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Critiques de Charles Cros (17)
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Le Coffret de santal

Intrigué par cet auteur dont je ne connaissais que le nom, intrigué par son nom (sans c ) d'ailleurs , émoustillé parce qu'inclus dans ce recueil comprenant trois monstres de la littérature : Rimbaud, Lautréamont et Corbière, pris au piège enfin parce qu'une babeliote m'avait demandé ce que j'en pensais... j'ai enfin abordé l'oeuvre de Charles Cros.

Brillante, certes, écrite avec beaucoup de facilité - où sont les Baudelaire de ce monde qui mettent leur tripes dans leurs vers ? -, mondaine parfois mais exhalant aussi cette évidence poétique dont Prévert sera bien plus tard le chantre majeur, souvent prisonnière de sa forme, alexandrine ou non, quelque peu ironique enfin, la poésie de Mr Cros reste bien en dessous de ses colocataires (Rimbaud, Lautréamont Corbière).

Il ya donc déception ! Charles Cros était un brilliant scientifique mais était-il poète ? Ou poète de salon ? J'ose poser la question.
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Rimbaud. Lautréamont. Corbière. Cros. Oeuvres p..

Ouvrage emprunté à seule fin de découvrir Corbières, météorite de cette fin de siècle (le XIXe bien sûr) lorsque se sont croisées les plus grandes plumes françaises. Tandis que Mallarmé s'acharnait à extraire du poème l'essence pure et dénuée de tout artifice, toute technique, Corbières se débattait lui aussi dans les rets de la rime, de l'appareillage symboliste, parmi les derniers fils tissés de rêveries romantiques appliquant son style fait de ruptures au langage poétique environnant.

Corbières ne recherche ni la beauté ni le style. Le sien rejette l'allitération, l'allégorie, s'attache même en fin de poème à défaire l'imagerie mise en place. Iconoclaste mais petitement, secrètement, patiemment... il détrône mot après mot ce que depuis un siècle on affirmait comme le pinacle du geste poétique : le dialogue du moi et du sublime.

N'annonce-t-il pas en cela le surréalisme des décennies à venir ?
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Le collier de griffes

Le Collier de Griffe est un recueil de poésies et de cinq nouvelles signées Charles Cros, le fameux scientifique poète dont l'œuvre sera totalement ignorée de ses contemporains.



Ce recueil est ma première rencontre avec Charles Cros et elle ne me laisse pas de marque. Ses poèmes sont plaisants, certains émouvants, d'autres sensuels mais je n'ai pas été transcendée. Plus que les poèmes dans leur globalité, ce sont des vers qui m'ont touchée, remuée, fait vibrer. Je crois que les poèmes qui m'ont le plus enthousiasmée sont Nocturne et Dans la clairière car je ne m'attendais pas à ces fins. En l'occurrence, on peut même parler de chutes tant les fins sont brutales et surprenantes.



J'ai largement préféré les nouvelles aux poèmes ; surtout La Science de l'Amour qui m'a fait penser à La Femme du Physiologiste d'Arthur Conan Doyle mais en plus drôle. Et aussi Les Gens de Lettres qui est un conte loufoque.



Quoiqu'il en soit, je n'en resterais pas là avec Charles Cros car ce recueil publié à titre posthume ne semble pas représenter tout son talent. J'ai lu sur Babelio de belles citations ou de drôles de citations, comme Le hareng saur, qui m'ont donné envie de creuser un peu plus.



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Le Coffret de santal

Charles Cros, né en 1842 à Fabrezan (Aude), mort en 1888 à Paris, est un poète et inventeur français. La science et la poésie, quelle drôle d'alchimie... Voilà ce qui fait de Charles Cros, un personnage singulier...





Dans la préface, Le poète s'adresse à ses lecteurs et les invite à fouiller dans ce coffret afin d'y faire leur choix. Ils se laisseront peut-être conquérir...



Quel encombrement dans ce coffre !

Je vends tout. Accepte mon offre,

Lecteur. Peut-être quelque émoi,



Pleurs ou rire, à chez vieilles choses

Te prendra. Tu paieras, et moi

J'achèterai de fraîches roses





Et bien c'est dit, j'ai fouillé et j'y ai trouvé mon bonheur.

Du rire, bien sûr avec "Le hareng saur",

De l'amour, très souvent,

Mais aussi, bien des regrets, déceptions et désillusions,

Ou encore de l'humour et de la mélancolie.

J'ai traversé les saisons, longé le fleuve, observé les petits métiers des rues, goûté l'absinthe...





