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Critiques de Charles-Marie Leconte de Lisle (13)
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Poèmes antiques

Bof.



Ok…je développe un peu. Leconte de Lisle fut une gloire incontestée du Parnasse, courant artistique qui fustige le nombrilisme des romantiques, poètes indécents d'un siècle décadent se complaisant dans leurs paysages embués et larmoyants…



Cette boustifaille impudique, très peu pour Charles Marie René Leconte de Lisle qui juge qu'il “y a dans l'aveu public des angoisses du coeur et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuites.”



Pour les parnassiens, à l'instar de Stéphane Mallarmé, Sully Prudhomme ou José-Maria de Heredia, il faut en revenir à l'art pour l'art.

Le poète doit honorer les mythes fondateurs, sans les parasiter par la médiocrité de son existence facultative ou de ses prêchi-prêcha moraux voire, honnis soient, politiques… Eh bien, quoi de mieux que de revenir à la pureté chimique des mythes antiques, et de dérouler des kilo-mètres d'Alexandrins aux Diane chasseresse et autres nymphettes de bassin harcelées par des Olympiens insatiables (hashtag balance ton Zeus).



Vous l'aurez compris, c'est bien cette devise de Théophile Gautier, “l'art pour l'art”, qui guide la plume de l'auteur. Mais finalement est-ce que l'on n'en revient pas au point dénoncé ? A savoir se regarder le nombril autour de quelques sujets autorisés pour savoir qui a la plus longue…métrique ?



Pas naïf, l'auteur prévoit déjà l'accueil que recevra son recueil : “ces poëmes seront peut-être accusés d'archaïsme et d'allures érudites peu propres à exprimer la spontanéité des impressions et des sentiments” (pas commode d'en disconvenir).



Pourtant, il concède que l'art peut avoir un caractère de généralité, même si l'on part de l'expérience particulière et c'est à coup sûr, à mon sens, la subjectivité qui ouvre le chemin de l'empathie. Cette Antiquité fantasmée à partir des rigoureux textes des poètes gréco-latins est aussi glaciale que le marbre, certes étincelant, de leurs colonnes corinthiennes.



De fait, les contemporains des parnassiens se sont immédiatement montré sceptiques, à l'image de Remy de Gourmont qui déplorait ces « poètes français inférieurs » qui depuis cinq siècles « chantent, avec les mêmes phrases nulles, le printemps virgilien. »



Même si, lus à voix haute, la mélodie des vers est agréable, et ça et là, à petite dose, les poèmes le sont aussi nous sommes très loin d'une poésie qui bouleverse… et je rejoins finalement le constat prémonitoire de Leconte de Lisle dans sa préface : “ces poëmes, il faut s'y résigner, seront peu goûtés et peu appréciés.”



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Poèmes barbares

Déniché dans la boîte à livres de ma commune, ce n° 10 de Poésie 1 nous livre des poèmes extraits des "Poèmes Barbares" écrits par Leconte De Lisle. Il nous écrit en poésie l'amour, la nature, le soleil, la solitude...

"Poèmes barbares est un recueil de poèmes de Leconte de Lisle paru en 1862. Il contient certains des poèmes les plus connus de l'auteur, par exemple Le Manchy." (source Wikipedia)

"Leconte de Lisle est un poète français, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l’Île Bourbonn 1 et mort le 17 juillet 1894 à Voisinsn 2.



Leconte de Lisle est le vrai nom de famille du poète. Il l’adopta comme nom de plume, sans mentionner ses prénoms (Charles Marie René), et ce choix a été repris dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondancen 3, ainsi que dans la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés et dans les anthologies. C’est ce nom qui est utilisé dans la suite de l’article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».



Leconte de Lisle passa son enfance à l’île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités d’action politique lors des événements de 1848, il y renonça et se consacra entièrement à la poésie.



Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens .



Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien ou tout au moins comme le maître des jeunes poètes de cette école, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération — entre la période romantique et le symbolisme — regroupés sous le terme de parnassiens à partir de 1866.



L’Empire s’était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l’attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d’honneur en 18831.



