AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Pépin (352)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La planète des sages : Encyclopédie mondiale de..

Roman graphique intéressant on apprend pleins de chose mais il m'a manqué un côté vulgarisation amusant comme par exemple avec la série Tu mourras moins bête de Marion Montaigne.



Du coup la lecture parait un peu longue et répétitive malgré ses 120 pages dont 60 pages de dessins.



Intéressant pour une première approche cependant des philosophes et philosophies.
Commenter  J’apprécie          90
Les vertus de l'échec

Un ouvrage philosophique séduisant et enrichissant par son organisation et ses illustrations. Un grand merci à Babelio et les éditions Allary pour m'avoir offert ce livre et m'avoir permis de m'essayer à la critique d'un ouvrage philosophique. Une belle découverte !

Charles Pépin propose dans son ouvrage une réflexion sur l'échec, son importance dans la société, ses représentations et son influence sur l'homme en général. En effet, nous pouvons concevoir que les échecs ont leurs points positifs mais Charles Pépin nous donne des illustrations par le biais de différents domaines. Par le biais de sportifs, artistes en tout genre ou encore de grands entrepreneurs ( Steve Jobs ou encore Xavier Niel), il alimente ses propos et nous montre de quelle façon l'échec n'est pas une fin mais souvent un commencement. Difficile de noter dans cette critique des éléments qui marquent plus que d'autres étant donné que chaque chapitre recèle de citations et de passages qui amènent à la réflexion. En tout cas, le lecteur récolte de nombreuses informations intéressantes qu'il est heureux de découvrir... ( le passé de Barbara, la sagesse de Ray Charles, la ténacité de Nadal... )

Cet ouvrage est d'ailleurs remarquable par sa teneur en citations qui invitent le lecteur à se les noter pour ne pas les oublier. Certains passages riches en réflexions entraînent le lecteur dans de réelles prises de recul, méditations et observations de sa vie personnelle.

La philosophie peut être ardue mais Charles Pépin compose ici un ouvrage qui trouve un certain équilibre en terme de complexité. Il est important d'être concentré à la lecture de certains chapitres au risque de se perdre et de ne pas comprendre. D'autres amènent parfois une relecture mais le contenu est abordable que ce soit au niveau du style , de son organisation et de l'intérêt de son contenu.

Autre point positif, l'organisation en chapitre qui nous permet de découvrir de quelle façon est envisagée l'échec sous l'angle épistémologique, chrétien, stoïcien, existentialiste ou psychanalytique.

Personnellement, je reste marquée par la vision de l'échec comme un cadeau qui nous permet de mieux nous connaître et de réadapter nos aspirations. J'ai annoté de nombreux passages et pris note de nombreuses citations. En tant que professeur, j'ai particulièrement apprécié les chapitres 1 et 12 que je me ferais un plaisir de relire.

Je recommande ce livre dès la terminale notamment par une lecture - analyse de certains chapitres pour mieux comprendre différentes notions comme le bonheur ou l'existence.
Commenter  J’apprécie          91
La Rencontre, une philosophie

J'ai apprécié cet ouvrage de philosophie un peu développement personnel mais aussi fait de société. L'auteur, Charles Pépin, est philosophe et romancier. C'est le premier texte que je découvre. La lecture est facile et addictive. Le premier chapitre commence ainsi "Rencontrer quelqu'un, c'est être bousculé, troublé." C'est ce que j'ai ressenti lorsque j'ai lu Virginia Woolf et Jim Harrison.

En fait, la rencontre peut prendre plusieurs formes. La rencontre amicale, amoureuse, artistique, philosophique ; d'un animal, d'un arbre, d'une fleur, d'une émotion, d'un son. Depuis l'été dernier, une chouette a élu domicile dans mon quartier. Et son chant, la nuit me met littéralement en transe. La rencontre est une force dirigée vers l'intérieur de soi mais aussi vers l'extérieur, vers l'autre. Ces rencontres nous changent, s'installent dans la durée. Nous sommes à l'écoute de nos émotions. Nous faisons confiance. La chimie de notre cerveau en est bouleversée. Et nos comportements s'enrichissent au contact de l'autre.

