés par d'éprouvants souvenirs, tous deux ont fait le choix de tourner le dos à leur passé pour devenir des membres actifs du parti communiste.

Tandis que les voisins regardent la famille Chandal avec suspicion, la petite Ilana perçoit les mystères et difficultés qui règnent autour d'elle.

C'est alors que son père, précédemment blessé lors de la guerre civile espagnole, retourne en Espagne.

Afin de trouver des réponses à ses multiples questionnements, Ilana se tourne vers la synagogue et se lie d'amitié avec des juifs pratiquants.

Lorsque Michael Chandal est tué à Guernica, Ilana et sa mère luttent toutes les deux, mais chacune à sa manière, pour faire face à leur chagrin. Tandis qu'Ilana s'intéresse de plus en plus au judaïsme traditionnel...allant jusqu'à imposer son droit de dire le kaddish pour son père non juif...Anne Chandal se consacre au Parti et s'engage dans une nouvelle relation avec Charles Carter, un jeune historien communiste. Lorsque Staline signe un pacte de non-agression avec Hitler, Anne lutte pour réconcilier la cause communiste avec la réalité géopolitique et elle quitte le Parti.

Carter ayant rompu leurs fiançailles, Anne retourne à l'observance religieuse et épouse son cousin Ezra Dinn, qu'elle avait rejeté de nombreuses années auparavant.

Devenue une « élève vedette » de son école juive, Ilana est effondrée quand on lui refuse une bourse d'études en raison de son sexe. Elle reste cependant déterminée à imprimer sa marque.

Une intrigue secondaire implique l'écrivain mystique juif européen Jakob Daw, un autre ancien prétendant et ami d'Anne Chandal. Expulsé des États-Unis contre sa volonté - malgré le solide appui de son avocat, Ezra Dinn - il meurt peu après en Europe. Anne décide de dire le kaddish pour son vieil ami, même si les femmes n'ont pas ce droit dans une synagogue des années 40.

Lors d'une conférence publique, Chaim Potok a déclaré que « La Harpe de Davita » est une confrontation entre deux fondamentalismes : le fondamentalisme séculier représenté par marxisme, stalinisme, communisme, et le fondamentalisme religieux de l'extrême droite dans sa propre tradition juive.

Ce texte témoigne de la façon dont les événements mondiaux peuvent se croiser et façonner la vie individuelle, et de la manière dont ces deux fondamentalismes ont pu blesser profondément les individus.

C'est une extraordinaire vision de l'esprit et du cœur d'une adolescente.

Les idées sont passionnantes, riches, provocantes.
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Le docteur Rubinov

LE DOCTEUR RUBINOV de CHAÏM POTOCK

Pavel RUBINOV soigne un soldat blessé, Léon Shertov, et le sauve. En échange de ce service, Shertov apprend l’hébreu à Rubinov. Ce même soldat, sans le chercher et par une suite de hasards va se retrouver spécialiste des interrogatoires sous la dictature de Staline, qui décide de jeter tous les médecins juifs soupçonnés de comploter contre lui, en prison.

Shertov retrouve RUBINOV en prison, méconnaissable après les mauvais traitements et réalise, lui qui avait exécuté les ordres sans réfléchir et sans états d’âme, le sale boulot qu’il exécute. Ironie de l’histoire, Staline qui souffrait de paranoïa avait fait torturer le seul médecin qui le soulageait.

C’est un tableau terrible que dresse Potok des souffrances du peuple russe durant toutes ces années. Une très belle écriture, très précise, il ne cherche pas l’outrance, il décrit et analyse, glaçant. C’était mon premier Potok, j’y reviendrai sûrement.
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Je m'appelle Asher Lev

J'avais adoré L'élu et celui ci avait des critiques encore meilleures mais je reste un peu mitigée.

Le thème est très intéressant, Chaïm Potok opposant ici tradition et modernité, la lutte entre rester conforme à son milieu et le besoin de s'émanciper pour faire ce qui nous épanouit.