En 1886, neuf ans après une candidature infructueuse à l’Académie française, où il n'eut que les voix de Victor Hugo et d'Auguste Barbier, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Il y fut reçu par Alexandre Dumas fils le 31 mars 1887" (source Wikipedia)

C'est beau, pour qui aime la poésie. Mon préféré parmi ceux écrits dans ce

livre est "Christine" dont je vais vous donner des extraits dans une citation.
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Poèmes barbares

Il y a plusieurs Barbares dans ce recueil. Étymologiquement, ce sont qui ne parlent pas grec, donc les habitants d'Asie Mineure, d'Assyrie, de Babylone. Ce sont ensuite ceux qui n'ont pas connu la Révélation, venus avant le Christ, ou qui ont refusé son message : les juifs de l'Ancien Testament, les païens celtes avec leurs druides et leurs prêtresses. Ce sont ensuite les Mahométans, de l'Espagne ou de Bagdad, puis les Hindous...

Le recueil est donc construit sur un élargissement progressif dans l'espace, qui nous éloigne progressivement du centre de la civilisation, Jérusalem et Rome, pour finir dans la jungle et les savanes. Ce n'est pas que les animaux soient des "Barbares", mais ils ont eux aussi des poèmes dédiés, panthère et jaguar notamment.

Car ce qui unit tous ces "Barbares" - bêtes sauvages, anciens dieux, tyran antique, conquérant..., c'est le goût du sang, de la mort, et de la chair. comme les hommes, les panthères tuent, et jouissent de ce sang rouge et de cette chair blanche et voluptueuse.

Enfin, les "Barbares", ce sont les "montreurs" pour reprendre le titre d'un poème situé au centre de l'oeuvre. Leconte de Lisle n'est pas Victor Hugo, il refuse de mettre son âme à nue, d'exposer son cœur et ses tourments à ses lecteurs. Le Je est donc impersonnel, et ne raconte pas l'être qui écrit.

C'est donc une oeuvre poétique par images, par association d'idées, par jeu sur les mots qui doivent dépayser. Je regrette cependant cette accumulation, ce décentrement et ce changement de décors, de paysages, de cultures, de temps et d'espace, permanent, sans même de section ou de sous-partie pour organiser un peu ce flot de mots. Quant à l'écriture poétique elle-même, moi qui ne connais essentiellement que Victor Hugo en poésie, je regrette un manque d'inventivité sur la langue, sur les vers et les assonances. Sur la forme, je regrette aussi la longueur de certains poèmes, sans strophe ni mise en page particulière. Je ne retiens donc aucun vers qui m'aurait frappée par sa beauté formelle, plus les images suscitées, même si, encore une fois, la longueur de l’œuvre et son foisonnement, m'empêche d'en retenir vraiment une en particulier - comme un sentiment de longueur et de trop plein en refermant le recueil, dont rien n'émerge en particulier, malgré quelques scènes de grande beauté : le Corbeau maudit, la panthère noire, la princesse viking retirant l'épée du caveau de son père...
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Poemes Tragiques

Ces poèmes de Leconte de Lisle sont tragiques, non dans le sens théâtral, mais dans le sens de grandeur des personnages ; l'adjectif renvoie à la hauteur des enjeux, et s'inscrit dans une filiation avec l'Antiquité et la mythologie. La muse de la tragédie est Melpomène, associée à la Terreur et à la Pitié, d'un maintien grave, elle chante les héros de hautes lignées. Les poèmes de ce recueil renvoient donc pour la majorité d'entre eux à des temps lointains, des exploits passés avec des héros anciens : Celtes, califes, croisés, mais aussi roi des loups, grand sachem... C'est beau, c'est épique, c'est assez froid. On passe d'une époque à l'autre, d'un paysage luxuriant de Malaisie aux steppes d'Asie ou au désert d'Arabie ; j'aurais aimé un classement thématique. Comme souvent chez les Parnassiens, la beauté formelle est assurée par des vers millimétrés, des rimes bien sculptées, mais sans fantaisie formelle, sans provoquer de grande émotion, sans implication lyrique du poète. Ainsi, lorsqu'il est question d'une femme aimée, celle-ci n'est qu'un corps non nommé et indistinct. Le poète n'apparaît pas en tant qu'individu. Ainsi, à cet égard, le poème "l'Albatros" est révélateur : écrit après celui de Baudelaire, il décrit de la même façon un albatros luttant face au vent. Les vents sont d'ailleurs décrits avec grande précision. Mais c'est tout : ce spectacle grandiose n'est observé par aucun oeil humain, et, surtout, l'Albatros n'est pas une métaphore du génie incompris. Il me faut un peu plus de coeur et de chair pour que j'apprécie pleinement un recueil de poésie...