Dans un chapitre, l'auteur aborde la rencontre vers Dieu qui exige un acte de foi.

C'est un ouvrage qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          80
La Rencontre, une philosophie

La rencontre, facteur de développement personnel, est abordée sous plusieurs angles: social, philosophique, religieux... Etc. Un bon rappel de la nécessité d'aller vers l'autre, de se laisser bousculer par l'autre ou s'émerveiller de l'autre pour une meilleure connaissance de soi. Un peu longuet malgré une écriture qui se veut très pédagogique.
Commenter  J’apprécie          80
50 nuances de grecs, tome 1 : Encyclopédie de..

J'ai dėcouvert Jul sur la chaine Arte avec Silex and the city puis les nuances de grecs en version animée. Il a su dépoussiéré des mythes antiques en les transposant au 21eme siecle. De l'humour et un regard neuf sur la mythologie pour critiquer les scandales et les inepties de la sociėté. J'aime les contes et legendes, la bd, la critique; j'ai tout de suite adhéré 🤩
Commenter  J’apprécie          80
La confiance en soi, une philosophie

Charles Pépin : son seul nom me suffit à lire son nouvel ouvrage, tant "Les Vertus de l'échec" ou "La joie" ou ses BD comme "La planète des sages ou Platon la Gaffe : survivre au travail avec les philosophes".

Aussi lorsque Babelio à travers sa dernière opération Masse Critique nous a proposé "La confiance en soi : une philosophie", je n'ai pas hésité.



Pour être plus exacte, le format m'a fait me poser des questions : un audio-livre... mais c'était aussi tenter une nouvelle expérience.

Je remercie donc tout d'abord Babelio et les éditions Audiolib pour ce partage.



Ensuite, et avant de donner un retour sur ce "livre", il convient d'avouer que pour écrire le commentaire ci-dessous, après avoir écouté les 8h de lecture, l'achat du livre m'a été nécessaire. En effet me concernant, prendre de la hauteur, revenir en arrière, noter des remarques, autant d'éléments qui. Me sont nécessaires pour écrire un résumé, se prêtent peu, je trouve, à un support tel que l'audio-livre, de surcroît sur un thème a priori philosophique.



Mais venons en à l'essentiel, le livre : en abordant le thème de la confiance en soi et en illustrant son propos d'expériences de nombreux sportifs et artistes, Charles Pépin flirte encore avec un ouvrage de développement personnel plus que de philosophie.



Très rapidement, l'auteur nous donne "les trois ressorts de la confiance en soi : la confiance en l'autre, la confiance en ses capacités et la confiance en la vie". A travers Catherine Destivelle, Madonna, Séréna Williams et bien d'autres, il va s'attacher à nous montrer que l'on "ne naît pas confiant, on le devient".

Chacun des chapitres ensuite va tenter de donner au lecteur les clés de cette acquisition : cultiver les bons liens, s'entraîner, s'écouter, s'émerveiller, décider, passer à l'acte, admirer, rester fidèle à son désir.

Dans son dernier chapitre, "Faites confiance au mystère" c'est à dire "la confiance en la vie" Charles Pépin va nous faire reprendre un peu de hauteur avec les sages grecs, Bergson, Husserl, Bodin...

Mais rien de très approfondi et c'est là le bémol que je pourrais apporter : ouvrage de vulgarisation, il tient toutes ses promesses mais réflexion philosophique, il nous laisse sur notre faim.

Donc même conclusion que pour "les vertus de l'échec" : à faire lire ou écouter, aux ado, à celles et ceux voulant commencer à aborder le thème de la confiance en soi.



Commenter  J’apprécie          80
La planète des sages : Encyclopédie mondiale de..

C'est pas parce qu'on rigole qu'on n'est pas sérieux! Et il en faut du sérieux, de la méthode et de l'esprit de synthèse pour encapsuler et vulgariser sur une cinquantaine de planches 3000 ans d'histoire de la pensée à travers la présentation de philosophes illustres, dont l'identité philosophique est relatée sur une page pendant que l'autre illustre cette pensée dans une bd aussi marrante que bien sentie.