Malheureusement j'ai trouvé Asher Lev peu sympathique. Il exprime finalement très peu ses sentiments et m'a donné l'impression d'être une personne apathique et bornée, sensation renforcée par les dialogues monosyllabiques. J'aurais aimé, étant donné que c'est raconté à la première personne, qu'on ait accès à ses sentiments profonds plus souvent, à de vraies discussions de sa part. Il est ballotté d'un monde à l'autre et a l'air complètement mou, alors que ce qu'il fait est courageux étant donné son milieu d'origine. Au lieu de ça, nous avons droit au récit ultra détaillé de ses journées, qui m'a souvent ennuyée.

J'ai cependant eu un regain d'intérêt pour la dernière partie autour des peintures.
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L'élu

Le meilleur C. Potok lu à ce jour; tout y est , l'histoire des ces enfants leur respect mutuel bien que d'origine , de culture, d'éducation différente, , le rythme donné au récit, la place de la religion ....
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La Promesse

Après avoir vraiment aimé le premier tome (l'élu), je souhaitais ardemment retrouver nos deux protagonistes et consorts.

Je n'ai pas été déçue par le roman. Tout est profond. Cela va de l'humain, à l'étude du Talmud, à la psychologie de Michael, l'enfant à la souffrance cachée.

Nous sommes confrontés ici à de véritables épreuves psychologiques et aux tourments que connaît la religion. Soit, nous avons d'un côté les hassidiques qui respectent scrupuleusement les lois, soit les gens qui veulent vivre avec leur temps tout en respectant la torah.

Rav Kalman est une vraie épreuve. Nous pouvons comprendre son souhait de respecter à la lettre le talmud et les commandements. Sa souffrance nous touche au plus profond du coeur. Au départ, on le déteste à cause de sa colère mais on finit par comprendre pourquoi il met les nerfs de Reuven à rude épreuve.

Nous devons vivre avec la contradiction dans la religion, mais ça doit se faire avec respect. Un respect touchant qui est bien démontré dans le roman. Respect qui frôle parfois un sentiment négatif mais qui finit par rentrer dans l'ordre car on comprend qu'il s'agit d'un mécanisme important dans l'art de l'étude.

Nos deux héros sont restés fidèles à eux-mêmes. Danny ne peut pas échapper à ses traditions mais réussit à réaliser son rêve de devenir psychologue tout en respectant son père. Il devient rav assez facilement, ce qui peut être contrariant pour Reuven.

Lui, malgré une intelligence et une mémoire époustouflante, se bat avec Rav Kalman qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Il en fait même voir au lecteur. Au départ, c'est irritant mais ça devient très riche en leçon. Je ne sais vous dire si je déteste le grand rabbin ou si je l'apprécie. Une émotion assez étrange.





Ce livre nous donne des leçons. Il y a tant de sentiments qui se réveillent. C'est la même sensation que je ressens quand je lis la Torah. Tous les sentiments sont à leur paroxysme. Quand on lit la Torah, on ressent une profonde sagesse et compréhension à l'égard de tous les protagonistes, qu'ils soient bons, mauvais, qu'ils nous mettent à l'épreuve ou qu'ils souffrent face à un problème qu'ils ne peuvent maitriser.



Plus on avance dans le roman, plus on se rend compte que le rav teste notre héros bien qu'on l'anticipe en tant que lecteur vu la responsabilité qu'il a d'accepter ou non Reuven en tant que futur rabbin. On sait parfaitement que ça se fait autant par l'érudition acquise que par le caractère, la sagesse qu'il doit avoir pour faire un bon rabbin.



Tout se termine bien mais on ressort de cette lecture assez secouée (ce n'est que du positif bien sûr). Un roman plein de sagesse, d'humanité, de psychologie, de réflexion et d'amour.

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Au commencement

Au commencement fut l'occasion de découvrir le talent d'écrivain de Chaïm Potok. Je ne connaissais que de nom jusqu'alors, et je suis maintenant surpris par le peu d'écho que trouve ses livres sur nos étagères tant sa plume est de belle qualité.