Je mets à part le poème "Le Sacre de Paris" qui évoque le siège de 1870 : ce poème a des accents hugoliens, un hymne à la Liberté et à la Ville en cette année terrible pour reprendre l'expression de Victor Hugo.
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Poèmes barbares

Leconte de Lisle est peut-être le poète le plus représentatif du courant "symboliste" français. Je ne connaissais pratiquement rien de son oeuvre avant de lire "Poèmes barbares". Les thèmes d'une grande partie de ces vers sont empruntés à des textes et légendes de diverses origines (hébraïque, égyptienne, polynésienne, hindou, scandinave, etc...); ces sujets ne font pas partie de la culture des lecteurs lambda (dont je fais partie). de nombreuses autres poésies décrivent la nature, avec une grande place donnée aux animaux sauvages. Il faut souligner que les sentiments, et tout particulièrement l'amour, sont pratiquement exclus de toute l'oeuvre.



J'avoue que je suis très déçu par ma lecture. Leconte de Lisle se complait dans des descriptions et des narrations que je trouve bien faites mais sans âme, froides, sans lyrisme, faussement pittoresques, en un mot: "rasoir". De plus, un bon nombre de ces poésies sont longues, voire très longues: je n'arrive pas à me concentrer sur ces textes que je trouve interminables. En définitive, je préfère nettement un autre symboliste aussi célèbre, J.-M. de Heredia, qui a peu écrit et s'est contenté de la forme sonnet...



Comme souvent, je désire mettre une citation tirée de l'oeuvre que je viens de lire. Je pourrais donner un extrait du "Sommeil du condor" ou du "Rêve du jaguar"; ou encore, dans un autre ordre d'idées, du "Manchy". Je préfère des vers plus surprenants, extraits de la poésie "Le Nazaréen".

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Poèmes barbares

Du barbare oui, mais de la finesse aussi. Puissant.
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Poèmes barbares

Charles-Marie Leconte de Lisle (1818-1894) est considéré comme le chef de file du Parnasse, ce mouvement qui s’érigea en réaction au romantisme, en proposant une grammaire poétique alliant la rigueur de la forme à la majesté des thèmes traités. Pour reprendre l’expression de la quatrième de couverture, Leconte de Lisle nous offre avec ses Poèmes barbares une « poésie taillée dans le marbre », retrouvant la geste et le souffle des épopées antiques. Son style d’écriture convoque par certains aspects d’autres poètes de son temps On retrouve par exemple dans Les paraboles de dom Guy la verve de La légende des siècles de Victor Hugo :



« Or, voici que j’ai vu le monde, comme un pré

Immense, qui grouillait sous ce soleil pourpré,

Plein d’hommes portant heaume et cotte d’acier, lance,

Masse d’armes et glaive, engins de violence

Avec loques d’orgueil, bannières et pennons

Où le Diable inscrivait leur lignée et leurs noms. » (p. 338).



De même, les descriptions militaires sont (...)
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Poèmes antiques

Le recueil compte 31 poèmes, répartis comme suit. Sept poèmes hindous ouvrent le recueil (exotisme, légendes, lyrisme, poèmes épiques et philosophie). La majeure partie des Poèmes antiques est néanmoins consacrée à la Grèce (mythes héroïques, idylles antiques). Le recueil s'achève sur une douzaine de poésies diverses consacrées à la nature ou exprimant la nostalgie. Personnellement, j'ai trouvé que c'était une poésie froide, érudite, presque didactique. La forme est également rigoureuse (l'alexandrin classique). Ce n'est pas dépourvu d'esthétisme, mais assurément de sentiments.
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Poèmes Tragiques - Les Érinnyes

Dans une pièce très très brève, Leconte de Lisle, directement inspiré par les auteurs grecs, met en scène le retour d'Agamemnon à Argos, son assassinat par sa femme Clytemnestre, et la vengeance de leur fils Oreste sur cette dernière. A noter que les noms dans la pièce sont les noms transcrits du grec. Pendant tout le déroulement de l'action, on sent la présence des Erinnyes, divinités persécutrices (elles sont l'équivalent des Furies latines) qui vont finalement poursuivre Oreste suite à sa vengeance.