Bien vu en effet Spinoza poursuivi par le chien Conatus, touchante Simone Weil sautant sur une marelle qui va de la terre au ciel,piégé Sartre s'écriant : ya quelqu'un? après avoir déclamé que l'enfer, c'est les autres devant un amphi vide!



Voilà un ouvrage bien sympathique pour passer un moment de culture et de détente.

Commenter  J’apprécie          80
Les vertus de l'échec

Je n'ai pas détesté cette lecture pour la simple et bonne raison que ce qui est annexe au discours est très intéressant. Charles Pepin est un intellectuel, et ses références philosophiques m'ont nourri. Mais le propos du livre me parait un peu simpliste, digne d'un conférencier sur le développement personnel. Oui l'échec ne nous définit pas en temps que personne, et oui ce qui est important c'est la manière de digérer un échec pour en faire un outil pour la suite. Mais qui l'ignorait ?
Commenter  J’apprécie          81
Les vertus de l'échec

Partant du constat que l’échec est trop peu abordé d’un point de vue philosophique, Charles Pépin, professeur de philosophie cherche à aborder ce thème d’un point de vue positif, aspect trop peu approchée dans notre culture, qui ne valorise que la réussite, au détriment de l’échec.



Peu habitué à lire des livres traitant des notions philosophiques, j’ai été agréablement surprise de voir que l’auteur avait une écriture agréable et vulgarisante, de sorte que j’ai trouvé ce livre très accessible, chose auquel on ne pense pas forcément lorsqu’on pense philosophie, ou dans mon cas lorsque je pense à mes cours de philosophie.



Charles Pépin voit l’échec comme une manière de réussir, et pour cela il prend en exemple des figures de la pop culture : Gainsbourg qui a raté sa carrière de peintre, pour exceller dans la chanson, Ray Charles qui a perdu sa famille, et sa vue, et qui réussit au piano, Steve Jobs qui se fait virer de sa propre entreprise, avant d’être rappelé en sauveur, etc…



L’échec nous ouvre les yeux. C’est en échouant que l’on se remet en cause, que l’on renoue avec la réalité. L’échec est une leçon de vie, une manière d’avancer. C’est en échouant que nous réussissons. Ainsi, sa vision de l’échec est très libératrice, car nous devons dissocier deux faits : le fait d’avoir raté, et le fait d’être un raté.



L’échec n’est pas celui de notre personne, mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et un environnement.



Pour cela, il faut savoir se remettre en cause, et analyser ce qui n’a pas pu marcher, plutôt que d’occulter cet échec pour passer à autre chose. Il faut aussi être lucide lors de cette analyse: ai-je tout donné? Est-ce que je ne me sabotais pas inconsciemment? Est-ce que tout dépend de moi? Car dans les faits, certaines choses ne dépendent pas uniquement de nous même. Plutôt que de s’évertuer à changer ce qui ne peut être changé, il faut se forcer à ne pas changer ce qui ne peut être changé, et tout donner pour changer ce qui peut être changé.



L’échec, lorsqu’il est là, ne dépend plus de nous. Seule dépend de nous la manière de le vivre.



Enfin, un message qui m’a paru très positif, c’est que l’échec et la réussite sont liés. C’est en échouant que nous réussissons. Prendre des risques nous permet de profiter des fruits de la réussite, si fruit il y a. Car la pire des choses aurait été de vivre une vie d’échec sans avoir tenté de réussir. Essayer c’est vivre.



Réussir ses succès, c’est les vivre comme autant d’occasions d’assumer sa responsabilité de créateur.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
Commenter  J’apprécie          80
La joie

« LA JOIE » Charles Pepin (Allary, 170 pages)

Rarement un bouquin m’aura autant ennuyé, pire même, irrité. Il a fallu que je me force pour aller au bout (alors qu’il est de lecture très rapide) ; sans doute pour tenter -sans succès- de comprendre où voulait nous conduire l’auteur, par ailleurs philosophe, publiant chez Flammarion, traduit en vingt langues, chroniqueur dans « Philosophie-magazine »... n’en jetons plus.