De jolies découvertes dans ce coffret de santal dans lequel je vous conseille de plonger. Vous y trouverez forcément ce que vous cherchez...



Mes souvenirs sont si nombreux

Que ma raison n'y peut suffire

Pourtant je ne vis que par eux,

Eux seuls me font pleurer et rire.





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Saynètes et monologues

Je découvre (ou plutôt redécouvre) Charles Cros par la lorgnette théâtrale. Le monologue est un art singulier, entre la nouvelle, l'oralité, le discours, la narration. Charles Cros est très pointu dans ce registre. Il cible un thème, un personnage et mitraille le sujet. J'ai particulièrement apprécié le capitaliste, l'homme propre et celui qui suit son idée. Le dispositif narratif est souvent identique et pourtant on ne se lasse pas. Bon ce n'est pas sans des fragments de snobisme, de machisme et d'autres idées pas très agréables (d'époque dirons-nous), mais le tout est tourné avec une telle drôlerie que ça passe. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est le mouvement crescendo vers une forme d'absurdité surréaliste ! L'ironie, la critique et la dénonciation sont de mises et d'une éloquente actualité, par exemple avec l'homme propre. Bref c'était un très agréable voyage dans un autre temps qui ressemble étrangement au nôtre. Merci au site littératureaudio.com pour cette belle découverte.
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Le Coffret de santal

Dans la foulée de mes lectures de poètes surréalistes , j'en suis venu à lire ce recueil de Charles Cros pas très connu comme poète, car j'avais lu qu'il devait sa réussite tardive aux surréalistes qui virent en lui un précurseur.

(Le poètes va être parmi les premiers à user de la prose, et annonce les surréalistes en présentant des visions, des images disparates).

Seul recueil publié de son vivant, le poète le compare à un coffre (coffret) contenant des biens précieux (santal).

Dans la préface, il donne son objectif littéraire : décrire la beauté ( un poème est un bijou précieux). Il nous convie à apprécier la langue :



"Quel encombrement dans ce coffre !

Je vends tout. Accepte mon offre,

Lecteur. Peut-être quelque émoi,

Pleurs ou rire, à ces vieilles choses

Te prendra. Tu paieras, et moi

J'achèterai de fraîches roses."



Au niveau des thèmes représentés, on retrouve la femme (les femmes de sa vie) qui inspire le poète, la nature, la condition de poète, l'usage de la poésie (transformer le réel en modifiant notre perception du monde) et pour finir quelques texte qui jouent avec les mots.



Tout comme l'écrira Verlaine en 1888, j'ai vraiment apprécié ce Coffret de santal :



« Vous y trouverez, sertissant des sentiments tour à tour frais à l'extrême et raffinés presque trop, des bijoux tour à tour délicats, barbares, bizarres, riches et simples »



Comme lui, je trouve que Charles Cros est



« un versificateur irréprochable qui laisse au thème toute sa grâce ingénue ou perverse » et qualifia sa manière d'« indépendante et primesautière » (les Hommes d'aujourd’hui, 1888).





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Oeuvres Complètes : Charles Cros - Tristan Co..

Dans la lignée de ces grands fauves de l‘amour,

Voici le matin bleu. Ma rose et blonde amie

Lasse d'amour, sous mes baisers, s'est endormie…

Il en est qui éclaire leurs nuits et nos jours.



Au café, il écoutait, à la fin du jour,

Ernest Cabaner* qui improvisait Sidonie

- vous savez, celle qui a plus d'une amie -

Et c'était déjà Charles Cros pour toujours,



C' est moi seul que je veux charmer en écrivant

Les rêves bienheureux que me dicte le vent…

Des vers pour son bonheur et notre plaisir,



Il en a écrit de ces vers perpétuels -

Une fois lus, à jamais dans notre souvenir -

Rejoignant la cohorte des poèmes éternels.





Nous, lecteurs ébahis, au bord de l'inconnu qui nous appelle…nous retrouvons Charles; il nous prend par la main, il nous dit; J'ai pénétré bien des mystères; et c'est vrai il a étudié - en scientifique - l'amour, Musset, Chopin ils les a consulté…et ce travail lui a permis de connaître le bonheur le vrai - pas celui qui est un suivi de six zéros…

Ce bonheur: Ne soyons jamais soumis !





Dans un café criard nous l'évoquerons en dînant - de quoi d'autre ?- d'un hareng saur et nous boirons du vin - trop - en écoutant distraitement la radio; Brigitte Bardot chante que Sidonie a plus d'un amant…



J'ai fait appel à ces poèmes: Matin, Triolets fantaisistes, Villégiature, Tsigane, Heures sereines, A grand-Papa





* Ernest Cabaner Pianiste-barman de l' hôtel des étrangers (Rue Racine) a mis en musique des poèmes de Charles et il coloriait les notes de ses partitions - c'est avec ces couleurs qu'il enseigna la musique et le piano à Arthur - qui fut son barman-adjoint durant quelques mois.

© Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Les Gens de lettres - Classiques Juniors

Ah qu’il est bel et fou l’univers de Charles Cros, auteur mort à 46 ans, personnage très original, ami de Rimbaud, de Verlaine, qui fréquenta le groupe des « hydropathes » -malades de boire de l’eau ! - et le groupe des « zutistes » qui disaient zut à toutes choses !



Ce conte est bel et bien merveilleux : château, roi, reine, fées bienfaitrices et enfants à marier sont effectivement les acteurs de l’histoire. Mais, notre auteur hydropathe zutiste s’est amusé à « dévergonder » son conte en nommant par exemple ses personnages par des lettres ( le roi O, la reine É) et c’est là où l’originalité et la drôlerie commencent… Imaginez ensuite que les fées ne soient pas très prévoyantes et que trois princesses doivent se partager une chemise le jour de leurs noces et vous comprendrez qu’en entrant dans cette histoire vous partez en expédition en pleine loufoquerie !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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Le Coffret de santal

Charles Cros (1842-1888) était un homme étonnant. Dans la préface de ce recueil, il décrit comme « posé de biais ». Il fut l'inventeur de la photographie en couleurs. Il conçut aussi le phonographe (qu'il nomma paléophone)… mais il se fit griller par l'Américain Thomas Edison. Par ailleurs, il écrivit des poésies qui furent presque ignorées au moment de leur parution. C'est pourquoi le préfacier écrit: « Poète maudit ? Non. Mais, par avance, oublié ». Finalement, il a fallu des décennies pour que son oeuvre commence à être remarquée.



Ce livre de poésies est remarquable par sa diversité. Certaines semblent correspondre à l'inspiration du Parnasse, d'autres évoquent l'esprit baudelairien ("Profanation"), quelques-unes sont primesautières, voire impertinentes ("Le hareng saur") et d'autres paraissent inclassables. Lors de ma lecture, j'ai beaucoup apprécié plusieurs pièces, j'en mets deux en citations.

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Le Coffret de santal

Lecture trop diluée, je ne sais plus trop quoi dire. J'ai aimé. Cela s'est envolé. Feuilletons. J'ai souligné : "Je me tue à vouloir me civiliser l'âme". Page suivante : Lento, lue à la fenêtre, un soir d'été, à haute voix. Pas envie de le relire. Garder simplement ce moment en mémoire, la pure présence des mots, partis, ne pas trop les faire revenir. Le hareng saur, Alain Faudemay, dans une salle de séminaire ("Enfance et poésie"), à Miséricorde, Faudemay croisé cet après-midi. Pas de grands signes. C'est fini. Juste le souvenir de sa voix qui récite, délicieusement, ce hareng saur, sec, sec, sec... Je suis de l'autre côté. Avoir aimé Charles Cros et ne pas vouloir en dire grand chose. Quand je lisais, il y a déjà si longtemps, je me disais, après chaque poème, que c'était terriblement bien écrit, que c'était de la poésie selon mon coeur. Je ne me dis plus rien. Je ne serai pas marqué par Charles Cros, volatilisé.

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Le Coffret de santal

Peut être connaissez vous le poème qui a bercé mon enfance: l'histoire d'un hareng saur sec, sec, sec... et bien je vous invite à découvrir Charles Cros, et son coffret de santal rempli de poèmes d'amour, de personnages de rue et d'une jolie déclinaison sur les saisons.
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Le collier de griffes

Cette oeuvre posthume de Charles Cros, éditée par son fils, dévoile les multiples facettes de sa poésie, brisant les conventions. Obsédé par la communication avec les habitants d'autres planètes, le poète l'inscrira même dans ses textes. La lecture de ce recueil révèle une recherche d'innovation, une vision d'un nouveau monde, une prose futuriste.
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Le collier de griffes

Simplement à découvrir dans sa délicatesse et ses métaphores.

Talent indéniable d'un homme d'observations et sensibilité qui, malheureusement finira dans l'oubli le plus total.



Pages à lire et faire découvrir sans hésitations au plus grand nombre.
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Album zutique : Suivi de Dixains réalistes

"Album zutique" est un recueil de poèmes écrit par Paul Verlaine, Rimbaud, Cros et d'autres poètes de la fin du 19e siècle.