La lecture d'Au commencement m'a fait penser à celle – que j'adore – de Isaac Bashevis Singer. L'auteur nous immerge dans le quotidien d'une famille juive du Bronx, plus particulièrement celle de David Lurie – le narrateur - qui décrit le monde qui l'entoure ; d'abord avec ses yeux d'enfant de 6 ans qui questionne le monde parfois naïvement mais souvent avec acuité malgré son jeune âge, puis avec ses yeux d'adulte. David Lurie est alors devenu théologien, et commence un combat sans concession contre l'intolérance sur fond de Grande Dépression et de montée du nazisme en Allemagne.

Ce roman de Chaïm Potok est le livre de tous les commencements : celui d'un jeune garçon – David - confronté très tôt à l’apprêté de la vie : maladie , dépression du père ; la prise de conscience de la montée de l'antisémitisme, ou encore le commencement de son goût pour la théologie. Chaïm Potok l'annonce dès l'incipit «Tous les commencements sont difficiles.» Mais avec ténacité et volonté, il est souvent possible de surmonter les premières difficultés.
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Je m'appelle Asher Lev

La première fois que j'avais lu ce livre, j'avais complètement été séduit. Je viens de le relire ainsi que la suite "le don d'Asher Lev", je suis maintenant partagé. d'abord les descriptions sont souvent trop longues et certaines ennuyeuses et inutiles. le personnage principal Asher, manque de personnalité notamment dans le second ouvrage. Il reste quand une belle histoire, une vrai réflexion sur la place de l'art dans la foi. et puis on ne peut que tomber amoureux de la mère du héros. rien que pour cela il faut le lire.
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L'élu

2 garçons, une même culture, une même passion, 2 destins opposés.

j'ai pleuré en terminant ce livre.
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Le Don d'Asher Lev

Suite de "Je m'appelle Asher Lev", nous retrouvons Asher devenu adulte, marié et père de deux enfants. Nous plongeons à nouveau avec lui dans les affres de la création artistique, dans ce déchirement permanent entre foi et peinture, entre famille et liberté.

Si j'ai trouvé quelques longueurs à ce deuxième tome, il m'a tout autant bouleversée. Peut-être est-il moins flamboyant que le premier, mais tellement profond et réaliste. Ce qui m'a le plus interrogé est sans doute la place du Rebbe dans la vie d'Asher et de sa famille, ce croisement perpétuel entre obéissance et liberté.

Chaïm Potok nous conduit une nouvelle fois au coeur de l'âme humaine et de ses tourments.
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Je m'appelle Asher Lev

Adolescente j'avais été très touchée par la Harpe de Davita du même auteur. (Il n'est malheureusement plus édité]. Un jeune new-yorkais, Asher Lev, grandit dans une communauté juive hassidique. Son père est un émissaire haut placé du maître spirituel : le Rebbe. Asher est aussi touché par un don : la peinture. Il est alors déchiré entre son art et sa religion, son art et ses parents. Un magnifique livre sur la création artistique et sur l'influence de la culture sur un être. Une ode au "famille je te hais mais je t'aime quand même"
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L'élu

mon livre préféré depuis des années. la vie, l'amour parental, la foi
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Je m'appelle Asher Lev

Qu'il est difficile de choisir une voie toute différente dans un monde où l'on doit se plier aux règles et aux devoirs ... C'est un livre magnifique sur la différence et la richesse d'un monde clos, qui avec intelligence, s'ouvre parfois vers le monde extérieur
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Je m'appelle Asher Lev

Comment concilier son besoin vital de peindre (et plus particulièrement des cruxifictions) et sa foi hassidique ? C'est bien ce qu'on peut appeler un dilemme !

Excellent roman qui m'a fait découvrir à la foi le judaïsme hassidique et le monde de la peinture contemporaine.

A noter, la suite de ce roman s'appelle "le don d'Asher Lev"
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L'élu

Probablement le livre le plus connu de Chaïm Potok, puisqu'un film en a été tiré dans les années 1980...

C'est l'histoire d'une très belle amitié entre deux adolescents que beaucoup de choses opposent.

A noter qu'il existe une suite à ce roman. Il s'agit de "La promesse"
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Une histoire du peuple juif

Une histoire épique évoquée avec retenue et grande dignité
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