Un homme perd sa mère après une longue agonie, croule sous les dettes professionnelles, se fait méchamment casser la gueule par une petite frappe, avant de tuer celui-ci quasi-accidentellement. Mais ce qui caractérise Solaro, le personnage central et narrateur, c’est que la joie ne le quitte jamais, ou presque ; ce que son entourage ne comprend pas, ce que le tribunal qui le juge ne comprend pas, ce que la société ne comprend pas… C’est un (très) mauvais remake de « L’étranger » de Camus, dont « La joie » suit la trame pas à pas ; ça se voudrait du Kafka dans une dénonciation de l’arbitraire absurde dont on ne peut échapper, mais ce n’est qu’une soupe indigeste de supermarché de la philosophie pseudo romanesque. Il ne suffit pas de s’adosser à un génie pour faire un grand roman – certains y parviennent pourtant, je pense à « Meursault contre-enquête » de Kamel Daoud. Rien n’accroche (sauf peut-être quelque pages sur la prison, en fin de livre), rien ne tient dans l’argument, tout y est artificiellement décrit, la longue scène du procès prête à rire tellement elle est peu crédible. Charles Pépin veut-il nous démontrer que la joie est une valeur cardinale qui peut porter une vie d’homme, mais que la société ne peut admettre ? Démonstration totalement ratée, tant sa construction et son argumentaire sont mal ficelés. La capacité de jouir du moment présent, d’en saisir toute la richesse, eut-elle une part d’asocialité, ce très beau sujet méritait un tout autre traitement.

Commenter  J’apprécie          81
Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Un vrai bonheur ce livre, un anti manuel de philosophie réussi.

J’en ai une lecture beaucoup moins légère que certaines critiques ou que l’impression qui peut se dégager après un premier regard.

Non ce n’est pas une bd « pour rire » en dépit du fait qu’elle regorge de pépites très drôles, très inspirées.

L’organigramme de la COGITOP, scène des exploits de notre gaffeur de stagiaire, à lui seul est irrésistible. Nietzsche, DRH, Machiavel conseiller de la direction, Foucault chargé de la vidéosurveillance et de la sécurité,, Freud psychologue d’entreprise, Leibniz comptabilité, Montesquieu juriste, Kant contrôleur de gestion, Marx délégué syndical… génial

Evidemment, il faut être a minima familiarisé avec l’univers des personnages pour profiter de tous les clins d’œil et jeux de mots.

Le sous titre est « Survivre au travail avec les philosophes » et là la tonalité devient plus grave, car entre chaque séquence illustrée, des textes très bien faits invitent à la réflexion sur les vrais problèmes existentiels au travail : open space, fonction ressources humaines, surveillance au travail, harcèlement… Ce panorama est très complet, les problèmes bien posés

Aujourd’hui il existe une vraie souffrance au travail que ce soit dans le secteur privé ou public (contrairement à un « témoignage » paillettes d’un livre à fort succès commercial que chacun reconnaitra) : commercial aux objectifs de vente déments, enseignant en pâture à la violence des parents et des élèves, infirmière en milieu hospitalier qui enchaine seule les gardes nocturnes, cadres qui ne peuvent atteindre leurs objectifs qu’en commettant des délits financiers (par ex le témoignage de Stéphanie Gibaud sur son activité passée dans une banque suisse) etc etc….

Exerçant dans le secteur public je peux également témoigner du décès d’un collègue par burn out cette année et le cas d’épuisements professionnels médicalement constatés.

Ce livre est par conséquent une forme de thérapie par le rire, Oui, la philosophie peut être un contre poison à la cigüe que l’on doit boire trop souvent dans le monde du travail

Commenter  J’apprécie          80
Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Quel régal, quel plaisir... que dis-je, un vrai délice ! Combiner philosophie, temps reculés, références intelligibles et intelligentes pour un minimum de culture philosophique avec des moments réalistes du travail au XXIème siècle, et de l'humour, auriez-vous cru que tout cela puisse s'assembler un jour ? Eh bien, Jul, sacré dessinateur, à la pointe endiablé, accompagné de son fidèle Charles Pépin au style si particulier, l'ont fait : dans un album tirant sur la bande-dessinée humoristique, ils narrent les grands fondements du monde du travail en intérim, avec en prime, un choix singulier de personnages : des grands philosophes ayant marqués l'histoire.