Tout va beaucoup trop vite dans cette pièce, et si on ne connaît pas déjà l'histoire par d'autres auteurs, on doit trouver qu'elle se résume à des meurtres en série à un rythme effréné. Hormis quelques monologues de lamentations, les vers de Leconte de Lisle ne parlent guère que de ces meurtres. La brièveté de l'oeuvre, loin de se concentrer sur l'essence des destins des uns et des autres, n'en retient que les phases d'action en négligeant les aspects psychologiques. L'intrigue, s'il y en a une, se réduit alors à une suite d'actions, en l'occurrence d'assassinats.

Les vers de Leconte de Lisle ne sont pas non plus de ceux qui élèvent vers des sommets de poésie. Même si la pièce est courte, nombre de vers paraissent superflus quand d'autres semblent forcés. Bien sûr, Leconte de Lisle est par son style plus proche de l'origine grecque du mythe que ne l'est Racine, mais l'écriture en vers force à établir la comparaison et elle est largement à l'avantage du second.
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Poèmes barbares

Belle lecture complémentaire de celle d'Hérédia.....
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Poèmes antiques

Leconte de Lisle nous offre avec ses Poèmes Antiques un autre petit bijou de la poésie française. Ici l'érudition se veut au service du style, afin d'évoquer les puissances tutélaires et les mirages de la nature. Comme le disait lui-même Leconte de Lisle, auquel Victor Hugo portait d'ailleurs une admiration sincère, "la poésie est trois fois générée : par l'intelligence, par la passion, par la rêverie". Trois états d'esprit utilisés pour ressusciter les légendes indiennes et l'époque hellénistique. L'auteur y réussit fort bien, maniant aussi bien les méandres religieux des hymnes védiques que le conte des épopées antiques.



Le poème Çunacépa offre par exemple quelques moments suspendus absolument sublimes :



"Et de ses beaux bras nus elle fit doucement

Un tiède collier d'ambre au cou de son amant,

Inquiète, cherchant à deviner sa peine,

Et posant au hasard sa bouche sur la sienne.

Lui, devant tant de grâce et d'amour hésitant,

Se taisait, le frond sombre et le coeur palpitant."



La Grèce antique n'est elle aussi pas en reste quant à la puissance d'invocation qui caractérise l'écriture de Leconte de Lisle, notamment dans Niobé :



"Dans sa robe de pourpre, immobile et songeur,

Il suit auprès des Dieux son esprit voyageur ;

Il règne, il chante, il rêve. Il est heureux et sage."



Pour reprendre notre propos liminaire, on voit bien que (...)
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Contes en proses

De ces Contes en prose de leconte de lisle publié en 1910 ,on retrouve des textes de jeunesse. Le conte qui m'a plus intéressée est celui de la mélodie incarnée, ce jeune Samuel qui joue avec autant d'application,se réfugiant dans la nature pour enfin répéter une note qui finira par devenir un opéra. Enfin le songe d' Hermann évoque la recherche d'un amour absolu et romantique, qui rêve et finit par voir le fantôme de son amour d'enfance entre nostalgie et rêve.
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Contes en proses

Ce recueil crée en 1909, quinze ans après la mort de Leconte de Lisle contient dix contes de sa jeunesse. Il a écrit le premier quand il avait 22 ans et le dernier à 28 ans. Parus dans les revues, il n y a rien qui indique que Leconte de Lisle aurait voulu les publier dans une anthologie. Ce qui est certain est qu'ils n'ajoutent rien à sa gloire.

Les récits présentent surtout ses fantaisies amoureuses. Bien que Leconte de Lisle ait passé les 19 premières années de sa vie à Réunion, il n'avait aucun gout pour la femme de couleur. Sa femme idéale était une vierge aux cheveux blonds. Il croyait que les noirs était capables de loyauté mais qu'ils étaient obsédés par les femmes de la race blanche. Malgré tout Leconte de Lisle était pour l'abolition de l'esclavage.
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