Ils ont créé cet album dans le but de se rebeller contre les conventions littéraires et de créer une forme de poésie plus libre et expérimentale. Le terme "zutique" était une expression utilisée pour désigner une attitude de défi et de refus des normes établies. Ces poètes cherchaient à briser les règles traditionnelles de la poésie et à explorer de nouvelles formes d'expression artistique.

J'ai vraiment apprécié ce coté insubordonné du recueil, plein d'effervescence.

Concernant les "Dixains réalistes", ils ne renoncent pas à viser encore une fois les poètes du Parnasse, mais de façon plus "assagie". Le but est plus "d'inscrire la poésie dans les présents de l’actualité".
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Le Coffret de santal

Je viens tout juste d’achever ce recueil de poésies diverses débuté il y a bien des années, déjà, certainement au début de ma première khâgne si je ne m’abuse. J’avais été attiré par le caractère hétéroclite de l’ouvrage, réunissant des œuvres très variées, formellement parlant, thématiquement un peu moins. On y trouve un vers métrique traditionnel reprenant les schèmes classiques ou plus baroques – des sonnets, une ballade, notamment –, un vers libre, un poème en prose qui épouse la forme du verset poétique à maintes reprises. Charles Cros ne brille pas franchement par ses vers, qui sont estropiés, qui boitillent péniblement, et c’est le principal problème que j’ai trouvé à ce recueil : si certains vers sont très beaux, les poèmes ne sont jamais lumineux jusqu’au bout, un alexandrin qui traîne du pied, un octosyllabe qui sonne très mal, etc. Thématiquement, on tourne en rond quant à cette figure qui parcourt le recueil mais qui se renouvelle, à mon avis, difficilement, celle d’une femme – ou de plusieurs, réunis sous le pronom Elle – avec qui le poète vit mille et un tourments, mille et une joies. Aussi multiple soit-il, Le Coffret de santal reste un recueil dédié à Éros, à Vénus et son Cupidon, où l’amour platonique se mêle à un érotisme pudique, parfois ténu – le sein revient dans la majorité des pièces comme un élément quasi structurant, obsédant. Si j’ai trouvé les vers de Cros maladroits, voire franchement laids à certains endroits, sa prose demeure tout du long agréablement harmonieuse, notamment les derniers poèmes, et j’ai refermé le livre avec une très grande frustration d’avoir lu de mauvais vers mais des proses fulgurantes mais trop peu nombreuses. Pourquoi personne n’a pu conseiller à Charles Cros d’abandonner le vers pour émerveiller le monde avec ses proses ? S’il s’était concentré sur cette forme, précisément, il eût pu écrire de grands poèmes que nous lirions avec plaisir et qui seraient considérés, je crois, comme des classiques de la poésie française. Hélas, il s’est attardé sur un vers où il excellait moins, sans peut-être s’en rendre compte, ou par entêtement, ou par passion pour cette forme si illustre, ô combien poétique. On me trouvera peut-être de mauvaise foi, concernant ce jugement très sévère sur le vers de Cros, et il est vrai que plusieurs de ses sonnets, quoique imparfaits, ont quelque saveur très tendre ; mais c’est un ressenti personnel et global.
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Le caillou mort d'amour

Bien qu'il se désolât de n'être pour beaucoup que "l'humoriste titubant de Pituite et du Hareng Saur", l'apport de Charles Cros à l'humour fin de siècle est capital.

Il réussit, avec "Le caillou mort d'amour" une métaphore filée, d'une facture très moderne, entre l'acte d'amour et un tremblement de lune.

Jean-Claude Carrière, qui lui a réservé une place de choix dans son anthologie "Humour 1900", dit de lui": Il est notre humoriste le plus original".

Pour moi, il me semble que ses monologues (récités au "Chat Noir" par l'acteur Coquelin Cadet) surpassent beaucoup de contes d'Alphonse Allais .

Une mention spéciale pour "L'homme aux pieds retournés" fantaisie désopilante, d'une logique implacable, dans laquelle il épingle les employés engoncés dans la routine, les troupes coloniales, et les décorations (bien épinglées).
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Saynètes et monologues

(*Notés sur 25) Avis personnel donc subjectif.

Le recueil se compose des textes : L'affaire de la rue

Beaubourg(16)/ Autrefois(15)/Le bilboquet/La bonne(15)/Le capitaliste(20)/ La famille Dubois/Le hareng saur/L'homme qui a réussi/ L'homme qui a voyagé/L'homme raisonnable/ Le maître d'armes/ L'obsession/Le pendu(14)/Le voyage à trois étoiles, etc.
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