Si insensé soit-il, cet amalgame de thèmes, aux paroxysmes les uns des autres, forme pourtant un cocktail détonnant, moderne et animé, pour un effet fulminant, explosif, à la limite de la perfection tant recherchée dans les albums.

Il faut dire que ce genre de livre n'est pas banal.



Usant d'ingéniosité, les deux compères Jul et Charles Pépin ont mis en pratique leurs facilités pour donner aux lecteurs une masse de données plus compréhensibles, à la portée de chacun, pour les goûts les plus ardus. Décryptant parfaitement les conditions de travail des employés modernes, Charles Pépin y ajoute une analyse toute personnelle, une critique intime agrémentée de références philosophiques camouflée, et d'une large dose d'humour. Pour couronner le tout, Jul donne vie aux philosophes, en les représentant dans des caricatures invraisemblables, à l'orée de la vulgarisation, avec toujours, une attache à la réalité.



Je puis dire que ce livre m'a surprise, il m'a étonnée autant qu'il m'a appris. Le plaisir que j'ai pris à la lire m'a totalement fait oublier la difficulté et l'ennuie avec lequel je suis confronté en cours de philosophie. Ces deux messieurs ont le don de rendre attrayant ce qui ne l'est pas de base, un bon point dans un monde qui vire à l'extrême fainéantise. Les bases acquises en cours ont pu être mise en pratique ; retrouvant Socrate, Héraclite, Platon, Montaigne et ses essais, et d'autres grands auteurs français du XVIIIième siècle, dépendant du siècle des Lumières et philosophes à leurs heures perdues tels Jean-Jacques Rousseau et ses Rêveries du promeneur solitaire, ou son Contrat social, bien accompagné par Voltaire et son Candide. Que de belles références qui mériteraient une attention particulière, beaucoup plus assidue et approfondie de notre part, nous, pauvres lecteurs noyés dans ce flot d'informations.



Inutile de dire qu'une deuxième lecture est fortement conseillée, voire obligatoire pour les amateurs, pour acérer les renseignements, et permettre de repérer les détails qui ont manqués lors de notre première lecture.



En plus d'être fortement intéressant, ce livre est désopilant, tout en sachant garder une part des pieds sur terre. Je suis profondément épatée par cet album, en admiration devant tant de travail, de recherche et d'idées, qui forment, je le répète, un formidable mélange qui détonne.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          80
Les vertus de l'échec

Petit livre entre la philosophie et le développement personnel. Dans la même veine que 'L'éloge de la lucidité" d'Ilios Kotsou, ce livre autorise et déculpabilise et ça fait du bien.



Autorisation donc, voire même encouragement à risquer, à oser, se tromper, se planter, échouer.



Tout en appelant à la barre des philosophes de toutes époques (Héraclite, Platon, Kant, Nietzsche, Sartre) Charles Pépin illustre leurs propos par des exemples modernes de Success Stories ayant commencé par un ou plusieurs plantages monumentaux : Andre Agassi, Steve Jobs, JK Rowling, Charles de Gaulle,...



Facile à livre, léger, inspirant, c'est un livre feel good intelligent puisqu'instructif.



Petit bémol pour ma part, une vision un peu trop idéaliste de la mentalité américaine. L'auteur la présente, à raison, comme plus tolérante à l'échec que la mentalité française, mais il oublie que cette tolérance ne vaut que si la réussite est en bout de course.



Mais je conseille vraiment ce livre qui redonne un coup de boost au moral.
Commenter  J’apprécie          71
Les vertus de l'échec

Livre bref, très franco-français mais pour cause. La France a une culture et une vision de l'échec assez caricaturale qui l'empêche et s'empêche d'en faire vivre tout le potentiel positif qu'il recèle.

Charles Pépin avance des arguments philosophiques, psychologiques, anthropologiques, éthologiques, compare les animaux à l'animal raté qu'est l'homme. Il donne beaucoup d'exemples de personnages illustres (artistes, sportifs, découvreurs, scientifiques...) qui sont passés par l'échec, avec un certain bonheur, une certaine capacité à persévérer, Pépin valorise l'audace, la décision qu'il oppose au choix rationnel...

Bref, je ne vais pas aller plus loin sur le fond. Le texte n'est ni abstrus, ni simpliste, il est accessible. Pépin est pédagogue et ça se sent et si les amoureux de la complexité pourraient en rester frustrés, le parti pris de cette accessibilité sans frein est réussi.



Il y a des tas de livres de ce genre, celui-ci m'a plutôt plu. Sans révolutionner le genre, ceci est un morceau d'humanisme bien venu.
Commenter  J’apprécie          72
50 nuances de grecs, tome 1 : Encyclopédie de..

Un livre plutôt divertissant, qui se focalise à chaque double-page sur un quelconque thème, un Dieu ou un héros, en alternant planche de BDs et texte explicatif. Une belle première approche pour qui souhaiterait découvrir la mythologie grecque. J’ai lu ce livre pour Juls, et son humour façon « Silex and the city », mais ce sont finalement les analyses de Charles Pépin qui m’auront le plus intéressés, développant quelques réflexions perspicaces et intéressantes même pour les connaisseurs.
Commenter  J’apprécie          70
La confiance en soi, une philosophie

Dire simplement rime avec profondeur dans cet ouvrage à cent lieues des livres recettes qui fleurissent sur l'art difficile de construire la confiance en soi. Le texte fourmille de perles à sertir dans notre personnalité. Le ton est optimiste, pédagogique et attrayant.

La subtile différence entre choisir et décider vaut à elle seule le détour de lecture de ce voyage entre philosophie, psychologie et vade-mecum au pays de la connaissance de soi. L'auteur nous demande de cultiver l'audace et la petite lumière en nous, tremplins vers l'action réfléchie.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          70
La joie

Drôle façon d'aborder la notion de joie! Voilà ce qui nous vient immédiatement à l'esprit après avoir lu quelques pages de ce roman de Charles Pépin. Et la lecture des 184 pages ne va pas nous faire revenir sur cette impression.

En effet, malgré le cancer et la mort de sa mère, la prison durant de longues années, c'est le récit de la vie d'un homme joyeux que nous découvrons, celle de Saloro.

Ce livre écrit à la première personne est le regard qu'un homme porte sur sa vie malgré toutes les épreuves qu'il va endurer. Est-il normal? Oui, on peut le supposer; a t-il eu une enfance heureuse? Oui; était-il amoureux? Oui à sa façon, mais une façon partagée.

Alors comment va t-il faire pour traverser ses épreuves?

De façon plus globale, comment Charles Pépin, philosophe parvient-il à faire le lien entre les plus dures épreuves de la vie et l'acceptation paisible de cette dernière? Voilà ce que nous découvrons; l'accent est mis sur le fait de savoir jouir du moment présent, quitte à être incompris des autres.

Il s'agit là d'un thème assez classique depuis plusieurs années, traité de nombreuses fois par les philosophes et plus largement par des auteurs de "livres qui font du bien".

Pour celles et ceux ne connaissant pas l'auteur, je ne conseillerais pas de commencer par cet livre; en effet il a tendance à laisser assez septique car il fleurete avec l'exagération. Peut être que la notion de joie est trop décallée, voire exagérée? Par ailleurs la fin reste laisse perplexe au regard de la façon qu'a l'auteur de définir la joie au travers de son personnage.

Mais on ne peut nier que ce livre reste une invitation à la réflexion :

-"je lui dis que c'est le réel qui compte; c'est lui et lui seul qui peut nous rendre heureux.... je lui dis que ma sortie je n'y pense jamais. Jamais. Je lui dis que j'ai cette vie là à aimer et une c'est bien assez. Je lui dis que je ne veux pas d'espoir parce que l'espoir est un poison : un poison qui nous enlève la force d'aimer ce qui est là."

-"On peux tout supporter pour soi mais on ne peut pas supporter le mal que sa propre situation inflige aux autres"

Commenter  J’apprécie          70
50 nuances de Grecs, tome 2 : Encyclopédie de..

Vous connaissez comme tout le monde le nom des grands mythes, mais mesurez-vous vraiment leur signification ? C’est ce que se propose de vous expliquer les auteurs de cette duologie de BD.



Pour les Grecs et les Romains, ces histoires étaient de véritables exemples à prendre en considération dans leur vie afin de diriger leurs actions. Si on remonte plus loin encore, avant même la création de la religion judéo-chrétienne, l’histoire veut que ces mythes aient tous réellement existé. Mais, aujourd’hui, pour nous, à quoi servent-ils ? Détrompez vous si vous vous imaginez que ce ne sont que de jolies histoires, loufoques et lubriques. Jul et Charles Pépin nous donnent à voir toutes les bases de notre psychologie et philosophie actuelle à travers ces légendes, le tout de façon humoristique.



Sur la page de gauche vous trouverez le mythe incarné en petites vignettes, propulsé dans notre société contemporaine ; Héraclès dans la queue d’Acropôle-emploi ou les Amazones en femen. Vous allez adorer pouffer de rire devant l’incarnation de ces légendes, plongées dans le caractère trivial de nos existences modernes. Et sur la page de droite, le mythe est résumé et sa substance intellectuelle est analysée en quelques phrases simples.



Une duologie à la fois intéressante et marrante pour qui veux plonger dans la mythologie sans avoir la migraine !
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
Commenter  J’apprécie          70
50 nuances de grecs, tome 1 : Encyclopédie de..

Vous connaissez comme tout le monde le nom des grands mythes, mais mesurez-vous vraiment leur signification ? C’est ce que se propose de vous expliquer les auteurs de cette duologie de BD.



Pour les Grecs et les Romains, ces histoires étaient de véritables exemples à prendre en considération dans leur vie afin de diriger leurs actions. Si on remonte plus loin encore, avant même la création de la religion judéo-chrétienne, l’histoire veut que ces mythes aient tous réellement existé. Mais, aujourd’hui, pour nous, à quoi servent-ils ? Détrompez vous si vous vous imaginez que ce ne sont que de jolies histoires, loufoques et lubriques. Jul et Charles Pépin nous donnent à voir toutes les bases de notre psychologie et philosophie actuelle à travers ces légendes, le tout de façon humoristique.



Sur la page de gauche vous trouverez le mythe incarné en petites vignettes, propulsé dans notre société contemporaine ; Héraclès dans la queue d’Acropôle-emploi ou les Amazones en femen. Vous allez adorer pouffer de rire devant l’incarnation de ces légendes, plongées dans le caractère trivial de nos existences modernes. Et sur la page de droite, le mythe est résumé et sa substance intellectuelle est analysée en quelques phrases simples.



Une duologie à la fois intéressante et marrante pour qui veux plonger dans la mythologie sans avoir la migraine !
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
Commenter  J’apprécie          70
Platon La Gaffe : Survivre au travail avec ..

Merci à ma bibliothécaire préférée de m'avoir fait découvrir ce petit bijou d'humour et de philosophie. Platon est stagiaire à la Cogipro où travaillent Voltaire, Nietzche, Spinoza, Bourdieu, Thérèse d'Avila, BHL et Derrida sous la direction de Jean-Philippe Dieu (Caméra café en mode philo). Il est question de travail bien sûr mais aussi de liberté, d'autorité, de puissance, de soumission et de moussaka.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Pépin Voir plus

Quiz Voir plus

Culture générale en rouge

Qui a écrit "Une étude en rouge" ?

Georges Simenon
Maurice Leblanc
Conan Doyle
Gaston Leroux

13 questions
572 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , chanson , cinema , art , littérature , expressions , sport , Drapeaux , egypte ancienne , histoire , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}